Des fois j’aimerais sincèrement que l’on m’explique ce qu’il se passe ! Après on va dire que je m’énerve pour rien, mais des fois il y a de quoi s’énerver non ? Je vous explique, j’étais tranquillement en train de prendre mon service à l’hopital. Plusieurs patient à ausculter et éventuellement soigné, parfois des blessés de guerre d’autre fois des simples malades, on voit vraiment de tout dans un hopital et je suis d’ailleurs la plus jeune de l’équipe, seize ans et déjà active, connaissant la plupart des gestes, déjà capable d’opérer seule, l’hopital c’est un peu ma seconde maison à présent d’ailleurs. Certes on voyait toujours des petits bobos assès simplet mais parfois il y avait des choses un peu plus intéressante, comme ce garçon un jour qui était venu avec main prétextant qu’un ninja de Kiri la lui avait coupée. Ayant trop attendu sa main était bien évidemment fichue, mais il se plaignait à moi, moi qui lui aurait foutu dans le postérieur et bien enfoncer avant de lui couper la langue pour qu’il arrête de crier et de se plaindre. C’est vrai que par moment, je m’agace, mes envies folles reprennent, mais dans le fond je sais très bien que cela cessera quand j’aurais écrasé mon père et ma sœur, d’ailleurs j’ai déjà des idées pour eux deux, ils risqueraient de ne pas apprécier... Tant mieux ! Mais pour en revenir à ce que je disais, c’est au moment où je m’apprêtais à rentrer dans le bloc opératoire pour un prélèvement d’organe qu’un ninja vint m’arrêter.

Haut d’une tête de plus que moi au minimum, une musculature des plus importantes, il était châtain aux yeux couleur émeraude. Pas mal dans le fond, mais pas intéressant du tout, enfin pour moi car d’autre infirmière présente semblaient sous le charmes, qu’elle bande de groupies inutiles, elles feraient mieux de bosser un peu ! La présence de cet homme n’était pas anodine et ça je le savais pertinemment, ça se confirma rapidement d’ailleurs, au moment où il m’annonça en effet le pourquoi du comment. Apparemment ils recherchent un médecin pour se rendre à la prison, dans la cellule où est enfermé l’un des hommes ayant tenté de s’attaquer au mizukage hum, un médecin ? Apparemment je devais simplement me contenter d’extraire la drogue que l’homme avait ingurgité puisque cette dernière semblait améliorer sa résistance physique et mental, très intéressant, je veux en savoir plus. C’est le sourire aux lèvres que je partis chercher ma mallette et retourna auprès du gardien de prison pour prendre la route. Le chemin serait ennuyeux mais le résultat tellement merveilleux.

Le chemin fut long comme je me l’étais dit, mais je n’en étais pas moins impatiente. Le chemin nous emmena dans les montagnes où se situait une petite maisonnette pour le moins sombre. Enfin maisonnette, c’est grand tout de même, ça n’en reste pas moins une prison. Une fois à l’intérieur, l’homme me mena aux escaliers et m’invita à rejoindre le ninja chargé de l’interrogatoire qui s’y trouvais déjà, ainsi donc c’est vrai ? Cette drogue est si puissante qu’ils sont obligés d’attendre l’extraction ? Intéressant, vraiment très intéressant. Descendant tranquillement réfléchissant à la façon dont le ninja risquait de faire s’écouler l’interrogatoire, je voyais une lumière se dessiner devant moi, la fin de l’escalier qui plus est. Passant l’arche de sortit d’escalier, je tombai nez à nez avec le criminel et ... la limace. Un soupire que je ne pu retenir ou du moins que je ne voulu retenir se fit entendre. Hackel ouvrit déjà la bouche alors que je me dirigeai vers le criminel sans même prêter attention à quoi que ce soit. Je déposais ma mallette au sol l’ouvris et adressais un jolie sourire au criminel histoire de le mettre en confiance, confiance qu’il allait vite perdre d’ailleurs.

« Bonjour Hackel. Ne t’y méprends pas, mais mon duo se nomme Obito, ce n’est pas le fait d’avoir fait un entrainement et quelques missions ensembles qui fait de nous un duo ! Quand à toi le criminel de bas étage, je me fiche pas mal en général de ce que l’on fait, mais ici il n’y a qu’une personne qui peux prétendre à faire chier le mizukage et cette personne c’est moi, j’espère donc que le type bizarre derrière moi te fera souffrir jusqu’à ce que tu pleures en appelant ta mère. Pour l’heure il parait qu’une drogue puissante cours dans ton organisme, je serais curieuse de voir si ce que l’on en dit en vrai ! »

