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 Merveilles. [PV Kakuzu, Hidan.]

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MessageSujet: Merveilles. [PV Kakuzu, Hidan.]   Merveilles. [PV Kakuzu, Hidan.] Icon_minitime1Dim 17 Avr - 16:25

Merveilles. [PV Kakuzu, Hidan.] 110417062450111047
When the story hides.


Conte.

Hurler, ici, ne changera rien à la situation. Là-bas. Les yeux braqués vers le sol. Rien. Ce vide, ce calme, destabilisant. Sa main, morte, s'effondre. Les maisons d'en face, désertées. Il n'y a plus personne. C'est l'histoire d'un peuple qui a souffert, qui souffre, et qui ne souffrira plus.

L'appartemment avait été vidé sous ses ordres. Le potier, serein, n'y avait pas cru. Il avait écrasé sa cigarette dans le cendrier, et avait sorti une valise. L'autre, nerveux, s'était assis sur le rebord de la fenêtre. Il s'arrachait la peau des phalanges en les portant à ses dents. Cette fenêtre. Ces machoîres. Derrière, ses cheveux virvoltaient autour de son visage rougi par la colère. Ses perles turquoise suintaient la trahison. Il se rassit à sa table, vexé, poursuivit sa sculpture. Et ils n'ont pas bougé. Ce fut l'histoire de leur déclin.


- Tu sais, il se passe quelque chose, dehors.
- Qu'est-ce que j'en ai à foutre?
- Comme tu voudras.

Une bourrasque de vent contre la vitre. Il se leva, recula. Partit chercher son sac dans l'amoire, une cigarette entre les lèvres.

- Qu'est-ce que tu fais, maintenant?
- Je nous sauve la mise.

Et la vitre explosa.
Le téméraire se cacha sous la table de travail. L'immortel manqua de peu de recevoir l'un des fragments tranchants sur son échine. Les tirroirs furent vidés en catastrophe. Les meubles, à l'abandon. Le bel, en arrachant à ses tiroirs ses sous-vêtements, reçut la poignée dans le genou. Il avait hurlé. Mais, rien n'était pire que ceux qui retentissaient au-dehors. Sur un parchemin vierge, l'encre roula. Le stratège y emferma son fer et son bois, glissa les feuilles après les avoir roulées au creux de son bagage. L'horloge n'avançait plus. Aucune notion de l'heure. Il vida le réfrégirateur. En priorité les barres de céréales et les tablettes de chocolat au lait. Dans la salle de bain, il suffit d'un bras pour tout ammener dans un sac miteux. L'eau fut coupée. C'est l'histoire d'une chanson. D'une mélodie immonde, sordide, sonnant comme un glas. C'est l'histoire d'une multitude de sonorités qui se joignirent pour n'en former qu'une.


- On va où?
- Aucune idée.
- On est bien arrangés, comme ça.

L'alcool roulait dans sa gorge et chutait en son sein. Ses animaux de terre étaient les plus beaux en ce monde. Dehors, il n'y avait plus de soleil. Le sol était recouvert de tissus, de vêtements. Le canapé était déchiré. L'armoire laissait s'échapper les cintres. Finalement, il n'y avait pas grand chose à faire. Efficacité ninja. L'artiste d'à côté tenta son crâne à travers les fissures de verre. Ils faisaient énormément de bruit. Trop. Couraient un peu de partout. Affolement. Plus rien à faire pour eux. Le malheur d'une contrée. Puis, la sensation satisfaisante d'une chaleur trop longtemps oubliée. Celle d'un feu étincelant, trop peut-être, juste devant lui. Le gaz de poussière s'élevait. Le village des nuages en deviendrait le village des cendres. Rictus mauvais sur son feu faciès adolescent. Plus grandir pour pas mourir. C'est l'histoire d'une fin qui ne sera jamais la leur.

- Viens voir.

Alors il approche. Se colle à l'aîné, regarde en bas. Les rues pleines, le son au maximum, l'ambiance apocalyptique. Son air juvénile le rend adorable. Sa moue dégoûtée un peu moins.

- Ben quoi? Ils fuient, j'vois pas ce qu'il y a d...

Il se tait dès l'instant où son partenaire lui attrape le sommet du crâne pour le lui redresser. Dans le ciel noir, des milliers d'étoiles. Crépitement malsain. Une sorte d'éclair qui s'abbat sur le sommet d'un bâtiment. Un. Deux. Trois. Quatre. Son sourire dépassa toutes ses espèrances. Il pointa du doigt les flammes naissantes, et hurla de tout son coeur. C'est l'histoire d'un renouveau qui fut des plus parfaits.

- KATSU!!!

Poète et boîte à musique. Sous son rire dément, l'aîné se sentit défaillir. Une projection. Il tira tout son corps en arrière, l'envoya plus loin, et lui s'éloigna de l'ouverture en plaquant son dos contre le mur. Un boulet de canon, si ce n'était plus gros. La roche explosa contre la porte de la chambre. Le bois eut plus à souffrir que le projectile.

- Tout va bien?
- Ca va...

