Votre personnage ✘ Nom:Inconnu. ✘ Prénom: Momiji ✘ Age: 12 ans ✘ Nindo: "Appliquer de la peinture sur cette triste toile" ✘ Village désiré:Nukenin Description psychologique (Minimum de 10 lignes) Momiji est doux. C'est le genre d'enfant qui a encore tout à apprendre. Il ne croit pas fermement en quoi que ce soit, il n'a pas de conviction propre et il n'a pas d'esprit critique. Bien sûr, cela le rend très vulnérable vis-à-vis des autres. Il est influençable. De plus, c'est un bonhomme naïf qui peut croire n'importe quelle foutaise. Son insouciance d'enfant le préserve des horreurs du monde, comme a pût l'être la guerre shinobi, bien qu'étant arrivée jusqu'à chez lui. C'est un garçon sensible qui se laisse toujours porter par ses émotions. Lorsqu'il est triste, il pleure. Lorsqu'il est joyeux, il rit. Cependant, il a tendance ces derniers mois à se renfermer. Il veut garder secret ses malheurs de sophie afin que tout aille pour le mieux. Surtout, il ne veut embêter personne. Cette tristesse enfouie, il peut alors pleinement vivre les choses. Amusant, drôle, marrant, Momo essaie de l'être le plus possible afin que chaque chose soit source d'épanouissement. C'est un enfant, un crapaud qui saute d'un nénuphar le fait voyager. Cela le rend très gai, toujours un sourire sur le visage et bavard. Il pose des questions sur tout et n'importe quoi. "C'est quoi ça ? Et c'est quoi ce truc ?" Bref, il bouge. C'est une vraie pile électrique. Dynamique, il ne se passe pas un instant où il ne bougera pas. Attendre plusieurs heures sans bouger ne lui convient pas. Son air jovial et son insouciance font de Momiji un être optimiste, positif, mais malheureusement bruyant. C'est un garçon communicatif. Un rien est exprimé, ce qui amène généralement des situations spéciales. Cela n'est en rien arrangé par son franc parler. Son honnêteté d'enfant correspond au sans-gène d'un adulte. Peu importe si ça blesse, ça choque ou ça surprend, il dira ce qu'il pense. Souvent, c'est sous le coup d'une impulsion vive et intenable qu'il agit. Son intuition d'enfant est forte et il osera dans toute sa spontanéité tout. Parfois cela va à l'encontre des règles. On a alors droit au caprice momentané, au boudeur de l'instant et cela repart. Faut dire qu'il demande toujours des choses excessive. Bonbons à foison, vêtements en penderie, objets coutant un bras etc ... Son irresponsabilité n'est pas à blâmer. En prime, s'il n'a pas quelque chose dans l'instant, il se plaint, il râle un peu. C'est un garçon têtu et impatient qui peut rire puis pleurer en un clignement d'oeil. Pas toujours facile à gérer. ♡ Momiji est aimable. Ce petit garçon est une tête d'ange qui accueille chacun avec joie et politesse. Sa courtoisie est exemplaire, tout comme sa discipline. Lorsqu'un ordre est donné, il l'exécute sans se plaindre, sauf si celui-ci va à l'encontre de l'envie de nourriture ou d'amusement évidemment. Il respecte adulte comme enfant au niveau qu'il leur ait dû, même si cela ne l'empêche pas d'avoir quelques écarts de conduite fréquents lorsqu'il ne connait pas son interlocuteur. On sent qu'il deviendra un homme droit et de qualité. Sa bonté naturelle et naïve fait qu'il est aidant, attentionné à ce que chacun aille bien. Sa bienveillance fait de momiji un être pleinement humain. Jusqu'à présent, il n'aura tué personne et se révolte à ce que l'on en parle. La mort a emporté ses proches, ses moins proches et ne le souhaite à personne d'autre. En tout cas, cela lui donne une délicatesse soyeuse et qu'on souhaite conserver chez lui. Son empathie est si forte qu'il a l'impression de ressentir le malheur des autres. Il fera tout pour les aider, d'un clochard saoul au dictateur cachant un profond mal-être. Il pense que tout le monde à quelque chose de bien en lui et le cherche. Son ouverture d'esprit est titanesque. En revanche, il croit en l'équité et la justice. Sa générosité va envers tout le monde et il est serviable quelle que soit la nature des gens. Sa nature pacificatrice refuse le combat et il est très dur de le forcer à combattre. Il faut le pousser à bout, à sa limite ou bien être sous son entière dévotion. C'est un gars gentil qui comme précisé, ne veut faire de mal à personne. C'est cet esprit de volontariat qui le rend si docile. Par contre, petite nuance, il refusera catégoriquement de bouger ou d'offrir s'il s'agit des choses suivantes : confiseries. Elles le rendent avare et égoïste tellement il les adore. De plus, il a de bonnes dents, de bonnes gencives alors il en profite, dans son passé, il n'en était rien. ♡ Momiji est impliqué dans tout ce qu'il fait. Il fera chaque chose jusqu'à ce qu'elle soit satisfaisante. Il se plonge entièrement dans la tâche qui lui incombe et sera productif. Cependant, le résultat restera amateur et plutôt brouillon. Il a onze après tout. Cependant, on