Bon ben ce fut une belle première mission non ? Au final tu as peut-être fait exactement ce qu’elle voulait que tu fasses et du coup elle a peut-être retrouvé le sourire après cette merveilleuse dispute non ?... Hum en effet, ce n’est pas bête ça. J’avais complètement oublié ce détail, on avait dit que tu lui ferais la surprise en allant en chercher une toi-même, mais c’est la mission qui est venu à toi, il va falloir que l’on rattrape le coup tu ne crois pas ?... Je suis d’accord là-dessus tu as eu une mission hier, impossible que l’on t’en redonne une aujourd’hui. Euh par contre, tu comptes la prendre avec toi la petite ou pas ?... Oui pas bête, c’est vrai que si tu emmènes une académicienne dans une chasse ou quoi que ce soit de ce genre ça craint un peu oui. Tant pis alors, ce sera quitte ou double pour elle et je suis persuadé que cette fois ta Rukia sera surprise de te voir arriver avec le rapport de mission. Il va falloir la jouer serrer Yukio, il ne faut surtout pas l’ébruité, que personne ne sache et que tu fasses ensuite la surprise à Rukia, oui c’est le meilleur moyen pour qu’elle sache que tu bosses pour elle, que toi aussi tu te démènes pour son village, oui c’est ça, tu peux le faire, tu peux y arriver, tu peux la rendre fière toi !... Ah oui ? Tu trouves ? Aujourd’hui c’est moi le bon acteur ? Bon ben je vais peut-être te laisser tomber et aller faire carrière dans le cinéma dans ce cas là non ?... Enfoiré, tu me dis bon acteur et maintenant tu me dis que j’ai aucune chance dans le cinéma, n’oublis pas non plus que les films français sont pour quatre vingt dix pour cent d’entre eux complètement pourri et terminer à la pisse, même le plus mauvais acteur pourrait y avoir une place, donc oui je peux le faire !... Je sais très bien que j’ai raison, je ne l’aurais pas dit sinon, tu me prends pour qui là ? Des fois je me demande si tu ne le fais pas exprès d’être bête, m’enfin dépêches toi donc si tu ne veux pas que je fasse arriver le rouquin avec un coup de pied dans le cul.

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Tu es censé m’aider, non pas m’enterrer, laisses le rouquin bien loin d’ici s’il te plait. C’est bon, tu gagnes regardes je vais y aller, laisses moi juste le temps de finir de faire le lit et de prendre mon petit déjeuner et ensuite je vais dans la tour chercher une mission discrètement. [Mouai ça marche.] Encore heureux !? C’est moi qui en chie ici je te le rappel. C’est moi qui bosse, c’est moi qui me fait engueuler, c’est moi qui me fait tabasser, c’est moi qui fait le ménage, c’est moi qui doit tenir l’appartement ordonné, c’est de moi que l’on se moque et toi pendant ce temps tu te la coules douce le cul assis sur ta chaise. [Peut-être bien oui, mais pendant que moi je carbure comme un enfoiré à l’extérieur, c’est toi qui te la coule douce, les rôles sont simplement inversés ne l’oublies pas.] Ah oui, ce n’est pas faux ça, surtout que moi je n’ai pas besoin de me prendre la tête pour t’introduire non plus, plutôt une bonne place que j’ai en fait. Finalement ne t’inquiète pas, pour rien au monde je ne la veux ta place, laisses moi le temps de finir ici et je fais le reste, enfin bon, ne m’en demande pas trop non plus, je te rappelle que ma main droite est complètement fracturée et que j’en ai encore pour un petit moment avant qu’elle ne soit complètement rétabli hein !? Donc forcément, refaire le lit entier avec une seule main c’est pour le moins chaotique, c’est d’ailleurs pour ça que je vais demander une mission tranquille, puis ça fera sortir un peu Mika, il faut qu’elle commence à se faire bien voir elle, après tout, elle en a plus besoin que moi, elle n’a que quinze ans, elle ne peut quand même pas vivre avec la crainte de sortir de peur que l’on ne se moque d’elle à la fin. Finalement je changeais mes plans, pas de petit déjeuner puis quelqu’un vint frapper à la porte, pas encore !? J’ouvris et vis une petite blondinette affichant un large sourire, elle venait de l’hopital pour examiner ma main, comme si j’avais besoin de ça maintenant bon sang... Elle dû observer ma main pendant un bon quart d’heure avant de me remettre un bandage et de me donner certaine précautions avec son sourire niait, Hitomi Date, c’est son nom, elle m’a dit de la faire appeler dès que ma main irait mal, mais bien sur...

