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 L'Empereur te regarde [Osaki] [Fini]

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MessageSujet: L'Empereur te regarde [Osaki] [Fini]   L'Empereur te regarde [Osaki] [Fini] Icon_minitime1Sam 14 Avr - 20:57






Votre personnage










L'Empereur te regarde [Osaki] [Fini] URL DE VOTRE AVATAR ICI✘ Nom: Renié depuis longtemps

✘ Prénom: Osaki

✘ Age: 30 ans

✘ Nindo: Servez l'Empereur Immortel dans votre vie car demain vous serez peut être rappelé à ses côtés

✘ Village désiré: Kumo, le village caché de la foudre

✘ Rang désiré: Juunin ou ANBU si possible




Description psychologique





Un esprit ouvert est tel un bastion aux herses levées et sans garde.

Décrire le physique d'une personne est simple, il suffit d'être observateur bien que parfois certaines caractéristiques peuvent définir un trait de caractère. Mais réussir à dresser le portrait moral d'un être humain, c'est comme tenté de représenter la nature même du chaos. Inconstant, changeant, jamais et toujours défini dans une infinie variation aléatoire. Tout comme le mental, imprévisible, qu'un rien peut influencer et modifier de manière infime. Rien n'est définitif car le monde lui même n'est pas figé. Tant que le monde évoluera, il en résultera des changements dans la mentalité des humains. Mais pour accomplir cette tâche qui m'incombe, je vais tenter de vous dresser de la manière la plus exhaustive possible toutes les facettes de la mentalité d'Osaki.

Comme vous pourrez vous en rendre compte en lisant la suite de cette présentation, le mental d'Osaki a beaucoup été influencé par son passé. Tout jeune, il était un garçon heureux et insouciant. Plutôt sociable, il préférait se promener avec son groupe d'ami dans les rues de son village natal. La jeunesse et son inconscience, la moindre chose que l'on croise peut devenir source d'amusement. Osaki était souriant et savourait chaque instant de la vie. Comme il disait lui même, "Hier est passé, Demain est incertain, alors savoure Aujourd'hui." Rien ne semblait pouvoir lui retirer sa bonne humeur légendaire, et lorsqu'il était triste il ne le restait jamais vraiment longtemps. Le chant des oiseaux, le souffle du vent chaud du désert, le confort des bras de sa mère, tout cela effaçait en un instant ses soucis comme on balaie une mauvaise poussière. Mais tout ceci changea lorsqu'il découvrit la vérité, que je ne vous dévoilerai que dans la rubrique histoire de cette présentation.

Mais le plus important n'est pas ce qu'il était, mais ce qu'il est en l'instant présent. Pragmatique, il semble être plus une machine qu'un humain. Il pourrait sacrifier sans sourciller un petit village entier si cela lui semblait nécessaire, si ce sacrifice incombait une réussite plus grande. Jamais il ne laissera ses émotions lui dicter sa conduite, et choisira toujours le chemin le plus logique dans le cas d'une importante décision. Il n'est pas vraiment d'une grande intelligence, mais son niveau cognitif doit être égal à la moyenne de la population. Mais son plus gros point fort, son atout majeur, c'est son mental d'acier. Il n'a pas vraiment peur, car la mort signifie pour lui la fin du service. La douleur est une épreuve qu'Il lui envoie. Toute les choses pouvant faire peur sont soit trop abstraites pour l'atteindre soit une épreuve de l'Empereur qui veut tester sa Foi. Car cet homme ne vit que pour servir l'Empereur Dieu, Créateur de toute chose sur cette terre. L'Humanité l'a oublié, certains l'ont reniés, d'autres ne connaissent pas même son existence. Osaki ne doute pas de son existence car pourquoi ne pas croire en quelque chose d'aussi évidents ? Il lui parle dans ses rêves, et Osaki a le privilège immense de pouvoir communiquer avec Lui. Le fanatisme d'Osaki est ce qu'on peut appeler le point dominant de sa personnalité. Sa vie est rythmée par les rites dédiés à l'Empereur Tout Puissant, et jamais il ne doutera de Sa parole. S'il venait à lui ordonner de traquer un ennemi surpuissant à travers le monde, Osaki y irait. Et il y aurait de grandes chances pour qu'il revienne victorieux. Car Osaki avait renoncé à la vie, devenant plus puissant. Des blessures qui mettraient au tapis un homme normal ne l'arrêtait pas, car s'il échouait l'Empereur ne lui pardonnerait pas. C'est cette absente de crainte et de doute qui le rends supérieur. Il se battra jusqu'à sa dernière goutte de sang s'il le faut.

Voilà un rapide topos de ce qu'il est. Voyons voir comment il se comporte face aux autres. Globalement, il est froid et distant, n'adressant la parole qu'à ses coéquipiers lors des missions, et encore qu'en cas d'absolu nécessité. Les gens lui semblent inintéressant, trop détournés de la voix qu'Il leur a tracé. Peu de personnes ne méritent son attention, bien que cette dernière puisse être captée. Ce désintérêt le plus total n'est pas lié au grade, et il peut ignorer royalement un Kage alors qu'il s'intéressera à un jeune Genin. Seul ce qu'est au plus profond d'elle la personnes importe à ses yeux, et peu de monde est digne d'accrocher plus de quelques secondes son attention. Mais il y a une seule personne dans ce monde qu'il considère autrement. Hisashi, son meilleur ami, pour qui il pourrait se damner. Au plus profond de lui, Osaki sait, et craint, qu'il pourrait se détourner de la Lumière de l'Empereur (nommé Astronomican) pour son ami. Savoir cela l'emplit à la fois de doute et de joie, car les liens noués sont plus fort que sa Foi. Mais heureusement que l'Empereur lui a révélé le vrai rôle d'Hisashi dans ce monde.