remarque toujours son attention au détail, à sa personnalisation. C'est un passif qui ose prendre les devants. Pour ce qu'il aime, il sera efficace, méthodique, minutieux et organisé. Chaque chose à sa place et les moutons seront bien gardés. Il lui arrive fréquemment de se planifier la semaine. Lundi, achat de confiserie. Jeudi, stock de 25% des achats du lundi. Des choses bénignes sont ajoutées aux événements importants. D'un point de vue extérieur, puisque lui n'en a pas conscience, cela démontre qu'il est digne de confiance. Que lorsqu'un rendez-vous est pris, il ne l'annule pas et sera ponctuel. Momiji est rassurant en soi, bien qu'envahissant par sa présence forte. Elle peut en étouffer certains. Cependant cela explique à celui qui l'accompagne sa loyauté. Il donne sa confiance au premier venu. Dès que celui-ci la perds, il lui est bien difficile de la récupérer. Seulement, s'il est loyal à quelqu'un, cette règle ne prend pas effet et reste fidèle avec toute confiance en cette personne. Ce qui est, d'ailleurs, très étrange. Notre garçon est un petit bout d'humain très aventureux. Il est un peu audacieux, mais son courage est grand. Il est toujours motivé même lorsque la fatigue le gagne : faire plaisir aux gens qu'il accompagne le rend heureux, l'épanoui. Il ne veut pas les laisser tomber. Son sens du combat est intéressant. Tout ce qu'il fait avec motivation est également effectué avec conviction, vigueur et pugnacité. Momiji est également persévérant et si quelque chose ne marche pas, il n'abandonnera pas, ce qui fait de lui un très bon élève car il est travailleur jusqu'à ce qu'il réussisse la chose. ♡ Momiji n'est pas isolé. Il aime la coopération, elle permet de s'amuser, et son esprit d'équipe est grand. Il adore jouer et lorsqu'il perd, il ne rate pas une occasion pour se venger, toujours de manière infantile. Il a onze ans, même si on pourrait penser moins. Habituellement c'est lorsqu'il cherche à le faire qu'on peut observer toute son habilité à passer inaperçu. On le découvre adroit, ingénieux et même intelligent lorsqu'il s'agit d'éviter de se venger avec des ballons d'eaux ou du sols recouverts de beurre. Sa ruse peut en épater plus d'un bien qu'il reste un garçon à assister étant donné qu'il est borné. Il a besoin d'un encadrement sûr. C'est très mauvais d'être têtu à ce point, à une exception près. Il est curieux et son observation est sans égale. Lorsqu'il ne parle pas, rare, il observe. Bon, ce n'est pas toujours les bonnes choses. Il est vite distrait par un papillon qui virevolte devant son nez. Son étourdie fait qu'on doit parfois lui répéter plusieurs fois les choses. C'est embêtant d'avoir en face de soit un garçon inattentif. Malheureusement pour vous, vous aurez aussi en face de vous un garçon jeune qui ne sait rien. Il apprend avec le temps, mais il est rare qu'il soit cultivé. Le seul sujet auquel on peut encore découvrir sa passion est : les confiseries. ♡ Momiji est beau. Il fait tout pour le rester. Poudre, soin pour visage, il passe une heure chaque matin à se préparer. Son charme n'est pas à répéter. Il est vrai qu'il est superficiel, mais c'est parce qu'il croit que cela est naturel et normal. Il soigne son apparence, mais aussi ses gestes. C'est un garçon plutôt maniéré qui n'aime pas mettre les mains dans la boue, sauf s'il en obligé. Momiji se tient les jambes serrées. Il aime bien les croiser lorsqu'il est assis. Il fait de même avec les bras lorsqu'ils ne sont sur ses hanches. Notre petit ne se démonte pas quand on le critique. Il est lui et c'est mieux ainsi. Son extravagance est telle qu'on ne voit chez lui que son originalité. Il cacherait presque le fait que c'est un garçon compliqué. D'ailleurs, outre le fait que cela puisse être applicable en combat, Momiji est un garçon créatif. Il imagine et s'imagine beaucoup de choses. Son esprit novateur permet notamment de lier les vêtements ensemble, de recoudre les déchirés et bien entendu de créer de nouvelles combinaisons de friandises. Description physiologique (Minimum de 10 lignes) ♡ La première chose que l'on peut apercevoir chez notre enfant est la parfaite sincérité de ses émotions. Il ne contrôle rien et il lui est impossible de masquer réactions et réflexions. Rire, peine, douleurs, tout est visible, sans masque, sur son visage. Il a oublié comment le faire suite à sa fuite. La seconde impression est étonnante. C'est un garçon, mais il porte des vêtements très féminins, ce qui lui donne un air très charmant. On ne croit pas qu'il est ninja, mais bien un enfant inoffensif. Rond. Le mot qui définit la majorité de son visage. Une tête d'enfant, il n'a pas de mâchoire construite même si elle est visible par son faible poids, se dessine avec ses yeux bruns- dorés aux reflets rouges rubis lors d'un temps ensoleillé, ses lèvres fines, invisibles et