J’ouvris la porte, elle partit, j’en fis de même. Nous descendions par l’escalier, elle ne prenait ni avance ni retard, c’est fou, mais j’avais presque l’impression qu’elle irait jusqu’à vouloir faire la route avec moi, j’ai la poisse ma parole. Marchant tranquillement dans les rues de Konoha, l’infirmière à mes basques, elle ne semblait pas vouloir me lâcher la blondasse en tout cas. Hum tant pis, il semblerait que je vais bel et bien devoir me la coltiner pendant tout le voyage, tss ça me gonfle déjà. Je marchais tranquillement et tournais dans une petite ruelle sombre, ou personne ne pouvait nous voir, dangereux de faire cela ? Vous croyez sincèrement ? C’est vrai qu’il y aurait plus se passer plein de chose ici surtout que l’infirmière est plutôt ravissante bien que j’essaie de me convaincre du contraire. C’est vrai que dans ce genre de ruelle à l’abri des regards indiscret plein de choses se trame, meurtre, vol, viol, inceste, tromperie oui, oui, j’ai même dis tromperie. Honnêtement vous êtes dans une ruelle sombre accompagnée d’une jeune femme absolument sublime aux courbes parfaites est-ce que vous résisteriez à lui sauter dessus ? Honnêtement j’ai beaucoup de mal à y croire, non mais c’est vrai bon sang, personne ne pourrais vous déranger et ce sont des choses qui ne pourrais pas non plus être dévoilé au grand jour puisque aucun témoin. Mais en fait non, pas moi. C’est vrai que je n’ai aucun témoin, mais j’ai franchi la ruelle en seulement quelques seconde pour maintenant arriver dans la rue de l’hôpital, vous pensez réellement qu’il a pu se passer quelque chose vous ? Encore aurait-il fallu que ça me traverse l’esprit, je l’ai pourtant déjà dis non ? Ru-chan c’est un peu comme ma vie, je ne sais plus comment vous le dire moi du coup. Arrivant devant l’hôpital, elle partit sans un mot enfin non, sans la moindre réponse de ma part plutôt devrais-je dire. Je pouvais donc poursuivre ma route désormais.

Continuant donc d’avancer jusqu’au bout du village, endroit où se trouvait exactement le fameux bâtiment, celui où travaille ma Ru-chan d’amour. Je me demandais encore ce que j’aurais le droit de faire comme travail aujourd’hui, plutôt étrange, mais la situation m’ennuyais assès, je ne pouvais pas frapper qui que ce soit, mais dans une mission classique je vais m’ennuyer sans Mika, il me faut une mission qu’elle puisse faire avec moi c’est tout, mais en ont-ils ? C’est après plusieurs longues minutes de marche que j’arrivais dans la tour et que je montais dans le bureau des missions. C’est là que les travaux se donnaient et ma venue fut remarqué par un : tiens regardez c’est le mari de l’hokage. Je ne répondis rien enfin si je leurs affirmais vouloir une mission sans trop d’action, la politesse ? Surement pas avec des personnes incapables de connaitre ne serais-ce que mon prénom. Envoyant un regard noir à chacun d’entre eux, je pris le parchemin et pris le chemin inverse ni merci ni au revoir, ils ne méritent rien de tout cela, en tout cas pas de ma part cela va de soit. Je regardais la quête en même temps que je descendais les escaliers et m’aperçut que c’était parfait pour partir avec Mika ça, distribution de vivre dans le village, merveilleux. C’est donc à la course que je me dirigeais vers le quartier résidentiel et frappait à la porte d’une petite maison dans un état pour le moins déplorable quand un homme ouvrit en étant assès agressif.