La boisson avait été finie dès lors que leur tanière prit feu à son tour. Le village n'était plus qu'un gigantesque piège à corps brûlant, régit par la peur, l'horreur, la terreur. Ils étaient dans la plus haute salle, de la plus haute tour. C'est l'histoire de deux princes pris au piège par les flammes d'Hadès. Le plus jeune, le plus beau, s'affala sur son sofa détruit, un nectar alcoolisé à la main. L'autre prit place sur l'accoudoir. Faces vers le cadran automatique.

- Qu'est-ce qu'on fait?
- On attend. Veux-tu une cigarette?
- Ouais, pas de refus!

Il se releva sans rechigner, et alla chercher les précieuses. Lorsqu'il les tendit à son colocataire, il soupira. Retourna sur ses pas chercher le briquet. C'est l'histoire de deux rêveurs en quête d'adrénaline.
Il faisait de plus en plus chaud. Les parois de l'abri fondaient à vue d'oeil. Eux buvaient sans s'arrêter. Il y avait beaucoup moins de hurlement, dehors. Proportionnellement, bien plus de cadavres. Les survivants avaient du s'enfuir, sans doute. Quitter leurs racines ou leur refuge. Vulgaires vagabonds. Tant mieux pour eux. Leur vie se résumait en deux points vitaux. La fenêtre et les aiguilles. Si l'un des deux venait à disparaitre, eux allaient fuir jusqu'à ce que la mort ne les rattrape. Dure loi du plus fort.


- Sasori?
- Mmh?
- On ira où, après?
- Iwa?
- Ah, non! Ca va pas!
- Mmh... Ame.
- Tu veux m'achever, c'est ça?
- Nulle part. Nous deviendrons des âmes errantes.
- Ah bon? Sans toit ni rien...?
- Que veux-tu? Où que nous irons, tu ne seras pas satisfait.
- J'ai quitté Iwa, c'est pas pour y retourner plus tard. Et à Ame, il pleut tout le temps. T'aimerais retourner à Suna, toi?

Silence. Le muet porta son verre à ses lèvres.

- ... Ah, euh... Konoha, ça a l'air bien, non?
- Konoha a été détruit il y a de cela cinq jours.
- Ah... Et Kiri?
- Régime dictatorial accentué.
- Ah.

Il aspira le contenu du cylindre enflammé sans bruit. C'est l'histoire de deux princes muets qui attendaient le bon moment pour quitter leur prison dorée.
Ils s'étaient redressés au moment où la porte d'entrée avait commencé à sentir le charbon. Les derniers meubles furent scellés, les derniers sacs remplis. Il était temps de partir. L'immortel s'empara de plusieurs sacs lourds, le sculpteur de quelques détails futiles. C'est lui qui s'approcha de la fenêtre de la chambre en premier. Il prit appui sur le rebord encore intact, et leva les yeux vers les tuiles du toit. C'était haut. C'était dangereux. C'était, absolument, jouissif.


- Hé, Sasori! On voit les gens en tout petit, d'ici!

Et il se hissa sur le toit. Vertige. Quand il fut certain de ses appuis, il se mit à rire. Fou. La mort à ses pieds, le feu autour de lui. C'était comme dans son enfance. C'était exactement comme les habitations qu'il avait fait sauté sous prétexte qu'il était un artiste de renommée et qu'il lui fallait une nouvelle oeuvre à vendre. C'était comme ce village, plus récemment, qu'il avait réduit à néant. Ondulations ardentes et projections assassines. C'était comme pour Suna. Il en perdit le sourire. Baissa les yeux, s'assit, et malaxa son chakra.

- Sasori! Elle est revenue, ta marionnette?!
- Elle arrive.
- Non mais il faut pas vingt jours pour ramener deux cadavres qui jonchent la route! Puis faudrait un peu songer à y aller, on a presque plus de salon.
- Tu as fini ton oiseau?
- ... Va te faire foutre.

Elle revint avec pas moins de dix corps. Dix loques triées sur le volet, comme les dix meilleurs machabées du défunt Kumo. Dix pantins de plus, cela n'allait pas être négligeable. Dès qu'ils furent engloutis entre les vagues du pinceau, l'encre disparut et l'aîné rajouta les nouveaux rouleaux dans le bagage prévu à cet effet. Puis à son tour, il grimpa sur la surface montagneuse du toit. L'oiseau géant pouvait largement supporter le poids des deux jeunes hommes. Et face à un père d'argile souriant au possible, il ouvrit un bec immense.

- Et avec coffre, s'il vous plait. Si Monsieur veut bien s'donner la peine!

Quelques secondes à peine après leur décollage, son rire alertait tous les rescapés. Une seule voix le calma un temps soit peu.

- Tu peux le faire exploser, oui.

Et des étincelles, parsemées un peu partout dans les ruines du village, apparurent. L'oiseau s'enfuit avant même d'avoir pu observer l'art à son apogée.

