Comme à mon habitude, nouveau jour nouvelle carte, mais celle-ci devra attendre un peu, je vais changer mes habitudes quotidiennes, je ferais mon tirage journalier un peu plus tard. Certains me prendront peut-être pour une folle, mais jusqu’à présent je ne me suis jamais trompé, pas mal quand même non ? Depuis l’arriver d’un véritable chef dans le village, on peut dire que le temps est à l’image des habitants de Kiri, un peu plus joyeux. Il est toujours du genre pluvieux mais un peu moins, avant je n’hésitais pas à sortir alors là avec une pluie fine et pas si importante que cela, je ne risque pas de rester à l’abri. C’est partie, mon haut de bikini bleu, mon pantalon marron, mes sandales premiers, mes brassard ainsi que mon sert poignée, je n’avais plus qu’à prendre mon épée et je pouvais enfin sortir de chez moi cartes en poche. Cette épée, depuis ce jour je ne la quitte plus, elle m’a grandement aidé en cette journée noir, je sais pertinemment que cela peut se reproduire à n’importe quel moment et il est simplement hors de question que je m’en sépare même l’espace d’une petite heure, elle pourrait peut-être me sauver la vie qui sait... Bref pas de temps à perdre, si je veux profiter de ma journée, une seule solution, je dois partir tout de suite, ma direction ? Les jardins aux abords de Kiri.

Ni une ni deux, je partie en urgence du moins si l’on peut dire cela ainsi. Je fermais la porte à clé rapidement c’est un fait, mais dans les rues de Kiri on peut plutôt dire que je trainais les pieds, en effet je ne ressemblais pas vraiment à une personne pressée, mais que voulez vous ? Je profitais de la fausse pluie en ce moment présente sur Kiri, il n’y a pas de quoi mouiller une vache donc pourquoi ne pas profiter de cette belle journée pour aller se détendre un peu ? Loin des missions, des entrainements, des rapports ou tout autre truc carrément saoulant. Sur le chemin je n’ai pas pu m’arrêter une seule fois de mélanger mon jeu de carte, il faut bien reconnaitre que ces derniers jours mes découverte ne sont pas les meilleurs, que de drôle de carte, certes ça fini par devenir réel, mais c’est toujours des choses que j’aurais préféré ne pas voir. Manquerais plus que je vois ma mort apparaitre tiens, qu’est ce que je ferais dans un tel cas ? Je prends sur moi ? Je stress comme une folle ? C’est vrai que ça je n’y ai pas encore réfléchi, que faire ? Arrêtez de tirer les cartes ? Je ne pense pas pouvoir en être capable au final. Je ne peux ranger les cartes, c’est comme de demander à un jeune footballeur de raccrocher les crampons c’est improbable, voulez que je fasse quoi après de mes matinées ? Une fois réveillée je m’ennuie donc je tire les cartes, si je ne les tires plus je fais quoi ? Hum... Non arrêtons de penser à de drôle de chose, se n’est pas vraiment le moment pour ça. Alors que j’arrivais doucement dans les jardins, je fini par trouver la place parfaite, au milieu de fleurs d’une multitude de couleur, je m’allongeais contemplant ainsi le ciel en espérant ne pas me taper une radée digne de ce nom d’ici peu. Je regardais calmement mes cartes me demandant franchement sur quoi j’allais tomber, et comme souvent j’en perdis une, cette fois-ci la rencontre, connu ou non ? Elles ne peuvent pas être plus explicite que ça ces fichus cartes ? Une rencontre dans des jardins c’est évident mais la personne je la connais ou pas bon sang ? Je regardais la carte espérant qu’elle me révèle quelque chose, mais non, bien sure qu’elle ne me dira rien, c’est une carte, ça ne parle pas bon sang de bon soir. Soudain, elle était là, cette présence particulière s’approchait, peu importe de qui il s’agit, je lançais aussitôt ma carte dans cette direction jusqu’à ce qu’une cage prenne place, je te tiens ! Je m’approchais tranquillement et oh surprise, un lapin, quelle poisse ! Je soufflais un coup avoir de reprendre ma carte et ainsi faire disparaitre la cage quand soudain...

