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 Fujiko Kensha

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MessageSujet: Fujiko Kensha   Fujiko Kensha Icon_minitime1Jeu 10 Nov - 6:48






Votre personnage










Fujiko Kensha 391497linkbyblackcatshooterd3a48cb✘ Nom: Kensha.

✘ Prénom: Fujiko.

✘ Age: 24 ans.

✘ Nindo: Acquérir une renommée légendaire..

✘ Village désiré: Kiri.




Description psychologique





Sous son caractère dur, Fujiko ne l'est pas tellement. C'est son histoire qui l'a forcée à être comme ça. Au fond, elle est douce, gentille, attentive, calme, sereine … mais surtout … fragile. Si vous trouvez son point faible : Wumei (sa soeur), vous pourrez faire tomber ce masque et elle deviendra aussi fragile qu'une fleur. Wumei, c'est la seule chose qui l'a touche maintenant. Elle a eu la chance d'hériter des grandes qualités de ses parents : la patience et le courage. Mais aussi d'autres traits un peu moins glorieux, comme se foutre de la gueule des autres sans grande raison, en faite, sa lui donne courage, ça l'a motive, elle veut prouver sa supériorité pour se donner confiance.
Si jamais elle perd ses moyens, elle ne fuira pas, mais préférera se retirer dans un endroit calme, juste quelques minutes pour reprendre ses moyens, et, surtout, pour surprendre son adversaire.
Au niveau de ses goûts, elle aime beaucoup de choses, la toute première, c'est le poison ; la seule chose dont elle ne se séparera jamais qui l'a suivra jusqu'à la mort ! Sinon, elle aime les attaques discrètes, les assassinats tout en beauté, dans le calme, la discrétion, la rapidité la plus profonde. Elle n'aime pas les combats qui durent des heures ou les guerriers qui parlementent avant de se battre ( Non, elle soutiens l'idée que s'ils sont face à face, c'est pas pour rien et, NON, il n'y a aucune autre solution. ).
Ce qu'elle ne supportera plus jamais, plus jamais dans sa vie, c'est le mensonge. Voilà aussi l'une de ses grand qualité, elle est sincère, toujours.


Description physiologique





La première chose qui frappe en observant Fujiko est la couleur de ses yeux qui rappellent celle des rubis mais aussi celle du sang provoquant chez la plupart des gens qui lui adresse la parole une certaine gène la considérant comme différente. A part ça notre ninja de Suna porte le plus souvent possible des habits sombres. Son regard froid glace la plupart des gens qui le croisent et attisent encore plus cet aspect effrayant qu’elle aime tant. Il est rare de voir un sourire s’afficher sur son visage fin et délicat. A part sa, elle est d'assez grande taille mesurant 1mètre 80 pour 65 kilos, concernant son corps, son devoir lui imposant de combattre la plupart du temps, ce dernier est recouvert de cicatrices plus ou moins imposantes, principalement dans le dos et sur les avants bras. Les entrainements qu’elle s’impose ont musclé son corps de toute part mais ses vêtements étant amples, on pourrait croire en la voyant qu'elle a un physique commun à n'importe quel autre individu. Même si elle possède une musculature développé cela ne l'empêche pas de faire preuve de grâce et d'une certaine agilité dans ses mouvements que ce soit au combat ou dans la vie courante.


Votre Histoire





[Chapitre 1 - Un nouvel espoir]

Cela faisait des jours que les nuages sombres menaçaient d'éclater au dessus du petit village de Jumoku, perdu aux frontières de Mori no kuni. Des jours que les enfants de l'orphelinat Fukkou n'avaient pas le droit de sortir à cause de l'orage qui se préparait.
Ils étaient peu nombreux dans la région et généralement si violents que les gens se terraient au plus profond de leurs maisons, attendant que la fureur des cieux soit passée.


Ce soir-là, Fujiko regardait le ciel noir d'un oeil inquiet.

C'est pour aujourd'hui, c'est certain...

L'intendante de l'orphelinat soupira et se retourna pour entrer dans le bâtiment à pas lents. Le bruit de la lourde porte de bois qui se refermait derrière elle résonna dans les entrailles de la vieille bâtisse de pierre, parcourant les couloirs déserts et se répercutant en échos jusque sous la charpente vermoulue.
C'était l'heure du repas, Fujiko rejoignit la salle commune où les rires des enfants tranchaient avec bonheur après le silence menaçant de l'extérieur. Fujiko sourit. Voir ces enfants que la vie n'avait pas gâtés si heureux était sa plus belle récompense et ils la remerçaient ainsi chaque jour qui passait.


La jeune femme se dirigea vers la grande table réservée aux adultes et prit place parmi ses collègues. La conversation traitait de l'orage à venir bien sûr, on craignait ici que la demeure ne résiste pas. C'était pareil à chaque événement climatique majeur.
Fujiko commença à manger en silence, ses yeux clairs parcourant la salle, vérifiant sans même y penser que tout se passait bien.

Le repas se termina sans encombre, si on exceptait la tentative de Mitsukane pour faire manger ses épinards à sa petite voisine, tentative s'étant soldée par le vol plané dudit plat d'épinards jusqu'au milieu de la salle.
Les enfants avaient regagné leurs dortoirs, le silence avait repris possession des couloirs à nouveaux déserts après le chahut des petits qui jouaient à qui arriverait le dernier dans son lit.

