Les repandeurs de la mort se déplacent [Makku/Yume]

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Voilà maintenant quelques jours que Makkura et moi avions décidé de monter une organisation, enfin décidé, nous y avions bien été aidé je dois le reconnaitre, Izanami, organisation spécialiser dans le meurtre et la destruction à l’image de la déesse que nous représentons. Mais aujourd’hui était un grand jour pour nous et pour notre déesse, c’était aujourd’hui le renouveau de la déesse, les deux premiers démons étant présent, il nous manque donc quatorze des seize personnes requises par la déesse, sans oublier les sacrifices qui lui ont été promis, voilà bien des choses à gérer. Makkura m’avait longuement parlé de cette jeune femme de Konoha Yume Kifu ou un truc dans ce style là, je ne me rappelle plus trop d’ailleurs, m’enfin peu m’importe au final. Quelques jours auparavant, nous avions pu récupérer un bateau plus petit que le paquebot de croisière, avec deux hommes à son bord en visite par chez nous. Les pauvres types, à leurs arrivé ils sont tombé nez à nez avec moi, j’avais conduit les deux avec moi et bien attaché, j’en avais placer un sur l’hôtel de notre déesse histoire de conserver de fameux don de sang qu’elle apprécie tant en le dépeçant comme une vulgaire souris pour la recherche. L’autre qui avait tout vu de la scène tremblait de peur, compréhensible n’est-ce-pas ? C’est d’ailleurs comme cela que je le forçais à prendre la mer avec moi. Makku et moi embarquions donc à bord de la petite embarcation en direction du pays du vent. Le vent me direz vous, pourquoi ? C’est simple, arrivé au pays du feu pour récupérer quelqu’un appartenant à Konoha, n’est-il pas logique ? Si on venait à apprendre la disparition de la jeune femme, quel serait le premier intérêt du village ? Fermer les ports pour éviter la fuite maritime exactement, fermé des frontières est tellement plus... difficile.

Sur la route, j’avais fait attention à bien vérifier chaque geste, chaque comportement de l’embarcation, tout afin de pouvoir à mon tour le prendre pour le chemin inverse. Nous n’étions pas excessivement loin du pays du feu, je sortais mon kunai et piquai avec le dos du marin qui marchait maintenant à mes côtés tranquillement, au moindre faux mouvement ou au moindre mot, je le tuais, il était au courant. Nous avancions donc tranquillement jusqu’à la forêt, nous nous engouffrions dedans tranquillement quand je m’arrêtais soudain, j’attachais l’homme à un arbre et le bayonnais avant de mettre le feu à un arbre. Brulant ainsi un arbre, la jeune femme sera obligée de savoir que quelqu’un est là pour elle, approche donc, j’ai déjà ton épreuve en tête très chère.

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J’avais décidé de prendre un jour de congé. Un certain Kabuto avait déserté peu de temps auparavant et j’avais commencé à réfléchir. Est-ce que ça valait la peine de me battre pour ce village? Est-ce que ça avait vraiment valu la peine de le pister dans la forêt du feu? Plus j’y pensais et plus la réponse ressemblait à un beau et gros non. Oui, j’avais eu besoin d’eux pour devenir plus forte durant un temps, mais même la Hokage avait l’air d’une farce comparé à moi et à mes allures bestiales. Était-ce vraiment un endroit fait pour moi? Non, je devais partir au plus vite. C’est donc dans cet ordre d’idées que je me mis à parcourir la forêt du pays du feu. Je ne pensais pas déserter là, comme ça, et tout laisser derrière moi. Je désirais seulement réfléchir. Examiner mes possibilités. Trouver un meilleur moyen de devenir plus forte.

C’est à ce moment que je repensai à Makkura, à l’instant même où je repérai cet arbre en train de flamber au loin, une épaisse fumée perçant à travers les arbres. L’idée que le feu se propage et blesse des animaux innocents, je ne pouvais pas laisser passer ça. Je m’y dirigeai donc à la course pour tenter d’arrêter le brasier, tombant nez à nez avec une jeune femme à la poitrine encore plus fournie que la mienne et à la longue chevelure d’ivoire. Mon regard marron se fit suspicieux. Elle était sans doute cette qui avait fait brûler cet arbre et retenait un homme prisonnier. Mais le problème était, que devais-je faire? Devais-je continuer à me comporter comme une ninja de Konoha et protéger les habitants du pays du feu, ou avais-je le droit de la remercier et de lui demander gentiment d’éteindre avant que ça ne nuise à ma forêt?