Car Hisashi est à ses yeux un Elu de l'Empereur tout comme lui. Il était à ses côtés lorsqu'Osaki a pour la première fois été contacté par l'Empereur Immortel. Ils sont complémentaires, et là où Osaki est le bouclier, protégeant des assauts ennemis par ses jutsus Doton et purifiant la chair par le Katon, Hisashi est Ghal Maraz, le légendaire marteau Impérial. Pour beaucoup, son ami est fou à lier, mais à ses yeux cette folie est un don. La pitié est une faiblesse l'Empereur a dit. Hisashi ne recule pas non plus, il n'hésite pas à tuer les ennemis de l'Empereur e quiconque s'oppose à eux. Ce duo est presque impossible à vaincre, car il combine des années d'entraînements ensemble, une entente cordiale, une totale compréhension de l'autre et une osmose totale, résultat d'une combinaison de deux opposés qui ensemble deviennent un tout. Mais ils ne sont pas que des compagnons de combats, il sont tels des frères. Personne n'est plus haut dans son estime que cet homme, et il est le seul à pouvoir le faire sortir de son bastion froid et sans sentiment pour le faire gouter aux joies du bonheur et du sourire.

Pour finir cette description mentale, je vais tenter de vous donner les réactions qu'il peut avoir devant certaines situations, et ses agissements sous l'influence de quelques émotions, bien que le panel de ces dernières auquel il accède sont limitées. Lorsqu'il est en colère, chose rare qui n'arrive que lorsque l'ennemi blasphème l'Empereur, il devient une machine à tuer sanguinaire. Alors qu'il est calme et méthodique d'habitude, il attaquera sans relâche son adversaire jusqu'à le terrasser, et il réduira en cendre son cadavre afin de faire disparaître toute trace de cette créature inférieure. Ce ne sont pas les flammes qui purifient et délivrent des péchés mais bien le courroux ardent de l'Empereur, qui désintègrent les hérétiques et détruit leur âme dans une horrible douleur. Lorsqu'il est triste, il s'agenouille et prie. Les Versets de la Paix suffisent généralement à pacifier son esprit et à apaiser son tourment. Lorsqu'il est heureux, il se comporte de la manière la plus normale qu'il soit, et devient même humain si on peut le dire. Rare sont les personnes à l'avoir vu rire, pour ne pas dire seul Hisashi. Mais dans ces cas là, il peut même avoir un certains sens de l'humour. C'est dans ce rare cas que l'on peut apprécier Osaki, car le reste du temps il est froid, distant, son visage n'étant qu'une plaque de marbre brut inamovible. En cas de doute, c'est de nouveau une prière qui l'éclaire sur le chemin à emprunter. Un Récital de l'Illumination ou un Bannissement du doute suffit le plus souvent.

Voilà, j'ai tenté de relever ce lourd défi qui est de définir mentalement une personne. Bien sur, cette description est très incomplète et globalement imprécise, mais tout ceci est basé sur une observation aiguisée de cette étrange personne.



Description physiologique





L'innocence n'existe pas. Il n'y a que des degrés de culpabilités.

Voilà quelque chose de simple à décrire. Bien qu'il puisse y avoir de légers changements dans le temps, tels que des blessures ou les effets du vieillissement, le physique d'une personne ne change pas de manière significative. La seule chose changeante est sa tenue vestimentaire, mais dans le cas d'Osaki cette dernière ne varie pas énormément. Bien sur, il ne porte pas toujours les mêmes habits, mais sa garde robe contient les mêmes vêtements en dizaines d'exemplaires, afin que chaque jour il puisse être la copie du jour d'avant. Je vais donc vous décrire tout d'abord comment il est physiquement avant de vous décrire sa tenue vestimentaire, tout en justifiant au maximum chaque élément lorsque son origine peut l'être.

Tout d'abord, voyons son corps. Plutôt grand avec ses 1m91, ce qui marque tout d'abord est sa carrure. On peut penser qu'il porte des épaulettes sous sa tenue mais ce sont bien ses épaules qui sont d'une telle largeur. Lorsqu'on le voit torse nu, on se rend immédiatement compte que ce n'est pas le résultat d'un artifice mais bien de véritables muscles. Osaki s'est entraîné des années durant afin d'avoir un corps apte à la tâche que l'Empereur lui a confié, et cela se voit largement. Mais lorsqu'effectivement on a la chance de le voir torse nu, on peut apercevoir nombre de blessures, cicatrisées ou non. Les plus importantes barrent littéralement son corps et on peut se demander comment il a survécu à des blessures pareilles. Une immense cicatrice part de son épaule gauche avant de se finir au niveau de sa hanche droite. C'est le résultat d'un combat contre un Juunin de Konoha autrefois. Son adversaire lui avais littéralement ouvert le torse d'un coup d'épée, et il en avait fallu de peu pour qu'Osaki y survive. Une autre, une immense tâche rougeâtre au niveau des abdominaux. Un kunaï empoisonné d'un shinobi de Suna l'avait transpercé. Le temps que le poison soit extrait par les médecins, il avait eu le temps de laisser cette énorme marque veinée de bleu. Mais la pire blessure se situe sur ses mains. Une attaque Katon ardente l'avait frappé de plein fouet, et la peau de ses mains avaient été littéralement carbonisée au troisième degré. Même les meilleurs médecins n'ont rien pu faire, et c'est pour cela qu'Osaki porte des gants à présent.

