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 L'art, c'est l'explosion. Deidara.

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MessageSujet: L'art, c'est l'explosion. Deidara.   L'art, c'est l'explosion. Deidara. Icon_minitime1Dim 30 Jan - 22:05

Présentation à remplir:


L'art, c'est l'explosion. Deidara. 110201115315994009
Votre personnage:

Nom de votre personnage: Inconnu... En fait, j'ai pas envie de le dire. Il est nul, et vous vous en moquez, j'suis sûr... hum!
Prénom de votre personnage: Deidara. Retenez-le bien!
Age: Comptez dix huit ans. C'est bien, dix huit ans.
Votre nindo: L'art, c'est l'EXPLOSION!
Village désiré: Kumo, disons.

Description psychologique:

Il est lourd.
Il est immature, c’est un gosse. Il a toujours ce petit sourire amusé aux lèvres. Un peu moqueur. Et il n’a pas peur de se moquer. Irrespectueux jusqu’à la moelle, il n’hésite jamais à se fendre la poire. Il m’exaspère. Surtout avec ses manières efféminées… Ses « hm! » en fin de phrases, la façon dont il se tient, sa langue qui vient mouiller constamment ses lèvres… Son regard pénétrant est si facile à lire. Il ne cache jamais son jeu, ou alors, s’il essaye, il se fait trahir par ses yeux. Il… ne réfléchit pas trop. C’est parce qu’il positive toujours, se croit le plus fort, le plus beau, le plus doué, alors, forcément: il sous estime les autres. Il est trop prétentieux. C’est ce qui le mènera à sa perte. Et à ce moment là, je ne prendrai même pas la peine de lui dire que je l’avais mis en garde. Il s’en mordra les doigts… Mais pour l’instant, quand je lui montre ses erreurs d‘un air sévère, il sourit. Il en a rien à cirer. De ce que je lui dis. Il a honte de lui, quelque part. Se montre aussi prétencieux pour le faire oublier. Ses bouches le mettent mal à l'aise. Il les coud tous les soirs. Les fait coudre. Son apparence lui est difficile à supporter. C'est une femme, quelque part. Il est une femme. Très expressif, lorsqu’il s’énerve, lorsqu’il est joyeux, lorsqu’il hésite, cela se voit de suite. Et Dieu sait à quel point il est indécis. Il a confiance en lui. Trop confiance. Puis, tout peut s’écrouler. Son moyen de canalisation d'énergie, cette puissance qui le maintient vivable, c'est son art. Ces petites boules de pâte répugnantes qui rouillent, qui durcissent lorsqu'il leur donne forme. Il en fait des milliers. Il adore ça. Des oiseaus, des araignées... Il fait preuve d'ingéniosité. Il créé des formes adaptées aux situations dans lesquelles il se trouve. Mais ce qu'il préfère, c'est les faire exploser. Cette explosion, c'est lui. Quelqu'un d'impulsif et vagabond, ouvert et barbare sous sa capuche androgyne et virginale. Et à ce moment là, il se dit certainement qu’il n’est qu’une sous-merde, que son art n’est rien. Mais quand on y touche... là… là on fait très mal. Il y tient, à ses explosions. Peut-être parce qu’elles sont le reflet de ce qu’il est… la chaleur, le feu, la destruction. Sa chaleur… hum oui, Deidara est quelqu’un d’attachant. Stupide, mais attachant.

Description physiologique:


Je le vois marcher le long du mur, son bras fin glissant sur la paroie poreuse. Ses doigts de pianiste sont piqués par les imperfections, et pourtant, il se laisse faire. Il est doux. Simple, et doux. Sa taille le hausse juste au-dessus de moi. Lui, il atteint au moins le mètre soixante quinze. Il est plus grand que moi. Que moi...

****

Mon corps fatigué, meurtri, ne me tient plus. Mes jambes sont lassées de ce poids, et je ne me considère plus que comme une sorte de loque dégueulasse. Ah... hum! J'ai les cheveux devant les yeux et cherche à les écarter, sans grand succès. Mon dos se courbe, et je m'affalle contre le mur le plus proche. C'est lentement qui je me vois rejoindre ma chambre. Une pièce insalubre, dénué de toute personnalité et stérile à en mourir. Derrière moi, la porte tangue, vacille, et clos son battant d'elle-même. Je vois trouble. C'est désagréable, hum! Je tremble, de froid, de fatigue, de peur. Cette mèche trop longue vient couvrir mon côté gauche, se colle à ma peau perlée de sueur. Je regagne mon lit, ce matelas si inconfortable et si sale, et m'y affalle, face contre les draps défaits.