Je posai finalement un poing sur ma hanche, la regardant de haut, possédant ce regard hautain, mais joueur qui me caractérisait. J’aimais défier les autres, voir ce qu’ils valaient en combat. J’étais en excellente forme et mon katana était bien à sa place, dans mon fourreau, dans mon dos. Je montai ma garde plus par habitude qu’autre chose, je ne craignais pas vraiment celle me faisant face.

« Alors, on passe une belle journée? J'vous conseillerais d'éteindre avant de blesser la forêt, sinon c'est vous qui risquez d'être blessé. »

Je m'étais installé sous le couvert d'un arbre, dans l'ombre attendant patiemment que la jeune femme que l'on attendait Kimary et moi daigne montrer son nez. Regardant la scène d'un oeil adossé au conifère, les bras croisaient, un sourire naquit sur mon visage. Yume était apparu et comme à son habitude avait démarré sur les chapeaux de roues en menaçant Kimary directement. Il faut dire que l'on avait fait cramé un arbre et connaissant son goût pour la nature elle n'apprécierait pas. Elle n'avait pas apprécié. Je voyais que ma collaboratrice n'appréciait pas qu'on lui parle de cette manière mais, elle devrait garder a fierté de côté pour le moment. Je devais négocier avec la donzelle et c'est ce que je ferais. Sortant doucement de l'ombre, une lueur hautaine dans le regard, cheveux volant je regardais la Kyofu et je dis tout en appraissant :

-Allons, allons Yume...Ce n'est pas une façon de saluer un vieil ami, ni de dire bonjour poliment à une amie d'un ami. Tu peux faire mieux j'en suis sûr.

Marquant une pause, je la dévisageais. Elle avait pris en force, je le voyais, elle avait progressé dans son art de la lame mais, elle était maintenant trop humaine. Elle ressemblait presque à ce que je détestais le plus, un de ces abruties qui pullulent dans les villages. Je me doutais que ma présence devait la surprendre, surtout qu'elle n'avait apparemment pas senti ma présence puisqu'elle avait directement parlé à Kimmy. M'approchant de celle-ci je vins me placer derrière le l'arbre en feu et j'eux un mauvais sourire en approchant ma main de celui-ci. Puis mon regard retourna sur la kunoichi de Konoha et je dis calmement avec un air hautain et espiègle :

-Comment va ta blessure ? Pas trop difficile de se rétablir ?*pause* Tu dois savoir pourquoi je suis là, je t'avais posé une question lors de notre rencontre : Serons nous amis ou ennemis ? La réponse t'appartient mais, sache que je peux t'offrir grâce à Kimary ici présente une terre d’accueil, du pouvoir et enfin l'Apocalypse. D'ailleurs en parlant de Kimmy évite de lui parler comme ça elle est encore plus irritante que moi et elle est aussi plus cruelle. Et elle possède le même type de pouvoir que moi, bien que le sien soit inférieur dans la hiérarchie des queues... Alors Yume Kyofu veux-tu ce que je t'offres ? C'est à dire moi.

Je jouais avec ses nerfs comme elle avait joué avec les miens mais, j'étais assez calme car j'avais maintenant beaucoup de sang sur moi ce qui m'avait apaisé pour un temps. Pendant que l'arbre brûlait elle devait réfléchir et si elle ne le faisait pas assez vite et bien...je ne donne pas cher de l'arbre.

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Puis, c’est ce moment que choisi Makkura pour sortir du couvert des arbres. Eh bien, il était venu me chercher, comme convenu. Et continuerait-il à dire après ça que je n’avais aucune valeur pour lui? En tout cas ça ne serait pas très crédible. Il me dit d’un ton hautain que ce n’était pas une façon de saluer un ami, ni l’ami d’un ami. Mon regard marron changea, maintenant habité par le plaisir et l’arrogance.