Fujiko resta un instant dans la salle commune, veillant à ce que les employés terminent correctement de ranger et de nettoyer le sol maculé d'épinards. L'air satisfait, elle quitta la salle pour regagner sa propre chambre, une pièce minuscule tout juste meublée d'un placard, d'une petite table basse et d'un futon posé à même le sol. Elle y entra en refermant doucement la porte derrière elle. Le moindre bruit portait ici, il fallait être silencieux maintenant que les enfants dormaient.

Après avoir allumé la petite lampe à huile, seule source de lumière de la pièce, Fujiko s'agenouilla près de la petite table et posa dessus la pile de parchemins et le nécessaire à écrire qu'elle avait sortis du placard. Elle leva un instant les yeux au plafond, comme cherchant l'inspiration, puis se mit à écrire, penchée sur la feuille de parchemin.

Plusieurs heures s'étaient écoulées, la lampe diffusait une douce lumière dans la pièce, éclairant le beau visage de la jeune femme penchée sur ses parchemins. La pile de feuilles vierges avait diminué et une nouvelle pile de parchemins remplis avait grandi à ses côtés. Fujiko reposa doucement sa plume et s'étira, l'air satisfaite. Délaissant son travail, elle se leva pour s'approcher de la fenêtre. Le ciel était encore plus noir qu'auparavant, l'orage ne tarderait plus maintenant.

A l'instant même où elle avait cette pensée, un éclair zébra la nuit, illuminant l'espace d'une seconde la campagne environnante. Puis tout redevint plus noir encore. Encore aveuglée, Fujiko fronça les sourcils en comptant.


Un... deux...

Un terrible grondement se fit alors entendre, gagnant en intensité à chaque seconde, faisant trembler les murs du vieil orphelinat. Fujiko sortit alors de sa chambre en courant, afin de rejoindre les dortoirs. Comme elle le pensait, le tonnerre avait réveillé les petits et elle entendait leurs pleurs s'amplifier à mesure qu'elle approchait. Elle poussa la porte du dortoir des filles, et constata qu'Harumi, la vice-intendante était déjà là, allumant des bougies et rassurant les enfants de douces paroles. Les pleurs s'estompaient un peu tandis que Fujiko s'approchait d'Harumi pour l'aider avec les bougies.

Merci Harumi. Tu veux bien emmener quelques bougies dans le dortoir des garçons s'il te plaît ? Je vais rester un peu là, le temps qu'elles se rendorment.

Bien sûr, Fujiko-san. Si vous avez besoin, il reste des bougies et des allumettes dans le tiroir là.

Fujiko remercia la vieille femme d'un sourire et celle-ci sortit du dortoir, un paquet de bougies et une boîte d'allumettes sous le bras, un chandelier dans l'autre main.

Dans la pièce, les pleurs se calmaient peu à peu. Fujiko s'assit sur le lit de Katsu qui vint se blottir contre elle. Quelques-unes des autres enfants vinrent prendre place sur le lit tandis que les autres se rapprochaient.

D'une voix douce, Fujiko entonna une chanson afin de rassurer les petites.


Yuuyami semaru kumo no ue
Itsumo ichiwa de tonde iru
Taka wa kitto kanashi karou
Oto mo todaeta kaze no naka
Sora wo tsukanda sono tsubasa
Yasumeru koto wa deki nakute

Kokoro wo nani ni tatoe you
Taka no you na kono kokoro
Kokoro wo nani ni tatoe you
Sora wo mau yo na kanashi sa wo

Ame no sobo furui wakage ni
Itsumo chiisaku saite iru
Hana wa kitto setsuna karou
Iro mo kasunda ame no naka
Usu momo-iro no hanabira wo
Medete kureru te mo nakute

Kokoro wo nani ni tatoe you
Hana no you na kono kokoro
Kokoro wo nani ni tatoe you
Ame ni utareru setsuna sa wo

Hitokage taeta no no michi wo
Watashi totomo ni ayunderu
Anata mo kitto samishi karou
Mushi no sasayaku kusahara wo
Tomo ni michiyuku hito dakedo
Taete mono iu koto mo naku

Kokoro wo nani ni tatoe you
Hitori michiyuku kono kokoro
Kokoro wo nani ni tatoe you
Hitoribocchi no samishi sa wo


Lorsque sa voix se tut, Katsu s'était endormie dans ses bras ainsi que ses deux amies qui l'avaient rejointe. Se levant doucement, elle coucha l'enfant dans son lit et recouvrit les trois petites de la couverture. Toutes les autres fillettes dormaient à présent à poings fermés.
Fujiko les regarda en souriant et quitta le dortoir à pas de loup, soufflant les bougies au fur et à mesure.

Dans le couloir, elle croisa Harumi.


Ils dorment à nouveau ?

La vieille femme hocha la tête en souriant. Les deux femmes marchèrent en silence dans le couloir menant à la salle commune. Un thé leur ferait le plus grand bien...

Elles venaient à peine de passer la porte de la grande salle qu'un nouvel éclair déchira la nuit d'encre, éclairant l'intérieur de la demeure comme en plein jour.