****

Il ne tient pas la fatigue. Il est malade, fragile. Son corps ne résiste pas aux maladies, ni aux blessures. Il n'est pas fort, bien que musclé. Pas résistant, bien qu'endurant. Une protection minable à long terme, en somme. Pfff. Lamentable.

****

J'ai une envie monstre de dormir. Je suis exténué. Mes yeux turquoises se ferment d'eux même. Grands yeux bleus, cernés de noir. Ma queue de cheval haute, habituelle, n'est plus. Ils sont là, encadrant mon visage éteint, resplendissants, blonds à en crever les rétines, éparpillés ça et là autour de mon cadavre. Je ramène tant bien que mal mes paumes vers mon faciès. Mes mains... Les cousues. Les infidèles, les horreurs. Elles sont cadavériques, frêles et chastes. Autant dire que mon corps est dans le même état. Mes lèvres fines et veloutées sont sèches, et je n'ose même pas les humidifier avec ma salive. La salive me rapelle mes mains. Et mes mains sont hideuses. Pas assez de force, hum! Comme si le temps avait vaincu la mort. Je me hisse sur le lit, dans une posture plus convenable. Je ne savais pas que ces crises, ces maux de tête, pouvaient être aussi violents, et surtout aussi innatendus. Mon frond se tamise de petites gouttes transparentes, et mon crâne est sur le point d'explos... J'ai très, très mal au crâne. Je suis souvent malade de la sorte. Ou du moins, de plus en plus souvent. Mon corps se fragilise, j'ai l'impression... Un corps si jeune, pourtant, si beau. Grand et mince, musclé à la perfection. Ma cheveulure lisse parsemée dans le périmètre adéquat renvoit la lumière du soleil, pénétrant dans la pièce par le fenestron d'en face, dans ma pupille dilatée. Il ne m'aveugle aucunement, le soeil. Et je comprends que je ne vais pas bien du tout.

C'est l'matin. Les oiseaux chantent, tout le monde est content... C'est l'matin?!
Je me suis endormi... Hum! Complètement endormi! Minable, Deidara, minable. Mais... J'ai des choses à faire, je crois. Comme m'occuper de mon corps de dieu. Doucement, je me dis qu'il faut que je me lève. Sous des draps, m'étire proprement, tente une jambe en dehors de la chaleur exotique de mon cocon, rebrousse chemin. Non, il fait vraiment trop froid, et mes ongles noirs deviennent bleus peu à peu. Cependant, il y a un astre matinal rayonnant, aujourd'hui. Etrange... hum! Je dois trouver un moyen pour m'extirper au plus vite de ces dédales infernaux. Réfléchissons... Oh, oui, hum! En face de moi, un mirroir. Je vais sauter du lit le plus vite possible, enveloppé dans mon draps, et je vais attraper les premiers vêtements qui me tomberont sous la main. Oui, c'est parti, hum! Je tire le tissu de malheur, le plaque contre mon torse bouillant, et sors du linceul en trombe. Je sens mes mains contre mon épiderme, les coutures sur les paumes. Elles gigotent, sous ma pression. S'exitent à l'idée de dévorer mon chakra. Point d'arrêt, quelques pas plus loin. Là, face à cette glace ponctuée de multiples fissures et projections, je laisse glisser la nappe d'ivoire le long de mon échine. Je suis nu comme un ver. Et cette apparence ne peut être qualifiée que d'androgyne. Mes fils d'or retombent comme de longues cataractes précieuses sur les épaules maigres. Mes iris se teintent d'un lapis-lazuli aussi profond que l'océan le plus pur. Mes mains passent rapidement sur mon visage féminin, frottent mes paupières embrouillées. Le noir qui affinait plus que nécéssaire mes traits n'est plus. Tel un éclair, un sous vêtements vient couvrir mon intimité virile. L'une des seules preuves de mon genre. Je n'ai pas de poitrine. J'ai le torse complètement plat. Un tatouage étrange sur le pectoral gauche. Cousu. Je suis plus blanc que la neige. Mes lèvres sont à peine rosées. J'essuie mon petit nez retroussé, enfile un simple haut gris trouvé dans un coin. Plus loin, le même gris, sous forme de pantalon. Je suis vêtu, et noue l'or surplombant mon crâne. Je remarque... Aussi... Hum! Non, je n'ai plus mal. Je suis même plutôt en forme. Il ne me manque que mes chaussures. Tout va bien. Ca va mieux. Ca va mieux.
Un regard ondoyant en direction du lit défait. Je ne me souviens pas m'être couché, hier. Ni m'être deshabillé. ... Hum.
J'attrape un manteau qui couvre mes épaules juste comme il faut. Réajuste la bague sur mon idex droit. Azur. Tout est calme. Dans sa cage, mon oiseau chante. Mon oiseau explosif. Boom. Tout est calme. Les langues dans mes mains s'agitent. Tout est neutre.
Et moi, je sais que quelque chose ne va pas.