Passons à sa tenue vestimentaire. Afin de faire une relation décente avec le paragraphe précédent, je vais décrire ses gants. Composée de soie blanche, ils sont assez doux au touché. Un étrange dessin assez complexe est dessiné dessus. Un cercle au sommet duquel une flamme stylisée est représentée. Quatre triangles se faisant face son dessinées à l'intérieur, chacun d'entre eux ayant un second triangle de petite taille en leur sommet. Au centre de ce dessin, un losange, et encore une fois c'est à son sommet que l'on retrouve un nouveau triangle imbriquée à l'intérieur. Finalement, une salamandre rouge, seul élément de couleur de ces gants en noirs et blancs, est dessinées à la base du cercle. Cette salamandre symbolise le feu qui brula les mains de l'Elu de l'Empereur, ainsi que la flamme de sa volonté. Selon Osaki, son don avec le Katon lui vient de cette blessure. Ses mains auraient assimilées le feu, et c'est à présent grâce à elles qu'il peut délivrer de redoutables attaques enflammées. Ses gants lui permettent de canaliser sa puissance, les cercles concentrant l'énergie qui est diminuée par les nombreux triangles. La salamandre le protège des retour de flamme, alors que le feu au sommet du cercle est la faille par laquelle les flammes sont libérées. Bien sur, tout ceci est symbolique, mais Osaki croit fermement que s'il venait à retirer ses gants, il ne pourrait plus contenir la puissance de son feu. Il risquerait de tout détruire, allié comme ennemis, sans la moindre distinction. Notre Juunin n'a donc jamais essayé, et cette supposition reste encore au stade hypothétique pour le moment.

A l'annulaire droit, il porte une bague dorée ornée d'une pierre d'où émane une étrange lueur rougeoyante. Cette dernière ne s'illumine que lorsqu'il utilise une technique Katon, comme si le surplus de flamme qu'il canalise venait s'y réfugier avant de disparaître. Cette bague lui vient de sa famille, et c'est le seul objet qu'il lui reste d'eux. Ainsi, il la chérit et entrerait dans une colère noire si elle venait à être détruite.

Il porte une paire de bottes noires comme la nuit, fabriquée à partir du cuir d'un animal nocturne. Elles lui remontent au niveau des tibias, protégeant efficacement le bas de ses jambes du froid. Un grand pantalon de toile bleu trop grand pour lui recouvre depuis le bas de ses jambes jusqu'à ses hanches. Deux poches sont placées, une de chaque côté, et il y range le plus souvent ses kunaïs et shurikens. Ambidextre, il a "spécialisé" chaque bras dans l'utilisation d'une de ses armes de jet. Ainsi, il utilise le plus souvent son bras gauche pour lancer des shurikens alors qu'avec sa main droite, il combat au kunaï avec netteté et précision. Étant donné qu'il utilise aussi ce bras pour manier son immense marteau nommé Sukuinushi, ce qui signifie le Rédempteur, il ne s'arme que très rarement de kunaïs, et il les utilisent encore moins souvent. Un immense manteau, de la même matière et de la même couleur que son pantalon, protège tout le haut de son corps. Il lui tombe jusqu'aux fesses mais s'ouvre à l'avant en dessous de sa ceinture grise qui le maintient en place. De nombreuses décorations dorées et des boutons de la même couleur sont visible au niveau de son torse. Les premières sont des récompenses pour ses hauts actes, les seconds maintiennent en place un repli de son manteau sous lequel est caché le même symbole que sur ses gants. Osaki ne déboutonne ce repli que lorsque le combat est quasiment impossible à gagner. En libérant le troisième sceau, il amplifie ainsi son pouvoir Katon et peut reprendre le dessus, même contre des adversaires redoutables. D'autres petits repli dorés sont posés sur ses épaules, mais ils n'ont qu'une fonction décorative. Pour finir cette description de son accoutrement, il lui arrive de porter une cape noire accrochée à son col retourné. Ce dernier est cerclé de bandes grises et forme un motif en W au niveau de la gorge.

Il lui arrivait parfois avant de porter une immense armure dorée, artefact sacré de l'Empereur. Bien que cette dernière soit actuellement trop endommagée pour qu'il puisse la porter, je vais tout de même vous la décrire afin que si un jour il parvient à la réparer vous sachiez à quoi vous attendre.
Spoiler:
Comme vous pouvez le voir sur cette antique enluminure, elle est globalement épaisse. Une peinture dorée recouvre en son entier ce chef d'œuvre et le sceau de l'Inquisition, un I barré d'un crâne et ornementé de rouge, revient à de nombreuses reprises. On peut par exemple l'admirer sur les jambières ou derrière la nuque de Shziksha, le héros de légende représentée ici. Un sablier représentant la mort pends à sa ceinture, juste en dessous du crâne de Nawakaro, célèbre martyr qui eut l'honneur d'être sanctifié à sa mort. La couronne d'épines dorées ornant son crâne en est la preuve. Je vais essayer de faire vite, et donc vais passer les nombreuses décorations finement ciselé de cette armure; tel que le pendentif en forme d'aigle, les statues enfoncées dans l'armure même ou les sublimes crânes ornés de lauriers qui trônent sur les épaulières de ce chef d'œuvre. Je voudrais juste finir cette brève description de cette armure par un mot sur sa cape. D'un rouge flamboyant et décoré de nombreux sceau de pureté sur lesquels sont inscrits des Versets de Protection ou des Litanies de Haines, son extérieur est décorée par des broderies d'une finesse inégalée qui se répandent sur ses contours, entourant le vert qui permet de camoufler cette armure dans la nature. Ces broderies sont les noms de chaque exploit accompli par le porteur de cette armure, et les mots Mortis ainsi que Imperior sont les marques d'Osaki, relatant deux de ses hauts faits que je vous décrirais plus tard dans la section histoire.