Jadis, dans une contrée lointaine, deux princes se rencontrèrent. L'un commandait au Vent Divin, l'autre, parfait opposé, ne jurait que par la Terre Nourricière. Les deux compagnons de voyage, bien que différents, s'entendirent plutôt bien. La raison d'une telle passion entre les deux était l'art. Chacun faisait l'objet d'une découverte : pour le Vent, l'immortalité était d'une magnificence sans équivoque, et sa quête consistait en sa posséssion. La Terre, guère plus raisonnable, aspirait à l'éphémèrité des créations, y voyait la poésie la plus enchanteresse. Ce débat était si vif que les deux princes tentaient de se convaincre mutuellement de leur naïveté. La perception était tellement infime que cette discution aurait pu être soit brève, soit éternelle. L'un des deux aurait alors trouvé la satisfaction de voir l'autre conquis. Ce ne fut pas le cas. Indolents compagnons, ils traversèrent moult épreuves, parcoururent le monde, découvrirent ses merveilles. Leur émerveillement figurait parmi les plus splendides jamais conçus. Nombre de rencontres vinrent ponctuer leur péripéties, toutes ne durèrent qu'un temps avant de les voir repartis sur leur oiseau magestueux. Ils étaient insouciants et fiers d'eux. Ils vivaient comme bon leur semblait, pauvres vagabonds riant au nez et à la barbe des plus sages. Ils étaient encore puériles, se contentaient de cela. Cependant, un sombre jour...

Il s'effondra sur l'herbe encore humide de la pluie qui l'avait suivi tout le long du chemin. Jusqu'ici. Là, elle s'était arrêtée. Comme de raison. Il y avait déjà bien assez d'eau. La Rivière. À deux pas du pays d'où il était issu. Deidara avait choisi de rester dans le village abandonné qu'ils avaient traversé il y a de cela quelques heures. Le marionnettiste avait ressenti le besoin de s'éloigner encore un peu. Après tout, le chemin était d'une simplicité enfantile. Tout droit. Toujours tout droit. Et il était arrivé jusque là. Un village fantôme. Pas une âme qui vive. Le souvenir lointain du prospèrité qui n'aurait jamais du cesser si tout avait été comme avant. Takumi. Le village des artisants. Réputé pour ses travailleurs acharnés, grand fournisseurs des villages cachés et des pays en guerre. La paix réinstaurée, ces gens n'avaient plus aucune ressources à promouvoir. Les maisons se sont vidées, les esprits se sont éteints. Peu à peu, le village sombra dans sa lente agonie. Personne ne vint à son secours. Personne. Il fint par être complètement abandonné. C'est tout.
Face à l'eau, ruisselante, il s'était assis et avait entamé la reconstruction de ses pantins. À commencer par l'ange blond, complètement détruit lors de son combat face à son jumeau. Elle était si fragile. La clairière faisait passer le décor pour un coin de paradis. Aucune lumière astrale, les temps étaient sombres. Les quelques arbres centenaires restés à leur poste l'observaient avec curiosité. Ses cheveux rouges et ses yeux vermeille effrayaient. L'herbe, étonnament verte, était soyeuse. L'eau, calme, apaisante. Il travailla ainsi durant un moment. Jusqu'à ce qu'il lève les paupières devant lui. Panorama hanté, pleine vue sur ce village maudit. Qui lui rapellait, vaguement, le sien.
Vertiges, il se laissa dominé par la nostalgie et le remord. La séraphique, posée sur ses genoux, trembla. Il la fit allonger à ses côtés, pris de spasmes incontrôlables. Puis, exténué, il se laissa tomber sur l'herbe dure. Les roches lui transperçant l'échine. Les feuillages menaçants lui hurlaient leur désir de chair. Il ferma les yeux. Vécut une seconde fois la destruction du refuge caché. Deidara, laissé seul à des heures de distances. Inconscience. Blague idiote. Les yeux clos, il porta ses doigts à sa bouche. Le peu de peau qui lui restait, il se l'arrachait, le dévorait. Mauvais père.
Rayon solaire perturbateur. Instinctivement, le prince porta ses poignets sur ses paupières. Il s'attaqua à l'épiderme de ses lèvres, qu'il martyrisa. À côté de lui, la princesse pleurait. Nuit de noces épouvantable. Puis, plus rien. Le vide. Ses phalanges se retirèrent, son dos se redressa. Tête dans les nuages. L'étoile avait disparue. Sur ses pieds, le jeune homme soupira. Retira son haut. Quelques bandes recouvrant son torse. Il était déjà pieds nus. Et sans un bruit, il entra dans l'eau tiède.

C'est l'histoire d'un empereur solitaire, qui avait perdu son empire.


Berceau.

[Disons... 80 lignes.]


Dernière édition par Akasuna No Sasori le Mer 20 Avr - 13:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Merveilles. [PV Kakuzu, Hidan.]   Merveilles. [PV Kakuzu, Hidan.] Icon_minitime1Lun 18 Avr - 8:59

S'entrainer quand on est à son maximum, à quoi cela peut il servir ? Aux naïfs ne pensant qu'à la puissance, ce sentiment qui rend toute personne invincible. Voilà, en quelque ligne, Kakuzu. Dans un village ne craignant ni la guerre, ni le déclin, il avançait dans les rues sombres et effrayées par son passage éclair. Il se rendait à l'autre bout de la rue, là ou l'attendait un autre homme. Celui-là ne pensait qu'à écrasé les autres, et à sa propre survie, les autres, il s'en moquait. Le Mutant vint le chercher, quelque chose n'allait pas dans le droit chemin. En effet, il expliqua son problème, tout en marchant sans aucune émotion de tristesse, de joie ou même de colère.