ses oreilles parfaitement ovoïdes. Deux touches pointues existent : son petit nez triangulaire et son menton. Ce dernier marque le début de sa transformation pré-pubère. Momiji est blond, évidemment. Les fins sourcils très clairs en sont la preuve flagrante. Le garçonnet possède une coupe apte aux coiffes en tout genre. Les mèches de l'avant, il ne les laisse descendre généralement pas plus bas que le départ de ses oreilles, ce qui ne l'empêche pas d'avoir une bonne touffe au-dessus et derrière son cou. Leurs couleurs varie selon l'ensoleillement. Ils peuvent être d'un jaune couché de soleil en hiver à un blond limite platine à l'époque des longs jours, on le soupçonnerait d'avoir recours à un colorant. A cette époque, son teint s'illumine et sa peau s'adoucit plus. Cette sphère blond tient debout sur un cou simple, sans arrogance, à tendance fine, la reliant avec toute la partie inférieure. ♡ Le corps de Momiji est, comme tout chez lui, digne d'un enfant. Cependant, il reflète une jeunesse moins flagrante que son visage. Il n'a pas d'épaule haute. Elles sont basses et arrondies et se prolongent sur des bras droits, sans musculature ainsi que des petits doigts fins, ronds et doux. Un enfant. Momo est l'exemple type du coton-tige, du cure-dent que l'on est capable de briser en un rien. Il est difficile de voir qu'il vieillit. Et pourtant, ses hanches commencent à se définir. Les plus jeunes des parties de son corps : les jambes. Elles sont droites, sans muscles apparents, deux vrais pieds de chaises. Dû à de mauvaises postures, plusieurs parties de son corps, de faible ampleur, se développent mal. Ses genoux tendant vers l'extérieur et son bassin s’arque. Cela sera visible dans quelques années, mais il n'y peut rien, il n'est pas au courant. Petites touches finales, Momiji possède de tous petits petons. ‒ Bien, accrochez-vous. Nous entrons maintenant dans les habitudes vestimentaires du garçon. ♡ Momo, bien possède seulement quatre tenues, lavées régulièrement, pour quatre saisons. C'est assez simple pour lui de s'y retrouver vu qu'il n'a pas de maisons. Il porte un très grand soin à ce que chacune soit complète, propre et resplendissante. ♡ Printemps : Avec l'arrivée des beaux jours, Momiji enfile du rose pâle plus resserré à son bassin.. Son haut aux bouts plissés, est associé à de la dentelle blanche sur le col et les manches. Celle autour de son cou descend jusqu'au milieu du dos à l'arrière, laisse traîner les nœuds à l'avant et couvre presque la totalité des épaules du ninja. Pour ce qui est de la partie inférieure, il s'affuble d'un short hyper court de fille d'un joli vert olive -kaki- dont la particularité est d'être serré à sa fin, afin d'affiner les jambes déjà bien droite du garçon. Cela donne un air rond. Il fait encore frais à cette époque, Momo couvre ses jambes de collant blanc. Il n'y a qu'un faible espace de cuisse visible puisque les pieds sont masqués par des petites chaussures brunes d'écolier bien sage. ♡ Été : Il revête avec la chaleur, une tunique bleue claire, couvrant jusqu'à la moitié de sa cuisse. Les épaules sont gonflées et les manches s'élargissent sur la fin. Ce haut cache en partie un short brun sombre très court, à peine aux genoux, qui donne le même effet que le short de Printemps. Puisque c'est l'été, il met ses jambes à l'air et on peut apercevoir des chaussettes blanches dans des chaussures brunes basses. ♡ Automne : Les feuilles tombent, sa saison. Momiji enfile alors sur un pull beige aux manches blanches un manteau rouge couvert de dentelles. Il y a même des boules de poils touffues accrochés aux boutons. Ce manteau en deux pièces permet d'être à l'aise dans ses mouvements tout en empêchant le vent de rentrer. Le pantalon est une imitation de tunique qui colle parfaitement sa peau. Sa couleur bleu-violacé est la favorite de notre jeune héros. ♡ Hiver : Bien qu'il considère sa tenue comme hivernale, elle est adaptée aux mi-saisons. Un haut violet qui couvre une partie de son cou se couple avec un manteau orange très chaud. Les coutures sont renforcées et rouges. Le détail qui tue est la présence à proximité de ces bandes rouges de roses de la même couleur. Un nœud rosé permet de fermer ce haut qui a du style. Le froid ne touchant pas vraiment notre garçon, il s'attife d'un long short totalement noir, de chaussettes mi-hautes blanches. Cependant il a pris des chaussures plus épaisse, dans le style chaussure de montagne. ♡ Bonus : Et oui, Momo ne possède pas que ces vêtements. Il a deux autres tenues, pour des occasions spéciales. Un Pyjama vert pomme aux extrémités verts foncées la nuit, lorsqu'il doit dormir. Et la tenue du parfait écolier, pour fille car cela lui va mieux, lorsqu'il doit apprendre quelque chose de vraiment, vraiment important ! ♡ Vous l'aurez donc compris. Il aime la couleur : orange, rouge, rose, violet, bleu ciel, beige. Cela ne l'empêche pas de mettre des couleurs classiques : marron, gris, blanc, noir. Mais. Afin que tout aille pour le mieux, Momiji porte une attention particulière à ce qu'il ait toujours un chapeau sur sa chevelure blonde. Le printemps et été, il positionne à la perfection un béret d'un sombre fushia. L'automne est la saison du double bonnet blanc à pompon qui lui donne l'allure d'un lutin. L'hiver est plus simple avec un gros bonnet rond blanc à stries. En guise de sac, il se contente de son vieux chiffon à bandoulière qu'il avait lors de sa fuite. C'est un gros contraste avec le neuf du reste, mais il y tient fortement, se rappelant ainsi qu'il avance pour oublier. Il y cache rarement des armes ninjas car il croit qu'ils pourraient le trouer. Ou cache-t-il alors ses armes ? En général, il n'en porte pas, ce n'est pas son truc le combat. Pour l'ultime détail ,on se concentrera chez Momiji sur deux boucles d'oreilles discrètes : rouge, jaune ou blanche. Votre Histoire (Minimum de 10 lignes) ‒ N'oublie pas nos assiettes ! ♡ La petite tête blonde, attifée de son béret bleu affiche un sourire et s'exécute. Voilà, ça c'est moi. Passant les coudes juste au-dessus de la table, il attrape les assiettes une à une et dans une dextérité étonnante est capable de toutes les porter. La sortie est à l'opposé de la grande table en bois polie. La sortie est devant lui, il poussa la porte avec ses hanches sous le ricanement de deux fillettes. Je les déteste. Tremblotant, des mains généreuses lui enlève les plats encore remplis de nourritures et de sauces dégoulinantes. Un fin filet parvient à s'échapper de la soucoupe blanche et atterrit sur le pull beige tandis que les couverts applaudissent ce superbe saut. Voilà une belle tâche brune. ‒ Regarde-toi, tiens, prend ce torchon et nettoie un peu. On l'enlèvera plus tard. Elle, c'est Shokime. Elle m'aide toujours dans les tâches que m'impose mes tuteurs. ♡ C'était une bonne femme rigolote enveloppée sous un tablier toujours propre et parfumé. Elle ressemblait à un rôti tellement il lui était serré. Bonne en chaire, on apercevait quand même sa mâchoire carrée, son nez boudiné et son regard bleu profond. Coiffée d'un chignon de travail elle avait toujours une aiguille sur elle pour retoucher les vêtements. Elle pouvait tout réparer, tissus comme tuyauterie, et tout faire, de la cuisine au ménage. Shokime gérait la maison. Du mécanicien Kihan, au commande de son tracteur fournissait les céréales et les légumes, à Ryoufu, le cuisinier en chef aux états de services exemplaires, elle était sur tous les fronts. Momiji l'aimait. Elle agissait comme une mère avec lui, bien qu'elle sût pleinement ne pas pouvoir contredire un ordre de sa patronne. ♡ Ils l'avaient adopté il y a plus de deux ans maintenant. Officiellement c'était un couple heureux dont la femme était stérile. L'adoption était leur seul choix. Officieusement, Momiji n'était qu'un ouvrier de plus qu'ils n'avaient pas besoin de payer. L'employé parfait. Jeune, innocent qui trouve cela normal puisqu'il n'a rien connu d'autre. Shokime, elle-même ne pouvait rien rétorquer, faisait tout pour soigner ce « pauv'garçon » . Ce dernier ne savait jamais ce qu'il devait croire, alors il faisait les choses qu'on lui demandait sans râler. Il connaissait de toute manière la punition à la désobéissance : le fouet. Néanmoins, même en obéissant, surement pour leur bon plaisir, il s'en prenait toujours quelques-uns la semaine. Son dos guérissait très mal. ‒ Cette fois, parce que je lui ai répondu. ♡ Allongé sur son lit, côté ventre, il grimace. Son lit était ancien, situé dans le grenier, le drap délavé retenait une couche de paille qui chaque nuit le grattait atrocement. Un jour il avait demandé un lit plus décent. On connait la réponse qu'il a pu recevoir. La pièce aménagée était petite de trois mètres sur quatre et poussiéreuse. Momiji passait souvent le balai cependant. C'était un grenier, il ne fallait pas s'attendre à que cela puisse être propre. ‒ Tu ne peux pas dire que tu ne l'as pas cherché. Tu sais très bien que tu ne dois rien dire. ‒ J'ai juste dit : je suis un peu fatigué pour attraper un poulet. Elles courent vite mes copines. ‒ Je sais. Tout le monde est au courant. Mais, n'y penses plus trop. Je te remets encore un torchon et tu te reposes. ♡ Taora dépose une nouvelle serviette fraîche sur son dos. Il acquiesce alors en silence, remettant sa tête dans l'oreille en plume. C'était une fille d'une vingtaine d'année que momiji appréciait beaucoup. Comme Shokime, Toara était au petit soin avec lui. Son nez pointue et ses joues creusent avait la même apparence rugueuse que lui. Elle travaillait en tant que femme de chambre pour les tuteurs, donc elle sentait toujours bons. Très souvent après de graves crises, il se réfugiait