Spoiler:
Voilà Sukuinushi, son arme mythique avec laquelle il purifie les corps par la douleur. Forgée dans un alliage au nom depuis longtemps oubliée, sa dureté est légendaire. On raconte qu'elle peut briser la roche, ce qui s'avère être vrai lorsqu'on considère sa masse ainsi que la force avec laquelle Osaki parvient à la manier. Les deux côtés de l'arme sont polie et plaquée d'ivoire d'un blanc pur. De l'obsidienne enluminée de symboles blanc cassé font une séparation entre l'ivoire et le reste de la tête de l'arme, plaquée de bleu sombre. Un étrange symbole doré trône en son centre, un aigle aux ailes déployées dont la tête en pointe se termine par une troisième "plaque" pour le marteau, permettant à Osaki de frapper de face en infligeant un maximum de dommages. Toute la tête du marteau est formée du même bloc de métal afin d'assurer sa solidité, et les différents matériaux le recouvrant sont béni et réparés entre chaque bataille afin de garder un air étrangement parfait. Le manche est quand à lui dans le même métal que la partie dangereuse du marteau. Une grande partie de ce manche est d'un gris clair des plus banal, mais la partie précise ou l'accroche se fait est finement décorée de bois et d'argent. Au bout du pommeau, un cristal bleu luit fortement à chaque fois qu'Osaki prends la vie d'un de ses ennemis, indiquant ainsi que la purification de l'âme s'est effectuée. Car en effet cette arme, à l'effigie de Ghal Maraz, est la seule arme capable de faire le rôle du feu, à savoir de libérer une âme de ses péchés et de l'envoyer au ciel.

Spoiler:
Pour finir, je vais rapidement vous décrire le visage d'Osaki. J'ai gardé cet élément pour la fin, car c'est bien la première chose que l'on remarque lorsqu'on rencontre pour la première fois une personne. Que dire de ce visage ? Sans vouloir le vanter, il est plutôt beau garçon, ce qui est plus un problème qu'un atout. En effet, il n'est pas intéressé le moins du monde par l'amour, et ce doux minois renferme en fais un cœur de pierre qui brisa bien des rêves idylliques à l'eau de rose. Ses yeux noir comme l'ébène sont constamment accusateur, comme s'il lisait en nous chacun de nos péchés. Ses sourcils noir de jais sont froncés dans un éternel regard d'où émane une violence contenue. On peut croire qu'il a les yeux légèrement bridé, mais c'est faux, cette illusion venant du fait qu'il garde toujours le visage serré, ce qui plisse toujours les yeux. Son petit nez aquilin surmonte une bouche aux lèvres fines. Ce trait physique correspond bien à sa personnalité, car on dit que les personnes aux petites lèvres parlent peu, ce qui est son cas. Les coins de sa bouche, contrairement à la majorité des humains qui l'ont relevé vers le haut, semblent pendre vers le bas. En effet, le sourire ne barrant que trop rarement son visage, ce dernier s'est figé dans cette expression sérieuse. On peut remarquer de légers rides en dessous de ses yeux, dont la cause reste la même que pour tout son visage. Finalement, je vais conclure cette longue description sur sa coiffure. Coupée mi court, ils tombent raide sur sa nuque alors que seuls quelques mèches se penchent sur son grand front. D'un noir profond, il les coupent régulièrement afin qu'ils ne soient pas trop long. En effet, en cas de combat, de longs cheveux offrent une accroche solide pour l'adversaire et peut faire la différence entre victoire et défaite.

Étrangement, décrire le physique d'Osaki fut plus laborieux, car j'ai tendance à vouloir décrire le moindre détail. Je sais avoir omis beaucoup de ces derniers, particulièrement sur la tenue vestimentaire ou l'armure, mais j'ai fais de mon mieux.



Votre Histoire





Le servir signifie le vénérer

Ce qu'est devenu Osaki est le résultat d'années de vies, où sa chair et son mental ont été forgé par les épreuves qu'il a surmonté. Si vous voulez vraiment comprendre qui il est, il vous faut connaître son passé. Mais soyez prévenu que vous allez vous enfoncer dans un univers terrible, peuplé de trahison, de souffrance et de meurtres infâmes. Venez, si vous osez, à vos risques et périls.

Osaki est né un jour d'été dans le village de Kumo il y a trente ans. La première année de sa vie est plutôt confuse dans son esprit, mais de ce que l'on sait il a grandi dans un climat d'amour paisible, le climat parfait au développement d'un jeune enfant. Ses parents, des Juunin du village, l'aimaient plus que tout et le chérissaient jours après jours. Le jeune Osaki était déjà un bébé souriant, qu'un rien amusait. Une belle vie lui semblait promise, mais comme la plupart du temps il faut que le Mal se mêle de la joie des vivants pour la ruiner. Et cette fois ci, ce dernier était particulièrement inspiré. Il n'y a pas de Happy End comme des romans pour enfants, il n'y a pas d'ange qui vient sauver les personnes en détresse. L'Empereur avait peut être choisi de faire souffrir son Élu afin de le pousser à devenir plus puissant. Quoi qu'il en soit, l'Histoire telle qu'est connu à présent se déroula parfaitement. Elle était écrite, et rien ni personne ne pouvait effacer ses mots.

