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 Deidara VS Sasori

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MessageSujet: Deidara VS Sasori   Deidara VS Sasori Icon_minitime1Jeu 10 Mar - 20:48

*Les regles du combat:

A vous de combattre de votre mieux, ici sera évaluer votre combat contre votre adversaire, des critères seront prit en compte afin de savoir qui passera et qui sera choisit Chuunin. Perdre ne donne pas un non passage, gagner ne vous oblige pas le passage également, seul les admins choisiront. Les nouveaux chuunins seront annoncés à la fin du combat.

Pour les esquives, nous voulons des choses logiques, préparées à l'avance. Les abus seront sanctionnés, par une perte de 50pv pour petit abus, 100 pv pour les gros.

Les abandons sont acceptés, vos perso risquent de mourir à tout moment si les pv tombent à zéro. Si le chakra passe à zéro, votre perso s'évanouira et son sort sera dans les mains de votre adversaire. Vous êtes avertit.

Les décisions prisent par les admins sont à respecter ! Même si elles vous semble injuste, l'admin aura le dernier mot.

Pour toutes info complémentaire, veuillez contacter un admin par box ou mp.
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MessageSujet: Re: Deidara VS Sasori   Deidara VS Sasori Icon_minitime1Ven 11 Mar - 1:34

Deidara VS Sasori 110311023714984902
You'll never win.

Lutte.

Il n'avait que peu dormi, depuis son arrivée au village. Il ne dormait traditionnellement que peu. Jamais plus de quatre heures, ce toutes les trois nuits au minimum. Son rythme de vie était alléchant. Il ne perdait que peu de temps. Et de ce fait, il en avait à revendre. Alors, près du feu qui crépitait dans l'obscurité des forêts noires, vénéneuses, il taillait le bois séraphique. Débordant de vertus insoupçonnées. Il façonnait ses enfants avec l'amour d'une femme enceinte. Les couvait à un point excessif. Chaque phalange était faite de sorte à se mouvoir avec un maximum de flexibilité. Les orteils étaient dessinés avec le sérieux qui faisait du marionnettiste un expert en ce domaine. Créateur d'êtres humanoïdes. Si étrange. Il les aimait, depuis le stade fœtal. Il les portait en son sein, comme tout bon géniteur. Savait qu'il était important de leur apporter un soutient moral suffisant pour obtenir un résultat pertinent. C'était prouvé. L'amour était une force indéniable. Même chez un ensemble de bois, de fer, et de chakra. Si étrange. Pourtant, le maître des pantins ne consacrait pas tout ce temps à l'élaboration d'armes à corps humain. Il visitait le monde qui l'avait vu s'incarner. Ce monde qu'il pleurait ne pas être le sien. L'univers dans lequel il évoluait ne lui plaisait guère. C'était une sorte de carrefour entre son esprit torturé et la possibilité d'exister comme un être qui appartenait à quelques détails près à la moyenne de normalité requise pour espérer voir un jour ses rêves prendre forme. Cette place était éphémère. Postes à pourvoir restreints au minimum syndical et où les places s'écoulaient rapidement. Lui avait déjoué le système. Pirate de la source, que personne n'avait soupçonné jusqu'à lors. Il avait créé la faille, capable de modifier le cycle de vie sur cette terre incertaine. De la sorte, il s'était vu offrir plus de temps qu'il ne l'imaginait, et se devait d'en faire bon usage. À travers la fenêtre de l'appartement, durant les longues heures où s'était assoupi l'androgyne avec lequel il partageait son toit, il s'autorisait le luxe de la paresse. Observait d'un œil attentif le mouvement lent et régulier des cumulus s'évadant sous les regards indiscrets des rebelles de l'opposition de Morphée. Mirait le mouvement ascendant de son propre nuage de cendre s'élever vers les lampes nues, mêler son souffle à leur pression pour leur compliquer le voyage. Et sourire en le faisant. Comme la lune et les étoiles, le Scorpion avait du temps à perdre. Trop à son goût. Les mouvements de balançoire de sa jambe l'aidait à évacuer sa frustration sous son flegme accoutumé. Ses diamants écarlates dirigés vers une plante grimpante, solidement accrochée au mur sur sa gauche. En torsion, il détaillait ses courbes. Un rosier, à vue d'œil. Un rosier à fleurs d'un rosé pâle, églantine. Les pétales souffraient d'une sécheresse à prolongation indéterminée. Elles flétrissaient, indéniablement, inextricablement. Et lui, malsain et vicieux, leur jetait un regard amusé, distrait. Le spectacle de leur déclin lui paraissait plus dérisoire que celui qui prenait place à ce moment-même dans l'arène qui lui faisait face. Un combat par équipe, deux contre deux. Deux couples mixtes. Les deux filles, les trois quart du temps la tête contre le sol, le quart restant soulageant les plaies du mâle héroïque qui ne devait pas perdre pour de multiples raisons. Cette vision pathétique était d'un ennui mortel. Il avait été convoqué ici suite à sa demande, avait traîné le sculpteur contre son gré. Ils s'étaient perdus de vue depuis l'entrée de l'arène. Après tout, il était grand, et ne devait pas être bien loin. Le marionnettiste se souvint avoir voulu critiquer les combats des jeunes gens servant de mise en bouche pour ses messieurs en quête d'adrénaline, ces dames venues soutenir leur fils ou leur frère, et ces jeunes filles avides de l'amour d'un shinobi vaillant et en priorité vainqueur. Il n'avait pas été déçu. Il s'attendait à voir des duels pitoyables, sans saveur. C'est ce qu'il vit. Le combat, en soi, n'était qu'une sagesse à part entière. Il fallait le voir ici comme un art dont la complexité était telle qu'il fallait des années d'entraînement avant de pouvoir espérer desceller les premiers travaux dignes de ce nom. Autrement, la laideur n'avait d'égal que la médiocrité des acteurs. Il soupira longuement, ce qui déplut fortement à certaines personnalités dans l'assemblée. Son dédain ne manquait pas d'impudence, et son orgueil méprisant dissuadait les quelques jacasseurs dans son dos d'agir contre lui. Il rêvait à ses poupées. En était particulièrement fier. Plus il avançait dans ses créations, plus elles devenaient pertinentes. C'était plaisant. Excitant. Le public exprima sa joie, sa folie divertie. Il applaudirent, sifflèrent. Ils étaient pour la plupart satisfaits de ce qu'on leur avait présenté. Ce n'était pas son cas. L'orgie générale fut calmée par une voix grésillante à travers un microphone défaillant. À en croire l'absence de réaction générale, nul n'avait compris ce qui allait suivre. Le natif du Sable pria pour que cette continuité aille en s'améliorant. Sinon, il risquait de sombrer dans un sommeil lèger. Non seulement lui, mais aussi tout l'audimat, au final. Enfin. Il passa une main sèche sur son front. En avait assez. Puis un nuisible gravit les marches qui menaient à leur balcon. Nul besoin de le voir. Juste. Ses pas trahissaient son anxiété. Il n'avait pas de temps à perdre, lui.


- Monsieur Akas...

Il pivota la tête brusquement, le fit sursauter. Sa voix faible et chétive balbutia une nouvelle phrase, que personne n'arrivait à déchiffrer. L'annonceur finit par prendre une garnde inspiration, par regarder son interlocuteur si peu prolixe, et par parler d'une voix distinctive. Devait remplir sa mission au plus vite, au grand désespoir du jeune homme. Parce que lorsque l'on ne sait quoi faire de son temps...

- Vous et votre adversaire êtes attendus dans l'arène.

On le passe à faire des erreurs.