« Oh, mais Makmak, je croyais que je n’étais rien pour toi. Quand suis-je donc devenue ton amie? »

Il s’avança ensuite vers l’arbre avec des airs de parrain, il ne se prenait apparemment pas pour de la merde l’Uchiha. Il me demanda ensuite comment allait ma blessure et j’écartai les bras pour lui montrer ma peau nue, hautement visible avec mes nouveaux vêtements (cf mon profil). On pouvait y voir ma peau intacte, complètement guérie. Il y avait bien un avantage à résider à Konoha et c’était les ninjas médecins, ils faisaient un travail de professionnels. Il continua ensuite sur un autre terrain, comme si je venais de lui couper l’herbe sous le pied. Je l’écoutai tout au long de son petit monologue, un sourire de défi sur mon visage. Lorsqu’il eu terminé, je pu enfin dire ce que j’avais à dire.

« Tu sais très bien que tu ne pourras pas m’offrir l’Apocalypse puisque cet être unique est voué à naître au sein de mon clan. C’est moi qui te l’offrirai et non pas l’inverse, mets toi ça dans le crâne. Et tu devrais commencer à me parler autrement. Cette Kimmy ne me fait pas peur et toi non plus, Makmak. Saches que je ne te suivrai pas pour toi, mais bien pour cette cause qui nous est commune. L’extermination de la race humaine. Fin. »

J’avais poussé l’audace jusqu’à l’appeler deux fois Makmak d’à filée. Il serait judicieux de préparer une permutation, juste au cas où une petite envie de me saisir par la gorge lui reprenait. Je déposai ensuite mon regard marron sur la charogne accrochée à l’arbre qui semblait en pleine crise de panique, se débattant dans l’espoir d’échapper à ses liens.

« Et pourquoi vous trimballer ce truc avec vous? Vous auriez du le brûler avec l’arbre à la place, au moins vous n’auriez pas fait ce gâchis pour rien. »

]Elle voulait m'énerver mais, j'avais besoin d'elle dans le sens où sa force e serait utile dans les futures aventures d'Izanami. Néanmoins elle me parlait comme à une merde et cela je n'appréciais pas, mais alors pas du tout., c'est Kimary qui devait se marrer. J'allais lui montrer qui était le chef ici, aussi je fis un mouvement de la main, désignant Yume du doigt et j'employais un sort de genjutsu nommé Utakata mais, je me ravisais. Je devais me contrôler et j'étais venu recruter la kunoichi pas la maltraité. J'ouvris la bouche essayant de rester calme au maximum.

-Il y a amis et Amis Yume mais, quand je veux quelque chose je suis prêt à faire des efforts.

A sa phrase suivante j'eux la nette impression qu'elle se moquait de moi, qu'elle jouait avec mes nerfs avec un malin plaisir et ça c'était très difficile à encaisser. Je ne devais pas me laisser aller même si je sentais le chakra de Sanbi bouillonner au fond de moi et je sentais qu'il avait envi de rugir sur la donzelle qui provoquait ce flot d'émotions en moi. Je me mis à rire, rire à en pleurer. C'était hilarant quand j'y pensais.

-Toi m'apporter l'Apocalypse ? Haha mais, tu ne sais rien de mon Apocalypse ! Je ne que faire de tes histoires de clans tiens le toi pour dit, je veux juste ta force et seulement celle-ci. Que tu me donnes un soldat supplémentaire capable de tout raser tant mieux mais, sinon tu ne m'apporteras rien d'autre que ta contribution pour détruire ce monde. Et si cette Apocalypse doit naître dans ton clan, alors réfléchit et viens avec moi pour lui préparer le terrain. Si ton monstre doit régner il devrait le faire avec Izanami et ses élus. Il devra le faire avec les quatre Cavaliers de l'Apocalypse et leurs Apôtres ! Alors Kyofu, je répète une dernière fois ma question : Serons-nous amis ou ennemis ?

Mon discours s'arrêta là et je me tournais vers Kimmy, ce serait-elle qui expliquerait la présence du marin ici et seulement elle. Elle n'avait rien dit jusqu'a lors aussi, je me doutais qu'elle réfléchissait. Je tournais le dos à Yume et je me mis à regarder le pauvre homme ligoté comme une proie que j'aurais envi de bouffer sur place.

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