Une sombre nuit d'octobre, un groupuscule de Kiri vint assaillir Kumo. Ils n'étaient ni assez nombreux pour attaquer dans l'espoir de détruire la cité, mais assez nombreux pour franchir discrètement les défenses et s'infiltrer dans le village. La suite n'est que sang, pillage, viol et massacre. Les gardes parvinrent à repousser l'assaut, mais on dénombrait de nombreuses pertes civiles. Parmi elle, un jeune garçon de moins d'un an. On n'avait pas retrouvé son cadavre, mais il n'y avais plus la moindre trace de lui. On en déduisit qu'il avait du être broyé sous les décombres ou pulvérisé par un jutsu. Cette disparition laissa ses parents dans un profond désarroi. Sa mère se suicida et son père périt au combat deux mois plus tard.

Mais la réalité est toute autre. Osaki fut enlevé par un des ninja du village de Kiri. Ce dernier le ramena chez lui, et l'adopta, sa femme et lui ne pouvant avoir d'enfants. Il ne révéla jamais le terrible secret de son adoption à sa femme, et encore moins à l'enfant. Ce dernier grandit 15 ans de sa vie là bas. Il s'était fait des amis, dont les meilleurs étaient Shizuka et Oni. Ensemble, ils faisaient les quatre cents coups dans le village, passant de bons moments. Mais ce bonheur avait un bien triste goût, le goût du mensonge et du meurtre. Mais personne lui avait dit, ce secret était parmi les mieux caché de la famille et du village. Très influent, son père s'était débrouillé pour faire taire toute rumeur naissante, cachant ainsi la vérité. Osaki était un ninja moyen. Il avait à peine la moyenne à l'académie, et passait plus son temps à se pavaner devant les filles et à faire des bêtises qu'à travailler. Bien que secrètement amoureux de Shizuka, son amie d'enfance, il n'hésitait pas à sortir avec bon nombre de kunoichi afin de pacifier son cœur et de profiter au maximum de la vie. Tout comme dans sa plus tendre enfance, il restait totalement baigné dans un bain de bonheur. Sa mère, ignorante de la vérité, le chérissait comme son propre fils et lui prodiguait tout l'amour qu'une mère peut offrir à son fils.

Mais toute chape de mensonge se voit percée un jour ou l'autre. Osaki découvrit de lui même la vérité un soir de mai, au couchée du soleil. Est ce que sa réaction serait devenue différente si quelqu'un lui avait révélée au lieu qu'il ne le découvre de son propre gré ? J'en doute, étant donné l'ampleur de ce mensonge. Quoi qu'il en soit, Osaki s'était levé afin d'aller prendre un verre d'eau lorsqu'il passa devant la salle à manger. Sa mère était parti en mission depuis quelques jours, mais pourtant son père discutait avec quelqu'un. Piqué par sa curiosité, il s'approcha et écouta à la porte. L'inconnu qui était avec son père adoptif parlait à voix basse, mais pourtant Osaki parvint à tout entendre.
-Es-tu sur qu'il faut garder le secret ? Un jour ou l'autre il viendra à le savoir, il saura la vérité sur son arrivée dans la famille. Et comment crois-tu qu'il réagira lorsqu'il découvrira que tu as tué de sang froid homme et femme, que tu l'as enlevé à sa famille en le faisant passer pour mort ? Il entrera dans une rage noire et tentera de te tuer. Même ta femme, qui n'y est pour rien et n'en sais rien, serait alors en danger.
Une voix, celle de son père, répondit. Osaki pleurait déjà des larmes de colère et serrait les poings à se faire saigner les paumes avec ses ongles. Le ton, la cruauté émanant de cette voix, ce qu'elle répondit, tout ceci le plongea plus encore dans sa froide tourmente.
-Il ne le saura jamais. Et s'il venait à découvrir la vérité, je le tuerai. Ce serait triste de perdre un tel atout pour le village, car je sens en lui un fort potentiel dormant, mais je n'hésiterai pas une seconde à le renvoyer voir ses parents chéri.

Sans un bruit, Osaki remonta dans sa chambre. Il s'empara de ses armes, enfila sa tenue ninja. Au moment où instinctivement il allait accrocher son bandeau frontal autour de son cou, il l'arracha rageusement et le raya avec la pointe d'un kunaï, faisant disparaître le symbole de Kiri. Puis il le reposa sur son lit. Pour la première fois de sa vie, il adressa une brève prière. A qui ? Il ne le savait pas, il ne croyait en personne, mais formuler quelques phrases quémandant protection et force suffisait à faire naître en lui une grande force. Un kunaï en main, il descendit les escaliers sans un bruit et s'enfuit de sa demeure. Il mourrait d'envie d'affronter son père, mais il avait conscience de son incapacité à le vaincre. Il ne voulait pas offrir sa mort sur un plateau d'argent à ce monstre qui avait ruiné sa vie. Osaki s'entraînerait durement, et le ferait payer ses crimes. Il refoula quelques sanglots en pensant à sa mère, à Shizuka et à son ami Oni. Ils étaient les seules personnes qui avaient vraiment comptée pour lui. Il n'avait pas le temps de leur faire ses adieux, et cette pensée le déchirait profondément. Sans un regard derrière lui, il franchit la porte en ébène de son ancienne maison et partit en courant vers la porte du village.