Pauvre lapin, j’ai du fortement l’effrayer tout de même. Ma cage pu disparaitre tranquillement alors que je regardais ma carte, elle pourrait quand même m’indiquer à quel moment ça arrivera car là je suis mal barré tout de même. Le lapin finit par fuir du mieux qu’il le pouvait partant dans la direction opposé de moi, décidemment j’arrive même à effrayer un lapin, quelle poisse. C’est à croire que je ne réussirais finalement jamais quoi que ce soit moi. Je me relevais doucement, fixant toujours cette même carte, pourquoi avoir tiré cette carte aujourd’hui, quelqu’un est-il capable de me l’expliquer ? Je pense malheureusement que non. Alors que j’essaie de trouvé la faille, le moment où mes cartes auraient pu commettre une erreur en ne me présentant pas la bonne, une douce murmure tel un chant harmonieux d’un oisillon heureux se fit présent à mes oreilles, un simple bonjour en l’occurrence, mais d’une finesse rare je dois le reconnaitre. En temps normal j’aurais peut-être jeté ma carte ou sortit mon sabre, mais pour ce coup je n’en avais pas l’envie et je n’en voyais pas vraiment l’utilité. Un léger sourire pu se faire voir sur mon visage à l’instant même où je rangeais ma carte dans ma poche Décidemment ces satanés cartes n’arrêteront pas de me surprendre, ne peuvent-elles pas se trompé un jour ? Me dire des choses inverses que ce qu’il devrait normalement se passer ? Au final je me calque peut-être trop sur ce que me disent mes cartes, ça risquerais de me jouer des tours, il n’y a rien de bon à cela, m’enfin pour aujourd’hui je veux bien les remercier. Je regardais brièvement le jeune homme avant de ne tourner les yeux et de les déposer sur une fleur juste à côté de lui, une bonne raison pour ne pas le regarder au moins. Il finit par reprendre la parole avant même que je ne puisse ouvrir la bouche, je pris ensuite une grande inspiration et lui répondit, politesse avant tout.

« Euh... Bonjour. Pas de peur... non, ne vous en faites pas »

Quelqu’un peu t-il bien m’expliquer pourquoi je parle comme une idiote aujourd’hui ? On dirait une enfant de trois ans qui viens à peine d’apprendre à aligner deux mots les uns derrière les autres. Des fois je me demande ce que je peux bien avoir dans mon comportement voir dans mes réaction, je m’exaspère moi-même. La fleur, garde tes yeux sur la fleur, je ne sais pas pourquoi, mais au fond de moi je sens que si je le regarde lui je n’arriverais même plus à enchainer une suite logique de deux mots sans dire un truc qui ne ressemble à rien, je suis exaspérante certes, mais je le vis bien. Je glissais ma main gauche dans ma poche au moment même où je la semblais tremblotante, il ne peut pas m’arriver ce genre de chose voyons, une main tremblante, comment je tire les cartes moi maintenant ? Je soufflais calmement de façon à peine audible histoire d’être un minimum crédible tout de même. Dans ma poche, je serrais le point, fixais la fleur et rien que la fleur avant d’ajouter de façon douce, calme et harmonieuse comme j’ai appris à le faire par le passer.

« Je me nomme Asami... »

Félicitation à moi-même, j’ai fais une phrase en faisant une suite logique de quatre mots sans coupures, c’est un bon début n’est ce pas ? Bon je l’accorde, il valait mieux pour moi que je n’aille pas plus loin, mais je ne vois pas vraiment pourquoi ça me fait ça à moi, je n’ai jamais eu de telle difficulté auparavant, il valais peut-être mieux que je ne pense pas logique sur ce coup là qui sais...

