Un QG chez Yuu D:

La distance qui séparait les villages de Kiri et de Suna était assez grande et s'y rendre prenait un peu de temps pour les personnes. Toutefois, ce voyage fut très rapide pour ce qui était maintenant l'ex Mizukage. Chevauchant sur le dos de son invocation filant dans le ciel à grande vitesse, la distance ne parue pas vraiment très longue. Après avoir survoler en majorité de grandes étendues d'arbres, forêts ect, il parvint à de la rocaille, une terre devenant de plus en plus aride, les arbres se faisant de moins en moins ressentir, ou de forme tout à fait différentes. Puis, une étendue sablonneuse se montrait à l'horizon, un désert traitre et mortel pour toute personne qui ne savait ou se trouvait le village caché du pays du sable. Beaucoup mourraient, se perdant dans le désert, chacune des dunes bougeant continuellement et ne laissant pas vraiment d'idée de l'endroit ou l'on se trouvait. La loi du désert, la mort. Dans la journée, les température pouvait atteindre des degré caliente, pouvant terrasser le plus fort des homme. Le soir, du moins la nuit, ces températures atteignaient un degré très bas. Un grand écart, le désert ne se reposait jamais, nuit et jour, il prenait la vie de nombreuses personnes.

Mais heureusement, le jeune homme savait pertinemment ou il allait, après tout étant chef de Kiri, ex chef maintenant, il savait ou se trouvait les autres villages. Et son invocation continuer d'avancer au dessus du sable, bientôt il arriverait au village de Suna. Donc, il allait tâcher de trouver Chou, se faire héberger gratuitement, ou alors utiliser l'argent détourné de Kiri, mais ça il préférait éviter. D'ailleurs, il avait oublié les brownies chez lui, il devrait mieux en posséder pour que celle ci accepte de l'héberger. Il devait bien y avoir un marchand à Suna qui vendait ces gâteaux non ? Ses pensée s'estompèrent à la vue du village. A quelques centaines de mètres il descendit de son invocation et la renvoya. Sur sa tête, une capuche fine recouvrant tout sauf ses yeux, se protéger du vent et du sable. Essentiel ici et puis personne ne verrait son visage. Annoncer sa fuite en tant que Kage n'était pas la meilleure chose à faire.

Arrivant devant les portes du village, il fut rapidement interpellé par deux gardes du village. Il s'y attendait, après tout, la sécurité était quelque chose de très important dans les villages. Si une nation venait espionner celui ci, le village risquait gros. Autant protéger ses secrets du mieux possible. Les gardes ainsi s'approchèrent de lui afin d'évaluer si Kosuke représentait un risque pour leur village. Une erreur ou quelque chose de louche et il serait immédiatement arrêté et conduit au fer. Personnellement, il avait d'autres projets en tête comme dormir dans un vrai lit, manger des brownies, embêter Yuu. Bref tout ce qu'il y a de plus normal pour un homme.

" Que viens tu faire à Suna étranger ? "
" Trouver refuge dans ce village, je souhaite un peu de repos avant de continuer ma route. "
" Encore un fauché... T'avises pas de provoquer des troubles dans le village sinon tu le regrettera mon gars "

Acquiesçant, il partit donc vers l'avant, le centre ville de Suna. Il devait passer à une boutique afin d'acheter un présent pour Yuu, du moins pour ne pas se faire frapper, mettre à la porte et devoir dormir dans la rue avec les écureuil terroriste d'al qu-aida. Oui ceux ci étaient méchants et sans gênes. o: Il entra dans un magasin de peluches, son rêve depuis longtemps, il achèterait une babiole à... Mais quand il regarda les étagères, toutes celles ci étaient vides.

" Oh, je repasserais plus tard donc... "
" Veuillez nous excuser, une folle est passée et à acheter toutes les peluches pour sa collection personnelle. Revenez dans une semaine ! "

Qui pourrait acheter toutes les peluches d'un magasin ? Il n'en avait aucune idée, pourtant des folles il en connaissait. Yuu en faisait d'un coté partit, toutefois il ne connaissait que son amour pour les brownies, les peluches il n'en savait rien. Sans plus attendre, il prit la direction de l'atelier de Brownies. Mais ici encore, vide.

" Une folle vient de nous acheter tout nos brownies, j'ai seulement pu garder ce paquet... "
" Je vous l’achète donc, et si vous pouvez me donner l'adresse de cette folle, je la prendrais avec plaisir "

Puis, il s'éclipsa vers l'endroit indiqué dans les habitations de Suna, il était sur maintenant de qui était cette folle. Frappant à la porte, il regarda celle ci s'ouvrir lentement puis tendit les brownies.