Ses pensées étaient à la fois troublées et intensément claires. Toute sa vie s'effondrait autour de lui, il chutait dans un trou sans fond. Tout ce qu'il avait pris pour des choses acquises, tout ce qui étais sur et protecteur, toute ces certitudes, tout volait en éclat violemment. Comme un miroir qui se brise, chaque facette de son monde se fendait avant de tomber, le laissant prisonnier d'un désarroi obscur. Mais dans ces ténèbres, la seul chose qui le maintenait en vie était sa soif de vengeance. Chaque pas était porté par cette violence, chaque respiration sentait la colère refoulée. Mais l'Empereur refusait de le laisser vivre pour la vengeance, et lui offrit donc immédiatement une chance de faire ses preuves et d'accomplir son rêve. Alors que les portes du village se profilaient au bout de la rue, une ombre furtive bondit devant Osaki et le frappa en plein ventre. Le souffle coupé, il vola dans les airs avant de s'écraser sur le sol de terre sèche. Lorsqu'il se releva, il vit alors le visage de son agresseur. Immédiatement, il oublia toute notion de prudence alors qu'un formidable bouillonnement de haine déferlait en lui. Il sentit ses muscles se raidir, son acuité visuelle augmenter très légèrement, son souffle s'accélérer, une sensation étrange parcourait son corps alors que des flots d'adrénalines déferlaient en lui. La moindre fibre de son corps vibrait d'une énergie nouvelle, les blessures et douleurs s'envolaient alors que son être tout entier se mettait en condition de combat. Face à lui, un rictus déformant son visage, son père se tenait debout, le toisant d'un air supérieur.

-Pensais-tu réellement que je n'avais perçu ta présence derrière le paravent. Malheureusement, il a fallu qu'Akano ne révèle tout. A présent, je pense que tu as fais ton choix. Déserter le village, quelle lâcheté. J'ai presque pitié de toi, mais je dois te tuer. C'est bien dommage, tu aurais pu devenir un formidable ninja.

Immédiatement, il courut vers son "fils" à terre, et tenta de mettre fin à sa vie par un coup de kunaï dans la gorge. Roulant sur lui même, Osaki esquiva de peu l'attaque qui vint lui entailler la chair du dos. La douleur fut très rapidement noyée sous un flot de stimulants naturels que son corps générait afin de le sauver. Se remettant sur ses pieds à la vitesse de l'éclair, il dégaina lui aussi un petit couteau métallique et se mit en posture de combat comme on le lui avait enseigné à l'académie. Mais que peux faire un Genin face à un Juunin ? Très peu de chose, hormis tenter de survivre. Osaki ne parvenait pas à loger la moindre attaque alors qu'une avalanche de coup pleuvait sur lui, le forçant à parer des centaines de frappes plus ou moins sournoises. De temps à autres, l'une d'entre elle passait et venait lui faire subir une nouvelle tourmente. Petit à petit, il reculait, ses parades devenaient plus faiblardes, de plus en plus de blessures lui étaient infligées. Finalement, d'un rapide revers du poignet, il désarma le jeune shinobi et l'envoya de nouveau rouler dans la boue. Il n'y avait plus la moindre once de force dans son corps, il était vidé, alors que son adversaire était à peine essoufflé. Tout était fini. Comment cela pouvait-être possible ? C'est au moment où la Mort vient nous prendre que l'on peut saisir ce qu'elle représente réellement. La fin de toute chose, le passage vers le Néant, un vide absolu sans personne. Une infinité de rien, une disparition pure et simple. On ne le pleurera pas, il allait périr sans la moindre larme coulée, son nom disparaîtrait, et il n'aura été qu'un être passager de ce monde, ans histoire, sans futur, au passé bien sombre.

Éclipsant la lune, il voyait à travers un brouillard sanglant le visage déformé par la haine de celui qu'il avait osé appeler son père. Un katana en main, il s'avançait vers lui d'une démarche lente, sa main droite touchant lentement la lame de son arme afin de voir à quelle point elle était aiguisée. Osaki ne bougeait plus, ne pleurait plus. Toute émotion avait quittée son corps qui s'était préparé à se voir séparer de son âme. Mais l'Empereur Dieu ne pouvait pas laisser son Élu disparaître ainsi. Au moment ou la mort s'abaissa pour le décapiter, une autre lame vint s'interposer, parant le coup mortel à quelques centimètres de la gorge du faux Kirijin. Dans un effort très dur, Osaki leva le visage vers son sauveur, ou plutôt sa sauveuse. Shizuka, l'être qu'il aimait le plus au monde, se tenait, l'air empli de défi, devant son ennemi. Elle avait vu son ami être attaqué, et n'avait pas hésité la moindre second à venir le secourir.

Un combat violent s'en suivit. Elle avait toujours été une des kunoichi les plus talentueuses du village, et combattait avec férocité et détermination. Mais l'écart de niveau était trop élevé, et elle fut elle aussi désarmée. Le sadisme naturel de son "père" fut alors révélé au grand jour lorsqu'il prit la jeune fille par les cheveux et lui planta à plusieurs reprises son arme dans le ventre, lui infligeant bon nombre de blessure mortelles sans pour autant l'achever sur le coups. Elle allait rester quelques dizaines de minutes à agoniser avant de crever misérablement. Tout était donc définitivement perdu. Mais il restait encore un shinobi fidèle à Osaki, Oni, et ce dernier arriva enfin. Il pris par surprise leur ennemi commun, utilisant ses formidables talents de furtivité pour arriver dans son dos et l'égorger rapidement. Osaki ne comprenait pas comment il avait fait pour vaincre en un coup cet ennemi si difficile à combattre pourtant, mais dans son état ses pensées étaient embrumées par la douleur.