U...

Le monde sembla s'écrouler dans un fracas assourdissant, les murs de l'orphelinat tremblaient, la charpente émettait des craquements sinistres, les pièces de vaisselle dans les placards s'entrechoquaient dans un tintement qui n'avait rien de cristallin.
Involontairement les deux femmes se recroquillèrent, les mains sur la tête, comme si tout allait leur tomber dessus.
Le vent avait forci et toute la structure du bâtiment était mise à rude épreuve. Une rafale plus violente que la précédente eut raison de la toiture vieillissante et en arracha une partie sur sa route vers le sud.

Tsutomu, l'homme à tout faire de la maison, passa en trombe dans le couloir, s'arrêta net et revint sur ses pas, passant la tête par la porte de la salle commune.


Tout va bien, Mesdames ?

Les deux femmes se redressèrent, se regardèrent un instant... puis regardèrent Tsutomu et hochèrent la tête dans le même temps.

Parfait alors ! Je m'en vais voir dehors les dégâts causés par cette tempête, voir s'il faut réparer immédiatement.

Avant qu'elles n'aient pu dire quoi que ce soit, l'homme avait repris sa course et elles l'entendirent ouvrir la lourde porte de l'entrée... bruit immédiatement suivi par une exclamation de surprise.

Qu'est-ce que c'est que ça ???

Fujiko et Harumi se regardèrent à nouveau et coururent rejoindre Tsutomu qui avait les yeux fixés sur un paquet de chiffons qu'il tenait dans les bras. A leur arrivée, il les regarda éberlué et leur tendit pour qu'elles le voient.
Les deux femmes se penchèrent sur le paquet, l'une curieuse, l'autre surprise... mais ce qu'elles y virent eut tôt fait de mettre tout le monde d'accord. C'était un miracle. Le visage d'ange qui dépassait à peine de la couverture lui servant de cocon était celui d'un bébé, qui venait d'échapper de peu à un morceau de toiture volant... ledit morceau gisant éparpillé à deux mètres à peine de l'endroit où ils se trouvaient.


Un minuscule morceau de parchemin dépassait des plis de la couverture. Fujiko s'en saisit et le lut à autre voix.

"Je m'appelle Kiyoshi, je suis née il y a un mois et je cherche une famille qui me donnera son nom et son amour. J'espère de tout coeur que vous m'accepterez au sein de la vôtre..."

La jeune femme releva la tête, un sourire aux lèvres. Elle prit doucement l'enfant dans ses bras, écarta la couverture du visage du bébé qui, chose surprenante, dormait tranquillement et lui murmura d'une voix douce.

Sois la bienvenue dans ta nouvelle famille, Kiyoshi...

Relevant la tête, elle adressa un sourire radieux à Harumi et Tsutomu et ils rentrèrent tous trois dans l'orphelinat. Les réparations attendraient, une nouvelle vie venait tout juste d'entrer dans la leur...



*****************************
HRP/
Voilà, ce n'est pas terminé, c'est juste les "débuts" de Kiyoshi...

Pour ceux que ça intéresse, la traduction des paroles de la chanson que chante Fujiko, extraite des Contes de Terremer, Teru no Uta (la Chanson de Teru).

Au-dessus des nuages dans le crépuscule
le faucon toujours seul vole
Il doit sûrement être triste
Tous les bruits cessent sous l'effet du vent
Se tenant bien haut dans le ciel
il ne peut reposer ses ailes

Comment exprimer ce que ressent mon esprit
Il est comme le faucon
Comment exprimer ce que je ressens
ma tristesse volant dans le ciel

La pluie doucement tombe sur la terre
Se cachant toujours là derrière la roche, une secrète floraison
Cette petite fleur, est sûrement amère
Toutes les couleurs se fanent sous la pluie
Qui ne cessera jamais de les apprécier
ses faibles pétales roses ?

Comment exprimer ce que ressent mon esprit
mon coeur, est comme cette fleur
Comment exprimer ce que je ressens
l'amertume qui balance sous la pluie

Sur ce chemin désert
toi qui marche à mes côtés
tu dois sûrement être seul
Les insectes gazouillent dans l'herbe
Mais nous qui marchons ensemble
N'avons pas dit un mot

Comment exprimer ce que ressent mon esprit
Mon esprit qui tout seul marche
Comment exprimer ce que je ressens
Ma solitude qui seule voyage


*****************************

[Chapitre 2 - L'Empire contre... euh... Un étrange anniversaire]


Le soleil dardait ses chauds rayons de mi-août sur le parc de l'orphelinat Fukkou, les premiers après plus de deux semaines de pluie battante. Tout le monde s'affairait dans le parc, chacun des enfants avait sa tâche bien définie, les plus grands s'occupant des tables et des chaises, tandis que les plus petits s'occupaient de mettre le couvert.
Devant le perron, à même le sol, Katsu dirigeait un petit atelier d'écriture composé de six recrues motivées de six à quinze ans. Ils étaient tous penchés sur un immense puzzle de parchemins, fixés les uns aux autres comme par miracle, et mettaient un soin particulier à écrire O TANJÔBI OMEDETÔ KIYOSHI !(1) sur les quelques quatre mètres de banderole ainsi formés.