Histoire:


L'art, c'est l'explosion. Deidara. 110201115141247298

Je lui avais apporté un cadeau. Ce jour là… J’avais eu une idée, je voulais lui montrer que je pouvais faire comme elle. Après tout, j’étais comme elle, le même visage féminin, les mêmes grands yeux bleus, la même coiffure, le même sourire. Tout identique à elle. J’étais son fils. « Ceci est ce que je t’ai apporté ». J’y avais mis du temps, de la sueur, de l’agacement, du cœur, et j’y avais mis du mien. C’était ma première fois. Ma toute première œuvre. Elle était loin d’être parfaite, c’était l’œuvre d’un gamin. Je l’avais même peinte, en bleu. Sauf les yeux, ils étaient noirs, eux. C’était un oiseau. Juste avant de partir, j’avais pensé que ses ailes étaient en fait un peu trop petites, comme atrophiées. Mais je n’avais plus le temps. Alors, je lui ai apporté comme ça. Comme elle était. Et elle était parfaite, mon œuvre.

- Maman, regarde, je t’ai apporté ça.

J’ai souri. Mais elle n’a pas répondu, elle ne pouvait pas parler, n’en était plus capable, pff, elle ne m’a même pas regardé. Je pensais qu’elle avait besoin de moi, je me trompais. Ce dont elle avait besoin, je ne l’avais pas. Elle allait partir. Non, elle était déjà partie. Je ne suis pas resté bien longtemps, je n’ai rien dit de plus, j’ai déposé l’oiseau d’argile sur son chevet, à coté reposaient quelques fleurs fanées. Depuis quand personne n’avait-il songé à les changer? Il est alors entré. Il n’a rien dit, il l’a juste regardé. Puis, ces yeux se sont posés sur ma sculpture. Je n’ai pas compris pourquoi, il s’est énervé. Et, une seconde après, l’oiseau était brisé. Eclaté contre le sol. Trop fragile pour survivre à la chute. J’ai serré les poings. Je ne me rappelle pas de ce que j’ai pu lui dire, si seulement j’ai réussi à articuler ne serait-ce qu’un mot. J’étais révolté. Mon œuvre! Mon oiseau! Celui qui ressemblait à ceux de maman! L’enflure. Il l’avait jeté par terre. Et il avait explosé en mille morceaux au contact du sol. Il était fichu, irréparable, tout à fait comme le corps de maman. Et je ne pouvais rien faire pour eux. Je suis parti.

****

Comment ça se fait? C’est la première fois que c’est aussi fort. C’est arrivé comment déjà…? J’me souviens pas d’avoir fait péter quelque chose… mais j’ai les tympans qui vibrent. Ce sifflement… raaaah. Calme toi, calme toi… Si tu te calmes ça va partir. Faut pas t’affoler. Je plaque les mains contre mon front moite, quelque chose de tiède l’humidifie. Aaaah cette main… Je l’ai repoussé, puis je l’ai regardé. J’ai senti un nerf palpiter sous mon œil gauche. Non! Calme toi. Calme toi Deidara. Tu vas la recoudre, cette putain de main. T’inquiètes pas, tu vas la recoudre. Elle va arrêter de te sourire de cette façon. Elle va arrêter de te narguer, elle va comprendre qui est le maitre. C’est toi le chef, tu vas la recoudre. Attends juste de te calmer. J’me suis laissé tomber comme une masse désarticulé sur la chaise. Je suis dans la cuisine. Je transpire dans la cuisine. Prendre une douche me ferait du bien mais… rah non, la salle de bain est beaucoup trop loin, merde. J’ai les jambes qui tremblent alors que je suis assis, j’arriverai certainement pas à me relever sans succomber. Mais regardez moi ça. Je laisse tomber ma tête contre le bois dur de la table, abattu. Ça a résonné dans ma tête. Tout résonne depuis au moins une heure! Je tousse, je m’étouffe presque. Vite, je me lève, je chavire un peu de coté, mais je ne tombe pas. Je manque de fermeté, je ne suis pas stable sur mes pieds, mais je tiens le coup. Je chope un verre et le remplit d’eau du robinet. Ma gorge semble brûlé à l’acide lorsque le liquide froid la traverse. Je repose le verre dans l’évier et reviens sur mes pas pour m’appuyer d’un bras sur la table, les yeux fermés, les sourcils froncés par la douleur. Ça va passer. Pas de panique, ça va passer. Ça passe toujours, et tu le sais. Ce n’est qu’une crise.

