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 Jeu. [Mission.]

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MessageSujet: Jeu. [Mission.]   Jeu. [Mission.] Icon_minitime1Dim 13 Fév - 22:44

Jeu. [Mission.] 110213114622611459
Smack my bitch up.

Lamentations.

Cris et fusement. Pourparlers, messe-basses. Rapidement prohibés. Les clients, terrorisés. Femmes accroupies, hommes contre les murs. Scène insoutenable pour certains, qui n'hésitèrent pas à rendre le contenu de leur estomac à leurs pieds. À se laisser tomber mollement sur cette crasse interne. Plusieurs plaies, aucun décès. Ils ne comptaient point laisser de cadavres sur leur passage. L'agression, aussi brutale eut-elle été, n'aurait dû être sauvage. Pas de la sorte. Malgré tout, quelque individu anonyme ne pu s'empêcher d'agir selon les codes d'un héroïsme corrompu. Les plus courageux, ce qui tentèrent ne serait-ce qu'une fois de les repousser ne s'attirèrent au final que souffrance physique conjuguée, multipliée, à une réalité tragique sur le plan moral et la remise en cause de leur puissance au sein de ce monde ennuyeux et malsain. L'être humain. L'être humain se questionne, n'agit pas. Comme cette enfant, contre le sein de la robe maternelle, se demandant par quelle force se trouvait-elle ici, maintenant. Ou comme cet homme aux cheveux d'ivoire et aux rides profondes, esclave de ce kunai logé dans le périmètre cardiaque, qui remettait alors en cause sa fougue d'antan, en sa condition de shinobi. L'être humain ne réagit pas, mais ressent. Exemple dans un coin de la salle, ce couple agenouillé ouvrant les portes de leur prisons ophtalmiques à l'eau vagabonde. Encore, les téméraires en pleine élaboration de rébellion. Davantage, ceux qui avaient été placés debout, face écrasée sur le mur, qui tremblaient. L'être humain communique à sa manière. Les sentiments font partie de l'échange. On peut rajouter, dans le cas présent, la parole. Les personnes restées sur leurs deux pieds avaient été condamnées à mort suite à tout mouvement suspect d'un des membres présents à cette réunion. Convivialité et solidarité. Liens tissés sans autorisation ni demande au préalable. Cadavres sur la conscience en cas de soulèvement massif. Les tyrans faisaient preuve d'une organisation et d'une précision numérique accablante. Aucun moyen de s'y soustraire. Leur plan avait été de surprendre le monde. Ils voulaient être remarqués. Bien que la raison de cette attaque reste inconnue, il était probable, même excessivement juste, qu'ils cherchaient à se faire voir. La clé, leur médiatisation. Ils devaient attirer du monde, toucher un maximum d'âmes. Ainsi, ils choisirent l'heure de pointe pour mettre en place leur assaut. Logique assidue. Début, milieu de soirée. Femmes court vêtues, chopes par milliers sur le comptoir, les tables, argent voltigeant de mains en mains. Tout avait commencé comme si de rien n'était. Comme si tout allait être normal. Sauf un. Un, qui connaissait la vérité. Un infiltré, les yeux méphistophéliques, rivés sur le monde. Globes parmi le globe. Échancrure discrète, tamisée, qui avait su se faire oublier. Et il sonna l'alerte. Quatre autres entrèrent en trombe au creux de la tanière. Shurikens lancés sans visée aucune. Ils manquèrent en principe les vivants, vinrent s'encastrer au coeur du noble matériel forestier. Jonchaient le plancher, recouvraient buffets et tabourets. Un seul dévia vers le haut, crevant l'oeil électrisé de l'abat jour désarmé. Tous se réfugièrent derrière les meubles renversés, ou se cachèrent, par défaut. Les voix, masquées, ne déclarèrent que les généralités. Que personne ne bouge, donnez-nous l'argent. Ils avaient un parfait contrôle de la situation. Pas l'ombre d'un esprit vengeur entre ces corps angoissés, abîmés, violentés. Silence dérangeant. Plissement des tissus composants les vêtements, sanglots disgracieux, nausées incommodes. Obscurité bienvenue. Atmosphère détendue pour les uns. Ils se faisaient violence. Le temps était trop long. Ils auraient du repartir. Le propriétaire de l'établissement n'avait, pas à seul moment, tenté de se défiler, ou de leur désobéir. Il venait de leur tendre le sac contenant leur trésor. Les cinq voleurs et leur butin. Formule de politesse inexistante. Cambriolage, dévalisation. Ils devraient partir, à présent. Pourtant, pas un ne daignait faire preuve d'humanisme. L'être humain est, naturellement, cruel et impitoyable.