Souffler, souffler, c’est bien beau tout ça mais ça ne marche pas à tout les coups, que voulez-vous que je fasse moi ? Au final je ne souffle plus, je souffre juste. Comment est-il possible qu’une telle chose m’arrive à moi ? Cette chose précise qui pourrait vous retourner le cerveau en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, poisse, poisse, poisse. Je me tiens là, debout, devant lui sans pouvoir bouger voir même parler de façon correct, que puis-je faire de plus pour que ça aille ? Pourquoi dans ce moment là il n’y a personne pour m’aider ? Pas de chien, pas de parents, pas de seigneur rien, personne, Asami tu te débrouilles toute seule sur ce coup là, tu t’es mise dans une drôle de situation, tu en sors toute seule comme une grande. Qui auraient un jour pu croire que je pourrais me retrouver dans une telle situation ? Après la mort de mes parents, la maltraitance subit par l’ancien tyran, qui aurait pu imaginer une seule seconde que je finirais par revoir la lumière ? Mais aujourd’hui, dans quel situation je me trouve ? C’est ça le sentiment dont me parlait ma mère alors que je n’étais encore qu’une enfant ? Cette chose qui donne envie de vomir quand on en parle et qui finalement ne semble pas si désagréable que cela ? Il finit par placer sa main sous mon menton et me tournais la tête délicatement, je ne pouvais pas y opposé la moindre résistance, pourquoi donc ? Puis il s’approcha et me déposa un baiser sur le front. A ce moment précis j’ai sentit la chaleur monter jusqu’à mon visage, je devais surement avoir les joues plus que rouges et malheureusement je ne pouvais rien faire pour l’en empêcher. Puis il se détacha et alla cueillir la fleur à ses pieds, j’aurais pu partir en courant c’est vrai, mais je ne le pouvais pas, je n’y arrivais pas, chacun de mes membres étaient comme figés sur place à ne plus pouvoir bouger. Il finit par me remettre la fleur avant de me murmurer son nom et prénom à l’oreille. Sortant la main gauche de ma poche pour récupérer la fleur, j’eu de nouveau la malchance de faire tomber une carte, mais sans la regarder je me contentais de répondre au garçon.

« Il ... en est de, de, de même... p-p-p-pour moi »

J’avalais brièvement ma salive puis me baissais histoire de ramasser ma carte, pourquoi celle-ci ? Qu’elle poisse, décidemment je crains de ne comprendre ce dont ma mère me parlait à l’époque. Ainsi donc ce serait ça ce très cher sentiment naissant entre deux entités aptes à se rapprocher ? Comment peut-il être juger de la sorte que nous sommes apte à nous rapprocher, on vient à peine de s’apercevoir, pourtant je ne me rappelle pas avoir vu la foudre tombé dans le coin, quelle drôle de chose que ce sentiment. Mes yeux descendirent et se posèrent sur la fleur que j’avais actuellement en main, exactement celle que je regarde depuis tout à l’heure. Un petit sourire apparut sur mon visage et je me la plaçais soigneusement dans les cheveux avant de m’approcher d’Okita et de lui déposer un baiser sur la joue avant de lui murmurer un simple

« Merci... »

Je me décalais de lieu et eu une mauvaise, non, une très mauvaise réaction. Je venais de plonger mon regard dans le sien, je n’arrivais malheureusement plus à m’en dégager, que dire, c’est comme si j’étais un poisson dans le filet du marin pêcheur, je suis là, je vis, mais je ne suis plus reine de ma destinée, c’est comme ci l’on choisissait pour moi ce qu’il devait maintenant ce passer. Un vert émeraude merveilleux, comment passer inaperçu, que faire ? Attendre ? Mais attendre quoi ? A cette allure il va pleuvoir des cordes et je vais être plus ridicule que je ne le suis déjà, reprends toi Asami, tu dois faire quelque chose... Malheureusement comme souvent, je ne pense pas avoir pris le bon choix, je m’approchais de nouveau de lui et accolais brièvement mes lèvres aux siennes, à peine le temps de m’en rendre compte que je me reculais surement plus rouge qu’avant et détournais aussitôt le regard préférant regarder mes pieds.

