Je venais de passer l'entretien avec mon Kage. Un Uchiha tout comme moi mais sans doute ne se doutait-il pas que j'étais le fils de Madara Uchiha. Après avoir passé les deux première épreuves il me donna la troisième et dernière. Il fallait que je protège Kusa no Kuni. J'eus un topo de la situation.
Au déclin de l'été, des brigands avec trois ninjas puissants ont redoublé d'efforts pour s'emparer du pays de l'herbe avant l'arrivé de l'hiver. Ce pays disposait d'herbe assez spéciale à vertu médicinal. Elles étaient tellement puissante que, disait-on, certaines personnes, avec l'aide de ces herbes, pouvaient faire revenir les morts des enfers. Seulement ce n'était qu'une légende, mais les légendes naissent de la vérité. Si celle-ci s'avérait être vrai alors je craignais que les "colonisateurs" utilisent cette faculté pour conquérir le reste du monde shinobi. Néanmoins, leur stratégie, leur système de combat était pour le moins .. bizarre. En effet, ils ne cherchaient pas à prendre les villes ni à en capturer les habitants, leur objectif semblait se porter sur la destruction. Les villes saisis étaient brûlées de fond en comble, les gens tués, hypnotisé par le genjutsu ou mis en fuite; certains, gardés en vie pour servir d'ouvriers, étaient traités moins que des bêtes, quand leurs maîtres n'avaient plus besoin d'eux ils utilisaient de puissants genjutsu pour pouvoir "s'amuser" avec eux.
Après cette histoire je me mis en route sans trop tarder car ce pays avait vraiment besoin d'aide.


Je partis de Konoha avec mon balluchon dans l'espoir de venir en aide à ce sous peuple.
A force de rester roulée dans mon balluchon,ma chemise avait pris une forme bizarre; je l'enfilai néanmoins, le nez froncé à cause de l'odeur : il s'en dégageait un léger effluve de feu de bois mêlé à celui, plus fort, du moisi. L'humidité s'y était mise, et j'essayai de me convaincre que le grand air la débarrasserait de son fumet. J'arrangeai tant bien que mal ma chevelure en la coiffant en queue de cheval. Je détestai cette masse de poils sur mes joues, mais j'avais encore plus horreur de perdre mon temps à me les raser chaque jour ( c'était surtout de la flemme.. M'enfin. ). Je quittai la rive là où j'avais fait mes brèves interruptions et pris la direction de la lumière de la première ville du pays de l'herbe. Comme les derniers feux du jour s'éteignaient, de nouvelles lampes s'allumèrent dans la ville au bord de la rive. A peine arrivé j'aperçu quelques bandits qui montaient la garde. J'en ressentis quelques inquiétude mais je me persuadai que je devais sauver le peuple. Le peuple avant tout, mon examen plus tard. La populations devaient survivre mais c'était absolument impossible. Un homme seul contre deux cent cinquante brigand ne peut pas sauver tout les habitants, je savais pertinemment que des morts seraient présents. Bref, passons à l'action.
Je fis un clone consistant, capable de parler pour pouvoir les occuper. Mon clone s'approcha d'eux, pendant ce temps je les contournais.

Les gardes semblaient s'être relâchés.

Un immense sourire apparut sur les lèvres de mon double, et, en même temps, nous dégainâmes chacun Hi no Sora et coupèrent les deux gorges. Nous prîmes tout deux les habits des soldats avec leur bandeau frontal qui était surmonté d'un signe vraiment bizarre, jamais vu, inconnu dans le monde des shinobi. Pourtant dieu sait que j'était doté d'une mémoire assez béante. Je reproduisais la technique de clonage et chargea mes clones d'entourer toute cette cité car toute les forces ennemies étaient réunis le soir, dans ce village, le village le plus vaste en superficie de tout le pays. Nous nous infiltrâmes dans le village, puis, nous rentrâmes tout deux dans des maisons. Mon plan était en marche, mon clone savait ce qu'il devait faire. Je fus surpris de la réaction des premiers habitants. Dès que je rentrais ils se prosternèrent devant moi, dès que j'approchai ma main pour pouvoir les aider à les relever ils crièrent et se mirent en position défensive. Un garde rentra.