dans ses bras et la humait. C'était une odeur réconfortante d'orange et de citrons très chère pour notre petit bout de dix ans. ‒ C'était quand même plus calme du temps des Uchiwa. ‒ Chut ! Tu sais bien qu'il ne faut plus prononcer leur nom. Tu veux d'autres coups de fouets ou quoi ? ♡ Elle avait raison. Ce clan décimé depuis un an maintenant était très mal vu chez les patrons. Ils ont été sous leur contrôle pendant des années et ne pouvait pas faire grand-chose. Notre garçonnet se rappelait qu'il était plus agréable d'être sous la domination des Uchiwa, même si ne les aimait pas. Ses tuteurs ne pouvaient trop le frapper sans prendre le risque d'être surpris par un contrôle de routine. Ce clan fut arrogant, malpolie et cruel envers Momiji. Il avait huit ans et déjà il revenait de la taverne avec un oeil au beurre noir au visage. Pas très cool ! Cependant, cela n'était rien à côté de ce que la liberté a offert aux patrons. Maintenant, ils étaient libres de tout faire, même les plus atroces choses. Momiji se redresse. Il pleure. ‒ Tu...tu ne comprends pas ? J'ai toujours mal. ♡ Elle le prend dans les bras, le serre fortement contre sa poitrine généreuse, sachant parfaitement de quoi il parlait. Momiji sent alors quelques gouttes couler sur son oreille. Ce n'était pas que ses larmes. Lorsqu'il leva les yeux vers elle, il vit ses yeux clos libérés des larmes. Oui, l'épreuve était difficile pour chacun d'eux. Ce que vivait notre enfant n'était pas naturel, il en était conscient. Mais que faire ? Il n'y avait pas de liberté possible, pas de choix disponibles que celui de subir cette folie. ‒ Je... Je sais Momo. ♡ Taora était celle qui lui avait donné ce surnom lors de ses premières semaines passés ici. Ils s'étaient tout de suite sentis complices et aucun secret n'existait pour Momiji. Sa bonté était aussi grande que sa beauté. Momiji aimait bien l'aider à étendre le linge humide sur les grands fils de la cour. Il s'amusait souvent entre elles grâce à son imagination. En fait, il jouait plus qu'il n'aidait, mais ce n'était pas ce qui comptait. C'était des moments comme ceux-ci qui l'aidait à oublier l'horrible tyrannie sous laquelle il vivait péniblement. ‒ Samedi, cela va recommencer. Je n'ai pas envie d'y retourner. Elle le serre plus fortement contre lui. Il ressent toute sa douleur, tous ses tremblements. Elle a du mal à parler, chacun de ses mots la répugne. ‒ Désolé Momo, nous n'avons pas le choix. ♡ Il s'agrippe à sa tunique beige et ressent les marques. Elle aussi a droit au fouet. Moins souvent, elle devait être plus présentable que lui. Cela faisait plus longtemps que lui que Taora avait ce problème alors elle s'y était résigné. Cependant pour notre garçon cela n'avait commencé qu'il y avait à peine quelques mois, suite à l'anéantissement du clan de l'éventail. Il se rappellera toujours de ce jour sombre. Il n'y avait aujourd'hui plus beaucoup de lumières et seule sa relation avec les autres esclaves du café lui donnait de l'air. Qu'il regrettait beaucoup de choses. Momiji savait qu'il n'y pouvait rien. Il n'avait aucun contrôle de sa vie. Il fut perdu à l'instant où le papier fut écrit. ‒ Très bien mes amis, vous voilà maintenant parents d'un nouvel enfant. Approche Momiji. ♡ Il se tenait à moitié caché dans le couloir. De la porte dépassait ses cheveux blonds et ses yeux ronds de curiosité et d'appréhension. Il avait très peu vu ses personnes et déjà elle l'adoptait. Cela lui faisait plaisir d'avoir une vraie famille. Ici ce n'était pas une vraie maison comme il avait pu le lire dans les livres. Un quart d'heure plus tôt, il riait et pleurait encore : ‒ Allez, les gars, c'est le jour où je m'en vais. Je suis adoptée ! ‒ C'est pas vrai ?! ‒ Tu vas nous manquer Jiji ! ♡ C'était ses amis de dortoir qui lui souhaitaient en cœur de continuer à rire dans sa nouvelle vie. Ils se font un câlin de groupe et continuent ensuite de parler du départ de Momiji. Lui, voit soudain Shokoi qui s'approche. Elle tient contre elle, un livre, précieux pour Momiji. C'était le premier livre qu'il avait réussi à lire entièrement et avec elle.. ‒ Tiens, prends ce livre, je sais que l'aime beaucoup. Elle tend le livre du bout des doigts ‒ Mais Shokoii, toi aussi tu aimes Les Aventures de Bernard et Bianca. ‒ Prends-le je te dis, tu es le premier à partir, tu es le premier à le garder. ♡ Il attrapa le livre et ils se firent un énorme câlin innocent. Shokoi était pour Jiji une véritable amoureuse. Elle était mignonne avec son petit nez et ses yeux bleus clairs. Ses longs cheveux corbeaux avait toujours fait objet d'une jalousie chez les autres enfants qui les tiraient. A l'exception de notre blondinet qui la protégeait. Il ne voulait pas qu'elle soit persécutée. ‒ Désolé de te partir. ‒ Ne t'en fais pas. La Révérende Mère m'a dit que des gens s'intéressaient à moi. Je