Je serrais le poing et donnait un violent coup à cette ordure, aucune réaction, pas assès fort. Je frappais donc plus fort et là... toujours pas de réaction, pas mal du tout cette drogue. Test numéro deux, j’enlevais une chaussure du type et avec mon scalpel lui fit un trou en l’entrant tout en le tournant et contre toute attente il eu... toujours aucune réaction, impressionnant ! Cette drogue est mortelle, je suis fan de cela ! J’espère qu’ils lui ont précisé que je ne suis pas là pour le torturer moi ! Je rangeais mon outil dans ma mallette et en sortir une bassine rétractable que j’allais remplir d’eau sans plus attendre avant de revenir sur place. Première bulle, je l’insérais dans le corps du criminel et commençais l’extraction, une fois, puis deux, puis trois, il commençait à ressentir la douleur, un nouveau sourire se dessinait sur mes lèvres, enfin on va se marrer. La douleur semblait de plus en plus intense au fur et à mesure que j’enlevais la drogue jusqu’à en finir. Je vidais la bassine directement dans l’égout sans même m’inquiéter de ce qu’il y avait dedans ni où cela finirais puis rangeais mes affaires et fermais la mallette. J’allais ensuite prendre place derrière Hackel, sur la chaise situé à cet emplacement et prêt à y recueillir mon postérieur. C’est maintenant à lui de jouer il me semble ?

Quel idiot ce type ! Une bonne chose, l’homme avait retrouvé toutes les sensations de douleur physique et morale, j’avais fait ma part du travail, après tout c’est pour ça que j’étais là moi non ? Garder la drogue ? Non merci, comme c’est ci bien stipulé, il s’agit d’une drogue et non d’un poison, je n’ai aucun intérêt à le garder, je ne vais pas faire un anti-drogue alors que cela fini par s’estomper seul, le poison j’en fais des antidotes donc je garde mais c’est tout. La limace fini par passer à l’action, ce n’est pas trop tôt d’ailleurs, j’ai failli m’endormir sur ma chaise froide et humide. En plus de l’odeur nauséabonde des sous-sols, de la sensation d’humidité et du bruit des rats qui courraient de toute part vint s’ajouter les bruits de douleur du criminel, du coupable même. Première opération, il lança de l’acide avec sa bouche afin de faire fondre un doigt de l’homme, trop radical, mauvaise méthode. Quelques paroles s’en suivirent qui semblaient faire réfléchir l’homme, sa famille hein ? Voilà un point intéressant à travailler. Premier sourire de satisfaction pour moi. Puis Hackel repassa en face de dite torture, lui appelle cela ainsi moi pas. Il découpa les doigts de l’homme un a un. Un nouveau sourire s’affichait sur mon visage, une idée merveilleuse venait de traverser mon esprit. Sans même prendre le temps de réfléchir, je sortis ma bassine et demanda un ninja qui descendit en pas très longtemps. Il remonta avec afin de me chercher de la glace puis revint une dizaine de minutes plus tard. Je déposais la bassine à mes pieds laissant ainsi le ninja remonté et déposais chaque doigt tombé dans ma bassine de glace avant de soupirer et de me lever de ma chaise.

« Tu sais mon grand, ici je ne suis que médecin, je ne suis donc pas chargé de te faire souffrir, mais bien de t’aider, je suis là pour ton bien. Mais par contre, si demain on me dis d’aller chercher tes enfants... aucune réaction hum... ou ta femme... ses yeux s’écarquillèrent aussitôt, mais il ne dit rien ta femme oui ! J’irais volontiers et n’hésiterais pas à la torturer pour la faire longuement souffrir et cela sous tes yeux, ensuite je lui donnerais la mort, non pas pour abréger ses souffrance puisque je pourrais aisément la soigner, mais pour te détruire un peu plus si tu ne daignes pas parler. Il faut que tu saches que je fais cela dans ton bien, il serait dommage que ta femme goute à mon plat préféré tout de même ! »

Faisant quelques pas de côté, j’aplatis mon pied sur la queue d’un rat que je ramassais le sourire aux lèvres. Je relevais les vêtements de l’homme devant moi afin de laisser son abdomen apparemment et déposais le rat avant de l’enfermer sous cloche. Donnant un nombre inconsidérable de petit coup dans la cloche pour énerver le rat, se dernier se mit à mordre et griffer pour se cacher mais il ne franchi pas l’épiderme puisque j’arrêtais avant laissant ainsi partir le rat. Je fini par serrer son entre jambe avec ma main droite et approchais ma tête de son visage avec un sourire mesquin.

« Si tu ne réponds pas, je m’assurerais que le rat finisse à cet endroit ci. Si tu ne réponds toujours pas, j’enverrais quelqu’un chercher ta précieuse femme et là alors, c’est elle qui souffrira sous tes yeux, tu ne seras même pas dans la possibilité de l’aider, à ta place je pense que je réfléchirais à deux fois avant de refuser de parler non ? »

Je me retira de nouveau et retournais m’asseoir sur ma petite chaise qui m’attendais, laissant de nouveau la place à Hackel pour finir ce qu’il avait commencer. Les doigts dans la glace, je ne les ai pas oublié, je compte les lui recoudre de moitié afin qu’il est ses doigts, mais qu’il ne puisse plus s’en servir de toute manière, c’est uniquement dans le cas où il venait à refuser de parler, sa femme sera ma victime au pire des cas !