****

L'art, c'est l'explosion. Deidara. 11020111491562476

Seul, j'observais ces gens, normaux. Ils étaient tellement banals, tellement ridicules... hum! Ils me donnaient la gerbe. Les langues voulaient sortir, à en croire les coups contre mes paumes. Haha! Vous êtes faites comme des rats, mes chéries... hum! Je ne souriais pas, me contentant de faire pendre ma jambe dans le vide. C'était compliqué, d'intégrer une école. Le problème, c'est que Maman et Papa ne me laisseraient jamais sortir du village sans, au moins, le stade de Chuunin. Fan-tas-tique. Hum! Non, j'n'avais rien de mieux à faire. Tant pis. C'est là que je passe le plus clair de mon temps, et c'est aussi là que je créé le plus de sculptures...

- Hé, la gonzesse!

Regard noir vers la voix venue troubler ma discussion intérieure. Ah ce dont j'ai horreur de ça... hum!

- Elle s'est r'connue, la pute! Hahaha!

Hum! Des merdeux. Forcément... Bon, comment m'en débarrasser...

- Hé, tu prends combien pour une p...!

Même pas eu le temps de finir, hum! Mon poing s'écrase dans son estomac, et il se tort sous le coup. Ils foncent sur moi, m'attrappent pas le col, me jette à terre. Ils sont ensemble, et seul, je n'ai aucune chance. Ils me rouent de coups. C'n'est pas nouveau... hum!

****

Je suis Chuunin! Je suis Chuunin! C'est génial! Je suis le meilleur! Je suis Chuunin! Je suis Chuunin! Mon art est le meilleur! Ah, je vais aller le dire à tout le monde! Hum! Vous pensiez que je ne pourrais pas y arriver?! Ben si! Je suis Chuunin!