- J'ai demandé à faire venir une cargaison d'arme du Village Des Artisants, mais la cargaison n'est toujours pas arrivée. Je me demande bien ce qu'ils fabriquent, pour cela, j'aimerais que tu m'accompagne à Takumi, Les Village Des Artisants. Nous formons une équipe, toute façon, ne nous déplacerons la plupart du temps ensemble, voici mon point de vue. Viendras tu ?

D'un sourire plutôt sadique, la réponse de son coéquipier semblait vouloir dire Oui. Kakuzu était, plus ou moins ravis. De ce fait, les deux ninjas entamèrent une route en direction des grandes portes assurant la sécurité du village. Cette sensation que ressentait le Genin, il n'aimait pas ça, cette sensation d'être rejeté par tout le monde, chaque personne passant à ses côtés, était comme effrayée. La sensation d'être aimée par personne. Ou que par très peut. Même si ce n'était pas quelqu'un de très amical, de l'entourage ne fait de mal à personne. Cela n'empêchait pas les deux ninjas d'avancer, seulement de les ralentir, surtout Kakuzu. Les portes devenaient de plus en plus visibles, ils allaient bientôt partir du village temporairement. Espérant trouver une solution au problème du plus âgé. De plaines et plaines, ils traversèrent de nombreux petits villages en croissance, leur sortie de sa passait pour le mieux. Rien ne venait vraiment les déranger. La route n'était pas prêt de se terminer, il y avait encore beaucoup de chemin. Au fond d'un jeune village naissant à peine, il y avait une auberge très accueillante. Ils entrèrent, et prirent une chambre chacun de leur côté. Celle de Kakuzu donnait une vue magnifique sur une montagne, au fond, le couché du soleil placé juste derrière. Très semblable au Canigou enneigé. Une merveille. Il la contemplait des heures, les coudes sur le rebord de la fenêtre, et sa tête appuyée sur ses paumes.

** Je pourrais rester là des journées entières, mais je commence à fatiguer, dommage, une si belle merveille, je n'avais jamais ressentis cela auparavant. Suis-je entrain de changer mentalement, suis-je entrain de devenir quelqu'un ne courant plus après le pouvoir ? Nan, ce n'est pas possible, je ferais quand même mieux de me reposer. Je me sentirais peut être bien mieux. **

Il recula sans chaise tout en la faisant grincer sur le sol, il se leva pour s'allonger sans le lit après avoir fait quelques petits pas. Il commençait à fermer les yeux, ne pensant plus à rien, juste à demain. Le sommeil l'emporta finalement, pour quelques heures. Ce délai venait de ce terminé, il rouvrit les yeux, se sentant de bien meilleure humeur. Il sortit de son lit, et, partit de l'auberge sans même avoir déjeuné, Hidan le rattrapera toute façon, il ne devait pas perdre de temps. Le sol changeait souvent, de la terre, puis de l'herbe pour ensuite traverser sur l'eau. C'est ce qui faisait la beauté de ce paysage unique en son genre. Les Pays Des Artisants, quelques Kilomètres devant, les deux Ninjas de Sora no Sato. Hidan avait réussit à rattraper Kakuzu. En chemin, ils traversèrent encore de nombreux petits villages, innocents la plupart. Sauf un seul, qui avait l'air d'habiter plusieurs bandits, et toutes autres sortes de criminelles. Cela se voyait par l'état des habitations non entretenu, des bars à tous les coins de rues, des personnes battues et des personnes perdues dans leurs pensées. Tous ça réunis donnait la population de ce hameau indiqué sur aucune des cartes, même les plus précises qui existent.

Un homme, une femme, on ne savait pas, agressa vivement le plus âgé des deux Shinobis. Verbalement, puis physiquement par des coups de plus en plus agressifs. Il laissa passé fois-ci la personne qui était sur l'emprise de l'alcool. Mais, ça devenait de plus en plus saoulant. Le seul moyen pour en finir, était de la tuer, quel moyen cruel ... Des veines sortirent, puis arrachèrent le cœur de la personne, qui tomba sur le sol sableux. Sans vie. Le sang s'étala sur une petite partie du sol.

- Tss, la prochaine fois, tu apprendras ce qu'il faudra faire, ..., et ce qu'il ne faudra pas faire. Je l'espère pour toi, en tout cas.

Il continua sans route, ignorant toute les personnes lui parlant. Jusqu'à finalement être presque arrivé à l'endroit tant souhaité part Kakuzu. Le Village Des Artisants. Il commençait à réfléchir aux quelques paroles qu'il prononcera à la personne chargée de sa commande. Mais ce village était, sans âmes, sans vies.