Soudain, le plus jeune brandit sa main vers le ciel, regardant Katsu d'un air suppliant. La jeune fille s'approcha de lui en souriant.


Qu'est-ce qu'il y a, Akeno-kun ?

Katsu-chan ! "o... me... de... tou..."... ça s'écrit O.U. à la fin ou O avec un accent ?

Comme tu veux, Akeno-kun, mais tu dois écrire de la même façon le O de tanjôbi et celui de omedetô. Regarde donc comment Emi-chan a écrit tanjôbi !

Le garçonnet, ravi, courut sur deux mètres pour aller s'informer tandis que Katsu levait les yeux sur la façade du bâtiment qui les surplombait de sa masse imposante. Elle laissa échapper un profond soupir.
Celle pour qui ils préparaient tout ça était une fois de plus consignée dans le dortoir, pour avoir jeté des cailloux aux poules de la ferme voisine. Elle avait expliqué à Fujiko-sama que c'était pour voir si elles étaient capables de les esquiver... La réponse qui ressortait de l'expérience était non.
L'air résigné, Katsu se remit à l'oeuvre.



Tout était fin prêt.
Le soleil se fondait peu à peu dans la légère brume qui coiffait le sommet des montagnes à l'ouest, créant ainsi une magnifique palette de couleurs mélangeant les tons rouges, jaunes, orangé et violets.
La banderole faite par les enfants avait été accrochée entre deux gigantesques chênes centenaires, près de l'étang où barbottaient quelques canards, qui avaient jusqu'alors - par miracle encore - échappé aux projectiles de Kiyoshi. Les trois tables croulaient sous la nourriture et les boissons, préparées en abondance par les trois cuisinières de l'orphelinat (les meilleures de ce côté-ci de la frontière d'après les rumeurs), il y avait là de quoi nourrir bien plus que les trente sept enfants et les onze adultes que comptait l'orphelinat mais c'était jour de fête !



La soirée commençait agréablement, le fond de l'air était tiède sans être étouffant, les étoiles scintillaient au dessus des têtes réunies pour fêter, en ce 14 août, les dix printemps de l'enfant la plus terrible qu'ait connu l'orphelinat. Après le repas qui s'apparentait davantage à un buffet champêtre, Katsu sortit son Ryûteki (2) et commença à en jouer. La pratique de cet instrument n'était pas simple mais la jeune Katsu était, elle, pleine de talents. Fujiko l'accompagna en chantant de sa douce voix et les enfants s'assirent en cercle autour d'elles pour les écouter.

Kiyoshi, frêle enfant d'à peine un mètre dix, observait le duo, les genoux remontés sous le menton. Elle avait l'estomac trop tendu à cause des dizaines de dangos qu'elle avait engloutis et commençait malgré elle à somnoler. Ses yeux commençaient à papillonner et à se fermer peu à peu lorsqu'un coup de coude bien placé la fit sursauter, les yeux à nouveau grands ouverts. Elle se tourna vers l'auteur de l'attaque sournoire et murmura, les dents serrées.


Qu'est-ce qui te prend, Mazaki ?? Tu digères mal les dangos ?

Mazaki, de deux ans son aîné, se mit à pouffer. Apparemment, sa seule intention avait été de la réveiller et il semblait fier d'y avoir réussi. L'air totalement innocent, il reposa les yeux sur Katsu et Fujiko, un sourire béat aux lèvres.

La jeune Kiyoshi n'était à présent plus du tout concentrée. Elle poussa un soupir à fendre l'âme et s'allongea dans l'herbe, laissant ses yeux se perdre dans les étoiles. La musique et le chant lui parvenaient encore, comme en sourdine. Mais elle entendait beaucoup mieux les canards qui glissaient pourtant silencieusement à la surface de l'étang, en quête de petites miettes à ramasser... Sans décrocher ses yeux du ciel, elle demanda, un sourire de mauvais augure aux lèvres.


Dis, Mazaki... Tu crois que les canards esquivent mieux que les poules ?

Mazaki secoua la tête d'un air répprobateur.

Ca ne t'a pas suffi de passer ta journée d'anniversaire punie dans le dortoir ? Tu peux pas te retenir une soirée ? Ne gâche pas tout, Kiyoshi...

La gamine se redressa, prenant appui sur ses deux mains. Elle ne souriait plus.

- T'es pas marrant.
C'est juste parce que t'as la frousse.


Kiyoshi se leva d'un bond et se mit à courir vers l'étang, certaine que Mazaki la poursuivrait. Ce qu'il fit effectivement. Il la rattrapa alors qu'elle était à deux mètres du bord de l'eau et la saisit par sa manche. Elle se dégagea d'un coup sec, tirant la langue à son compagnon, avant de sortir de sa poche une provision de cailloux qu'elle avait pris soin de faire sitôt sortie de son dortoir. Elle lança le premier, dégommant le canard le plus proche qui s'enfuit en caquetant, l'air outré. Alors qu'elle armait son bras pour lancer le deuxième, Mazaki l'arrêta à nouveau. Elle lui lança un regard noir.

Fiche-moi la paix !
Et lâche-moi si tu ne veux pas que ce soit toi que je vise.