En y étant comédien, la scène paraissait beaucoup plus spacieuse. C'était suffisant pour un combat loyal, démesurément petit pour un combat qui s'annonçait aussi dantesque que celui-ci. Le maître marionnettiste se plaça exactement à l'endroit où on l'avait indiqué. Par mesure de respect des longueurs, l'adversaire serait placé en face de lui, à la même distance du centre que lui. Le Scorpion ne se faisait guère de mourron à ce sujet. La taille des rayons serait, rapidement, amoindrie. Il étira sa bouche, exténué. Puis il le vit arriver, baigné dans un rayon de soleil timide, se placer en face de lui. Sans qu'il ne s'en rende compte, l'artiste souria. Ce duel promettait une expérience ravissante.


- Deidara!

Il le regardait pourtant déjà. Il avait eu une envie soudaine de hurler son nom. Toujours ces même minutes lentes à écouler. C'était réussi. Ses bras, le long du corps, morts. Ses doigts frétillaient. Puis, ses fils se tissèrent, se tendirent. Il murmura le lien entre son sang et son corps.

- Invocation.

Spoiler:

Elle apparut, rayonnante, belle comme un coeur transpercé par un pieu en feraille rouillé par le temps. La même crinière volage, fougueuse, lumineuse. Les même larmes lapis-lazuli. La même position d'attente. Il allait se battre face à lui-même. Et contre toute attente, le Scorpion tira une fois sur son index droit, avant de fermer le poing. Le pantin jumeau passa son bras articulé derrière son dos, et tira de son fourreau un katana rutilant, d'une finesse sans équivoque. Il souriait toujours. Fin rictus perdu entre l'excitation de la lutte et l'angoisse de briser la précieuse arme. Il haussa la voix, impérieux, dominant.

- Honneur aux dames, n'est-ce pas?

Elle brandit la lame, chaste et maigre. Lui prépare ses phalanges. Provocation touchant sa sexualité défaillante. Il pensait pouvoir user de cette faculté. Il pouvait s'en détromper.

- Je ne t'offrirai pas cette faveur, très cher. Laisse-la te trancher les membres, pour commencer.

Puis la furie sylvestre trembla. L'artiste esquissa l'ombre d'une embrassade, perdit son sourire. Frôla de ses ongles inversés ses épaules découvertes. Index, majeur gauches, auriculaire gauche, annulaire, index droits, relâcher tout. Elle fut propulsé vers son frère interdit, le sabre brandit.

- Bonne chance, Deidara.

Spectacle.

*-*-*-*

Deidara :

PV : 400
PC : 700

Equipements :

- 15 senbons
- 2 kunais
- 10 shurikens

Sasori :

PV : 400
PC : 700

Equipements :

- 15 senbons
- 1 kunai
- 10 shurikens

Technique(s) utilisée(s) :

- Technique de manipulation des pantins --> PC -30

700 - 30 = 670

- Katana sorti --> Dégats : 20 PV

Nouvelles statistiques :

PV : 400
PC : 670
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MessageSujet: Re: Deidara VS Sasori   Deidara VS Sasori Icon_minitime1Ven 11 Mar - 22:24

- Ohé le rouge!

Assis sur le petit canapé, les jambes croisés et les pieds reposant sur la table basse, clope au bec, le visage paisible, et gardant ses yeux clos, il fait comme s’il ne m’avait pas entendu mais je sais très bien qu’il le fait exprès. Soit parce qu’il n’en a rien à faire de ce que je peux bien lui raconter, soit il veut juste m’asticoter. Les deux suppositions se valent. Je m’approche et place mon visage au dessus du sien tout en retenant mes cheveux pour ne pas que sa cigarette ne me les crame. Ce n’est pas parce qu’il a les yeux fermés qu’il ne sent pas que je suis juste au dessus.

- Hého. Tu m’écoutes?

… Hum… apparemment non, monsieur ne m’écoute pas. Je m’écarte. Pour une fois que j’ai quelque chose d’important à dire il m’ignore. Pas grave, puisque c’est comme ça il ne saura pas ce que je voulais lui faire savoir, hum!

- Que veux tu?
- Ça te dirait de passer l’examen chuunin avec moi? On accèderait à des missions plus importantes… et mieux payées.

Il ouvre tout à coup les yeux, l’air de dire « wow Deidara tu ne penses pas qu’à des choses inutiles! ». Enfin, évidemment, son visage reste de marbre. On n’en discute pas plus d’une dizaine de minutes, on se met d’accord sur certains points, et nous voilà, quelques jours après, dans l’arène.

- Tiens…? Mais il est passé où l’marionnettiste? Sasori! Ohéééé Sasooooooori! T’aurais pu attendre que je file ma convocation moi aussi, au lieu de te barrer dans l’public!

Obligé de le chercher, au milieu des cri d’une foule trop nombreuse et trop bruyante, obligé d’emprunter les escaliers sales, jonchés de paquets de chips, de bonbons, de canettes vides, et où même des gens y sont assis. De gens trop occupés à admirer le spectacle qui ne se poussent donc pas lorsque tu t’excuses pour pouvoir passer.

- Mais tu vas bouger ton gros cul de là mamie?!

Ah, enfin. Bah c’est pas trop tôt. Quand on veut être poli ils n’entendent rien. Apres on dira que c’est Deidara qui ne sait pas bien se tenir hum! Avec tout ça je n’ai même pas le temps de voir à quoi peuvent bien ressembler les combats. Je suis trop occupé à chercher la crinière rouge de l’autre ingrat! Il s’est volatilisé. Il a complètement disparut! S’il n’était pas si petit aussi il serait plus facilement repérable. Oh? Je ne suis pas le seul à le chercher on dirait! Le microphone vient (péniblement) de cracher son nom. Je n’ai pas entendu la suite mais… ça veut dire que c’est notre tour? Sans doute car je l’ai enfin repéré! Là! En bas. Dans l’arène! Faudrait p’être que j’y aille moi aussi. J’entreprends de descendre les escaliers (qu’une bande de gamins rapaces à vraisemblablement décider d’occuper) à renforts de coup de pieds. Sales mômes, aucun respect pour leur ainés! Vont se pousser de mon chemin, oui? Raaaah… Et dire que je ne dois pas gaspiller mon argile pour me créer un passage… Après maintes efforts et une fois en bas des escaliers, je n’ai plus qu’à sauter dans le cercle que forme la zone de combat. Il doit y avoir des portes fait exprès pour y accéder mais je n’avais pas envie de faire le tour, de me perdre, de demander mon chemin…

- Deidara!

Bravo Sasori, tu sais me reconnaitre à vingt mètres de distance! Je l’applaudirai bien mais voilà qu’il invoque déjà une de ces hideuses poupées. Il est différent de d’habitude, il a comme… l’air pressé. Pressé que cela commence…? Ou que cela finisse…? Il… il a l’air existé à l’idée de se battre contre moi. Cette idée me plaisait bien jusqu’à ce que je vois ce qu’il avait derrière la tête… Il a osé la ressortir. C’est inqualifiable. Comment a-t-il pu…? Dans un moment pareil..! Enfin, ce sont les spectateurs qui doivent être heureux: deux Deidara pour le prix d’un! Mais l’infâme copie ne vaut pas l’original, hum! Tu vas donc perdre Sasori. Et je vois que tu ne perds pas de temps, moi non plus. Aujourd’hui elles la gobe carrément. Je n’ai pas le temps de sculpter quoique se soit que tu te jettes sur moi. Quelle attention… on aimerait voir ça plus souvent. Tes provocations verbales ne m’ont pas atteintes, je te connais trop pour en être troublé, mais par contre… là… Ta poupée arrive beaucoup trop vite pour que je ai le temps de penser à mes mouvements. En plus, elle brandit un katana. J’ai jamais aimé ça, les katanas… Sans même y réfléchir, plus par réflexe qu’autre chose, je recule, et j’envoie une légère poussée de chakra dans mon pied d’appuis. Ça me propulse et, entrainé par cet élan, je saute en arrière. Ma tête est dirigé vers le sol, mes pieds sont en l’air. Je suis… à l’envers. Et je pris pour ne pas tomber maintenant.