- Hé, si on leur demandait leur argent?
- Tu crois pas que ça suffit?
- Si, mais... regardez. Ils sont bien vingt au minimum, et ils sont pas venus les mains vides...
- ... Il a pas tort. Imaginez le paquet de fric qu'on pourrait se faire... Non?
- Pourquoi pas, après tout. Mais j'vous préviens, on s'attarde pas la porte ouverte.

Le plus petit des agresseurs, couvert d'aiguilles prêtes à être lancées, se tourna vers deux de ses compagnons, en retrait. Les plus proches de l'entrée.

- Vous deux, fermez la porte à clef et arrangez-vous pour qu'un de vous reste devant. Gérez les entrées et sorties. Inutile de préciser qu'il n'y en aura aucune.

À nouveau, face aux spectateurs impuissants. Domination vocale.

- Bon, maintenant, déposez tout votre argent, et tous vos bijoux ou objets de valeur devant vous.

Exécution.

- Et plus vite que ça, aller!

Oligarchie, tyrannie. Porte sur le point d'être verrouillée. Ce fut avant qu'elle ne soit violée par trois coups mal assurés. Après un temps de réflexion incrédule de la part des deux gardiens de l'arc ainsi que des trois autres complices, ils décidèrent de l'ouvrir. Une ultime fois. Et de garder en otage l'imbécile qui avait décidé de franchir le seuil de cette terre de miséricorde. Compte à rebours. Cinq.

- Ouvre, qu'est ce que tu attends?!
- Mais chut, idiot! S'il nous ent...
- Vite, bouge-toi, qu'on en finisse!
- D'accord, d'accord!

Exaspération. Le bois s'écarta, l'intrus pénétra sans finesse au sein de l'organisation. Rapidement, il fut intercepté, et capturé par les tours de surveillance. Chacun lui étreignant un bras. Puis, regard à peine plus attentif. L'intrus était une intruse. Une jeune et jolie intruse aux cheveux rouges, aux iris écarlates, et à la peau d'albâtre. Une intruse timide, à la fois attirante et étrangement repoussante. Fille nouvelle, errante au sein des rues malfamées du village. Coin retiré. Fine fleur de trottoir, à arroser. Pleine de craintes, soubresauts convulsifs et instinctifs. Aucune retenue. Les yeux affolés, les yeux dans le vide. Mirant ainsi nombre de visages clos, embrumés, à la merci des prédateurs. Douce enfant charmée par les démons, attirée en Enfer par les griffes empoisonnées, les mains brûlantes, les nuques démises, les os broyés, les cadavres rampants, les décharnés revenus sur terre pour créer leur armée. Condamnée. Damnée. Malaise palpable. Vibration, blocage des cordes vocales.

- Que...

Interrompue.

- Héhéhéhéhé... Mais voyez qui nous rejoint maintenant...

Redressée, présentée à l'assemblée. Rires mesquins. Malsains. Piège humide dans lequel elle s'était largement laissée tomber. Souhait illicite. Cupidité sans égal. Mièvrerie à toute épreuve. Ils n'étaient guère une menace importante. Il suffisait de leur offrir une distraction à leur goût pour les avoir à ses pieds.

- La porte est fermée?
- Ouais.
- Tirer mieux les rideaux.

Ordre en pleine exécution. S'approche, conquérant, de la nouvelle venue. Regard placide, stoïque, glacial, foudroyant. Amalgame sentimentale, confusion des temps, des modes, des genres. Des genres. Éclair apparu comme une évidence. L'artiste. Elle pensa à cette autre femme, en quelques sortes. Elle aurait été parfaite pour ce type de mission. Du moins, pour cette stratégie. Vérité non contestable. Le délinquant, le cerveau du groupe, lui sourit. Pervers. À l'aide de deux doigts épais et laids, lui redressa le menton vers son visage costumé. Effrayante par sa douceur artificielle. Sinistre et stupéfiante. Pourtant, elle tentait de sourire. Rictus impropre qu'elle parvenait à afficher nerveusement. Oui. Deidara aurait été cent fois meilleur dans ce rôle que lui.

- On va se faire plaisir, ce soir, les mecs.

Et il la lâcha. Rire mauvais. Rauque. Ordonna d'un geste l'emplacement triomphal de la nouvelle divinité travestie. Un autre lui empoigna le bras, et le conduisit sur son trône prédestiné. Une chaise autour d'une table, les deux encore en état de tenir. La fougue induite par l'attrait venimeux de la richesse avait laissé place à l'engouement des pulsions animales, sauvages. Orgie.

- Toutes les filles, mettez-vous à côté d'elle!

