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 Le Destin Est Parfois Funèbre...

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Le Destin Est Parfois Funèbre... Empty
MessageSujet: Le Destin Est Parfois Funèbre...   Le Destin Est Parfois Funèbre... Icon_minitime1Dim 21 Nov - 23:06

Katsukaï parti immédiatement depuis Suna une fois qu'il eut reçu ses ordres et se dirigea droit vers le village de Kumo. Peu puissant, il était aidé et régit par les villages cachés afin de prospérer. Néanmoins, ce fut là-bas qu'un gennin de son académie décida de s'enfuir, emportant avec lui les secrets des arts ninjas du pays du Vent.

* Cette perte est intolérable... La trahison est intolérable... *
Le jeune homme progressait rapidement, arrivant en deux jours et une nuit à Kumo. Il entra dans la ville l'après-midi et contacta la cellule de Suna aussi rapidement que possible. Ce fut un ANBU qui l'accueilli au deuxième étage d'une maison de bois.

- Katsukaï Kibato, gennin de Suna, c'est bien ça ?

- Absolument Monsieur.


- Bien, tu as reçu la fiche indiquant ta cible ?

- Oui, excepté une chose. Sa provenance...

- Ah oui j'avais oublié ce détail... Il vient d'un village non loin, situé près des marais. Le seul accès pour y aller se situe d'ailleurs dans cette zone bourbeuse.

- Il a donc été recruté par la cellule de Kumo et a appris ici ?


- Exactement oui.

Le jeune Katsukaï resta pensif...

* Parfait. S'il a passé le plus clair de son temps ici je devrais pouvoir récupérer de nombreuses informations... *

- Bien, ce n'est pas que je m'ennuie mais j'ai un tas de chose à gérer. Si tu peux donc me laisser travailler j'en serais ravi.

- Pardonnez-moi, je vous remercie du temps que vous m'avez accordé.

Bien que Katsukaï ai a détester s'abaisser devant qui que ce soit et qu'il soit froid avec tout le monde, il savait respecter la hiérarchie.

* Le respect est mutuel et se mérite... *

Il sortit du bâtiment, considérant une carte géographique avec attention. Il calcula que sa cible mettrai trois jours pour arriver au Marais si elle suivait les routes, choses qu'elle ferait sûrement de peur de faire de mauvaises rencontres en coupant à travers champs.

Le jeune homme arpenta bientôt le village, interrogeant les anciens camarades du gennin et les personnes avec qui il avait l'habitude de discuter. Lorsqu'il ressortit de ses interrogatoires, pacifiques en cette occasion, il était clairement satisfait du résultat.

* Notre cible est prudente et ne cessait de parler de son village qui semblait lui être précieux et lui manquer... Il va aller là-bas aussi vite que possible mais en suivant les routes et en se cachant un petit moment avant d'y aller vu qu'il se sait recherché. *

Katsukaï se mit immédiatement en route, étudiant le nombre de bourgades entre les marais et le village de Kumo. Il n'y en avait que deux qui vivaient principalement de culture vivrière et du passage de voyageurs.

* Il va se cacher dans un de ces hameaux... Il attendra au moins deux jours ce qui me laisse une marge de manoeuvre d'un jour. *

Lorsque le jeune homme arriva au premier hameau, quatre heures étaient passées et il se mit à fouiller les environs pour trouver d'éventuelles affaires... Les recherches furent presque infructueuses, la seule trace du passage de la cible étant son bandeau de ninja de Suna. Katsukaï le ramassa, raya le symbole et le plaça juste au dessous de son épaule gauche après avoir arraché sa manche.

* Ainsi débute ma collection... *
Il posa ensuite des questions dans l'auberge locale afin de savoir si un étranger était arrivé par la route de Kumo. On lui répondit que oui et qu'il avait effectué une halte afin de se reposer et se rassasier. Il était ensuite reparti par la route en direction des marais.

Fort de ces informations précieuses, Katsukaï s'épargna la route et coupa à travers champs pour arriver aux marais. Ce fut là-bas qu'il prépara son piège, dans une obscure clairière fangeuse, seule parcelle de terre émergeant de la tourbe.

Son piège étant posée il se clona en deux exemplaires avant de se diriger vers le village d'origine de sa victime.

* Allons en apprendre un peu plus sur toi mon petit... *

Sa victime était âgée de quatorze années et avait pour seule famille une soeur qui vivait seule dans une maison. D'après l'étude qu'il put en faire, cette petite avait deux ans de moins mais savait se débrouiller seule bien que recevant la visite constance de ses voisins. Cependant, à en écouter les gens, on les prenait pour des fous tout deux et on n'appréciait guère leurs défunts parents qui tentèrent de devenir les chefs du village afin d'imposer leur loi, leurs idéaux et de s'enrichir.