Spoiler:

Le corps animé (et pourtant sans vie) me loupe d’un cheveux tandis que je continue ma fuite vers l’arrière, je multiplie les sauts grâce aux à-coups de chakra. Je ne perds pas une secondes et, à quelques mètres du sol, je façonne huit petites sculptures. Sous mes ordres, et sans que je n’ai à prononcer une seule syllabe, elles se promènent le long mes bras, s’y faufilent, et attendent la suite. Elles se frottent les pattes, toutes aussi impatientent que moi, je commence tout juste à m’amuser.

Spoiler:

Bientôt, mon dos s’aligne contre le mur, hum… pas si grande que ça cette arène finalement. Techniquement, je ne peux donc plus reculer, cependant la marionnette, elle, avance toujours, suivit du grand manipulateur, Sasori le scorpion du désert en personne. Il sait courir, lui? Pas de doute, Sasori souhaite être le plus proche de moi pour m’atteindre comme il faut en bonne et due forme… hum, en gros: pour pas m’rater! Ça c’est-ce dont il a envie. Mais c’est son compter la vision que j’ai, moi, de la chose. Je grimpe contre le mur avec mes pieds et me retrouve à la verticale, parallèle au sol, fier de défier les lois de la gravité. J’ai encore quelques secondes avant qu’ils n’arrivent. A peine quelques instants mais cela sera suffisant pour en faire deux… Enfin, exactement comme s’il s’agissait du sol, je prends appuis dessus, une autre poussée de chakra, je m’élance et, lorsque je passe au dessus du rouge, mes araignées d’argile savent que c’est le moment, et leur sautent dessus, à lui et sa marionnette puis…

- KATSU!

Je suis encore en l’air et cette explosion sera bientôt suivi d’une autre, les deux oiseaux à qui j’ai donné vie lorsque j’étais contre le mur prennent en chasse le maitre et l’objet et, de nouveau, je les fais éclater, exploser. Je sens d’ici cette chaleur… Et ce mélange de couleur en mouvement est si magnifique… Mais pas aussi magnifique qu’un Sasori salement amoché. J’attends que la fumée se dissipe, en prenant quand même garde à me trouver assez loin au cas où il en surgirait sans prévenir. J’ai maintenant les deux pieds posés sur le sol. Voyons voir comment se porte le ravissant petit minois de mon cher colocataire…


[poste à [censured] désolé uu]
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MessageSujet: Re: Deidara VS Sasori   Deidara VS Sasori Icon_minitime1Sam 12 Mar - 3:21

Deidara VS Sasori 110312042244163009
Just a little bit deranged.

Stratégie.

Il avait esquivé, et s'enfuyait avec l'agilité d'une danseuse orientale, d'un acrobate asiatique. Ses sauts prodigieux le menaient tout droit contre les paroies incurvées de l'arène. La fille désarticulée abaissa le katana, devenu inutile, sous l'ordre de la Source. Neutralité à nouveau de mise. Agita tout ses doigts avec précision. Elle bondit sur ses articulations genouillères, et coursa l'artiste comme une bête sauvage. Il allait trop loin. Beaucoup trop loin. Le Scorpion allait devoir lui aussi avancer. C'était un risque de prendre un coup, mais surtout une nécéssité pour le pantin d'agir avec plus de précision, par l'action du chakra plus efficace si moins éloigné du récepteur, et une possibilité d'agir sur le terrain du Taijutsu. Certes, ces techniques n'étaient guère puissantes et exposaient sont corps avec un maximmum effrayant. Cependant, ils étaient deux. Et la belle de cuivre et de bûche saurait tout aussi bien prendre les coups à la place de son maître qu'en porter avec son auxilliaire. La décision ne pouvait se débattre davantage. Il filait à une allure impensable. Le Natif du Sable suivit sa cadence. La plus rapide était la créature issue de la nature. C'est elle qui le coinça, alors qu'il était en suspent contre le mur bordant l'infrastructure. Et elle le regardait, passive, prodige attaché à son tuteur qui accellèra le pas grâce au flux interne puissant.


Spoiler:

Lorsqu'ils furent réunis, ce fut à la fois pour le meilleur, et surtout pour le pire. Il bondit. Ses bras, nids à charges explosives sous l'apparence d'inoffensives arachnides. Mielleuses, maléfiques. Le Scorpion avait l'avantage de connaître les techniques, et le mode opératoire de son adversaire. Il serait aisé d'y trouver le profit à tirer. Elles tombèrent, six, sept, huit, plus. Ils ne réagirent pas, sur l'instant. La précieuse se colla au corps de son chef d'orchestre, perdu dans ses plans. Elles étaient sur elle. Ses cheveux de soie, ses bras de chêne, ses griffes d'acier. Toutes, elles l'étreignaient, l'endolorissaient. Le Natif du Sable redoutait le détonnateur. Il comptait s'éloigner de sa douce, la laisser souffrir pour mieux la soigner par la suite. Charlatan. Affabulateur, traître. Il lui demanda de le lâcher. Avant de sentir deux pattes malingres sous son oeil droit. Sur sa cuisse. Révélation. Il la contourna, plus rapide que l'éclair. À sa ceinture, quelques shurikens. Il lui en soutira deux, d'une manière brutale qu'il soupçonnait regretter par la suite. Elle allait lui en vouloir, plus tard. Mais le temps était compté. Il la fit s'éloigner vers la droite, en dirigeant toutes ses phalanges de ce côté. Lança sans plus attendre les shurikens. Ils fonçaient en direction de l'artiste, mais déviaient par la force du vent. Le but n'était pas de l'atteindre, de le blesser. Pas assez de temps pour cela, ni même la vocation. Ainsi, l'explosion serait inévitable. Ils allaient souffrir, lui et sa belle muette. C'était voulu. Par un mouvement coordoné de ses deux paumes de mains qu'il souleva vers le haut, le Scorpion lui demanda de sauter. Puis il joignit ses deux mains, concentra son chakra vers elle. Il allait la sauver. Elle aussi.

Spoiler:

- KATSU!

Son mutisme fut la preuve de sa douleur immense. Elle ne disait rien, simplement parce qu'elle ne voulait pas lui faire peine. Mais en lui, le père savait que sa fille souffrait le martyr. Quant à lui, sa pupille s'abaissa face à la bombe vivante. Il vit son oeil chargé d'un rictus narquois, avant qu'elle ne s'embrasse. Il ne ressentit rien, sur l'instant. C'était trop rapide, trop court. Il n'avait pas eu peur. Pourtant, il savait que cet état de transe amiotique serait de courte durée. Le choc serait dur. Pour tout les deux.
Deux oiseaux venaient leur tailler les veines. L'oeil droit clos, il rassembla son chakra.


Spoiler:

Le nuage se dissipa après l'intervention des volatiles. Il n'y avait personne. Les deux avaient disparus. À leur place, deux shurikens, qui après quelques instants restés en suspension s'écroulèrent au sol.
La réaction de l'artificier fut sans appel. Il les chercha. Se retourna. Et sur sa droite, il apparut. Un oeil en moins. La cuisse déchirée. La moitié du faciès en sang. Le jeune homme était de rouge. Ralenti. Sa paume préparée, il s'aida du flux instauré dans ses pieds pour le toucher. Nécéssité.


Spoiler:

Sa puissance de frappe n'avait sans doute pas été dévastatrice. Mais ce qui lui fonçait dessus allait l'être, un peu plus. Elle, volatile, tombait du ciel. Ange déchue, blessée, elle cherchait sa vengence. Allait l'obtenir. Tapit en retrait, le marionnettiste abaissa sa main droite, tirait sur sa gauche vers l'extérieur. Magie. Le katana, intact, était brandit, prêt à partir dans l'offensive. Pourtant, le coup mortel qui aurait pu toucher la tête n'arriva jamais. Ce fut sa jambe calcinée qui rencontra la nuque de la cible.