Je n'avais pu retenir ce sentiment. Une haine profonde envers ces bandits, ces brigands qui avaient tué quelques mois plus tôt un vieillard devant moi, fit surface. Je fis aparté de mes sentiments intérieur. Il fallait que j'agisse et vite sinon, dans le cas contraire, je me ferai repérer. Je ne vis qu'une seule option : le tuer. Il comptait sonner l'alerte cependant, je ne lui laissai pas le temps de faire quoi que ce soit : Je l'enfermai dans un genjutsu avant qu'un son ou plutôt, qu'un cri ne sorte de sa gorge. Il était immobilisé alors, tout simplement, je lui tranchai la gorge. La famille venait d'assister à cette scène pour le moins étrange. Ceux-ci, ne sachant certainement pas comment réagir à mon égard, restèrent éloigné de quelques mètre de moi. Je m'approchai doucement en leu demandant de se calmer et en les certifiant que j'étais envoyé pour sauver ce pays. Je leur creusais un chemin par le sol grâce à ma seconde affinité ce qui leur permis de sortir du village en tout sécurité. Enfin, je fis apparaître trois clones et tous prirent l'apparence des individus que je venais de sauver. L'action se répéta pour tout le village avec de plus en plus de "moi".
Surgis enfin le signal, signal me prévenant moi ainsi que tout mes doubles que le dernier villageois étaient sortit. Les clones qui entouraient le village enfermèrent celui-ci dans un immense creux fait de mur de lave. Certes, cette "stratégie" était risqué mais c'était le seul moyen pour pouvoir sauver chaque citoyens et ne laisser aucun ennemi s'enfuir.
L'alerte adverse venait d'être donné, il était l'heure de se battre. Deux cent cinquante soldats se trouvaient devant moi. Tous furent surpris de me voir "seul", devant les dit "villageois". L'un d'eux s'écria:


Je sentais la rage, la fierté et l’orgueil monter en eux. Celui qui avait parlé un plus tôt couru vers moi, puis trébucha, intentionnellement : Deux clones venaient de sortir sous terre pour attraper ses pieds. Tout les habitants reprirent leur forme initiales, à mes côtés se tenait une armée entière, plus nombres que ces pitoyables bandits. Voyant leur tête d'ahuris et leur bouche béante je ne pus m'empêcher de sourire.


La bataille faisait rage, des clones disparaissaient, des membres ennemis volaient, se faisaient arracher, des têtes étaient coupées. Une dizaine de soldat m'encerclèrent, je posais mes mains au sol et sans crier gare, des colonnes de flammes sortirent du sol, brûlant tout les adversaires qu'elles touchaient. Mes clones et moi étions en supériorité numérique.

Une faille se creusa sous mes pieds, j'eus juste le temps de sauter pour ne pas tomber. A peine remis-je les pieds sur le sol qu'un je sentis un mes doubles disparaître à cause d'un éclair qui se perçait un chemin jusqu'à moi. Par reflex je fis apparaître deux geyser de laves qui bloquèrent la foudre derrière moi et la terre devant moi. Mes clones n'avaient pas eu autant de chance que moi : plus de la moitié disparurent. Cette fois il était temps de passer à l'action, mon esprit de nudiste repris le dessus. Un vêtement enlevé : un mort. Je n'aurais peut-être pas du perdre de vu mes adversaires car je reçu un coup de poing non, un coup de pierre en plein visage : le ninja de type doton s'était renforcé avec une armure. Le coup m'assomma quelques secondes contre une vieille bâtisse. Le moins résistant était le ninja de type raiton, Je le repérais facilement, le regardais droit dans les yeux, enlevais mon haut et le jeta à côté de lui. Inutile de vous dire qu'ils étaient étonnés de cette réaction. Comme je le souhaitais le "dotonien" ne s'arrêta pas à se faible coup de poing, il m'emprisonna dans une cage boueuse et tenta une nouvelle fois de me frapper. Il me bloqua avec ses deux mains puis me donna un coup de tête. Sa tête s'enfonça dans mon tee-shirt : j'avais prévu une permutation. Je me tenais maintenant derrière le "raitonien" et voulu lui trancher la tête. Hi no Sora se bloqua contre une armure de foudre, je lâchais mon sabre à cause du choc et ne pouvais plus bouger avec la décharge que je venais de recevoir. Le ninja me regarda en souriant.


Il me planta dans le ventre une main chargée en électricité. Du sang commençait à couler, le "raitonien" rigolait. Puis, mon sang se transforma petit à petit en pétale de cerisier. Je me retrouvais derrière lui et lui coupa les deux bras sans qu'il puisse faire quoi que ce soit.