Visiblement, ils avaient été tués plutôt facilement suite à la découverte du complot...

* Et comme la vérité sort comme à son habitude de la bouche des enfants, ils ont été épargné... *
Quelques heures après, la nuit tombée, une petite fille verrouillait portes et fenêtres. Elle commença à éteindre toute la maison mais la cuisine resta allumée... Etrangement, une ombre sembla sortir du pas de la porte, un corps illuminé sur son flanc gauche mais totalement masqué pour le reste par l'obscurité ambiante, la dévisagea soudain.

- Bonsoir.

L'ombre émit un sourire et s'approcha de la jeune fille tétanisée...

LE LENDEMAIN...


* La toile est prête... *

Des bruits de pas précipités... Clapotements dans l'eau...

* La proie ne se doute de rien... Fini la prudence... *
Alors que le gennin fuyard posait les pieds sur l'îlot fangeux, un frémissement dans son dos le fit stopper... Il se retourna, l'éclat d'un fil attirant son regard...

- Si prêt du but, dommage n'est ce pas?

- Qui es-tu ?


- Tu n'auras pas besoin de le savoir... Elle n'en a pas eu besoin non plus d'ailleurs.

Katsukaï se mit à sourire en indiquant à sa ceinture une chevelure pendante. Sa victime sembla la reconnaître mais aussi refuser la possibilité d'un tel acte...

- Non... Où est-elle ?!


- Oh un peu partout si tu regardes bien au-dessus où à côté de toi... Suis les sons.


Katsukaï fit vibrer la dizaine de mètres de fil qu'il avait installé. Des sons de grelots attirèrent l'attention du jeune garçon un peu partout et c'est alors qu'il découvrit toute l'horreur de la chose. Pour commencer, imaginez bien que le Katsukaï a eu toute la nuit pour commettre son forfait, ce qui lui avait visiblement laissé le temps de dépecer la jeune soeur de sa cible méticuleusement et étendre l'intégralité de la peau au dessus du centre de la clairière.

Elle tenait en le centre d'une sorte de toile d'araignée en fil solide... Si l'on s'intéressait aux autre sons, on trouvait une main, un pied, un os ou un muscle dans son intégralité mais préalablement écorchés bien évidemment, chacun sonnant de son petit grelot rattaché et attirant le regard presque fou du déserteur. Ce dernier s'écroula à genoux...

- NOOOON ! Espèce de monstre !


- On peut dire ça, oui.

Eclatant en sanglot, la victime ne sembla pas donner signe de vouloir résister...

- Et maintenant dis moi, j'espère que la raison de ta lâcheté et de ta désertion n'était pas cette charmante petite soeur à qui tu tenais tant ? Parce que tu l'as condamné et tu t'es condamné... Tu as gâché ta misérable vie et celle encore plus pitoyable de l'unique famille qu'il te restait.
La cible gémit au sol, semblant donner l'ordre de se taire au bourreau de sa soeur.

- Tu as déjà été si lâche en décidant de l'abandonner et de ne pas t'occuper d'elle...


- Tais-toi !

- Tu as raison...

Le katana entama et traversa l'épaule du pauvre garçon qui en plus de souffrir horriblement sur le plan moral dut affronter une douleur physique sans pareil pour son jeune âge.

- ... ne perdons pas...


A nouveau, le katana de Katsukaï frappa, tranchant l'autre épaule. Un nouveau cri de douleur pure s'éleva vers les cieux et les restes défunts de la morte.

- ... notre temps...

Katsukaï trancha cette fois-ci la jambe droite au niveau de la hanche, frappant à plusieurs reprise pour la détacher.

- ... en paroles inutiles.
Ce fut au tour de la jambe gauche d'être tranchée au même niveau que la droite, réduisant le déserteur à l'état d'un simple tronc ornée d'une tête d'où des gerbes de sang s'échappaient... Cet amas de chairs sanglantes suppliait qu'on l'achève et demandait sans cesse pourquoi cela s'était produit.

Alors que Katsukaï se mettait à étouffer lentement sa victime qui n'avait pour seule vision que la peau du visage de sa soeur, dessinant une expression des plus torturées, il lui donna une seule réponse, la chuchotant à son oreille doucement...

- Dis toi juste que... tu es le seul... l'unique... responsable.

Dans un dernier râle d'agonie et une ultime tentative d'inspirer de l'air, les yeux du jeune homme se révulsèrent et il mourut.

* Je trouve encore que ta mort fut trop douce... Il faudra que j'innove un peu plus la prochaine fois... *
Il récupéra son fil et ses grelots, rangea son katana, trancha la tête de sa cible initiale et la prit pour la ramener à Suna, la plaçant dans un sac. Il jeta les restes des corps dans l'eau, ces derniers disparaissant dans les marais alentours.
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