Spoiler:

Elle hurlait au ciel sa douleur insupportable. Les dégats, finalement, étaient faibles. Ce n'était rien. Outre son intégrité physique, il pouvait atteindre son endurance interne. Le précieux liquide translucide. L'androgyne était soumis. À la mercie de ses deux bourreaux. Mais elle, souffrait. Elle ne pouvait plus obéir convenablement. Il fallait trouver une alternative à cela. Vite. Le majeur gauche s'abaissa, accompagné de l'annulaire voisin. Lorsque les deux se relevèrent, le genou de la naturelle percuta le ventre de l'androgyne, sans lui infliger de profondes séquelles.

Spoiler:

C'en fut trop. Elle lâcha son arme, se trouva à découvert. Pour ne rien perdre, il la fit se mouvoir, encore une fois. Elle pleurait à chaudes larmes. Elle avait mal. Il le sentait. Atroce. Elle saisit le bras de l'artificier, le tira vers elle. Puis, avec un geste des deux mains qu'il ramenait vers son torse, il la convia à lui envoyer son corps meurtri. Ce qu'elle fit. Avec l'espoir du dernier effort, elle le fit tituber vers le maître de sang. Il tendit les bras, l'acceuillit. Sa jambe trésaillit. Il ne pu rien tenter. Et il le garda ainsi, serré contre lui, durant quelques instants. Murmure, inaudible, sussuré à son oreille sourde.

- Ca ira.

Il se reprit. Etant en concours, passait un examen. Il cessa son contact, ramena la jumelle vers lui, qui glissa en arrière. Sa vue devenait floue, complexe. Sa jambe faible lui interdisait tout mouvement brutal. Elle sentait le feu comme jamais. Le katana, oublié. Et la chance de continuer.

Faille.

****

Spoiler:


Dernière édition par Akasuna No Sasori le Dim 3 Avr - 11:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Deidara VS Sasori   Deidara VS Sasori Icon_minitime1Mar 29 Mar - 17:48

Ils foncent, et explosent à la suite des mygales. C'est moche, les araignées. Et les oiseaux ça sert à rien. Sauf quand ils sont à moi. Là, c'est carrément génial. Ma faune et ma flore sont les meilleurs, hum! Quoi qu'on en dise, d'ailleurs. La fumée s'épaissit, et moi, j reste sur mes gardes. C'est le rouge, qui est face à moi. Avec lui, on sait jamais ce qui va se passer. C'est presque flippant, ce côté là de la vérité. On fait avec. La foule a l'air contente du spectacle. Du moins, y'en a quelques-uns qui applaudissent le geste. Normal, c'est de moi. L'art est un explosion, après tout, et à Kumo, les gens ont du goût. Les gens applaudissent moa technique, ce qui est tout à fait louable. Et là, le nuage se dissipe. Ce qui est un phénomène tout à fait naturel. Certains hurleraient presque pour se faire entendre. Ah mais non, ils hurlaient déjà. Hum! Normalement, après pas moins de dix explosions, on devrait souffrir. Lo-gique. M'enfin. Avec cette bestiole là, on sait jamais. Et là, il n'y a plus de nuage. Il n'y a plus de Sasori non plus. Mais va chier! Où il est passé, le rouge?! Et sa copie, hein, elle est passée où, elle aussi?! Je jette un coup d'oeil à droite, à gauche, me retourne, personne. Faut que je le retrouve, vite! Sous terre? Nan, même s'il est puissant, le marionnettiste ne l'est pas suffisament pour pouvoir maitrîser le Donton.Déjà que j'ai du mal avec le Donton, moi... C'pas possible... À leur place, il y a deux shurikens. Les deux shurikens qu'il avait balancé avant de se laisser empêtrer dans la fumée. En fait, je n'avais pas eu besoin de bouger tout simplement parce qu'il ne voulait pas qu'ils m'atteignent. J'aime pas les stratèges. C'est chiant, ça réfléchit trop. Puis en plus, voilà à quoi ça lui a servi. Evidemment, je suis con. En plus il est prévoyant. Permutation. Et là, forcément... Il était juste devant moi. La seule chose que j'ai vu, c'était son oeil baigné de sang. Je l'avais donc touché. Comme quoi, je ne suis pas si nul, après tout, hum! Il s'est mis face à moi, a préparé sa paume de main. Comme ça. Et il m'a bousculé. J'ai failli exploser... de rire. Non, il ne savait faire que cela? Sérieusement... C'est minable, là, Sasori! Hum! Vraiment, mes bombes chéries doivent faire mal... Haha.
Et j'n'ai même pas levé le visage. Pauvre con.

J'ai eu à peine à redresser la tête. Seulement redresser la tête, c'est tout, je n'ai rien fait d'autre. Et il m'a écrasé la nuque avec sa saloperie de moi. Mais littérallement, hein, il a pas fait semblant. Pendant peut-être moins d'une seconde, j'ai senti mes poumons s'atrophier. Ma respiration cesser. Les échardes de sa jambe démembrée venir m'agripper la nuque douloureusement. Si cela n'avait pas été sur la mienne, j'aurai hurlé que c'était magnifique, comme coup. Que c'était à refaire. Mais pas sur moi, quoi. Ca n'a pas l'air de le faire frémir non plus. J'vous jure, quelle cruauté!
Il a continué à faire faire à son pantin le Taijutsu que lui ne pouvait même plus essayer. Il ne pouvait pas m'atteindre, c'était l'avantage. Trop salement amoché pour ça. Haha, hum! Je l'ai vu pendant une ou deux secondes, du moins très peu de temps, et j'ai pu voir exactement ce qu'il avait. Sa jambe était foutue. Inutilisable. Il n'avait pas l'air d'avoir reçu beaucoup de dommages, mais surtout, une seule placée sur le genou sufissait à paralyser le membre. Ca avait dû être son cas, je pense. Bien fait pour lui. Pourtant, ce n'était pas lui qui était en position de faiblesse. J'avais peur du katana, moi. C'était le katana, ma raison de rester encore debout après un tel coup. Elle me fout son genou dans le ventre, rien de bien méchant, mais cette nuque m'achève. Alors elle m'envoit valser, forcément. Et j'y vais, danser, pas de problème. J'ai senti ses doigts râpeux m'attraper le poignet. J'allais prendre cher, c'était certain. Et puis finalement, pas vraiment. Les chatouilles qu'elle me faisait avec ses échardes me permettaient de rester éveillé. Sasori n'est pas assez je-m'en-foutiste pour laisser autant d'échardes sur ses pantins. Non, au contraire, il est même plutôt super maniaque lorsqu'il s'agit de poncer. Toute l'histoire de sa vie, j'parie... hum! C'est donc elle qui les a toutes prises. Les salves. Toutes essuyées. Pauvre Sasori. Il n'avait pas qu'à la sortir, elle. Surtout elle, en fait. Elle me balance vers lui. J'vais en prendre plein la gueule, j'le sens, hum! Mais parès, ce sera à mon tour. Je vais la lui casser. En plus, elle a perdu le katana. Toute peur éloignée, je peux y aller comme je veux. J'vais la lui casser. Je vais lui casser sa marionnette immonde une bonne fois pour toute.
Sauf qu'il me prend dans ses bras. Alors là, j'y comprends plus rien, hum!

- Ca ira.