****

L'art, c'est l'explosion. Deidara. 110201115023143300

L'équivalent de la peur, c'est l'extrême jouissance. J'ai appris ça lorsqu'il y eut le feu, au village. Tous courraient dans tous les sens, comme une gigantesque foumillière qui grondaient sans savoir ni pourquoi ni comment. Tous fuyaient là où il était encore possible de fuir. Certains corps s'effondraient au sol, c'était terrifiant. Mais moi, traîné par Maman, je n'ai rien vu. Je n'ai fait qu'entendre ces hurlements plaitifs, ces sanglots cauchemardesques, ou encore ces bruits de secousses, cette chaleur étouffante, ce bourdonnement inssuportable dans les typans. Toutes les données se mélangeaient et formaient avec une précision chaotique les images que je m'inventais. Des scènes de désolation, d'horreur, voyant les tripes s'étaler au sol, le sang jaillir à flots, les crépitements inouïs des flammes danseuses autour de nous. Maman, Papa, et moi. Mes paupières étaient désespèrément closes, je refusais de voir quoi que ce fut. Dans le noir, je distinguais du noir quelques teintes chaudes, sans plus. En réalité... hum!... Ce n'était pas si obscure que ça, comme vision. Même, j'y... je perçevais la même lumière qu'en plein jour. Mais moi, dans cette cohue, dans ce carnage volcanique, sur ce qui me parraissait être la fin du monde, je pleurais. Je pleurai comme un chien stupide, comme un gosse paumé dans tout cet océan d'adrénaline. Maman qui me faisait passer les étalages balayés par les évadés de Katon pleurait, elle aussi. Même, elle tremblait. Elle avait du mal à marcher. Je n'ai même pas compris comment elle avait réussi à sortir de son lit d'hôpital pour courir avec nous. Puis nous avons perdu Papa. Maman n'a pas comprit cela, et nous avons continué à courir entre les corps suants leurs vertiges les plus enfouis. Nous nous sommes engagés dans les plus petites ruelles, passés par les chemins les plus étroits, pour pouvoir contourner la foule grandissante. Et, quand nous sommes sortis de l'enfer, nous avons repris notre souffle, nous nous sommes arrêtés. Derrière nous, un millier de détails du quotidien dévorés par les braises, ensevelis sous les cendres. Nous pleurions comme des orphelins. Nous pleurions à nous en assècher le corps. Maman pleurait son désespoir, elle s'inquiètait pour sa maison, les animaux, les voisins, et les sculptures. Moi, c'était différent... hum! Je ne pensais qu'à l'attrait, cette excitation. L'extase ultime, l'attraction à son apogée. Il n'y avait... hum! Que ces hurlements stridents, ces crânes déchaussés, ces os éparpillés, ces cadavres jonchant le sol, ces bâtiments en ruines, ces écroulements par centaines, ces morts innombrables, ces âmes en peine. Moi, malgré tout mes efforts, malgré toute ma honte envers cette réaction, j'étais heureux. Oui... hum! J'étais heureux comme un diable. Maman m'a lâché la main, a hurlé le nom de Papa, en vain. Elle s'est effondrée à côté de moi, s'est prise la tête dans les mains, criait, arrachait ses cheveux. J'ai ouvert les yeux. Les couleurs étaient sombres, rouges, orangées. L'orgie infernale du monde abyssal, du peu que je savais... hum!Puis, un sifflement incohérent. Je me suis retourné, et j'ai fait face aux maisons à l'agonie. Le tableau était magnifique. Indescriptible. Et là, soudainement, la terre trembla. Une explosion. Une explosion, qui s'acheminait de fil en aiguille jusqu'à nous. Maman ne quittait pas les étincelles des yeux. Je ne respirai plus. Ainsi, l'art me parut comme une évidence. Ce fut ma révélation. L'éclair lumineux qui nous enveloppait, Maman et moi, m'apporta la vérité. L'art n'est rien de plus qu'une explosion. Oui... hum!
L'art n'est qu'explosion.


****

Mon art est radieux. J'ai décidé d'en vivre. Ceci est mon nindo. Ma voie. Mon art est l'explosion. Je vivrai comme mon art. Une explosion. L'éphémère. Et pour cela, personne ne doit se souvenir de moi. Personne. Maman va mourir. Papa est déjà mort. Tant mieux. Il n'avait pas à briser ma première oeuvre. Maman, elle, elle aurait du accepter mon cadeau. Si elle savait à quel point j'ai eu mal au coeur... Tant pis pour elle. Elle va mourir. Je vais la tuer. Et je la tuerai sans effort.
Maman, tu es malade. Maman, ne t'en fais pas. Tes souffrances ne seront plus que de courte durée.
Elle s'est éteinte doucement, et je suis parti.


****

Toi, c’est la dernière fois que tu m’emmerdes, compris, hum?! T’as franchi la limite du supportable, je t’avais pourtant prévenue, hum! On se paie pas ma tête comme ça. C’est ça, rigole. J’m’en contre fou. Vade retro satanas! Tu le vois, ce fil noir? Tu sais à quoi il va servir, ce fil? Hein? Oh que oui que tu le sais. Regarde comme je l’enfile dans l’aiguille. Hummm… On ne sourit plus? Comme c’est comique… Puis toi t’y mets pas! T’y passeras juste après, hum! Non mais… vont pas me faire suer toute ma vie ces deux là. Oh, tu peux crier. Tes cris sont inaudibles, t’as pas de cordes vocales derrière pour assurer, tu peux juste bouger la langue. T’es pathétique. Et pas la peine de montrer les dents, je sais très bien que tu mords. Oh, ça a pas l’air de te faire plaisir, de sentir le fil passer d’une lèvre à l’autre. Mais crois pas que cela me fasse du bien à moi aussi. Je saigne tous les soirs à cause de vous. Mais vous êtes ignobles toutes les deux.

****

L'art, c'est l'explosion. Deidara. 110201115055854622

Mon art nécessitait des sacrifices, logique... hum! Et c'est sans aucuns remords que je regardais ce village partir en fumée sous les bruits sourds de mes dons d'artificier.

****

Toc. Toc. Toc. Toc. Toc. Mes doigts cognaient la table d’impatience à intervalles réguliers. Lorsque…

- Dei… Deidara!!

Des bras agrippèrent mon tee shirt et je me débattis.