« Bonjour monsieur Maeda, Mikazuki est ici s’il vous plait ? J’ai un travail pour elle ! »

M. Maeda – « Allez vous en, vous dites n’importe quoi, elle est a l’académie elle ne risque pas de pouvoir faire un quelconque travail, laissez notre famille tranquille ! Si elle vous a causer des ennuis nous paieront ne vous inquiétez pas, mais ne l’emmenez pas elle aussi ! »

« Mais je n’ai nullement l’intention d’emmener votre fille ou que ce soit et elle n’a rien fait de mal, je lui ai juste promis de l’emmener avec moi lors de mes prochaines missions pour qu’elle soit mieux vu par les autres académiciens, rien de plus monsieur »

M.Maeda – « Oh je suis confus, c’est vrai qu’elle m’en as parler de cela, elle m’a demandé de ne plus vous appeler le mari de la Hokage, je m’en souviens maintenant. Mika, ma chérie, il y a quelqu’un pour toi ! »

Mika – « Papa, je t’ai déjà dis de ne pas m’appeler ta chérie bon sang, je ne suis plus un bébé. J’arrive tout de suite Yukio-kun. »

Je lui fis un simple oui de la tête et l’attendis dehors, les mots de son père raisonnait encore dans mes oreilles comme un gong soumit à l’échos des montagnes. Ne l’emmenez pas elle aussi ? Mais pourquoi cela ? Qu’est ce que cela signifiait à la fin ? Pourquoi quelqu’un aurait-il emmené ses autres enfants ? Mika serait elle en danger elle aussi ? Il faudra que je sache, je vais devoir me renseigné plus profondément à l’avenir. Si Mika est en danger comme l’a soutenu son père, je vais devoir faire mon possible pou l’écarter de ce danger, je connais Ru-chan, elle ne peut que me soutenir dans cette requête, elle ne laissera pas quelqu’un dans la difficulté, impossible. Après quelque minute, Mika sortit avec un parchemin que son père lui aurait remis pour moi et moi seule, elle-même ne sachant pas ce qu’il a à l’intérieur, pourquoi ça ? Je l’ouvris et enfin je reçu mes explications, je regarderais surement Mika d’un nouvel œil désormais, j’avais donc vu juste, elle est en danger, dans ce cas, il est impensable que je la laisse rester chez elle, je l’emmènerais avec moi partout, dans toutes mes missions jusqu’à ce que ces hommes soit arrêtes ou tuer, je me chargerais personnellement de le faire s’il le faut ! Pour l’instant on ne doit surtout pas y penser, c’est ainsi que nous nous dirigions donc à nouveau vers la grande tour où nous attendais le chargement, j’en profitais d’ailleurs pour expliquer la mission à Mika qui ne comprenait pas vraiment pourquoi on ne me donnait que des missions plutôt pourris, pour le coup elle n’avait pas tord je l’admets.

« Celle-ci c’est moi qui l’ai choisi spécialement pour toi. On doit distribuer les vivres, l’occasion parfaite pour que les gens de ce village t’appelle et te vois comme celle que tu es, Mikazuki, fini les surnoms miteux, c’est aujourd’hui que commencera la vie de la vrai toi ! Fais-moi confiance ! Et puis avec ma main je ne risque pas de botter le cul à qui que ce soit faut le reconnaitre. »

Elle se mit à rire presque instantanément, moqueuse en plus ? Mais cela me fit sourire également malgré tout. Nous arrivions donc à la tour et nous passions par derrière afin de récupérer le chariot que je comptais bien tiré, mais Mika se mit à droite et décida de prendre ce côté-là pour me ménager la main, une belle gentillesse. Cette fille, Mikazuki, elle vaut bien mieux que toutes les personnes de ce villages réunis et pourtant elle est victime de tant de moqueries, la jalousie est souvent synonymes de bien des méchancetés, personne ne mériterait cela et elle encore moins que les autres. J’accepte de prendre les remarques et les insultes à sa place, mais que vous la laissiez vivre enfin correctement, elle le mérite, moi je me fiche éperdument de tout ce que vous pouvez penser de moi, mais cessez de la blesser, cessez de l’attaquer ou je le jure ici même qu’à compter de ce jour je botterais le cul de quiconque s’en prendra à Mika ! Oui c’est ça, je ferais avec Mika ce que je ne peux pas faire avec Ru-chan, je sais qu’elle je pourrais la protéger, je ferais avec elle ce que je n’ai pas fait avec Ayane ou Matsumi, je me rattraperais en tant que "frère", je ne veux pas me racheter une conduite, je ne le pourrais jamais, je veux juste qu’elle aille mieux.