- Kiyoshi... T'as perdu la tête ou quoi ?? Arrête ça tout de suite !

Il fit alors un geste pour s'emparer des projectiles qu'elle tenait encore en main. Sans réfléchir, elle plaqua sa main libre sur le torse de son ami et le repoussa violemment. Il y eut une lueur bleutée... un claquement sec... et Mazaki alla s'écraser plus loin, après avoir fait un vol plané sur cinq bons mètres. Kiyoshi resta interdite, regardant tour à tour sa main et Mazaki, qui se relevait en se tenant les côtes.

Le bruit qu'ils avaient fait en se disputant avait attiré du public... Une dizaine d'enfants s'étaient rapprochés et Fujiko n'était pas loin. Tous purent voir l'étrange phénomène lorsque la gamine avait repoussé son compagnon.
Les enfants ne savaient trop quoi penser, certains étaient persuadés que Kiyoshi savait faire des tours de magie, d'autres pensaient en revanche qu'elle était décidément pas nette. Fujiko se contenta de soupirer à la pensée des problèmes que cette révélation allait apporter...


Fille de shinobi... Pourquoi a-t-il fallu que ça tombe sur elle ? ... Pourquoi a-t-il fallu que ça tombe sur moi...

L'air résignée, elle s'approcha de Kiyoshi et l'attrapa par le col.

Jeune fille... c'est ta deuxième bêtise en deux jours... On dirait que tu cherches à battre des records... Je pensais que tu serais sage, pour une fois, le jour de tes dix ans...
Tout ce que tu as gagné, c'est une nouvelle punition... Et il en sera ainsi tant que tu n'auras pas compris où se trouve ton intérêt.


Se penchant vers l'enfant, elle murmura à son oreille afin qu'elle seule entende.

Et ne t'avise plus de refaire ce que tu viens de faire à Mazaki. Je n'accepte pas ça dans ma famille.

Fujiko se redressa, un grand sourire aux lèvres, et frappa deux fois dans ses mains, regardant tendrement les enfants réunis autour d'elle.

Allez tout le monde, il est l'heure d'aller au lit ! Mazaki, tu peux passer voir Uta-sama, elle regardera s'il y a besoin de te soigner. Tous les autres, au lit, et dormez bien ! Pas de chahut dans les couloirs s'il vous plaît !
Quant à toi, jeune fille... j'attends de toi un calme exemplaire dans les prochains jours. Je ne tolèrerai aucune idiotie. Et j'aurai à te parler. Je te ferai savoir quand il faudra que tu viennes me voir.
Va te coucher à présent.


La voix de Fujiko habituellement si douce était devenue cassante et autoritaire lorsqu'elle parlait à l'enfant. Kiyoshi baissa la tête, ouvrit la main laissant choir les cailloux dans l'herbe, et tourna les talons avant de s'enfuir en courant vers l'orphelinat et le dortoir.

Cette nuit-là, elle dormit peu, regardant sa main fautive, essayant d'y voir ce qui clochait chez elle.

Cette nuit-là, les larmes de Kiyoshi coulèrent pour la première fois...



[Chapitre 3 - Irrécupérable ?]



Les cheveux en bataille, les yeux baissés sur ses mains, elles-mêmes posées sur ses genoux, Kiyoshi attendait.
Tsutomu était resté près de la porte, raide comme un piquet. La jeune fille avait levé les yeux sur lui un instant mais le regard plein de mépris que lui avait lancé l'homme l'avait dissuadée de continuer dans cette voie. Elle regardait donc ses mains pleines de terre, ses doigts crispés sur le tissu déchiré de ses vêtements, dans un geste vain pour étouffer la colère qu'elle sentait monter en elle.


Il l'avait mérité. Fujiko-sama ne pourra pas dire le contraire, il l'avait mérité.

Fujiko tardait à arriver. Tsutomu l'avait fait prévenir mais il y avait une demi-heure de route et elle ne serait sans doute pas là avant un petit moment.
Kiyoshi prit une profonde inspiration et souffla, se rejetant en arrière sur sa chaise, les yeux au plafond. Elle s'ennuyait ferme et c'était difficile à masquer. Elle avait déjà fait le tour de la pièce des yeux au moins quatre fois, détaillant chacun des meubles, chacune des peintures accrochées au mur, chacun des livres rangés par taille croissante dans la bibliothèque... Elle était même allée jusqu'à lire le titre de chacun d'eux. Rien d'intéressant, des livres d'adultes...
Elle commençait à sentir des foumis lui chatouiller désagréablement les jambes. Que ne donnerait-elle pas pour aller courir dans le parc !

La porte s'ouvrit derrière la jeune fille, qui pivota brusquement sur sa chaise. L'intendante de l'ophelinat posa sur elle un regard à mi-chemin entre la colère et la compassion, auquel Kiyoshi répondit par un regard plein de défi. Elles se jaugèrent un instant puis Fujiko soupira.


Merci Tsutomu-san, vous pouvez retourner à vos occupations.