Invité

Vous savez, il y a de ses journées où absolument rien ne vous passe par la tête? Où vous arrivez à peine à sortir du lit? Si ce n’est de votre chien qui a tiré les draps ou votre mère? Sans compter ensuite les efforts qu’il faut mettre pour se rendre à la cuisine et préparer votre petit déjeuner pour lequel vous n’aurez même pas faim. Pour ensuite faire quoi? Sans doute dédier le reste de la journée aussi splendide qu’elle soit à procrastiné sur un divan. En fait, c’est bien avec cela en tête que la kunoichi s’était levée. Manger des raisins en s’allongeant confortablement comme une déesse… Sans la classe et la grâce que cela devrait en temps normal inclure. Car non, voyez, c’est l’une de ses journées où l’on ne prend même pas la peine de se regarder dans le miroir ou même de se brosser les dents ce matin là. La classe, en effet. La joie qu’éprouverait le facteur s’il venait à livrer un paquet. Figurez. En gros, c’était l’une de ses journées de végétation totale qu’elle s’apprêtait à faire. Étrange en fait, elle en faisait beaucoup de la sorte dernièrement… Tout semblait plutôt paisible non? Ce n’est pas comme si elle ne faisait pas son boulot quand elle y était attitrée non plus. Bref, les temps se faisaient si calmes dernièrement que cela pourrait en être louche. Mais elle ne pouvait point s’attarder à de telles pensées, souffrant d’une paresse sans fin. Ainsi fut-il… Une heure? Deux heures? Qu’elle était là, couchée sur son divan, à regarder le plafond. Oui, les choses s’avéraient si extrêmes. Le pire c’est que cela ne témoignait point d’emmerdement, mais de pure paresse. À l’état pur. Enfin ce n’est pas comme s’il n’y avait pas d’occasions de se reposer même sur les heures de gardes ou un truc du genre… Mais ce repos qu’elle aurait cru éternel, sans relâche, fut brutalement interrompu. Pendant un moment, ses muscles ne bougèrent pas. Non, ses yeux aussi restèrent rivés sur le plafond. Il était vraiment d’une couleur atroce. Bref, elle rassembla le peu de force procuré par cette flemmardise et parvint à se hisser sur ses pieds, qu’elle traîna ensuite jusqu’à son pas de porte. Non mais vous avez idée de la lourdeur qu’est un corps après être resté si longtemps couché, sans même bouger un muscle? Un état de momification, quoi! Sans compter la gueule de démotivation qui était imprégnée dans son visage pour les prochaines 24 heures… Quiconque serait à cette porte en aurait le dos glacé. Le facteur? Fallait espérer qu’il soit là pour livrer sa nouvelle commande de peluches. Ou sinon, si c’était un shinobi envoyé afin de l’appeler au devoir pour quelconque raison… Ça résulterait tout simplement à un suicide assisté. Sa main vint finalement se poser sur la poignée de peine, pour enfin la tourner et dévoiler à la lumière du jour…

Une silhouette familière. Très. Un jeune homme d’une certaine renommée qui s’était levé dans le mauvais village, sans doute. Ça l’arrive tous les jours ça, non? Pendant une longue minute ses yeux cernés restèrent posés sur ce dernier, ne laissant transparaître aucune émotion. Dans les quelques secondes qui suivirent, elle referma lentement la porte, et ne bougea pas d’un pouce avant qu’elle ne le soit entièrement. Alors qu’elle s’apprêta à faire demi-tour, oubliant la présence de ce dernier à sa porte, elle s’arrêta net. Ce, avant d’oser rouvrir une seconde fois la porte, mais à une vitesse considérable. Un peu plus en fait, et elle l’aurait arrachée. Elle resta là, ses yeux rivés sur ce dernier, sortant presque de leur orbite. Cela ne témoignait presque pas de sa surprise, non? Ses mots finirent par sortir après de nombreux bégayements,

"T-T-Toi? Qu’est-ce que tu fous ici nom de!"

Avant de sonner davantage frustrée, le bras levé en sa direction, ses yeux remarquèrent une chose. Dans les mains de ce dernier… Des brownies. Elle réfléchit une seconde fois, l’air songeur. Oh et puis quoi encore! Elle utilisa ce même bras d’ailleurs pour saisir le cadeau, à une vitesse du tonnerre. Ensuite, eut-elle jetée un regard dans la ruelle, comme si quelque chose clochait. D’un signe de main, l’air digne d’un espion, elle lui fit signe d’entrer. Alors sans plus tarder, elle lui laissa l’espace afin de se hisser à l’intérieur et referma aussitôt la porte derrière, avant de presque gueuler ses multiples questions,

"Mais que fais-tu ici? Il y a eu une rencontre entre Kages? Mais par-dessus tout, je peux savoir comment t’a déniché où j’habite au juste?"

Une main toujours sur les brownies, elle posa donc l’autre sur ses hanches. Disons que cela faisait un bon moment et de le voir se pointer de la sorte ne voulait sans doute pas signifier un rien…

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