** Que s'était il passé ? La destruction de Kumo no Sato à débordé jusque là ? Ce n'est pas possible ! Les Villages Cachés se servait de ce pays pour ce fournir en munitions ... **

Choqué par ce qu'il venait de voir, il fit marche arrière, déçu, en prenant une autre itinéraire. Ce chemin là sera plus court pour rentré à Sora no Sato. Tout en avançant, il commençait à marcher sur de l'herbe, jusqu'à voir une personne. Il s'arrêta quelques instants. Cette personne avait une chevelure rouge, et semblait avoir des marionnettes enfermées dans des parchemins. Cela ne pouvait être qu'une seule personne, qu'il avait déjà croisée dans le repère de l'Akatsuki, mais avant de ce faire des idées, il s'approcha de cette personne pour voir si c'était vraiment celle à qui il pensait.

64 lignes Disponibles.
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MessageSujet: Re: Merveilles. [PV Kakuzu, Hidan.]   Merveilles. [PV Kakuzu, Hidan.] Icon_minitime1Sam 23 Avr - 14:53

Vagabond.

Réveil, préparation, habillage, tout était bon. Hidan sortit de chez lui assez rapidement, il devait aller retrouver son coéquipier, Kakuzu, aux portes de Sora à vrai dire. Il était entièrement préparé, tout était rangé. Il courut dans les ruelles de ce même village au Kage possédant l'entité de Katon. Il y arriva, le mutant était présent, et l'attendait. Leur chemin n'avait strictement aucun but, ce qui énervait assez ce même Jashiniste, il voulait du combat, surtout depuis qu'il avait sa nouvelle technique.

Ils marchèrent parmi des chemins plus ou moins difficiles, mal entretenus, l'immortel était fatigué de devoir marcher aussi longtemps, surtout sans but. Le possesseur de la faux à trois lames rouges commençait à se plaindre, vraiment beaucoup, mais malgré ça, le mutant aux veines semblait penser à autres choses. Jusqu'à ce qu'ils arrivèrent à un endroit, ou ce même ninja de Sora tua un autre ninja en lui retirant son coeur.

-Kak'zu, décidément, tu as toujours quelque chose contre les ivrognes. J'aurai pu m'en charger, tu sais ! En hommage à mon cher Jashin.

Ils continuèrent d'avancer, jusqu'à leur retour au village caché de Sora. L'immortel nota la marque de déception sur le visage de son équipier, il n'avait que très peu l'habitude de voir ça. Ils débutèrent de nouveau une marche, peu rapide, pour aller jusqu'au village caché des nuages. Ils ne discutaient même pas, ne se regardaient même pas, Hidan était concentré, il voulait du combat, quelque chose pour se détendre, passer le temps, il s'en fichait pas mal de qui il s'agissait, il ne désirait que de l'action.

Durant leur chemin du retour, non sans plaintes, ils arrivèrent sur un terrain herbeux, dans laquelle se situait au loin une silhouette, non inconnue de ces deux personnages. Chevelure rouges et en pic, un regard neutre, sans émotion, sans expression, une tenue droite, confiante. Sasori des sables rouges, anciennement à l'Akatsuki, Hidan ne le connaissait que de cette organisation criminelle à présent décimée, il ne savait pas où il était partit une fois que Pain avait été tué.

-Hey, Kak'zu, cette fois ci, tu me le laisses !

Pour tout dire, il n'avait strictement aucune raison de l'attaquer, mais il voulait un peu d'action dans tout ceci. Sa faux était dégainée, un regard sadique, amusé, excité se dessinait sur son visage. Il allait être sans pitié contre ce pantin. Il était prêt à attaquer, cette fois ci,il allait lancer l'offensive rapidement.

Merveilles. [PV Kakuzu, Hidan.] Th_73-HidanLeap

Il approchait alors très rapidement de son adversaire, après avoir sauté et foncé vers ce même marionnettiste professionnel, sa faux en main, prêt à donner un coup à ce même personnage d'une force plutôt puissante. Il n'attendit même pas de réponses, persuadé qu'il allait réussir son coup pour pouvoir tuer ce même ninja.

-Yiihaaa, tu ne peux rien face au pouvoir de Jashin !

Il arrivait, pleine vitesse vers son adversaire, ne regardant aucune des émotions de celui ci et de son coéquipier, il ne savait même pas si celui ci avait bougé ne serait-ce qu'un petit doigt.


+34lignes.

Je vous rassure, il n'est pas dans mes intentions de tuer Sasori, je vous encourage même à contrer mon offensive, quitte à immobiliser Hidan par la suite. Je laisse un de vous deux vous en occuper, logiquement, ce serait à toi, Sasori, de répondre pour me contrer, Kak'zu peut même essayer de me frapper ou autre après Saso', c'est pas grave, on est là pour s'amuser après tout.
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MessageSujet: Re: Merveilles. [PV Kakuzu, Hidan.]   Merveilles. [PV Kakuzu, Hidan.] Icon_minitime1Dim 24 Avr - 0:37

Merveilles. [PV Kakuzu, Hidan.] 110424023905208790
For whom did you make that tear?


Fluide.

