L’entraînement. C’est une chose primordiale. Quelque chose que l’on doit faire chaque jour sous peine de se retrouver dépassé par les autres Genins. Pendant que mon frère, toujours aussi casse-pied, passait son temps à faire la gueule parce qu’il ne réussissait jamais rien, moi je me dirigeais sur le terrain d’entraînement tôt le matin. Le soleil levant guidait mes pas de jeune fille vers cet endroit que je connaissais par cœur. Que de joie d’arriver avant le Chuunin responsable. Au début il était étonné par mon assiduité. Puis, avec le temps, il a pris l’habitude de m’apporter une bouteille d’eau et ne galette de riz avant de me souhaiter un bon entraînement, tout sourire. Je l’aime bien, pas très ambitieux, mais sympathique.

Je me dirigeai au milieu du terrain d’entraînement et je m’assis en indien. Je fermai les yeux et je me respirai profondément. J’avais toujours eu l’impression que ces exercices de respiration amélioraient mes capacités d’apprentissage du Katon. C’était plutôt curieux, mais ça me convenait amplement. Après de longues minutes de cette méditation chère à mes yeux, je me levai lentement. Toujours concentrée, j’effectuai le premier mudra. Mon chakra s’activa, parcourant mon corps. Un second, et encore un autre. Mon énergie bouillonnait, prête à faire fondre même la roche. Je la concentrai dans mes poumons, puis je soufflai un bon coup. Une immense boule de feu quitta mes poumons et enflamma l’air devant moi. J’étais satisfaite, c’était un bon départ. Toutefois, ça ne me suffisait pas, mais là pas du tout. Je devais apprendre à le faire plus rapidement, voir en effectuant d’autres tâches comme courir ou sauter.

Je ré-effectuai les mudras encore et encore, malaxant mon chakra de plus en plus vite. Mes boules de feu devenaient plus fortes, plus grandes et elles seraient plus efficaces. Une fois que je fus satisfaite du résultat en demeurant sur place, j’allai chercher mon ami le Chuunin. Avec son aide, je disposai plusieurs mannequins ici et là. Une fois cela fait, je le remerciai et entreprit de courir entre les mannequins tout en composant mes mudras. Tout à coup, je me retournai sur moi-même et lâchai la force de mes flammes sur l’un des mannequins. Je tentai ensuite le coup avec un saut périlleux de côté, puis finalement à distance en courant vers ma cible et avec un saut périlleux avant. J’avais beau être une Genin, ma forme physique était optimale. Maintenant, j’étais satisfaite. Je rangeai les mannequins et passai le balai pour pouvoir passer à mon exercice suivant. Je réfléchis un long moment, comment être certaine que je pourrais m’en servir dans n’importe quelle situation?

Je quittai le dojo d’entraînement. Normalement, j’aurais été dans la forêt en dehors de Konoha. Toutefois, le nouvel Hokage avait mit en place de drastiques mesures de sécurité. Lui il savait ce qu’il faisait, il survivrait sans doute plus longtemps que les autres, sait-on jamais. Je décidai donc de me diriger dans le quartier ayant la moins importante fréquentation. Je marchais tranquillement, attendant l’arrivée d’une cible potentielle. Au loin, je vis un vieux chien qui boitait. Je m’approchai subtilement, prête à le faire griller. Si j’y arrivais, cela prouvait que j’étais fin prête. Je commençais mes mudras lorsque l’on m’interpella. Je laissai mourir ma technique avant même de l’avoir lancée et me retournai d’un bloc. Un ninja, quelle surprise. Je m’enfuis de toits en toits le plus rapidement possible afin d’échapper à la punition que j’aurais sûrement. Ça aussi c’était un bon entraînement. Je glissai sur les toits en pente et j’évitai les cheminées. Pour finir, je me réceptionnai souplement devant la porte de ma maison et m’y engouffrai sans plus attendre pour finalement souffler un peu. Il ne m’avait pas suivit, sans doute d’avantage par choix que par incapacité. Je devais devenir meilleure.

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Techniques apprises :

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Fin le 1er Juillet