Avant de sortir, l'homme lui tendit un petit paquet d'une quinzaine de centimètres de long emballé d'un carré de toile sombre puis la remercia en s'inclina légèrement avant de quitter le bureau en refermant doucement la porte de bois derrière lui. Lorsqu'il fut parti, Fujiko se retourna vers Kiyoshi, qui la regardait toujours. Elle ne dit tout d'abord rien et alla s'asseoir face à la jeune fille, derrière son bureau, déposant le paquet devant elle. Elle prit le temps de la détailler. Kiyoshi avait les cheveux emmêlés et des brindilles y étaient restées accrochées. Ses vêtements étaient en partie déchirés et elle était maculée de terre. Ses yeux bleus la fixaient, attendant qu'elle prenne la parole...

Soupirant une nouvelle fois, Fujiko finit par parler.


On m'a raconté une histoire, mais avant de décider quoi que ce soit, j'aimerais assez entendre ta version.

Kiyoshi sourit. Fujiko-sama allait l'écouter, elle en était sûre. Elle se redressa sur sa chaise, plongeant les yeux dans ceux de l'intendante et commença son récit.

Alors voilà, j'étais allée dans ce petit bois à quelques kilomètres d'ici, vers la ferme des Hakusoi, parce que je... je voulais être un peu tranquille...
Et leur fils est arrivé, vous savez, Buntaro...


Le mépris transpirait dans sa voix tandis qu'elle prononçait ce nom. Le garçon l'avait prise en grippe depuis que Kiyoshi avait bombardé les poules de son père six ans auparavant et depuis, la guerre de l'ombre avait été déclarée entre eux. Les doigts de la jeune fille s'étaient à nouveau crispés sur ses vêtements, faisant blanchir ses jointures. Elle pousuivit néanmoins.

Il est arrivé et a commencé à m'agresser. Il me déteste et profite d'être le fi-fils à papa pour m'en mettre plein la figure !
Il m'a traitée de koji et dans sa bouche, ça sonnait comme une insulte ! Après, il a dit que j'avais pas le droit d'être dans ce bois, mais c'est pas vrai, ce bois est à tout le monde et lui prétend qu'il est à son père ! Mais je sais que c'est faux ! C'est juste parce qu'il me déteste ! Je suis sûre qu'il est jaloux !


Fujiko hochait la tête doucement. Elle laissa la jeune fille se calmer un peu puis reprit la parole.

Alors qu'as-tu fait ensuite ? Est-ce que tu lui as répondu ?

Kiyoshi fixa un instant Fujiko, essayant de savoir s'il s'agissait d'une vraie question ou si elle essayait de lui faire dire quelque chose. Elle l'avait dit, on lui avait raconté une histoire. Et le paquet qu'elle avait posé sur le bureau devant elle était l'arme du crime. Kiyoshi estima plus sage d'emballer un peu la vérité.

Je lui ai répondu d'aller se faire voir et je suis partie.

Voyant que Fujiko la regardait toujours, semblant attendre la suite, elle continua:

Alors il a sorti une sorte de ... truc pointu... et me l'a balancé ! Je l'ai évité et je me suis enfuie. Ensuite, Tsutomu-sama est venu me chercher dans le parc et m'a amenée ici. Il a dit que j'allais avoir des problèmes. Mais je n'ai rien fait !

Fujiko soupira et se laissa aller un instant contre le dossier de sa chaise. Puis elle se redressa, croisant les doigts devant elle, les coudes appuyés sur la table, et elle fixa Kiyoshi dans les yeux.

Bien, j'ai entendu ta version, je vais maintenant te raconter celle que l'on m'a rapportée.
On m'a dit effectivement que tu étais allée près de la ferme des Hakusoi. Leur fils était dans la cour et t'a vue en train de lancer quelque chose dans les arbres, à plusieurs reprises. C'est pour ça qu'il s'est approché. Il a dit que tu lançais... un "truc pointu" justement... CE truc pointu...


Fujiko venait de déballer le paquet sur la table. Au milieu du carré de toile se trouvait un kunai, dont la pointe était tachée de sang. Kiyoshi déglutit tandis que l'intendante reprenait.

Il a dit ensuite qu'il avait essayé de savoir quelle bêtise tu faisais encore et a dit être persuadé que tu t'entraînais pour t'attaquer à nouveau aux poules de son père. Il a admis avoir eu des mots... blessants - je suppose qu'il faisait alors allusion au fait qu'il t'ait traitée d'orpheline - et dit qu'à ce moment-là, tu l'as visé avec ceci.

Kiyoshi ne répondit rien. Fujiko la regardait, attendant une réaction qui ne vint pas. Elle continua.

Kiyoshi-chan... tu lui as planté ce kunai dans l'épaule ! Est-ce que tu réalises à quel point ton acte était inconscient et dangereux ?? Est-ce que tu réalises que tu aurais pu le tuer ?? Et où as-tu trouvé ça d'ailleurs ?

Kiyoshi s'était raidie sur sa chaise dans un air de défi, arborant un sourire narquois.

Je l'ai trouvé pendant une de mes balades vers... le sud...

Le sud... il y a un village caché de shinobi par là-bas... Serait-elle... tombée dessus ?... Non, c'est impossible... Ce n'est qu'une gosse, comment aurait-elle pu le trouver par inadvertance ?...

J'ai trouvé ça plus efficace que les cailloux alors je l'ai gardé. Je me suis beaucoup amusée avec.