Souvent, il arrive un stade où l'on pense ne plus pouvoir tomber plus bas, avoir touché le fond, et c'est pile au moment où cette pensée nous effleure l'esprit qu'encore pire survient. Oni le soigna à l'aide de jutsus médicaux, mais ils avaient tout les deux compris que leur amies ne pouvait plus être sauvée. Elle avait reçu des coups aux organes vitaux et déjà sa peau prenait le teint blafard de la mort. Ils s'agenouillèrent devant elle, afin d'écouter ses derniers mots. Ils pleuraient, tout les trois. Elle les regarda, et alors ce qu'elle dit acheva Osaki, l'enfonçant encore plus profondément dans des ténèbres dont il ne ressortirait pas avant longtemps.
-Osaki, Oni... Mes seuls véritable amis. Osaki. Ne...je ne sais pas ce qui a poussé..., elle toussa et cracha du sang ainsi qu'un morceau de poumon, ton père à t'attaquer de la sorte...mais il faut que tu partes...ici n'est plus sure pour toi..., de nouveaux une violente quinte de toux, les deux amis crurent qu'elle allait y passer, mais elle s'accrocha encore quelques instants à la vie pour leur dire ses derniers mots, ils te traqueront partout, tu dois...fuir. Prends soin de toi mon ami. Elle se tourna vers Oni. J'aimerai que tu saches que je t'ai toujours aimé, depuis notre premier regard. J'ai été envouté par tes charmes, par ta gentillesse et ta douce beauté. J'aimerai... que tu m'embrasses avant que je ne meure.Oni se pencha vers elle, et déposa un doux baiser sur ses lèvres. Alors, elle mourut, un léger sourire se dessinant sur son doux visage.

Osaki fit ses adieux à son ami et partit du village. Il courut longtemps, ne dormant que quelques heures par nuits afin d'échapper aux traqueurs de Nukenins qui, il le savait, s'étaient lancé à sa poursuite. Il se cacha d'abord dans une forêt, mais fut retrouvé et dut de nouveau partir. Il passa de montagnes en plaines, de forêts en désert pour finalement trouver refuge dans une des nombreuses montagnes enneigées du pays du Fer. Et lorsqu'il fut enfin en paix, il pleura. Il pleura la mort de son amour, la perte de son ami, son amour qu'il n'avait pas pu lui révéler. Il pleura de colère face à ses personnes qui avaient cru bon l'arracher de sa vie d'avant. Il pleura en repensant aux révélations de Shizuka. Elle ne l'avait jamais aimé, et jusqu'à la mort elle semblait avoir détruit son amour. Petit à petit, ce surplus d'émotions fut détruit par son corps qui forgea en lui un cœur de pierre. Une seule émotion palpitait en lui. Un désir de vengeance, de tuer tout ceux qui avaient participé à ce raid contre son village natal.

Il n'y a pas grand chose à raconter des quatre années qui suivirent. Il alterna entre entraînement acharné afin de devenir toujours plus fort, et traque de ses ennemis. Au bout de quatre ans, il parvint enfin à éliminer le dernier, ce dernier lui révélant son origine de Kumojin. Osaki décida donc de s'y rendre, afin de revenir de là où il était venu. A son arrivée, personne ne le reconnut. Il avait changé en 20 ans. Ces quatre années d'isolement l'avait à elle seules changées. Il n'était plus ce jeune homme vantard et amusé, mais bien un authentique guerrier au regard froid et au bras armé d'une violente détermination. Il vint voir le Raikage, et petit à petit parvint à se faire inclure au village. Il monta rapidement les échelons, devenant en moins d'un an un Juunin redouté pour son efficacité. C'est alors qu'il fut affecté à une unité de combat où il rencontra pour la première fois Hisashi. Le contact entre eux deux fut immédiat. Pourtant, ils étaient diamétralement opposés, mais c'était plus fort que la raison. Ils nouèrent rapidement des liens d'une solidité inimaginable, et Hisashi fut la première personne en cinq ans à être considéré comme un ami par Osaki.

Je vous passe bon nombre de leurs missions, que leur duo réglait à chaque fois avec une simple efficacité violente. Mais je tiens à vous raconter le premier contact de l'Empereur avec Osaki, lorsqu'Il se décida enfin à contacter son Élu pour lui révéler sa destiné. C'était lors d'une mission dans un village de paysans dévastés., au cours de la guerre. Bloqué derrière les lignes ennemies, trois escouades de Kumo bataillaient face à des dizaines d'ennemis déterminés. Parmi ces courageux combattant, Osaki et Hisashi. Embusqués dans une ancienne étable aujourd'hui réduite en débris, ils harcelaient les renforts adverses, lançant des attaques éclairs et brûlant les vivres à coups d'attaque Katon, détruisant les charrettes à l'aide de Doton destructeur avant de se replier dans ce village qu'ils connaissaient mieux que leur poche depuis le temps qu'ils y combattaient. Seul une maison n'avait pas encore été explorée, et le hasard les fit s'y rendre afin d'échapper à leurs poursuivants. Un escalier menait à une sombre cave, et étant donné que l'étage était littéralement détruit, ils s'y engouffrèrent sans hésiter. Les voix de leurs ennemis résonnaient derrière eux, funeste présage menaçant de la mort qui tentait de les arracher au monde des vivants.