Il hurlait déjà de douleur mais, pour continuer le spectacle et lui laisser passer le flambeau à son camarade ninja je l'enflammai vivant. Le shinobi de type doton arriva trop tard, il vit son confrère hurler de douleur, ses cheveux brûler, sa peau se décomposer et fondre pour se transforma en liquide blanc enfin, il ne restait plus qu'un tas de cendre et une odeur de chair brûlé. L'autre ne put contenir sa rage ; sans réfléchir il se jeta sur moi. Un shinobi se laissant envahir par ses sentiments et un shinobi mort. Avant qu'il ne puisse m'atteindre un nuage de cendre qui était posé au dessus de lui vint se loger dans sa bouche lorsqu'il criait ainsi que dans ses narines. Pour la deuxième fois de la nuit j'entendais un ninja hurler de douleur. Mes cendres l'enflammai de l'intérieur à petit feu. Une fin atroce mais parfaite pour un homme comme lui.


A ces mots je retournais dans le coeur de la bataille. Petit à petit les ennemis s'amoindrissaient ceci dura jusqu'à ce qu'il n'en resta plus qu'une pauvre dizaine. De notre côté nous n'étions plus que deux. Tout à coup, quelque chose tomba devant moi, quelque chose de lourd. Je savais ce que s'était, ce que cette masse représentait mais je ne pouvais pas y croire ou plutôt, je ne voulais pas y croire. Cette chose qui venait de frapper le sol était un corps. Le corps d'une jeune fille de mon âge. Elle était nue, elle semblait s'être fait violée et avait la nuque brisée. Je me mis à genoux pour la prendre dans mes bras. Une larme coulée sur mon visage, le soleil se levait petit à petit. j'étais à bout de force. Fatigue, désespoir, impuissance, tristesse, rage, haine. Ces sentiments venaient de fusionner en moi. J'hurlais. Au loin je vis un homme, un homme qui souriait et tuais ses propres alliés au passage. Cette homme me regardais, son sourire n'était pas celui d'un homme normal. Ma rage ne put être contenu, je libérais la totalité de mon démon. Sept queues d'une noirceur absolue se trouvaient derrière moi. Ma vitesse s'était vu augmenter, mes pensées changées. Tuer, seul ce verbe était présent. Tuer l'homme. C'était tout. L'homme en question se téléporta devant moi à une vitesse phénoménale, il m'envoya en l'air à l'aide d'un coup de pied puis me fit retomber au sol en piqué. C'était donc cela les portes internes ? Comme si ça ne suffisait pas il m'envoya une multitude de coup de pied alors que j'étais déjà encastré dans le sol. Enfin il s'arrêta et recula. Comme bon nudiste, je n'avais plus de vêtement ( cette fois c'est pas moi qui les ai enlevé =O ), mon corps tombait néanmoins en lambeau. Je me relevais avec difficulté ainsi que le peu de force qu'il me restait. J'activai mon sharingan. Encore une fois, il se téléporta devant moi, non, il se déplaça extrêmement rapidement . j'avais une chance. Son coup de pied me fit traverser une maison entière. C'était le prix à payer. Je peux le faire, je peux le contrer.

Encore et toujours la même chose : il se déplaça jusque devant moi. Mais cette fois, pendant sa course, juste avant qu'il ne m'atteigne, je fis apparaître un mur de lave. Celui-ci s'enfonça directement dans le mur et le sonna un peu. Sans attendre je chargeais ma main droite et ma gauche d'une robe tourbillonnante :


Les deux orbes touchèrent le corps du ninja. Je ne pouvais laisser passer cette chance.


L'ennemis se faisait ensevelir petit à petit ne laissa plus que la moitié du corps dépasser. Je m'approchai de lui tout en faisant des mudras.


Pour finir, je pris mon sabre, mis du chakra à l'intérieur et le planta dans le sol. Je pouvais utiliser certaines techniques que je connaissais grâce à mon sabre. Mon adversaire fut emprisonné et brûlais de surcroît par un jet de lave. Je m'avançai encore vers lui pour vérifier sa mort car je ne voulais surtout pas lui laisser une chance de s'en sortir vivant. Il respirait encore, je le regardai et il en faisait de même. Enfin, je lui tranchai la tête. Cette guerre était finit. J'avais réussi à sauver le pays de cette domination. Je retrouvais les villageois, tous m'acclamèrent. Une seule personne manquait à l'appel : la jeune fille mort, devant moi. Cette jeune fille se nommait Crystal. Ses parents la pleuraient, la tristesse m'envahissait. Je décidais de les laisser dans leur intimité et je repartis en direction de Konoha, mon village.
Sur le chemin mon démon essaya de diminuer ma peine.