pars la semaine prochaine. ‒ N'aie pas peur, entre. Shokoi, porte-toi bien. ♡ Il se décale un peu vers la gauche et rentre dans la pièce. C'était un cube de cinq mètres d'arête qui montait très haut, sûrement dix mètre facile. Elle était divisée en deux. La partie supérieure abritait toute une bibliothèque, à peine visible derrière la bordure épaisse de bois. Un grand lustre traversait le trou au centre pour parvenir à trois mètres au-dessus de la partie basse. La Révérende Mère était assise sur son grand fauteuil en bois sculpté recouvert de coussin vert. Ses bras le long du corps, elle avait les yeux baissées sur la paperasse de son bureau. Sa chevelure grisâtre et grasse rappelait à notre garçon les nombreuses farces que ses copains et lui avaient pu leur faire. Ils avaient utilisé tout un tas d'ingrédient de cuisine en commençant par la farine, les oeufs ou bien le beurre. De bonne partie de rigolade souvent terminée dans un coin du dortoir les genoux sur un balai. ♡ Elle relève soudainement la tête et tend sa main vers un couple de dos. Ses yeux noirs étaient accentués par ses lunettes à monture épaisse noire. Cela se voulait jeune, mais l'effet était inverse. Sa peau blanche et ridée en était accentuée. On ne pouvait pas lui donner moins de quatre-vingts ans. Momiji savait son véritable âge, cinquante-trois. Il avait peur de la Révérende Mère car elle ne plaisantait jamais. On n'apercevait aucun sourire sur ses lèvres blanches. Notre enfant avait toujours donné raison aux deux babines de ses joues qui lui donnaient l'air d'un bouledogue. Une fois, il avait même vu un filet de bave. Traumatisé. ‒ Je te présente Monsieur et Madame Senkunshu, tes nouveaux parents. ♡ Lorsqu'il a vu ses parents pour la première fois, Momiji ne s'attendait pas à cette vie. Ils étaient beaux, pimpants, le sourire aux lèvres. Quiconque les croisait avait confiance en eux. Il ne s'en était pas méfié, il n'avait aucune raison de le faire. Pris par le subterfuge, tout son malheur avait débuté. Jusque dans la voiture blanche, ils avaient joué le jeu. Rentré dans sa nouvelle maison, ils étaient redevenus eux-mêmes. Momiji l'avait senti. A peine commencée, sa nouvelle vie était finie. Le soir, il apparaissait toujours avec cet air devant les clients. Ils étaient beaux, pimpants, le sourire aux lèvres. Momiji les avait déjà observé derrière la porte de la cuisine. ‒ Allez, repose-toi, ce soir nous avons une grosse soirée. ♡ Toara l'allonge doucement afin qu'il s'endorme tranquillement sur son lit inconfortable. Ce mardi, le gratin était de sortie. Ils allaient ressortir leur allure pompeuse. Ils allaient être beau, pimpants, le sourire aux lèvres. Momiji n'aimait pas cela. Heureusement, contrairement à Toara en salle, le blondinet se retrouverait encore une fois en cuisine, à aider Ryoufu. C'était qu'il y en avait des bouches à nourrir ces mardis-là. Enfin, tant qu'il ne recevait pas de coups, cela lui convenait. L'orphelinat était tout de même mieux. ♡ La vie à l'orphelinat, même s'il n'avait pas toujours à manger le soir, ni trop de quoi se couvrir les nuits fraîches était un regret pour lui. Sainte Sophie n'était pas riche. Les locaux y étaient parfois lugubres, mais on s'y sentait protégé. L'important était d'avoir un toit et de la soupe aux repas. Aujourd'hui effectivement, il avait un toit. Il avait également le droit à une soupe selon les tuteurs. Les autres en revanche ne se privaient pas de lui donner charcuteries, légumes ou féculents pour qu'il tienne la forme avec toutes les tâches qu'on lui imposait. ♡ Les jours suivants passèrent comme d'habitude. Poulailler, traite des vaches, récoltes des légumes, ménage, porter l'eau etc etc. Momiji ne se plaignait pas. Puis vint le fameux Samedi. Ils appréhendaient tous ce jour, ainsi que le suivant, pour le fameux problème qu'ils connaissaient tous bien. C'était bien sûr motus et bouche cousue. Les tuteurs faisaient ce qu'ils voulaient. Ils avaient sur chacun un moyen de pression. Shokime était une ancienne voleuse de bétails très recherchée. Semble-t-il qu'avant, elle attrapait les taureaux à main nues lorsqu'ils lui fonçaient dessus. Toara avait eu le même rôle qu'à l'hôtel, mais dans un clan ninja décimé. Ryoufu, malgré ses décorations, avait tué un seigneur puissant. S'ils ne disaient rien, ils pouvaient continuer à vivre aisément. Ils n'avaient pas à se plaindre. Payé, même peu, leur suffisait à s'acheter de nouveaux vêtements, à écouler d'heureux jours. ♡ Momo fut bien habillé pour la circonstance. Plus de torchon en guise de haut, mais un petit costume à papillon bleu. Des mocassins lustrés et des cheveux peignés. Il ne ressemble plus du tout à l'esclave. On l'amena à sa tutrice, dans la salle à manger où elle prenait son thé. Bien habillée, présentable et trop parfumée. Momiji respire difficilement avec