Le regard de Kiyoshi avait pris un aspect inquiétant alors qu'elle prononçait ces mots, regard qui s'adaptait parfaitement au sourire presque carnassier qui était apparu sur ses lèvres. Fujiko frémit et parla d'une voix que la tristesse faisait trembler.

Tu es... bien évidemment... consciente que je ne peux te le rendre... et... qu'il va falloir beaucoup travailler pour te faire pardonner ton erreur d'aujourd'hui. Je me suis donc mise d'accord avec Hakusoi-domo. Pendant un mois à partir de la semaine prochaine, tu devras aller dans sa ferme tous les jours, et tu l'aideras à s'occuper des animaux, puisque son fils est blessé et ne peut donc pas le faire. Bien entendu, nous attendons de toi un comportement exemplaire pendant cette période, en espérant que ce soit le cas après également.
Demain, tu iras également présenter des excuses sincères à Buntaro-kun pour l'avoir blessé. As-tu des objections à propos de ce que je viens de te dire ?


Kiyoshi n'en revenait pas. Elle avait cru en Fujiko-sama... Elle y avait cru dur comme fer.... Mais son dernier appui venait de s'écrouler aussi sûrement qu'un château de cartes sous le vent. Elle secoua la tête pour signifier qu'elle n'avait aucune objection, alors qu'elle aurait voulu hurler, qu'elle aurait voulu lui cracher sa rage au visage, lui faire comprendre à quel point elle venait de la décevoir en l'abandonnant ainsi...
Mais cela n'aurait servi à rien. Fujiko-sama était passée dans l'autre camp à présent, et Kiyoshi se retrouvait seule. Elle allait devoir se débrouiller à présent...
Le visage fermé, la jeune fille se leva.


Puis-je me retirer à présent, Fujiko-sama ? J'aimerais me laver et me changer avant le repas.

Fujiko hocha la tête. Elle suivit la jeune fille des yeux jusqu'à ce que la porte se refermant la masque à sa vue. Elle baissa alors le regard sur le kunai devant elle... le détaillant un instant... le sang du jeune Buntaro avait séché sur la pointe acérée, y laissant des traînées sombres...
Les mains de l'intendante rabattirent brusquement les coins du carré de toile sur l'arme, coupant instantanément ce contact visuel si dérangeant.


Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi, ma petite Kiyoshi ?... N'es-tu pas heureuse ici ? N'as-tu pas envie de simplement travailler pour l'orphelinat comme Katsu-chan ?
Pourquoi es-tu tellement en colère ?... Contre qui te bats-tu ?...


Fujiko soupira, encore une fois... S'occuper de Kiyoshi n'était pas une tâche tout repos. Elle se leva en repoussant sa chaise après avoir placé le kunai dans le tiroir fermé à clé de la table et sortit du bureau.


Trois heures du matin. Kiyoshi venait d'entendre l'écho lointain de la cloche du village de Jumoku. Voilà des heures qu'elle attendait dans son lit, les yeux grands ouverts fixant le plafond qui s'était peu à peu dissous dans l'obscurité grandissante.
Le dortoir était silencieux hormis le bruit apaisant de la respiration de ses soeurs...
Il était temps.

Sans bruit, elle se glissa hors des couvertures et tira un vieux sac rapiécé de sous son lit. D'un geste leste, elle retira sa chemise de nuit et la laissa tomber au sol. Elle était déjà habillée, prête à partir. Elle balança le sac sur son dos, jeta un dernier coup d'oeil au dortoir et sortit sans un bruit. Elle n'avait laissé qu'un morceau de parchemin soigneusement plié sur son oreiller. Un texte laconique. "Ne me cherchez pas, je suis partie suivre ma propre voix. Dites à Buntaro que je suis désolée."

Tandis qu'elle parcourait telle une ombre le long couloir menant à la lourde porte d'entrée, son attitude se transformait peu à peu. Ses yeux passablement endormis étaient à présent grands ouverts, ses lèvres tremblantes de la peur d'être repérée s'étiraient à présent en un large sourire, son pas hésitant était devenu souple et rapide. Elle atteignit la porte et leva les yeux.
Immense. Mais pas infranchissable. La clé se trouvait juste à côté, suspendue à un crochet fiché dans l'épais mur de pierre, une grosse clé de fer ouvragée qui avait sans doute du voir passer beaucoup de mains...
Kiyoshi la décrocha et l'introduisit avec mille précautions dans la serrure. Elle la tourna tout aussi délicatement afin d'éviter le claquement lorsque le pêne sortirait de la gâche.
La manoeuvre réussie, la jeune fille posa la main droite sur l'énorme poignée, la gauche tenant la lourde clé. Elle inspira profondément... et tira la porte à elle.
Le grincement qui en résultat lui glaça le sang. On n'entendait que ça, tout le monde allait se réveiller ! Prise de panique, elle sortit prestement par l'ouverture qu'elle venait de ménager et tira à nouveau la porte vers elle, la refermant avec un bruit sourd. Elle lutta un instant avec la clé et parvint à reverrouiller, après quoi elle s'accroupit, posa la clé au sol... et y donna un coup de pied pour l'envoyer sous la porte.