- Mais lâche moi! T’as vu comment il a maté mon art, c’paysan? …Et toi là, te barre pas!!

J’avais déjà enjambé de moitié le stand, j’ai déposé le genoux droit -avec la délicatesse adéquat- sur la table, ce qui a eut pour effet de renverser quelques sculptures. Mais j’étais trop occupé à enrager pour y prêter la moindre attention. Mon assistant me retenait toujours par le tee shirt. J’ai réussi à m’en défaire et je suis tombé par terre. Je me suis immédiatement relevé, mais, ce fils de p**** n’était plus là. J’ai regardé dans tous les sens, j’ai tourné la tête de tous cotés, les poings serrés, mais mon regard n’est tombé que sur un type aux cheveux rouges. J’ai eu un sourire crispé. Puis je lui ai lâché:

- Qu’es ce que tu m’veux, toi? Dégage.
- Oh! Dei…!

J’ai levé les bras en l’air en signe de protestation pour le faire taire, puis j’me suis rassis à mon stand. J’ai pas de suite remis les sculptures en place. S’il repasse par là lui… Puis j’transpire dans mes fringues! C’est quoi ce climat de fou, hum! C’est invivable, j’suis même sûr qu’ à l’ombre, le mercure d’un thermomètre fondrait. Y’a personne à mon stand, aucune chaleur humaine, et pourtant, je pète de chaud… Je dégouline de sueur. Ça pue. Mes cheveux sont trempés. Ma queue de cheval doit plus tenir. Quelle journée de… KATSU!

- … t’abuses.

De rien du tout... Cette zone, là, c'est la mort. Personne ne daigne s'interrèsser à mon art, les ingrats! Ils ne savent pas ce qu'ils ratent, tous! Quelle idée ai-je eu de m'inscrire dans ce marché... Oui, oui, il faut que je vende mes oeuvres pour pouvoir vivre, je sais. Et c'est sans doute pour ça que j'ai choisi de venir. Quel idiot je suis... hum!

****

La veille avait été rude. J’avais passé ma journée à réparer le stand que j’avais -moi même- fait exploser sur un coup d’tête. J’ai vraiment les nerfs fragiles. Enfin… Je suis là, à attendre, que quelqu’un passe me rendre visite et reconnaisse l’étendu de mon art, de mon talent. Tsss. Y’a toujours perso… Oh, un gosse. Je l’ai regardé de haut arrivé au pied de mon stand, puis j’me suis penché pour l’examiner. Il était tellement petit que je le voyais pas de ma chaise. Il a chopé une petite araignée en argile, puis il m’a regardé.

- Tes araignées, elles font pas peur.
- Voyez vous ça, hum!
- C’est vrai, on dirait qu’elles sourient. Elles font pas peur. Les araignées, c’est fait pour faire peur.
- Tu veux que je te montre si elles font pas peur…?

L’assistant est alors intervenu:

- Euh… le stand… Cette fois… fais attention au stand…
- Pas de soucis. Le gosse, j’y fais attention aussi, hum?!

L’araignée a sauté des mains de l’enfant, puis a explosé, juste au niveau de sa main toujours tendue. Il n’était pas blessé -du moins je pense pas et au pire je m‘en moque-, mais en tout cas, il a crié comme une fillette, et il a pris les jambes à son cou… Pfff, et le pire, c’est que ce fût le seul évènement notable de ma journée. Génial.

****

J'en avais marre.

- J'vais faire un tour dans le village.

L'assistant eut l'air de s'offusquer.

- Hé, mais... reviens! J'vais pas pouvoir tout faire tout seul!

Ben si, la preuve.
Suna est un village avec du sable. Ca, c'est indéniable. Et le sable, c'est nul. Ca vole de partout, ça s'emmêle dans les cheveux, ça va dans les yeux, dans les vêtements... J'aime pas le sable. Ici, les enfants rient et jouent dehors. Ils envoyent du sable de partout. Et moi, je marche à côté d'eux. Qu'est ce que j'ai fait pour mériter ça, franchement... hum! Je les regarde, ces enfants. Deux d'entre eux passent devant moi. L'occasion rêvée... Dès qu'ils sont assez près, je m'accroupis et les attrape par le col. Ils se débattent, les imbéciles! Mais je les tiens, hum!


- Bon, les gosses... Vouc connaissez l'argile?
- L'argile...?
- C'est pour faire des sculptures. C'est ça.

Je sors de ma pochette accrochée à ma ceinture la précieuse pâte, et leur tend.