Nous traversions donc maintenant les rues de Konoha pour nous rendre là où nous avions été affilié, la rue parallèle à celle où habite Mika, cela aurait pu être parfait, mais la jeune fille ne semblait pas vraiment rassurée d’être ici, pourquoi ? Je n’allais surement pas tarder à le savoir. Les gens semblaient pour le moins ravis de nous voir, aux yeux de certains nous étions presque les héros du jour, la ration de nourriture est importante et chacun d’eux semblait en avoir vraiment le besoin. Cette attaque avait dû être terrifiante vu les dégâts du coin, je serais curieux de savoir si les fautifs ont été arrêter, car là ça mérite au moins la mort, ils ont mit un village sans dessus-dessous, laisser des familles livrés à elles même sans rien, des veuves, des veufs, des orphelins, trop de dégâts ont été produit, on ne peut pas laisser un tel acte impuni, j’espère que les fautifs sont morts ou au moins en prison bon sang. Nous avancions toujours un peu plus quand soudain Mika s’arrêta net sans un mot, sans un bruit, elle tremblait, elle hésitait, elle semblait être un peu perdu d’ailleurs et quand je tournais la tête, rien, en tout cas personne ne se trouvais sur notre route alors pourquoi ?

Habitant - « Mais regarder, c’est la petite de la rue parallèle, celle qui passe son temps à faire des trucs plus maladroits les uns que les autres. Alors comme ça c’est toi qui distribue les rations aujourd’hui ? Tu as fais une bêtise ou quoi ? »

Je la regardais, elle ne disait rien, pas un mot, ses yeux brillaient déjà, c’est pour ça qu’elle ne voulait pas venir ici ? Je posais le chariot et elle en fit de même, je m’approchais de Mika et passais mon bras autour de ses épaules pour la rassurer, qu’elle se sente mieux qu’à l’instant. En temps normal je l’aurais fait oui, j’aurais frappé dans le tas, je les aurais éclaté les uns après les autres, mais pas là, non pas que ma main soit blessé, cela m’est égal il reste encore la gauche, mais par rapport à Ru-chan je ne pouvais pas faire cela, je ne veux pas lui causer de tord dans sa tâche. Mika me regarda presque instantanément, je lui adressais un sourire et elle retrouva le sien. Je m’approchais ensuite doucement de l’homme qui venait de se payer la tête de la jeune fille et l’attrapa par le col en lui lançant un regard si noir que même le monstre le plus effrayant aurait pu partir se cacher sous son lit. Je ne le frapperais pas le premier, interdiction, pour le bien de Ru-chan, mais il est aussi hors de question que je laisse quelqu’un s’en prendre à celle que je suis censé aider, celle que j’ai décidé de prendre sous mon aile. Je ne peux pas aider Ru-chan, elle a réussi à faire les choses bien mieux que moi, mais si je peux aider Mika à suivre le même chemin alors j’en serais heureux.

« Son nom c’est Mikazuki ne l’oublies pas ! Tu es sur de vouloir manger cette semaine toi ? Parce que si je t’entends encore une seule fois te moquer d’elle de la sorte, je te promets que je te ferais ravaler tes paroles par le cul, compris ? »

Homme- « Pas besoin de s’énerver non plus, on rigoles juste. Et puis franchement tu crois faire quoi, tu es blessé et tout seul, on peut facilement te démolir ! »

« Pourquoi tu veux vraiment essayer ? J’ai détruit un arbre à main nue dans la forêt, tu crois vraiment que ta tête de mauviette me résistera ? »

Homme- « Ça va pas besoin de le prendre sur ce ton, c’était un boutade rien de plus. Je suis désolé mademoiselle Mikazuki, promis je ne recommencerais pas ! »

Elle m’adressait un large sourire et pris un panier garni et l’emmenait à l’homme en question, elle lui lançait un sourire et lui affirma que ce n’était rien, mais ce n’est pas cela qui perturbait Mika, je le voyais très bien, il y a autre chose, cela n’a fait qu’empirer son ressentiment, rien de plus. Nous avions donc rapidement fini de distribuer les vivres et nous repartions vers le bâtiment centrale, je pris une boite de chocolat en route et invita Mika à me suivre. Nous montions donc dans le bureau de Ru-chan afin de faire le rapport et qu’elle voit qui était cette Mika, nous aurons des choses à nous dire très bientôt. J’espère que pour le moment elle appréciera les chocolats que nous lui avons choisis.