Alors tu vois là j'en doute.
Il me lâche et je m'éloigne d'un bond. Il ne bouge pas d'un pouce. Je lui ai vraiment fait mal, en fait. Tant mieux, il ne peut plus s'enfuir. C'est donc entre elle et moi, moi et elle, ce qui équivaut à dire que je me bats contre moi. Je le hais, lui et sa stratégie de malade! Je fais quelques pas vers l'arrière, par simple sécurité. J'ai pas confiance. Il n'est jamais à court d'idées quand il s'agit de me saouler. Alors bon, je garde mes distances. J'ai bien fait, parce qu'il la fait filer droit vers moi. Et s'il fait ça, c'est qu'il a prévu un truc. J'suis pris au dépourvu, pour le coup. Putain, qu'est-ce qu'il compte faire? Deidara, tire toi d'ici, vite! Je me retourne sans plus attendre et je cours le plus vite possible. C'est minable, mais j'ai pas le choix, et en plus elle me course. Pourtant, elle ne va pas aussi vite que d'habitude. C'est sans doute à cause de sa fragilité... héhéhé. Je m'arrête, je lui fais face, et j'attends calmement qu'elle soit assez proche de moi. Pendant qu'elle arrive, les langues s'astiquent et de là naissent quelques sauterelles, qui viennent comme les araignées se loger dans mes bras. Je sais pas ce que les insectes ont à vouloir squatter mes bras, m'enfin là n'est pas la question... Et elle arrive enfin, hum! Je la prends par les cheveux. Mes cheveux. Je la traîne comme un sac, avec son élan vers l'arrière, avec le mien vers l'avant, et je la lâche vers le haut. Elle vole, mais survis. Attends moi, beau pantin, j'arrive! Je saute en l'air pour aller la rejoindre, et dès que son visage est à ma hauteur, je lui flanque un coup de poing donc je ne soupçonnais même pas l'existance. En parallèle, les deux sauterelles en réserve se parachutent en direction du Scorpion, sans pour autant que je les fasse atterir sur lui. Eh ben quand j'suis pas content, je fais pas semblant!

Spoiler:



Je la vois se détruire sous mes yeux. Moi. Ma belle moi. Décapitée. Par moi, comble de l'ironie. Je suis content du resultat, et je me laisse retomber, entouré des débruits qui joncheront dans quelques instants l'arène. Les gens dans le public n'apprécient peut-être pas le geste, mais en tout cas, moi, je suis fièr. Parce qu'il n'y a qu'un Deidara, et c'est moi. Ce pantin ne m'arrivait pas à la cheville, même. Certes il était ressemblant, d'accord. Mais il n'était pas foutu du scupter quoi que ce soit. Alors non, il n'est pas digne de s'appeller Deidara. Il n'y a que moi, qui suis apte à construire mes petites bestioles. Rien ne vaut l'original, hum! Le bois s'écrase au sol et c'est jouissif. Japproche également de la terre. Mes yeux se posent sur mon colocataire. Il a posé un genou, celui qui était touché, et baissait le visage vers ses mains posées contre le parterre. Il était sans doute en train de se reposer, après tout c'est normal. Ou peut-être que...
Oh putain non!
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MessageSujet: Re: Deidara VS Sasori   Deidara VS Sasori Icon_minitime1Dim 3 Avr - 19:29

[Ce poste est un peu particulier, car dans un soucis de temps, il met un terme au combat en joignant nos deux personnages. Ainsi, régulièrement, vous passerez du point de vue narratif de Deidara à celui de Sasori. Ce principe a été discuté entre les deux rpgistes, et a été bien sûr accepté par ces deux titulaires. Merci de votre compréhension.]

Deidara VS Sasori 110403093222854832
It hurts.


Départ.

C'est du suicide à l'état pur. Il fallait être désespéré. Mais, pas le choix. Sa jambe restait clouée au sol. Impossible de l'en déloger. L'œil droit aveugle, la joue enduite du sang allié. À ses côtés, la princesse de bois ne respirait plus. Elle ne tiendrait pas longtemps. Sa souffrance, insoutenable. Il fallait faire avec. Trouver une stratégie capable de le contrer. Pas d'autres solutions possibles. Inspiré, il l'avait laissé se défaire de son étreinte empoisonnée, reculer d'un bond. Méfiance. Lui aussi, se devait de l'achever d'une quelconque manière. C'était un duel au sommet, l'art à son apogée. Ils se regardaient. Sans osciller. L'un vers l'autre, des yeux électriques. Le Scorpion perdit le combat oculaire en abaissant les pupilles. Ses paupières s'affaissèrent. La marionnette n'était plus aussi solide qu'à l'origine. Elle ne finirait le combat, à moins d'un miracle inespéré. Soit. La délibération n'était plus de mise. Bien que l'idée ne l'enchantait guère, il lui fallait la sacrifier. Pour le bien de l'opération. Pour la victoire de l'éternel sur l'éphémère. Pour son propre honneur. Un instant de doute. La belle pleurait son sort injuste. C'était un épisode tragique. Puis ses yeux écarlates virent se jeter contre ceux glacés du potier. L'élaboration du plan était achevée. Il était temps.
L'index droit et l'index gauche abaissés, le pouce gauche joint à eux. Le natif du Sable lui dit au revoir, et la laissa s'enfuir en direction de son jumeau. L'artiste prit peur, échappa à cet assaut aucunement prémédité. Il n'y avait aucune agressivité, en elle. Son corps calciné ne le lui permettait plus. Il s'arrêta, lorsqu'il eut la sensation d'être en sécurité. La princesse le coursait toujours. Et il l'intercepta radieusement. Là, il s'amusa avec son cadavre encore brûlant. Le Scorpion, attentif à la scène, regrettait d'avoir commis tel infanticide. Honte. Nécessaire. Il rompit les liens qui les tenaient encore ensemble. Pour le meilleur, non plus pour le pire. L'homme s'agenouilla. Face à cette trahison, il l'entendit hurler. Déception conçue. Elle s'envole sous son impulsion meurtrière. Il laisse son visage pendre, ses yeux clos. Elle l'insulte. Traîtrise. Le maltraite. Moins que rien. Disgrâce sans antécédent. Suffocation, la nymphe sent sa dernière respiration. Ses poumons la brûlent. Le poison coule dans ses veines sylvestres. Lui, stoïque, ne se permit point de deuil. Son souffle, imperturbable. Il avait apposé ses deux paumes contre la terre labourée de l'arène, patientait. C'en était fini. Voilà tout ce qui comptait. Elle lui hurla son rang, sa fonction. Père indigne. Monstre. Pleurait, exprimait son ultime caprice. Sa douleur n'en était qu'accrue. C'était horrible. Ni plus, ni moins. Un dernier regard, empli de la haine familiale. Il ne méritait guère mieux, après tout, et lui-même en était particulièrement conscient. Il ne lui rendit aucune once de compassion. Fermé à toute émotion collective. Sa force, ses fils. Elle n'était plus qu'un fardeau. Le plus beau fardeau jamais conçu, certes. Elle l'assassina plus que ce qu'il ne demandait, refit mille fois le monde sans sa présence piquante et satanique. Avant de succomber sous le poing déterminé de son maudit semblable, un sourire lascif aux lèvres.
Ses miettes ne lui fendirent même pas le cœur. Son crâne arraché, pas la moindre tristesse, pas l'once d'une pitié sardonique. Juste, cette sensation de vide. Cette mort de l'âme intersidérale. Le néant. Le rien. Un de ses doigts se souleva, réflexe. Rien de plus. Strictement rien de plus. Ses restes s'éparpillèrent près de son échine de sucre. Brisée. Ses phalanges roulèrent sur ses traces de pas. Rebondirent sur certaines pierres. Presque aucun bruit. La satisfaction de l'androgyne quant à la réussite de son travail. C'était sans compter la joie qu'il éprouvait à tenir, enfin, le Scorpion entre ses filets. Soumission instantanée. Il ne lui manquait rien d'autre, si ce n'était cette victoire tant espérée. Il la méritait, quelque part. Il était doué, cet enfant. Plus que certains ne tendaient à le croire. Soit, qu'ils acceptent ce qu'ils veulent. Ces gens-là n'avaient aucune notion de l'art ni de son incarnation. La bassesse des gestes était putride. L'épiderme froid de l'illusionniste valeureux, couvert de sueurs maladives. Il était doué, à en tuer sa jumelle. Il avait eu l'audace de la frapper, jusqu'à entraîner sa mort. Cruauté sans égal. Il allait de soi qu'il devait être couvert de fleurs suite à sa performance. Couvert de narcisses, aux vues de sa soit-disante modestie. Aussi prétentieux qu'un fils d'empereur. Couvert de fines branches d'olivier, attributs des victoires. Affublé de montagnes de rameaux de vigne, fier de ses distractions arrosées. Sous un saule ou un conifère, tous enlacés. Sur sa stèle gravée Monsieur Rose, Hybride de Thé. Sa chute, qu'elle soit si lente. Retard pris à l'avance. Bellâtre des nuits au crépuscule. Les blés de son crâne virevoltaient autour de sa silhouette tournesol. Sa fraîcheur et son rictus menthe. Et s'ils mentent, ils cessent. Son faciès séraphique, bien vite désenchanté. Le nouveau pantin, herbes fines et cuivre taillé, surgit de nulle part et le captura, comme cela. Comme si de rien n'était. Enfermé dans sa panse, il se régalait. L'androgyne était un délice. Le Scorpion se redressa. Si aucun autre regard que celui du fils gourmand n'était présent, il savait qu'au fond des entrailles de ce dernier résidait les prunelles les plus hargneuses de cette terre foulée. Tout son hêtre, Monsieur Rose, Hybride de Thé, vous peupliez. C'est un hasard si ses mains tremblent. Son œillet fixé à votre iris, ,il contemple le reflet sombre de vos vices. Il ne lui reste de vous deux qu'un souvenir trop vaporeux. Vous étiez pourtant si charmant. Toutes vos ronces lui sont destinées. Vos songes rongent ses pensées. Il vous sourit, pourtant. Vous vous voyez offrir un bouquet de roses, désiré par votre trop grande beauté. Une larme sur vos joues veloutées. Pouvoir végétal.