Translucide entre ses doigts d'albâtre. Ses pieds, gênés, creusent leur empreinte entre le sable, la boue, les graviers. Liquide glacé. Frisson. Soupir feint, laisse ses mains lasses frôler la beauté exquise de l'onde aqueuse. Vague éphémère. Il compte les siècles écoulés depuis l'instant où il avait été dans l'eau. Rareté précieuse au pays des quatre vents. La furie humide, docile entre ses phalanges transites. Douleur en cette cascade faussée. L'homme du Soleil cherche sa proie entre les algues verdâtres lui enroulant les chevilles. Le niveau atteint ses genoux. Il s'enfonce, plus encore. Des poissons, ridiculement petits, viennent lui chatouiller sa peau insensible. Air mélodieux d'une lyre, d'une harpe. Une quelconque nixe venue lui tenir compagnie dans sa détresse aquatique. Ses doigts bleuissaient à vue d'œil. Son regard de braise s'atténua. Souvenir princier des instants où il était encore noble. Entre deux dunes, une oasis ombragée, un point d'eau salvateur. Une source chaude, toutefois humaine. L'allégorie de la survie. Rien de plus. Le Scorpion avait côtoyé les déserts les plus arides, les forêts les plus tropicales, les sources les plus ardentes, les volcans les plus torrides. Cependant, jamais il n'avait eu l'occasion de se courber devant l'impartialité presque scandaleuse de la mer. Jamais ses pupilles carmin n'avaient effleuré le remous docile d'une écume en rut. L'eau n'était point son élément, un fait. Sa révérence tirée, il avait grandit en terrassant cette meurtrissure de l'inconnu. Sainteté absolue du soin et de la thérapie. Tiède selon la moyenne, polaire à en croire sa pâleur cadavérique. Tout son épiderme se braquait contre la morsure gourmande d'une ondulation en apparence aimante. Romance de courte durée. Et l'on s'étonne encore de la voir vierge. C'est pour ainsi dire laconique. Le Natif du Sable s'embourba plus loin, encore. Masochisme à son paroxysme. Un pas, ses orteils frigorifiés martyrisés recherchant la chaleur sous n'importe quelle roche, n'importe quel tapis de graviers. Il avait toujours entendu les vagabonds hurler au sable brûlant dès qu'un point d'eau se faisait imminent. Affabulateurs qu'étaient ces conteurs d'histoires, ivrognes à leurs heures perdues. Nerveux. Coup de tête à droite, à gauche. Les poignets submergés, les cuisses noyées. Déjà à ce stade. Il releva son faciès distant, aveugle. Ses mains se portèrent à ses joues juvéniles. Douceur et fluidité féminines. Sonate au ciel bas et lourd, noces pianiste et cithariste. Atmosphère pâle, profonde. Auxiliaire de vie, murmure. Océan. Ambre dissoute. Mains calcinées. Lorsqu'il sent ses ongles lacérer sa ride du lion, il rouvre brutalement les paupières. Mince filet dévalant en fontaine sa bouche sensible. Entre ses lèvres fines. Si douce, la brûlure. Là ou la paume touche. Bain naturel, velours éternel. Sentir l'eau dévaler son derme de nacre. coquillage cristallin et plaisir inconditionnel. Rien à voir avec les crocs avides des gouttes des plaines sèches. Une encre turquoise, peinte d'une aquarelle justement calibrée. À des légendes si fleuries, la Mère Terre devait être fière de ses travaux. Un peu comme lui. Terre.
Rencontre charnelle de l'automne aux teintes sucrées avec l'hiver aux aurores lunaires. Dans l'innocence, une insouciance. Jeux d'antan, troublants. Obole sacrée, le marionnettiste recouvre ses sens à l'allure d'une clandestinité dressée. L'empreinte digitale essuyant délicatement la larme intruse sur ses lèvres de pêche. Parce qu'il sait que la controverse de sa symbolique reste inacceptable. Lui et son corps adolescent, avouer l'acte en soi n'est qu'assez blasphématoire plutôt qu'honteux. Les cordes du violon étirées à l'extrême. Douche amniotique, sensation de bien-être. Ses bras menus longés par l'étreinte humide, naguère plus probable. Il nage, pieds embourbés dans l'effluve intersidérale d'une approche enracinée. Sueur salée. Membres à l'abandon, trainant à ses côtés, bénins. Jusqu'au rivage, au moins. Sentir se dénouer les attaches, sinon les arracher par l'indice le plus sauvage. Il secoue la tête, mange sa lèvre inférieur. Un pas. Un pas, et le sol se déroba sous ses pieds. Un vide béant, la brèche du monde. Stoïque et impatient, il retrouva les roches appuis. De l'eau au-dessus du nombril. Les bandes entourant son torse, étiolées, induites à souffrir, lumière faite sur leur faiblesse dégradante. Elles menaçaient à peine de céder. Course dans les courants, dans les cieux brouillards. Légère propulsion vers l'arrière, et il se détache de cette profondeur excessive. Temps maternel, couvé, cage à oiseaux. Les êtres sylvestres autour de lui, farandoles de monstres venus l'accabler de toutes parts. Le lac, région destinée à sa perte sensorielle, vectorielle. Les teintes mélangées et séparées selon leur triste volonté. Et le Scorpion, face à cette danse macabre, contemplant les desseins d'une nymphe, d'une nixe ou d'une déesse qu'il n'avait de cesse de solliciter. Splendeur immatérielle, seulement son souffle chaud contre la tempe comme manifestation. Pendant qu'il se débat contre l'invisible, peut importe combien de fois il s'y retrouve. Vision claire dans sa cécité. Voûte clairière, fleur virginale, fumée blanche, solitude feinte. Un bruit. Terre. Un seul. Ouverture de la poche ventrale, perte des eaux. Rencontre entre la princesse élémentaire et le Némésis. Candeur soporifique, sagesse brutale. Harmonie. La chanson de la tempête. Vent.
Pas un mouvement ne vint trahir son inquiètude. Les mains dans l'eau, juste assez de force pour fixer les feuilles tomber à sa surface. Intrusion spontanée. Iréelle.