- Ca se modèle. Vous pouvez construire des trucs, avec.

J'ai capté leur attention... hum! Je vais leur montrer. Je sors un morceau plus important d'argile, et commence à fabriquer devant eux une boule. J'y dessine rapidement des reliefs, et au bout de quelques secondes, les enfants peuvent admirer une sublime tête.

- Ooooh!

Et oui, c'est ça, l'art! Je dépose la tête à mes côtés, et sors un morceau important, cette fois. Le chakra m'aide, et la, il me faut plusieurs minutes pour créer un corps d'enfant, sur lequel se dressera ladite tête. Il me reste quelques morceaux d'argile. Avec, j'attaque la conception d'une petite marionnette, que l'enfant statue tiendra dans les mains. Les enfants restent sans voix. Je termine ma sculpture, qui me rappelle assez le roux que j'ai envoyé paître il y a deux jours. C'est drôle, l'inconscient... hum! Je me relève, et offre aux morveux un peu de mon argile. Ce n'est pas comme s'il m'en manquait. Puis je leur toune le dos, et retourne sur mes pas.
Quand je rentre dans la salle, la foule est concentrée sur un même point. Je ne sais pas s'il s'en rende compte, en plus... hum! Je m'approche... Et là, qui je vois? Des marionnettes. Un spectacle de marionnettes! Peuh! C'est lamentable! Je regarde la scène, rapidement. C'est ridicule... Et les gens perdent leur temps à ça... hum! Ils devraient venir admirer MES créations, au lieu de cette idiotie magistrale! C'est à en pleurer de rire! Et puis qu'y a-t-il de surprenant à voir deux pantins gesticu... Une nouvelle marionnette? Et elle... Hé, mais... hum! C'est moi, ça!


****

L'art, c'est l'explosion. Deidara. 11020111542544904

J'attends la fin de sa représentation, et je l'attrape avant qu'il ne range tout son bazar.

- C'était qui, le modèle pour ta marionnette?

Il soulève la tête de ses parchemins et autres, me regarde stoïquement, et repart dans ses affaires.

- Hé, j'te parle!

C'est qu'il va m'énèrver, celui là! Quel ahuri!

- Tu m'écoutes, le marionnettiste? Héoh!

Regarde moi, bon sang!

- ... Mmh... Toi.

Il se tient droit, face à moi, et ne me lâche pas des yeux. J'avoue que... Je ne sais vraiment pas quoi répondre... hum!

- Pour la sculpture de cet enfant... La marrionnette qu'il tient dans la main, est la mienne?

La saleté!

****

L'art, c'est l'explosion. Deidara. 110201115222485849

- Deux paquets de Candy's.

Il commande. Moi, je lis... hum! Rien à l'horizon... Pas le moindre appartemment convenable...

- Y'a rien, comme annonche, Chachori! Ch'est tout pris, déchà.
- Cherche bien.

Y'a rien, Sasori, je te dis!

- Y'a rien, che te dis, hum!
- Très bien, très bien.

Il vient me voir, avec les cigarettes. Je lui prend les paquets, et on dirait qu'il ne s'en rend même pas compte. On sort du bar, et nous nous installons simplement devant l'entrée. On va pas bien loin... hum!

- Bon, fais moi voir ça.

Je lui tend la gazette, et il commence à la feuilleter. Moi, j'ouvre un paquet, en sort une clope, et lance une mini araignée au bout pour la faire exploser et l'allumer. Comme quoi c'est même utile... Je suis formidable.

- Regarde, tu as Konoha, qui a des appartemments.

Oh, non, pas Konoha... hum!

- Konoha, c'est nul. Y'a trop de monde.
- Kiri.

... Kiri?

- Connais même pas... Hum!
- Kumo?
- ... Fais voir.

Sasori-sama me rend le papier. Je lis : Grand appartemment dans Kumo, spacieux, pour deux personnes, ect. Ben c'est ce qu'il nous faut, non? Hum! C'est le marionnetiste qui brisa le silence. Une première!

- On résèrve?
- Oui! C'est partiiiiiiiiii!
- Mais tais toi, Deidara...
- Oui, Sasori-sama!

****

L'art, c'est l'explosion. Deidara. 110201115606164928

Il rêve, le pauvre. Perdu, les yeux dans les deux perles rayées de ceux de son pantin de chiffon... Hum. J'ai envie de l'embêter. Oui, j'veux l'emmerder. Aller, soyons fous... hum!

- Sasori-sama?