Elle se releva et s'éloigna à reculons, son regard embrassant peu à peu toute l'énorme bâtisse de pierre qui avait abrité les seize premières années de sa vie...
Elle ne pouvait plus rester ici... mais ce départ... était finalement plus dur que ce qu'elle aurait cru...

Tournant brusquement les talons, elle s'enfuit en courant, les larmes commençant à lui brûler férocement les yeux...
Elle partait... vers le sud...






: Kozukoto Walabize Mission Oméga
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MessageSujet: Re: Fujiko Kensha   Fujiko Kensha Icon_minitime1Jeu 10 Nov - 9:12

Bienvenue Smile Très belle présentation même si j'avoue n'avoir pas lu ton histoire tellement est était longue sifle
Kiri est ravi de te compter parmis ces ninjas et je supose que les admins vont te donner au moins le grade juunin.
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MessageSujet: Re: Fujiko Kensha   Fujiko Kensha Icon_minitime1Jeu 10 Nov - 11:03

Merci beaucoup.
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MessageSujet: Re: Fujiko Kensha   Fujiko Kensha Icon_minitime1Jeu 10 Nov - 12:22

Bienvenue sur le forum =).


(dommage que tu sois pas a Konoha )
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MessageSujet: Re: Fujiko Kensha   Fujiko Kensha Icon_minitime1Jeu 10 Nov - 12:38

Bienvenue ma chère dans ce forum de fous ! Superbe présentation, j'aimerais bien RP avec toi un de ces jours, lorsque je viendrais à Kiri =)
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MessageSujet: Re: Fujiko Kensha   Fujiko Kensha Icon_minitime1Jeu 10 Nov - 13:53

Bienvenue parmi nous.

Nous sommes heureux de te recevoir dans notre petit village tout gentil Smile
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MessageSujet: Re: Fujiko Kensha   Fujiko Kensha Icon_minitime1Jeu 10 Nov - 13:56

Village tout gentil ? Aussi vrai qu'un mirage ! Haha
Sinon jte souhaite la Bienvenue !
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Daisuke

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MessageSujet: Re: Fujiko Kensha   Fujiko Kensha Icon_minitime1Jeu 10 Nov - 15:45

Bonjour et bienvenue à toi.
Je m'adresse tout d'abord aux membres, merci de laisser valider la présentation avant de flooder un peu partout, se serait sympathique.

Donc, le présentation est très bien et te vaut le grade de Junin, toutefois pouvons nous avons une preuve qu'elle t'appartient ? Comme la même est postée sur un autre forum, nous devons nous assurer que se n'est pas un copié collé.

Merci.
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MessageSujet: Re: Fujiko Kensha   Fujiko Kensha Icon_minitime1Jeu 10 Nov - 16:02

Oui, j'ai une preuve :p. Voila, j'ai édité mon message ici en mettant "J'aime NKR" a la fin Wink .
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MessageSujet: Re: Fujiko Kensha   Fujiko Kensha Icon_minitime1Jeu 10 Nov - 16:08

Tu es donc validée =)
Donc je te propose le grade de Junin pour débuter, a moins que tu ne souhaites démarrer genin et gravir les échelons.

Que préfères tu ?
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MessageSujet: Re: Fujiko Kensha   Fujiko Kensha Icon_minitime1Jeu 10 Nov - 16:10

Junin, évidemment. Smile Merci.
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MessageSujet: Re: Fujiko Kensha   Fujiko Kensha Icon_minitime1Jeu 10 Nov - 16:11

Et bien tout est bon donc =)

Donc Junin --> 8 techniques offertes pour débuter.
Bon rp parmi nous.
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MessageSujet: Re: Fujiko Kensha   Fujiko Kensha Icon_minitime1Jeu 10 Nov - 16:32

Bienvenue mademoiselle. Bon rp parmi nous et à Kiri surtout! Smile
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MessageSujet: Re: Fujiko Kensha   Fujiko Kensha Icon_minitime1Jeu 10 Nov - 16:41

Yen a marre de Kiri ! :p Je suis sur le Mizukage fait du forcing et offre des golds aux nouveaux arrivants xD

Viendez à Konoha les gens, viendez !
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MessageSujet: Re: Fujiko Kensha   Fujiko Kensha Icon_minitime1Jeu 10 Nov - 18:55

Encore une fille à Kiri... Désolé de ne pas lire ton histoire (trop la flemme) Soit la bienvenu Very Happy
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MessageSujet: Re: Fujiko Kensha   Fujiko Kensha Icon_minitime1Jeu 10 Nov - 21:45

Salut! Bienvenue dans notre forum!
J'ai vraiment beaucoup aimé ton histoire, très bonne écriture, les mots que tu utilises sont d'une syntaxe vraiment bonne! =)
Bienvenue encore!
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MessageSujet: Re: Fujiko Kensha   Fujiko Kensha Icon_minitime1Ven 11 Nov - 4:13

Merci énormément. Smile
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MessageSujet: Re: Fujiko Kensha   Fujiko Kensha Icon_minitime1Ven 11 Nov - 11:04

Bienvenue et amuse toi bien ici!
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MessageSujet: Re: Fujiko Kensha   Fujiko Kensha Icon_minitime1

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