l'horreur qu'elle avait mise. C'était une femme ronde, aux cheveux blonds coiffés comme une poupée avec deux nœuds papillon sur les côtés. Elle portait une longue robe violette dont un nœud plus clairs lui marquait la taille. Momo le savait : elle portait toujours une gaine qui lui créait toujours des fesses énormes. Sous ses sourcils parfaitement dessiné et derrière un maquillage violet horrible, un rouge à lèvre trop gros, apparaissait dans l’œil de momiji une femme grasse, puante et boutonneuse. Elle s'empiffre de gâteaux, caressant son chien mal rasé. ‒ Je n'ai guère le choix, hélas. Elle s'amuse alors quelques instants avec son chien, de sa voix la plus aiguë possible. ‒ Elias, tu en veux un n'est-ce pas ? Mais oui, c'est un bon chien-chien. Puis elle se tourne de nouveau vers Momiji, supprimant son sourire : ‒ Et bien vous êtes encore là ! ‒ J'aimerais savoir, madame, si ce sera encore le même monsieur. ‒ Vous verrez bien, sur un air léger, aller, laissez-moi un instant. ♡ Tandis qu'il était sur le chemin pour aller dans la salle, elle le somme, par la voix de Shokime de l'attendre devant la porte. Il se stoppe à l'endroit indiqué et patiente. Lorsqu'elle arrive, elle le pousse et lui ordonne d'une voix pressée de le suivre. Rentrer dans la grande salle n'était jamais chose facile pour lui. S'il ne faisait pas bonne impression, elle lui fouetterais le dos elle-même. Il se tenait alors toujours bien droit, un sourire forcé qui plaisait au visage et la suivait à quelques pas. Elle le conduit à un escalier, légèrement courbé pour arriver à l'étage suivant. Elle monte alors avec une grâce de dindon, se pavanant devant les yeux respectueux de la salle toute entière. Un chuchotement grave lui vient à l'oreille : ‒ Continue de sourire, imbécile ! ♡ Monté à l'étage, ils le parcourent jusqu'à la porte numéro quatre. Elle toque à l'entrée et une voix masculine leur répond d'entrer. Momiji la reconnait. C'est bien le même homme que d'habitude. Elle le fait passer en premier en le poussant violemment. Il était de dos. Sa chevelure sombre, bien coiffée, montrait son rang dans cette société d'après-guerre. Momiji ne l'aime pas. Il était pourtant doux, attentionné et gentil, cependant il ne supporte pas cet homme pour la raison de sa présence ici. Il dépose un livre sur la table de chevet dont la lampe éclaire sa montre : huit heures cinquante-huit. ‒ Vous êtes à l'heure madame, il se retourne, comme toujours. ‒ Rien n'est trop beau pour monsieur le marquis Reikan. ‒ Vous m'honorez. Merci d'avoir apporté le garçon, vous pouvez vous retirer. ♡ Elle sort à reculons en fermant soigneusement la porte. Un dernier regard porté à l'attention du garçon disait clairement : « Ne me fais pas honte » Momiji n'y avait pas répondu. Il ne devait pas. Reikan enlève sa veste et la pose contre la chaise la plus proche. Puis il s'assoit sur un large fauteuil. Il fit signe d'approcher. Lorsqu'il est assez près. Notre garçon s'agenouille et lui passe la main dans les cheveux. Il lui sourit poliment et penche la tête sur le côté. ‒ Que tu es mignon ce soir, un plaisir pour moi. Il descend alors sa main sur sa joue, lui attrape le menton et le tire un peu. Momiji résiste.. Momiji a peur, cela se voit terriblement. ‒ Tu ne veux toujours pas ? Soit, répondit-il lorsque l'enfant tourna la tête, alors commençons maintenant. Quelques semaines plus tard … ♡ Le bâtiment brûle. Les flammes sont si haute et si lumineuse qu'il ne peut garder les yeux ouverts. Il reste debout une heure avant de poser les fesses au ciel, sans quitter un seul instant le brasier des yeux. Il ne se souvient plus. Il ne sait plus. Quelque chose s'éait passé ici, mais il ne sait pas quoi. Dans sa course pour s'enfuir, il avait oublié l'existence de ses amis. Shokime, Toara, Ryoufu, Kihan. Chacun d'eux était resté dans les flammes. C'était certain. La nuit, ils dormaient tous si bien. Momiji ne sait pas pourquoi lui était réveillé. Il ne se souvient que des flammes, des poutres qui se brisent et de cris de femmes. Il n'avait plus rien à présent. Ni maison, ni famille, ni amis. Rien. Que lui et ses vêtements en torchon. ♡ Il erre plusieurs mois, se nourrissant de fruits de la forêt, faisant la manche les de riches villes avant de s'en faire jeter. Il n'a pas de but si ce n'est survivre. Sa volonté de vivre était telle que le pauvre garçon, même sans manger énormément pendant des semaines continuaient de vivre de racines et d'eau. Lorsqu'il en eut assez, il s'arrêta sur le bord d'un chemin boueux, un jour de pluie. ♡ Une charrette passe alors à côté de lui et l'éclabousse. Son torchon n'est plus que fragment ridicule couvrant son bassin. Il fait froid, c'est l'hiver, Momiji grelotte. La diligence s'arrête en urgence plus loin, une vieille apparaît sous un parapluie. Elle vient vers lui et de ses yeux bienveillant