Oui. Son cercueil allait être le plus magnifique de tous.


Spoiler:

****

Dieu mais je le hais! Ce salaud m'a eu! Raaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah!
Bon... Il fait noir, là-dedans... Faut que je trouve un moyen de sortir, et vite. Putain... J'y crois pas. C'est pour ça qu'il a envoyé vers moi sa saloperie de pantin. Pour pas que j'aille l'embêter pendant qu'il invoquait la nouvelle. Peuh! Ça veut dire qu'il sait qu'il est en mauvaise posture. Je dois absolument jouer de ça, hum! Comment... Il est immobilisé grâce à mes bombes. J'ai jeté les deux saut... Oui, oui, je viens de le faire. Donc, comment faire... Mmh... Ma... Aïe! Qu'est ce que... DES POINTES?! Le ventre est armé?! Merde! Il faut que je sorte d'ici, vite! Une stratégie, Deidara, j't'en prie, réfléchis... Bon, je peux sortir en faisant péter son bout de bois, faire exploser les sauterelles autour de lui... Oh pitié, faites qu'il ne les ait pas vu... Non, il ne les a pas vu, Deidara, non. Les parois se rapprochent... Il y a des épines de partout, j'y crois pas... C'est pas n'importe quoi, son travail, n'empêche... J'pourrai le leurrer en lui envoyant à la gueule des oiseaux animés mais pas explosifs... Il pourrait s'en défendre et moi j'en profiterai pour attaquer... Aaaaaaah... C'est de plus en plus dur de réfléchir avec tout ces... Vite! Du Taijutsu, de toutes façons, j'ai plus beaucoup de ressources. Même mon argile commence à manquer. Faut vraiment que je surveille tout ça, sinon je suis bon pour la panne sèche. Avec ce qui me reste, au maximum, je fais huit petites bêtes. Ca devrait suffire, je pense. Après, Taijutsu sans modération et... AÏE! Ca me rentre dans la peau, ces bêtises! Mais sors de là, Deidara, bouge! Je malaxe mon chakra comme si c'était la fin. En résulte une petite araignée que j'envoie contre le mur de la paroi. Une seule... Elle doit se sentir délaissée, mais elle seule devrait suffire à cette tâche. Tant pis, je ne dois plus en gaspiller aucune! Même si je dois pour cela faire de la peine à l'une de mes petites bombes chéries. C'est tellement riquiqui ici que je risque de me faire exploser avec. Je fais alors appel à un clone. Haha! Je n'ai pas dit mon dernier mot, Sasori, loin de là!
L'explosion fragilise la structure sans la briser et le clone disparait dans un nuage de fumée blanche. Tssss... C'est vraiment pas mon jour, aujourd'hui... hum! N'empêche, ça va faire la deuxième marionnette de détruite. J'suis génial. Je crée un nouveau clone, et je fonce contre la paroi. Mon coup d'épaule le brise, et je n'ai qu'à déplorer les plaies minuscules sur mon corps, notamment sur mon bras. Logique, d'ailleurs. Le clone fonce, et moi je vais me cacher derrière la carcasse vide du pantin. C'est franchement bien conçu, ces machines... Le clone ne sert que de diversion, les vrais coups, c'est moi qui irait les donner. Mais là, j'ai la tête qui tourne. Je ne comprends pas vraiment ce qui m'arrive... J'y vois flou, c'est super gênant... Oh non. Non, c'est impossible... Du poison? Les aiguilles à l'intérieur du pantin étaient empoisonnées?! Non, c'est pas possible! Putain! Le clone disparait dans son habituel nuage, et j'arrive à la charge. Je cours, maladroitement, j'y vois plus rien. Je distingue à peine son ombre, droite, de profil, face à la fumée pas encore entièrement dispersée. Il tourne la tête vers moi, et je lui donne... un coup de boule. Je lui fait mal, et à moi aussi pour le coup. Enfin, au moins, il va souffrir. Cet espèce de salaud... Il va me le payer!
La force de ma tête le fait voler. Tant mieux. Il tombe plus loin, et a visiblement du mal à se relever. Les sauterelles avancent vers lui, tandis que je concentre à nouveau mon chakra pour générer les sculptures suivantes. Je vais lui en envoyer deux fausses, sans chakra explosif. Deux sculptures normales, sans rien d'extraordinaire. Mais après, j'vais me marrer. N'empêche, je commence à fatiguer. Je ne sais pas si c'est pareil pour lui, mais sans doute que oui. Du moins, je l'espère. Toutefois venant de lui... je ne serai surpris de rien... hum!

Spoiler:

****

Une grande explosion noire. Le Scorpion se protégea d'éventuels gravas en couvrant son visage de ses avants bras croisés. Son sourire n'en démordit point. Il n'en attendait pas moins de la part d'un artiste de son rang. Retournement de situation. Son être, jeté à corps perdu vers le marionnettiste immobile. Sans grande cérémonie, il évita le coup de point qui le menaçait en se décalant sur la droite, de profil. Il savait que quelque floraison n'était pas naturelle. Un élément ne tournait pas rond, la connexion n'était pas aussi simpliste qu'elle ne le paraissait. Et en effet. L'homme du Sable n'avait pas prévu ce coup-là. Il le reçu magnifiquement entre les deux yeux. Le sang s'écoula, noya le front belliqueux de l'adversaire, teinta ses cheveux d'or. Rapidement, il encaissa. La douleur, inexistante. Trop instantanée, et qui plus est bénigne. Elle ne se manifesterait que plus tard, comme à l'accoutumée. Ses pieds décollèrent du sol, et il fut éjecté vers l'arrière. Le temps que dura le voyage semblait durer une éternité que rien ne venait briser. Il pensait à ses erreurs de calcul. Il réfléchissait à une manière de s'en sortir. Il n'en voyait plus beaucoup. Les bombes. L'androgyne en avait utilisé un bon nombre, depuis le début du combat. De plus, il ne serait pas aller jusqu'à se rabaisser aux ninjutsu les plus simples, autrement dit le clonage, et au taijutsu sans raison évidente. Le chakra. Son chakra devait se faire rare. Le jeune homme vermeille se concentra sur cette idée miraculeuse, analysa les différentes situations qui s'offraient à lui. Jusqu'à ce que son dos percute la terre, glisse contre les roches les plus pointues, les débrits de bois les plus sensuels jamais créés. Il s'arrêta lorsque la gravité le jugea bon. Sa jambe refusait de le soulever davantage qu'en position agenouillé. Improbabilité de se remettre debout ayant atteint des sommets. Que c'était handicapant. Une force inconnue vint l'aider à se poser sur ses deux genoux. Son visage ne se redressait plus. Honte. Impossibilité technique. Osmose du sang. Ce liquide intra-veineux qui trouve son plaisir à l'échappée humanoïde. Son goutte-à-goutte ne lui procurait aucun sentiment. Coeur de pierre. Son énergie, relié au fils. En feu. Il venait de céder aux désirs illicites des Enfers. Quelle ironie. Il rompit les chaînes, tenta d'en invoquer un nouveau. Déjà la seconde. En rentrant, il allait avoir plus de travail que n'importe quel père. Tous les soigner ne serait pas une partie de plaisir, loin de là. D'autant plus qu'il les entendrait geindre comme de pauvres enfants égratignés, et que, surtout, il allait falloir les réconforter, tous, chacun leur tour. C'était cocace. Cela allait être d'un ennui mortel.
Progressivement, ses yeux se rouvrirent. Trouble, de plus en plus clair. Ce nouveau monde avait besoin de temps pour s'adapter. Cela ne lui faisait ni chaud ni froid. Juste, cette sensation de perte de temps immorale, sans pour autant interchangeable. Les couleurs n'existaient plus et il était devenu daltonien. Tout n'était plus que rouge. À son image. Sauf un élément, se mouvant sous son nez, blanc comme neige. Fascinante, il ne s'en méfia pas. Crapuleuse, elle le comprit. Il réalisa son imbécilité lorsqu'il entendit au loin le célèbre cri de guerre du natif des Roches. Se cambra vers l'arrière, bascula. Evita de peu la petite explosion. Accoudé, il chercha à reculer. Impossible de bouger. C'en était fini de sa mobilité. Un léger soupir, feint. Son regard se dirigea vers la gauche, perçut cette nouvelle immondice blanche sauter à hauteur de son visage. Il ria, au loin. Le marionnettiste, même dans son désespoir, n'en ressentait pas le besoin. Il fut effleuré par le souffle de feu, se coucha sur la droite. Sur sa jambe atrophiée. Nulle autre marionnette ne répondait à ses appels de détresse. Nul autre ne viendrait risquer ses échardes sur ce terrain déjà conquis par le duc d'argile. Elles étaient certes sous ses ordres, cependant certainement pas suicidaires. Elles lui demandaient d'agir seul. Dans ce cas, il pouvait sans doute le faire. Comment. Son dos se souleva au minimum, ses pupilles retrouvèrent leur éclat d'antan. Une lueur vint le réchauffer. Il tendit une main tremblante, frêle, en la direction de cette apparition. En la touchant, il fit disparaître le rayon solaire, se blessa. Une coupure vint lui orner la paume. Même s'il le souhaitait, à présent, il ne pouvait plus avoir recours à l'un des membres de sa progéniture. L'hémorragie n'était pas prête de cesser. Il arriva à s'emparer de l'objet de ses songes, à le ramener vers lui. Son maigre sourire témoignait de l'utilité de son espoir. Il trouva le courage de se dresser sur ses genoux, à nouveau. Le katana.
L'inquiétude fit qu'il ne se retint pas davantage. Son hurlement, déchirant, retentit dans toutes l'arène. Le public, avant tout dispersé, s'arrêta. Quelques secondes de silence, où il envoya avec toutes ses forces deux projectiles en la direction du paralysé. Il enrageait, de le voir encore en état de combattre. Selon lui. Les jets se rapprochèrent de lui, et il distingua deux senbons chevauchés par deux arachnides, perfides. Le membre inférieur gauche se réhaussa, et par une quelconque puissance, il trouva le moyen de se relever. Son équilibre ne tenait qu'à un fil, et le moindre zéphyr le ferait tomber. Ils foncèrent en sa direction. Le manche du katana bien en main, le Scorpion patienta deux ridicules secondes, avant de trancher d'un coup habile les deux projections ainsi que leur cavalières respectives. Aucune explosions ne se fit entendre. Les débrits vinrent gire au sol, âmes errantes, sans but. Nouveau cri, plus plaisant encore que le précédent. Il perdait patience, c'était évident. Deux nouvelles armes projetées vers lui. Par déduction basique, deux senbons, surmontés de deux sculptures. La réponse ne se fit pas attendre, et le natif du Sable s'en trouva victorieux. Suivant le principe déjà utilisé, il attendit que les jouets soient à proximité de son visage pour les trancher en deux parties parfaitement symétriques. Lorsque les gravas passèrent derrière son dos, il sentit une chaleur caractéristique. Les crépitements suaves d'une bombe. Cette fois, il usait de vrais armes. Et l'oiseau qui virevoltait vers son visage appuyait cette hypothèse. Le jeune homme des Sables ne trouva comme moyen de défense que le sacrifice. Encore une fois. Son bras gauche se souleva devant son faciès abîmé. D'un geste vif, il attrapa à mains nues l'oiseau, et entendit hurler la formule magique. La poterie lui déchira la main. La partie gauche de son anatomie n'existait qu'en songe, suintait le carmin comme il se devait d'être fait. Le chakra drainé servait à ralentir la perte d'hémoglobine. Les blessures restaient, selon son expertise récalcitrante, moindres. Tout allait pour le mieux. C'était un fait inébranlable.
Il devait se défendre comme il le pouvait. Respirait mal, n'était plus aussi vivant que ce qu'il semblait croire. Son côté gauche pleurait de souffrance. Son oeil était à présent aveuglé par la traînée écarlate. Se devait de rester apte au combat. Par tous les moyens possibles. Restait encore ses propres armes de jets. De la poche dextre de son vêtement détruit, il sortit trois senbons rescapés qu'il s'empressa de jeter. La trajectoire semblait parfaite. L'androgyne n'avait qu'à les éviter. Pourtant, il n'en fit rien. Les repoussa avec ce qui semblait être de la place du Scorpion un kunai. Cette façon de faire l'interpella. Pourquoi ne pas envoyer d'explosifs pour les dévier. Les senbons pouvaient très bien cacher quelque surprise désagréable. De plus, la dernière salve ne comptait qu'un seul ennemi. Pas tant l'effectif importait. Plus le raisonnement. Toutes les salves avaient été composées d'un nombre pair d'individus. Elle était la première à innover de la sorte. Et venant d'un méticuleux nommé Deidara, rien n'était fait au hasard. Le voilà donc arrivé au terme de son chakra. Cela ne serait plus qu'un jeu d'enfant, à présent.