Cette cave débouchait dans une immense caverne, au centre duquel une étrange lueur palpitait lentement. Intrigué, Osaki s'en approcha et vit Sukuinushi ainsi que l'Armure Dorée de l'Empereur. Leurs réserves d'armes étant dramatiquement basse, il s'empara immédiatement de ce don de Dieu et terrassa ses ennemis avec. Les coups étaient détournés par le métal doré et sanctifié de cette armure alors que son immense marteau était d'une violence rare, brisant armes et crânes avec la même efficacité. Grâce à l'Empereur, ils avaient survécu à la bataille. Exténué, ils décidèrent de rester dormir ici pendant la nuit. Alors qu'Hisashi prenait le premier tour de garde, Osaki s'endormir paisiblement sans se douter de ce qu'il allait vivre. A peine eut-il fermé les yeux qu'il se retrouva dans une immense salle. Le sol était en marbre noir alors que de grands piliers d'obsidienne s'élevaient. Le seul meuble de cette immense pièce était un trône doré au centre de la salle. Un grand homme au regard empli d'une sagesse millénaire observait Osaki. Son visage ne laissait filtrer aucune émotion, il semblait aussi vivant que la statue d'ange ornant sa chaise. Sans ouvrir la bouche, sans prononcer le moindre mot, il parla. Ses mots n'étaient pas d'une langue connue, mais Osaki les comprit. Il vit toute sa vie défiler, la vie de milliers de personnes, ressentit la douleur de la mort, la honte du péché. L'Empereur Dieu lui dit des choses indescriptibles avec des mots, mais au fond d'Osaki quelque chose changea. Il crut en cette divinité qui venait de le contacter. Même le rêve le plus étrange du monde ne pouvait être aussi précis et net. Il y avait quelque chose qui avait obligé sa pensée à croire en l'Empereur. Lorsqu'il se réveilla, il était changé. Tout était plus clair, sa vie, son but, tout. Il était ressuscité, était passé du stade d'humain à Élu. Il voyait les péchés des gens, pouvait définir simplement en les voyant s'ils étaient pécheurs ou purs. Ils savait que seul son Katon qui sommeillait en lui pouvait purifier le corps des péchés, et que son marteau n'était pas une arme banale mais un autre moyen d'apporter la purification. Hisashi n'était pas un humain non plus, sans le savoir il était un autre Élu. Celui qui apporte la mort sans pitié aucune, celui qui ne sourcille pas devant les pires atrocités afin de poursuivre sa voie.

Les années passèrent, et la Foi d'Osaki ne faisait qu'augmenter. Il avait écrit les Épîtres Impériaux, dictés dans son sommeil par l'Empereur lui même. Il priait des dizaines de fois par jour, et combattait en Son Glorieux Nom. Il perdit malheureusement l'Armure Dorée à la guerre, détruite par un jutsu d'une violence proprement inimaginable. Il conserve encore aujourd'hui les restes de cette sainte relique dans l'espoir un jour de la réparer. Le reste de son histoire n'est que combats, prières et amitié avec Hisashi. La Sainte Trinité, les Flammes, le Marteau et le Guerrier, sont réincarnés en lui afin d'apporter au monde la purification. Il séjourne toujours à Kumo, que l'Empereur lui a révélé comme le seul village peu corrompu et digne de l'abriter.

Voilà, je vous ai décrit l'histoire de cet étrange personnage. Il reste de grandes parties encore méconnues ou trop inintéressantes pour être contées ici sans provoquer un ennui massif, aussi je vous rends ce rapport sur Osaki. +++Fin du Rapport+++

Pensée du jour : La différence entre l'hérésie et la trahison est l'ignorance.





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Dernière édition par Osaki le Mar 17 Avr - 13:37, édité 18 fois
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MessageSujet: Re: L'Empereur te regarde [Osaki] [Fini]   L'Empereur te regarde [Osaki] [Fini] Icon_minitime1Dim 15 Avr - 15:17

Mon petit dévot à moi !!! Bonne chance pour la fin de ta présentation Very Happy
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MessageSujet: Re: L'Empereur te regarde [Osaki] [Fini]   L'Empereur te regarde [Osaki] [Fini] Icon_minitime1Mar 17 Avr - 13:39

Présentation finie, en attente de validation, je vous souhaite une bonne lecture. J'ai (comme à ma triste habitude) bien résumé la fin de mon histoire car une terrible maladie nommée la flemme s'est emparée de moi. En espérant avoir le grade demandé, cordialement, Osaki.
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Lumina

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MessageSujet: Re: L'Empereur te regarde [Osaki] [Fini]   L'Empereur te regarde [Osaki] [Fini] Icon_minitime1Sam 21 Avr - 20:27

Haaa, la flemme. Je termine aussi mes histoires ainsi. Pourtant, ça ne parait pas trop toi !
Validé Juunin, ta fiche est très complète et ton orthographe bonne. 8 techniques offertes. (Le grade Anbu n'est pas possible depuis la présentation)

Or si tu veux une arme il te faudra l'acheter à la boutique ou demander aux admins de pouvoir la Rp.

Bienvenido !
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MessageSujet: Re: L'Empereur te regarde [Osaki] [Fini]   L'Empereur te regarde [Osaki] [Fini] Icon_minitime1

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