-Hey, Kak'zu, cette fois ci, tu me le laisses !

Ou la nuit des temps. Celle qui viendrait réduire toutes ces espèrances à néants. Elle arrive, la voilà. Kak'zu. Sans doute de son nom complet Kakuzu. Appelation famillière. Cette voix non plus ne le laissait pas indifférent. Intonnations rauques, pourtant si souples. Une voix qui l'avait marqué par son authenticité. Interjections simples, langage peu soutenu. Entre autre, l'on ne parle pas à quelqu'un de la sorte si l'on n'est pas proche de lui. Hidan, à n'en pas douter. Deux membres de la Lune Rouge. Quoi de mieux. L'onirisme à son apogée. Il ne manquait plus que cela.
Quelques pas vers l'avant, puis un saut. Aucun bruit. Un calme absolu. Leur tournant le dos, impossibilité matérielle de faire volte face. Les mollets dévorés par les naïades, les plantes aquatiques. Nénuphares et jacinthes. Mutation naturelle. Mère Terre en avait décidé ainsi. L'on ne pouvait que la grâcier de tout son coeur démoli. L'illusionniste trait sur des fils invisibles. Comme quoi le chakra triomphait des torrents. La Reine n'était pas si lointaine. Il suffisait de la surveiller quelque peu, pour la faire agir. Mère Terre aime l'action, après tout. Le si adorable nouveau venu se faisait discret. En hauteur, bercé par le vent. Le Scorpion le sentait venir. Question de survie. Connaissant l'homme dans ses grandes lignes, il devait brandir sa faux gigantesque pensant l'empaller. C'était donc si aisé, n'est-ce pas. Fort bien. Riposter. Certes. De quelle manière. Il arrivait. Son coéquipier était à l'arrière. Soit? Que préparait-il. Diversion. Ce n'était pourtant pas son genre. Dans ses souvenirs, du moins. Cela remontait maintenant à loin. Mmh. Que faire. Parer, esquiver, contrer, répliquer. Stratégie incube.


-Yiihaaa, tu ne peux rien face au pouvoir de Jashin !

Hidan. Cela ne laissait aucun doute, à présent. Toutefois, la seule divinité ici acquise est Mère. Quoiqu'en dise cet esprit torturé par le sang.
Il arrive. Il arrive. Que faire. Approche. Mmh. Plonge. Plait-il? Plonge. Non. Essaye. Non. Quelle est la raison d'un tel refus. La crainte. sacrebleu, est-ce donc vrai. Tant est si bien qu'il était un dieu du Soleil, ce prince là n'avait aucune idée de comment intéragir une fois immergé. C'est un comble... C'est un détail. C'est futil. Il suffit de lui coudre les narines, les yeux, la bouche. Il n'aurait alors plus rien à craindre. Solution drastique mais envisageable. Trois notes esquissées sur la plafond maussade de la mer Oceania. Il la redoutait tant que ses tremblements convulsait la source liquide. Statut d'urgence. Pourquoi ne fuit-il pas? Par absence de réaction. Par terreur. Qu'est ce qui lui procurre une telle horreur? La noyade.
Aller. Fais le. N'hésite pas plus longtemps. Diantre, Sasori, immerge-toi!
Les genoux brisés, il n'eut pas le choix. Et sa cheveulure sanguine disparut sous les ondulations sensuelles de cette dévoreuse d'âmes.
Yeux clos. Echo. Echo. Echo. Emplification des mouvements, notion de poids dissipée et sonorités accentuées. Il y était. Sa cheveulure était bleue. Sentir la moindre effluve enlaçant son échine, le moindre souffle briser sa cambrure. Chaque être peuplant cette contrée ne craignant pas le contact. Lui, Scorpion, n'était à l'aise qu'au creux de ces braises. Tendance suicidaires. Il sentait et ressentait les baisers marins. Le mouvement régulier de ses cheveux, balancier, bercés. Les bulles générées par un souffle sacadé, irrégulier, encore rebelle. Manque d'entraînement. Rien de blâmable. Sacrifice. Air. Oxygène. Ascencion. Evasion. Une détente suprême. Pas un son nocif. Un temps. Les genoux touchent le fond des abysses. Deux. La faux s'abattit juste devant lui. Les yeux clos, il le comprit en sentant l'eau s'écarter, venue lui soutirer deux ou trois nouvelles pertes d'oxygène. Le noir complet. Il s'emparra de la faux, la tira vers lui. Une entité, à la surface, fut progetée vers l'avant. Sans doute le jashiniste. Dans le mouvement, l'arme tranchante voulut rejoindre son propriétaire. Le maître marionnettiste souhaitait la garder avec lui, sous l'eau. Une compagnie comme une autre. Puis, élan trop puissant. Manqua de basculer sur le ventre. Il se retint, tenta de la sauvegarder à ses côtés. Y rennonça finalement, la laissa s'enfuir, rejoindre son maître. Dans son départ mélancolique, lui laissa sa cicatrice. Aucune douleur ressentie. L'anesthésie du milieu sous-marin. Un arrière-goût de sang et de chair. Une entaille. Où, ignorance naïve. Un temps. Deux. C'était donc cela, la cécité. C'était encore plus effrayant qu'avoir les yeux ouverts. Ouvre les yeux. Aller, ouvre les. Que crains-tu? La perte de ta chaleur? Sottises, balivernes. Concentre toi sur la douceur hypnotique du vague-à-l'âme. Ne pense à rien. Ouvre les yeux. C'est ce qu'il fit.
Les pupilles aussi bleues que sombres. Un monde encore inconnu, qu'il refusait de visiter. Deux lacérations peu profondes. Une sur le pectoral gauche, l'autre ayant atteinte l'avant bras du même côté. Le sang. L'hémoglobine. N'était-ce pas la source du pouvoir de ce pieu fantasque? À n'en plus douter. Mais, l'eau avait nettoyé les lames. Rien à redouter. Aucun mal ne sera fait. Mère le leur promet. Phalanges actives. Deux courtes impulsions. Une présence, sirène, derrière lui. Il ne se retourna pas, que l'androgyne lui saisit un bras, la taille, et pressa son visage si fragile contre sa joue tremblante. Un esprit.