Spoiler:

****

Ce Sasori me rend fou. Littérallement, fou. Je vais le tuer. Le lyncher jusqu'à ce qu'il ne puisse plus respirer, le bombarder jusqu'à ce que son visage n'est plus rien de plausiblement humain. Je vais le massacrer pour de bon, le réduire à néant. Il me rend dingue, dingue, dingue! Quand il sera défiguré, je me foutrai de lui comme c'est pas permis. Rien à foutre. Il se fiche de moi, l'enfoiré, il se paye ma tête depuis le début. Maintenant, en plus, je suis empoisonné. J'ai du mal à respirer, c'est atroce. C'est comme si mes poumons étaient sur le point d'exploser, et mes veines de sortir de mes poignets pour éclater sous la pression. J'vais sans doute crever comme un chien pusiqu'il voudra pas me donner l'antidote, le contre poison. Tête de con qu'il est, ce type. Alors que dalle, je vais le détruire! J'ai sorti le kunai, et j'ai repoussé ses senbons comme ça. J'vais pas gaspiller le peu de chakra qu'il me reste pour ça! Il continue ses jets de senbons, en général par trois. Je les repousse tout le temps avec mon petit couteau. Je peux pas utiliser mes bombes, j'en ai presque plus. Que pour les cas d'urgences, j'ai décidé. J'vais pas non plus user du taijutsu alors qu'il est armé, qu'il a un katana devant lui et tout. Je sais qu'il cherche à me provoquer. Vu qu'il est super intelligent, monsieur, il a du comprendre que niveau chakra c'était pas la source. Du coup, il veut me pousser à bout. Pauvre idiot, tu crois que je vais lancer mes oiseaux aussi facilement? Hum! C'est mal me connaître, coco! En plus, j'en ai plus que deux. Un déjà généré, et l'autre prêts à être créé. Sasori continue à envoyer ses aiguilles sans grande conviction. Même, on dirait qu'il s'épuise rien qu'en levant le bras droit. Il a planté à ses pieds le katana qu'il a récupéré il y a quoi... deux minutes. Et tout ça pour jeter des aiguilles inutiles. Ah, tiens, il change. Ce sont des shuriken, maintenant, par deux, qu'il lance. Je les repousse toujours aussi facilement. Franchement, il fait pitié, pour le coup... Mais... Hein?! Il a lancé le katana derrière?! Pas le choix! J'dois sacrifier l'un des deux piafs, sinon...
Il vole, et je le fais sauter pile au moment où il touche la pointe de la lame. Il saute en arrière, et s'écroule plus loin, hors de portée du rouge. Comme ça, il me fera plus chier avec. Et il me reste une bombe. J'ai l'air super malin, tiens. Bon. Lui, il va vouloir me jeter des armes, encore. Ah mais... Quand il en aura plus, il sera complètement démuni et vulnérable... Et à ma mercie. Hahaha! Voilà! J'ai plus qu'à attendre, maintenant! Aller, Sasori, continue comme ça! Tu cours à ta perte, abruti! Je repousse ses shuriken et ses senbons grâce à mon kunai. Franchement, Sasori, je m'attendais à un peu plus de combativité. Surtout que tu pex encore invoquer une marionnette, je parie! Tu attends quoi? T'as plus de chakra, peut-être? Non, pas possible. Il doit sans doute l'utiliser pour se soiger, ou alors, il empoisonne ses armes. Il ne faut surtout pas qu'il me touche, dans ce cas. Je suis déjà assez mal en point comme ça... Il continue, ça devient long. Je me demande ce qu'il trame. Le connaissant, il prépare un truc de malade. Raaaaaaaaaaaaah, il me rend dingue! Qu'est ce qu'il cache, cet idiot?!

- Sasori! T'es à court d'idées ou quoi?

Aller, le rouge, réponds!

- Sasoriiiiiiiiiiiiiiii! T'es sourd en plus d'être borgne?!

C'est ça, Deidara, provoque le, il finira bien par craquer!

- Hé, dis le rouge, ça fait mal, tes blessures?

J'dis n'importe quoi, en plus. Tant mieux, ça va l'énerver encore plus! Hum!

- Ou alors ça pique tellement que t'oses plus parler! C'est ça, hein, hum?!

Je me mets à rire nerveusement. Ce sont les dernières aiguilles qu'il m'envoit. Je reste sur mes gardes, peut-être qu'il en cache d'autres quelque part, fourbe qu'il est! Hum... Il dit rien, le bougre! Il va falloir que je continue ou il est sur le point de céder?

- Sasori! T'as toujours aussi peur, la nuit?!

Il redresse son dos. Ca y est, il craque! J'ai gagné, c'est fini!

- Derrière toi, Deidara.

De qu...?
La carcasse! Elle se jete sur moi! Vite, lance... Non! Je ne peux pas! C'est ma dernière ressource! Mais je ne peux pas l'éviter! Putain! Putain, Sasori, je te hais! L'oiseau fonce, je n'ai plus le choix. C'est terminé, merde.

- Katsu!

Le souffle de l'explosion éloigne le bois de la marionnette. Je suis épuisé. C'est fini, je le sais. Alors je me retourne vers Sasori, toujours vaillant malgré son état lamentable. Voilà. C'est tout. C'est fini. J'ai du mal à y croire...

- Sasori...

Un pas devant l'autre, mais je ne tiens pas. Je tombe à genoux, et je ne sais plus que murmurer.

- Bien joué, Sasori, hum...

Je m'effondre au sol. Je ferme les yeux.

Spoiler:

****

Arbre de fer et horlogerie. Il s'effondre, face contre terre. Simplement. Sans fête. La Muse s'est laissée épuiser par les démons malins venus la taquiner. Une amourette sans queue ni tête. Sonnet à l'épuisement, à son nom. Un sonnet moqué et rit qu'il n'avait jamais aimé. Le printemps la bordait chaleureusement. Il ne fallait pas qu'elle attrape froid. Cette merveille de douceur, cet enfant hermaphrodite, don des dieux. Le mois de Mai s'est joué d'elle cette année. Elle a laissé couler trop d'émoi, cette fois. Il range les armes, couvre son dard pour ne pas l'effrayer. Le sang le fait tituber. Le pas n'est pas assuré, toutefois, il trouve le moyen de se tenir parfaitement droit. Sous les hurlements de la foule, il parvient jusqu'au corps inanimé de l'androgyne. Baisse le visage en sa direction. Ne voit plus énormément. Le cadran horaire se fait pressé, pour eux. On lui demande de l'achever. De le ridiculiser une dernière fois. Il suppose qu'il a gagné le combat. Cela ne lui offre aucune satisfaction. Juste cette souffrance âpre dans la poitrine. Il n'en fait rien paraître. La lame brillante du kunai, à ses pieds. Il l'éblouit. Il se met à sa hauteur, s'agenouille devant son crâne tourné. S'empare de l'arme. Que pouvait-il bien lui faire, à présent? Il était épuisé, c'était son offrande méritée. Le priver de sa cheveulure d'or. Lui entailler la joue profondément, de manière à ce que la cicatrice soit indélébile. Lui dérober tout ce qu'il possède. Le battre. Ou rien de tout cela. Le soulever, menaçant. Le tenir par la mèche, coller son visage au sien. Et le déposer sur son épaule. D'un bras, le serrer fort pour qu'il ne puisse pas tomber. Quoi qu'il arrive. Si le mois de Mai l'a quitté, le Scorpion le bercerait toute cette soirée. Monsieur Rose, Hybride de Thé, il avait osé penser, avec naïveté, qu'un brin seul de muguet aurait pu te ramener. Végétal. Les carillons jouent au fil de la brise fine. Les fils de soie de ses cordes de harpe ondulent dans son dos. Il tente de se relever. Y parvient, avec difficultés. Les spectateurs clament ce geste comme incroyable, inacceptable. Certes. Comme il leur plaira. Un regard de glace à tout ceux qui osait le dévisager. Et il avança, lentement, selon le règne de la pendule naturelle, jusqu'à la porte de l'infirmerie.

Arrivée.
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MessageSujet: Re: Deidara VS Sasori   Deidara VS Sasori Icon_minitime1Dim 3 Avr - 19:55

Que dire, pour ma part vous êtes promu Chuunin, attendons l'avis des autres Smile

Madara: Passage des deux
Tsuna: Bien joué à vous deux, cela va de soi, je suis pour =)
Suigetsu:
Daisuke:
Shibazu: Je suis mis en dernier bien sur --', oué allez acceptés, je vois pas de raison qu'avec votre niveau rp vous ne soyez pas promus, surtout avec le combat que vous avez fait la ^^
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MessageSujet: Re: Deidara VS Sasori   Deidara VS Sasori Icon_minitime1

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