Il tourne la tête vers moi, et oublie quelques instants son travail, chose pourtant IMPENSABLE. Je suis génial! Il me regarde, donc, de ses deux grands yeux rouges, et moi, je me terre un peu plus dans mon fauteil. Reflexe, je pense. Un sujet me turlupine depuis un petit moment, et j'aimerai avoir son avis. Juste comme ça.

- Tu as entendu parlé de l'Akatsuki?

Il marque une courte attente, visiblement troublé, bien qu'il n'en montre rien. Sasori-sama...

- Vaguement.

Alors ça, c'est puissant, comme réponse.

- Ils ont l'air puissants... hum!
- Merveilleux. Ca t'intérèsse?
- Non, j'me disais juste qu'ils devaient être forts, et que comme nous sommes forts aussi... hum...!
- Non.

Grillé... hm!

- POURQUOI, SASORI-SAMA?!
- Parce que.

Je le hais, tout simplement, je le hais!

- Mais... hum!...
- Dans l'Akatsuki, tu ne pourras pas sculpter.
- C'est tout ce que je sais faire... hum!
- Raison de plus.

S... Chier.

- Tu es sadique, Sasori-sama.
- Si tu y tiens.

Ben bien sûr que j'y tiens, baka! L'est qu'un sale type, c'est tout! Bon! S'il me boude... Hum! A nous deux, saleté de bouffeuse de pâte! Tu vas voir ce qu'il en coûte de squatter ma paume de main!

- Un jour, si tu y tiens, nous rentrerons dans l'Akatsuki. Peut-être.

... Hum?
Sasori-sama?


Test rp: (Facultatif sauf pour les personnages importants)

Je suis un personnage important... hum?

Parlez nous de vous:


Votre prénom: C'est secret... hum!
Votre âge: Dix huit ans, et toutes mes dents!
Vos loisirs: Si je suis là, à votre avis?
Comment avez vous connu Naruto Katana RPG ? Hasard, et c'est bien comme ça!
Code du Règlement : Papier.

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Dernière édition par Deidara. le Mer 2 Fév - 12:01, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: L'art, c'est l'explosion. Deidara.   L'art, c'est l'explosion. Deidara. Icon_minitime1Lun 31 Jan - 7:39

Bienvenue à toi Smile
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MessageSujet: Re: L'art, c'est l'explosion. Deidara.   L'art, c'est l'explosion. Deidara. Icon_minitime1Lun 31 Jan - 13:20

Bienvenue parmis nous^^ Jolie prezz^^ Wink
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MessageSujet: Re: L'art, c'est l'explosion. Deidara.   L'art, c'est l'explosion. Deidara. Icon_minitime1Lun 31 Jan - 16:05

Bievenue à toi Very Happyet fait pas comme moi ! xD
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MessageSujet: Re: L'art, c'est l'explosion. Deidara.   L'art, c'est l'explosion. Deidara. Icon_minitime1Mar 1 Fév - 19:59

Yokosoo mister boom ?? D: Ouep c'pas mal j'vais t'appeller comme ça xD Sinon amuses-toi bien with us ^^
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MessageSujet: Re: L'art, c'est l'explosion. Deidara.   L'art, c'est l'explosion. Deidara. Icon_minitime1Mar 1 Fév - 21:57

Bom-ber-man *__* Ton surnom seras *roulement de tambour * ; Mon androgyne transexuel/travestie de mon coeur =D ! Et t'a rien à redire MWAHAHA.

Non sans blague, welcome. (et en passant je balguais sur la CB ~)
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MessageSujet: Re: L'art, c'est l'explosion. Deidara.   L'art, c'est l'explosion. Deidara. Icon_minitime1Mar 1 Fév - 22:54

Petit up, pour dire que, normalement, j'ai fini!

Et merci à vous de vos messages de bienvenue \o/
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Daisuke

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MessageSujet: Re: L'art, c'est l'explosion. Deidara.   L'art, c'est l'explosion. Deidara. Icon_minitime1Mer 2 Fév - 5:54

Validé, très belle presentatio =)
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Mizutirigi Haosha

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MessageSujet: Re: L'art, c'est l'explosion. Deidara.   L'art, c'est l'explosion. Deidara. Icon_minitime1Dim 6 Mar - 17:05

Poum poum, voici l'archivage.

Sui', l'admin préféré Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: L'art, c'est l'explosion. Deidara.   L'art, c'est l'explosion. Deidara. Icon_minitime1

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