Croisement de jours ordinaires, amour interdit qu'un coeur perfide repeint de noir : un amour incomplet, un amour noir de jais! J'ai toujours voulu te dire une chose... Une impulsion ne pourra jamais être supprimée même brisée! Aimer et être aimer au point d'en devenir fou, le baiser doux et passioné s'avère être une simple IMMITATION - les sens se paralysent, la conscience s'évanouit, les trop-plein d'émotions et la réalité sont peintes de noir. Sans destination précise, mon coeur prisonnier ne peut plus bouger. Pas même mes propres émotions ne peuvent être vues par ces yeux évités. Comme pour un papillon attrapé dans la paume de la main, voler m'est impossible. Il est normal de vivre comme tu le souhaites. Je ne te laisserai pas dire que c'est douloureux. La tentation chuchotte près de mes oreilles. Je suis cette route tout en cherchant la liberté dans cette réalité où il n'y a nulle par où aller. Je regarde cette carte qui ne me satisfait plus, jusqu'à ce que mon corps soit déchiré et que je disparaisse dans la souffrance. Avec des souvenirs et des désirs tous les deux colorés de tristesse, ma main gauche a une blessure qui ne peut pas être oubliée. Je suis paranoïde. Peinant à marcher avec ces membres, caché au coeur de ces yeux. Je m'en souviens : cette image était-elle une illusion ? Ca aurait été plus simple de tout foutre en l'air. Au moins, la douleur se serait changée en plaisir. Rends-moi le fruit rouge interdit. Je ne comprends pas ce qui m'arrive. Coincé dans le passé, je me répète encore et toujours. Réalisant que c'était la faute du temps, je dis "Donne-moi ce fruit." Tant que je serai incapable d'attraper cette chose désirée, les blessures ne disparaîtront jamais, elles ne feront qu'augmenter. Je l'ai réalisé maintenant, laissant derrière-moi ce monde inconnu. Un cou pendu, des oreilles qui ne peuvent pas entendre, une gorge qui ne peut pas crier, des pieds qui ne peuvent pas bouger. Est-ce un rêve ou la réalité ? Je ne sais pas. Mais tu m'as sans aucun doute regardé fixement. Pendant que je me débats dans l'obscurité, peu importe combien de fois je me trouve. Tout ce qu'il me reste dans la main droite sont les restes d'un papillon. A ce rythme, je continuerai de marcher sans me reposer. Quand vais-je enfin y arriver ? Je peux voir ce chemin avec les empreintes de tes pas. Je ne peux pas revenir en arrière.

Merveilles que sont les contes. Il se replongea dans la cécité. Laissa s'échapper les dernières résèrves d'oxygène.
Un dernier regard, elle s'enfuit. Osmose rompue. Il remonta à la surface.
Sa pauvre carcasse, tremblante de froid et de peur. Sa cheveulure dégoulinait, et la jumelle hermaphrodite était gorgée d'eau. Il la fit revenir près de lui, lui demanda de s'enrouler autour de lui. Intensité des regards mise à rude épreuve. Sa chaleur était la plus ardente au monde.


- Que faites-vous ici?

Nature.

[Une centaine de lignes. Si j'ai la foi, j'en rajouterai quelques-unes au niveau de la partie centrée. Mais rien n'influencera le RP, alors, Kakuzu, je te cède la place. En priant pour que ce poste vous convienne.]
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