« Je suis vraiment désolé ! »

Idiote que tu es, pourquoi est-ce que tu as fait ça ? Ne t’étonnes pas s’il part en courant, c’est tout ce que tu auras mérité. Je passais mes mains derrière mon dos et soupirais brièvement, quelle idiote je fait sur ce coup là, comment je vais réparer ça moi maintenant ?

Le courage, encore quelqu’un qui me parle de courage, ce mot sans la moindre signification, sans la moindre consonance logique à mon oreille, ce n’est qu’un mot apte à disparaitre pour moi, un mot qui ne mérite pas sa place dans le langage humain, qui peut parler de courage alors que l’on nous assomme avec le fait qu’il puisse y avoir plusieurs forme de courage, cessez donc avec cela, je ne veux plus l’entendre, il n’y a pas non plus de courage à embrasser quelqu’un comme je viens de le faire, non c’est pire encore, il y a de la non retenue surtout, j’aurais dû être capable de me retenir, si lui l’a fait, pourquoi pas moi, une forme de faiblesse ? Encore un mot qui n’a aucun sens. Si j’ai agit et lui non c’est que cela était écrit, c’est simplement que cela devait-être fait de la sorte et non d’une autre. Chacun possède son propre livre et dans le mien il devait être inscrit que j’embrasserai Okita, ce jeune homme qui aura finalement eu raison de ma retenue, il est finalement le seul à avoir été capable de me sortir de cette noirceur qu’est mon univers, mais il va peut-être que je le prévienne de certaines choses non ? Nous verrons cela le jour où il sera capable de comprendre pourquoi j’ai fait tel ou tel choix dans mes vingt-deux années de vie. Je l’avais laissé parler sans rien répondre, je ne voyais rien à ajouter de toute manière je dois bien le reconnaitre. Nous ne pouvions pas faire une guerre d’excuses, chacun voyais les choses à sa façon, de mon point de vue j’aurais dû me retenir, du siens il aurait dû le faire plutôt que moi, bien trop de détails superflu dans tout ça, aucun intérêt de mettre un touche de bataille.

Le jeune homme se mit à rougir à son tour, pas toujours à moi, tant mieux d’ailleurs. La première main du jeune homme se posa sur ma hanche, la seconde sur ma nuque. Je le voyais s’approcher lentement de moi, ainsi c’est vrai, il aurait préféré le faire de lui-même ? Apparemment il n’est pas trop tard pour ce reprendre. Il s’approchait un peu plus puis à son tour déposait ses lèvres sur les miennes, c’étais comme ci j’avais longuement attendu ce moment, je me sentais étrangement légère comme libérer de quelque chose que j’avais en moi, mais quoi ? Okita fini par s’écarter avant de prendre la parole une nouvelle fois, d’une manière douce et sereine, des mots qui entrèrent de façon correct et calme dans mes oreilles grandes ouverte. Une fois ses mots terminé, machinalement je me jetais contre lui afin de le prendre dans mes bras, quelqu’un m’explique pourquoi je fais cela s’il vous plait ? Mon corps décide à ma place, je ne fais rien de réfléchi et cela ne me correspond pas le moins du monde, moi qui suis habitué à réfléchir à chacun de mes acte, me voila bien embêter. Mon œil droit fini par se mettre à couler une larme puis deux, puis a ne plus pouvoir les compter. Comme souvent mon œil gauche restait impassible et cela depuis ce fameux jour, le jour où j’ai rencontré mon seigneur et revu mes parents, depuis ce jour, cet œil lui appartient, je ne le maitrise plus, il voit à travers moi par cet œil, que puis-je faire de plus que d’apprendre à vivre de la sorte ? Le but est simple, ne pas lui montrer cela, il risquerait de prendre peur. C’est toujours collé à lui dans une position qui me semblait rassurante, comme ci plus rien ne m’arriverais que je fini par prendre la parole.