Ce fut rapide.
Les deux castes étaient tracées. D'un côté, la faction masculine. Propre sur elle, dominante dans bien des domaines, assise à terre, guettant patiemment les proies vives et élégantes du clan adverse. Ce dit clan adverse n'était autre que celui des succubes, voraces et épicuriennes, masochistes et sanguinolentes. Les prédateurs n'avaient qu'à bien se tenir, pourtant. Il ne fallu guère d'éléments réunis afin d'arriver jusqu'à la date de péremption. Les cinq dominants avaient chacun leur poste. Deux d'entre eux gardaient l'entrée. Deux autres surveillaient les pulsions viriles. Un seul tyrannisait sa fille favorite. Maquereau et hirondelle. Décollage. Il lui caressait les joues. Se noyait en ses perles radieuses, solaires. L'heure tournait, et ils récoltaient plus que nécessaire. Le but était de les éloigner au maximum de leur objectif initial. L'argent. Qu'avait-il de plus fort que l'argent. Pardieu, le sexe. Quelle question saugrenue.
Ce n'était qu'un rêve. Qu'une mission. Une mission où il pouvait lui caresser les cheveux. Où il pouvait se faire prendre les mains, baiser leur dos. Où son torse avait un rôle prédominant. Où il devait à tout prix garder les jambes croisées. Des jambes dépourvues du duvet traditionnel. Des aisselles tout aussi impeccables. Ses épaules, nues, sous les paumes glacées de l'ennemi. Charmé. Passait une langue vorace sur ses lèvres dépendantes en pinçant sa joue d'ivoire. Détourner le regard, le fuir. Femme. Être femme. Laisser son cou trembler sous les griffes rapaces. Cacher sa pomme sous un raz-de-cou étrangleur. Robe indélicate, inconfortable. Il tira une chaise en face du troisième sexe, et s'assit face à lui. Tenté par le galbe parfait de sa jambe séduisante. Ses cuisses serrées. Ses cuisses si fines. Si douces. Si dodues. De la chair. Affamé. Il y déposa une main conquérante, palpa le muscle avec délectation. L'infiltré, neutre, s'arracha une pigmentation rosé délicate sous ses yeux impassibles. Jouer son rôle jusqu'au bout. Continuer. Le but n'était qu'à quelques minutes d'être atteint. Tout n'était plus qu'une question de secondes. Rien de plus. Une ou deux minutes. Il glissa, un peu plus haut. Chercha à fouiller sous les tissus. Non. Pas ici. Non, non. Aiguilles au poignet froides, glacées. Morsures sans équivoque. Horreur. Non! Il se jeta sur lui. Bête en rut. Il tomba sur le dos, l'évadé sur son torse. Éloignés des autres femmes. Un bon point. Les complices, alertés par le but du retournement de situation, se braquèrent en direction de leur chef. Il était calme. Atrocement calme. Sa quiétude le faisait enrager en son sein. Son sein. Ses seins. Phalanges curieuses, s'aventurant du côté de la poitrine. Non, non, non. Attrapa violemment son poignet, le retira. L'homme, narquois, afficha un sourire radieux.


- Alors c'est ça que tu veux, hein...

Langoureux. Ils roulèrent. Inversement des pôles. La chevelure ardente cogna contre le sol dur. Lui, au-dessus, maintenait la position en s'aidant des pieds et des mains. Écartèlement. Les jambes ouvertes, les bras étendus sur les côtés, paumes vers le haut. Soumission. Ses lèvres, dangereusement proches. Liaison interdite. Improbable. Il était un... un...
Un marionnettiste.


Spoiler:

La proximité resta la même. Le regard du charognard, transformé. De surpuissant, il devint étrangement démuni. Perte de contrôle. Vision troublée. Muscles atrophiés. Défaite corporelle. Ce qui n'échappa pas aux yeux aiguisés des compagnons. Lorsqu'elle le poussa en arrière, vulgaire jouet pré-fabriqué, et qu'elle se redressa. Comme de raison. Il était à ses côtés, immobile. Puis se plaça juste devant elle. Identité retrouvée. Sourire vengeur. Voix masculine sous robe de soie.

- Si vous ne tenez guère à son existence, frappez.

Ils ne surent quoi rétorquer. Ne pouvaient lancer leur précieuses lames de peur de blesser leur dominant. Un d'entre eux, un sac rempli de pièces à la main, le laissa tomber. Ils n'avaient pas la moindre chance. Hermaphrodite vainqueur. Un autre, plus courageux ou plus imbécile, se tenta au corps à corps. À peine eut-il poussé son cri de guerre et rejoint la hauteur de la démone virile et du pantin improvisé qu'il fut blessé par un kunai planté dans le mollet. Doigts agiles. Sphère douée. Il se tordait de douleur au sol. Rat vermine, helminte abandonnée.

- Quelqu'un a quelque chose à aujouter?

Tous s'entendirent sur la collaboration. Pulsions traîtres. Laissèrent tomber docilement leur armes au sol. Victoire.

Tentation.

[Sur mon écran, 101 lignes, excluant tout dialogues et lignes incomplètes.]
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