se poste devant lui. Tendant légèrement le parapluie, afin de l'inviter à venir, la dame ajoute : ‒ Tu ne devrais pas être ici par ce temps. Viens avec moi. Elle l'amène alors dans sa voiture et demande au chauffeur de rentrer au plus vite à la maison. Momiji n'est pas bien. Elle lui donne une couverture pour se sécher et le réchauffe un peu en le frottant rapidement de ses deux mains. ‒ Dis-moi, quel est ton nom mon garçon ? ‒ Mo...mo...miji. ‒ Alors Momiji saches que ton calvaire est terminé à présent. ♡ Son nom était Odoka. C'était une femme d'un âge avancé. Jeune veuve elle a hérité d'une somme colossale qui lui permettait aujourd'hui de faire tout ce dont elle rêvait. Par exemple, elle venait d'ouvrir un salon de thé et elle engagea Momiji en tant que serveur tout en lui apprenant à faire un excellent thé comme elle pouvait en avoir le secret. Auparavant, elle vécut dans un grand manoir, réception sur réception elle n'avait été qu'une potiche. ♡ Ce salon était situé en pleine petite ville. Pas bien grand, il pouvait quand même accueillir une quarantaine de personne facilement. Elle s'était faite une petite réputation dans ce village de Ame no Kuni. Puisqu'il pleuvait souvent, elle avait souvent la visite d'étranger, de voyageur qui lui faisait de la pub dans tout le pays. Elle restait en revanche très modeste sur tout cela. L'arrivée de Momiji bouscula ses habitudes, en bien évidemment. ♡ Le petit fut malade un mois avant d'être de nouveau sur patte et plein d'énergie. Sa dextérité impressionna fortement. C'était un serveur efficace car il était capable de porter plusieurs commandes à la fois. Odoka en trouvait d'ailleurs son thé meilleurs. Le temps qu'elle mettait à servir les clients était entièrement consacré à la préparation. C'était une situation parfaite pour deux êtres qui s'étaient perdus. ♡ Momiji retrouva le sourire. Il avait trouvé quelqu'un d'aussi bon que lui et cette petite vie lui convenait. D'ailleurs, il adorait écouter les histoires de voyages des plus valeureux et avait les yeux toujours lumineux de surprise et d'étonnement. L'un d'entre eux venait régulièrement. C'était un ninja isolé qui avait refusé de s'allier aux nouveaux villages. Momo apprit alors l'existence de ces affreuses bandes ainsi que de la création nouvelle de l'une d'entre elles. Il était bien content de pouvoir rester à faire du thé. Ce voyageur nommé Moushu était impressionnant. Il était un puissant nunkenin qui désirait rester discret. ♡ Sa venue était si régulière qu'un jour il entreprit d'apprendre à Momiji les rudiments du chakra. A la fin du service, ils se rendaient sur un terrain dégagé ou dans une petite salle lorsque le temps ne le permettait pas et notre garçon commença à apprendre une somme titanesque de connaissances. Il venait toujours habillé d'un vêtement d'écolier que lui avait offert Odaka. Moushu trouvait cet élève très doué car intéressé par tout cela. Leur but ? Moushu avait trouvé un nouvel objectif de vie et Momiji connaissait alors certains mouvements pour protéger le salon de thé des brigands. C'est qu'il y en avait des hommes bourrés qui venaient ici pour prendre possession de la baraque. Odoka sortait alors son fusil à poudre pour les faire fuir, mais cela occasionnait d'énorme dégât dans la boutique et ils devaient tous les deux réparer. Elle se faisait vraiment âgée maintenant et c'était dur pour elle. ♡ Puis un jour vient le départ de Moushu, il avait entendu parlé d'un certain Makka et s'était mis en tête de le rencontrer, afin d'en connaître un petit peu plus sur lui. Il promit alors de revenir une fois sa quête terminée. C'était triste pour Momo qui s'était attaché à cet homme à barbe et aux cheveux clairs. Il aimait bien son petit nez rond qui contrastait avec le carré de son visage. Du coup, notre blondinet qui avait encore grandis lui sert sa dernière tasse de thé, faite par lui-même. Odaka et Moushu le surnommait également Momo. Il pleure. Moushu lui tripote les cheveux en riant ‒ Je ne veux pas que tu partes. ‒ Tu sais très bien qu'il me faut y aller Momo. Aller va, je ne serais pas parti bien longtemps. Si tu continues à faire d'aussi bon thé je t'assure que je risque de revenir au galop, ha ha ha ! ♡ C'est ainsi que Momiji continue aujourd'hui encore de vivre dans ce petit salon du pays de la pluie, s'entraînant régulièrement à l'art shinobi et à l'art du thé. CODES DU RÈGLEMENT (2) :Editer By Shino

[Si possible,j'aimerais être un Nukenin de Niveau Juunin,merci ^^]

Bienvenue, j'ai bien aimer ta présentation, même si je suis plutôt attristée que tu ne viennes pas à Konoha

Pour prouver que cette présentation est tienne, tu enverras un MP à "Staff NKR" sur Shinobi no Hattan avec le compte Momiji. Merci, je passerais valider celle-ci après.

Mauvais code Réglo aussi l'ami !

Relance !

Abandonnée ou en cours ?