« Si tu me le permet, alors j’aimerais rester avec toi, je ne sais pas pourquoi mais je sais qu’avec toi tout ira bien et que je ne risquerais rien. J’ai l’impression qu’avec toi je serais en sureté où que j’aille. »

Aïe, pourquoi je fait et dit des choses que je n’arrive pas à retenir ? C’est vraiment embêtant, ce sont uniquement des choses que je veux ou que je pense, mais j’aurais préféré les garder pour moi, surtout cette phrase à dix francs, il me prend pour qui ? Une folle ? Une dingue ? Une jeune fille sans cervelle peut-être ? S’il me demande de partir je le ferais cela est sur, mais comment réagira mon corps à un tel échec ? Je me le demande bien.

Nous étions là, tout les deux, l’un en face de l’autre. Une légère brise venait de s’ajouter au quelques goutes de pluie qui mouillais sagement mon visage ainsi que le reste de mon corps. Une étrange sensation s’était emparé de moi il y a maintenant quelques temps en arrière, mais je ne pouvais rien faire contre cela. Je n’étais plus qu’une victime de mes propres désirs, que faire de plus si ce n’est que d’aller dans le sens de mes envies ? En même temps, je dois bien reconnaitre que le jeune homme me faisant face est carrément charmant, même plus que cela d’ailleurs, mais craqué de cette façon, comment est-ce possible ? Surtout pour moi qui ai toujours su rester distante et tranquille, jusqu’à présent j’ai toujours su contrôler tout cela, mais pas aujourd’hui. C’est comme si lui je ne pouvais guère lui résister et que tout cela était déjà prévu sans que je ne puisse rien y voir d’ailleurs. Pour la première fois de ma vie, il vient de se passer quelque chose que je n’ai pas été capable de prévoir, j’ai été prise au dépourvu, moi, qui suis capable de prédire maintes choses, quelle poisse. C’est donc ça une surprise sentimentale ? Le garçon finit par me prendre la main avant de ne me glisser quelques douces paroles à l’oreille. Des mots qui tournaient maintenant en boucle dans ma tête, comme une berceuse que l’on chanterait à un enfant. Je l’entendais encore et toujours, sans plus pouvoir me défaire du moindre de ses mots. Comment est-ce possible, que m’arrive t-il ? Est-ce donc réellement cela cette sensation que l’on appelle amour ? Étrange, étrange que cela me sois tombé dessus à moi, et surtout maintenant. Je levais les yeux vers Okita avant de lui adresser un large sourire.

« Je ne sais pas comment il est possible que cela soit arrivé, en tout cas je ne l’explique pas, mais avec toi je veux rester. Je ne veux pas être le fardeau qui t’empêchera de vivre comme tu l’entendais jusque lors, mais si tu n’y vois pas d’inconvénients alors oui, restons ensemble ! »

Lui et moi, ensemble, simplement et calmement. Je ne pouvais pas rêver mieux au moment présent. Il a été le seul à être capable de passer outre mes cartes, il est le seul capable de modifier mon destin, finalement, ce destin que je chérie tant n’est peut-être pas si bien écrit qu’il n’y parait, au final peut-être que l’on a la possibilité de passer outre ce livre ouvert. Sans le savoir, il venait surement de m’ouvrir les yeux sur bien des choses de façon involontaire, surement la chose qui fait que ce qui est arrivé est arrivé. Mais je ne le regrette pas, car malgré que l’on ne puisse pas dire que l’on se connaisse, je sais qu’avec lui tout ira bien, mon cœur me le dit et il se trompe que très rarement.