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 Arrivé quelque peu inhabituelle.

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MessageSujet: Arrivé quelque peu inhabituelle.   Arrivé quelque peu inhabituelle. Icon_minitime1Mer 4 Mai - 20:04

Aujourd'hui je venais d'avoir 18 ans. Cela faisait un an tout au plus que j'étais partit de chez moi, écoutant l'étrange rêve que j'avais fait. Je devais partir à Kiri, apparemment, une fois là bas, j'aurais la plupart de mes besoins.Le seul problème est que moi et les voyages n'étions pas très bons amis, chaque voyage que j'avais fait jusqu'alors me propulsait dans des situations extrêmement périlleuse et où leur bêtise était quelque peu... violente. Je traversais une région avec une atmosphère pesante et morbide. La végétation s'étendait à perte de vue mais celle-ci était d'une couleur anormal. En effet, les arbres, que ce soit des chênes, des peupliers, des cerisiers, avaient tous le même ambitus de couleur, celui-ci était faible, les fréquences d'ondes lumineuses étaient simple: du orange jusqu'au... noir. Étrange non? Le village auquel je venais raconter une légende à propos de cette forêt. Quelque chose, un évènement, dans les temps anciens, c'était produit, incitant les voyageurs de la contourner et passer outre cette verdure magnifique mais hostile. Néanmoins, ne croyant pas vraiment aux contes mythologique je voulu m'y aventurer. Grave erreur. Au plus je m'aventurai, au plus la végétation se voyait changer, celle-ci prenait des formes bizarres: Des ronces se tortillaient sur elles-mêmes, des arbres avaient la formes de femme et enfants qui hurlaient, des roses, qui étaient sensées représenter la fleur de "l'amour", nous donnaient l'image antithétique de la prestation tant attendu, cette vision était certainement dû à leur couleur noire. Bref, mon avancé vers la forêt fût des plus palpitantes, au fur et à mesure une opinion se formait: un massacre avait déjà eu lieu ici, soit la flore représentait la danse macabre qui s'était produite soit ce n'était que pur coïncidence ou le fruit de mon imagination.. Seulement... Les coïncidences... Je n'y croyais guère puis mon imagination n'était pas aussi débordante pour imaginer un aussi grand nombre de cadavre.
Une heure de marche était passée et je pensais que j'aboutissais au but de mon voyage. En face de moi se dressait un cerisier gargantuesque, un cerisier avec des pétales noirs volant et virevoltant dans tout les sens. Je me trouvais certainement en présence de ce que l'on pourrait appeler le roi de la forêt. Je m'approchai de lui, attiré par son odeur macabre, sa vu apocalyptique et certainement car j'étais pris par une curiosité non feinte. Arrivé devant lui je pu apercevoir qu'il était née de visages humains, tous semblaient être en train de hurler de douleur, de pleurer et de crier à l'aide. Des vieillards, des hommes, des femmes, des enfants et même des bébé. Pas un seul être humain n'avait échappé à cette construction. Je touchais la nature morbide: un nouveau monde s'offrit à moi. De la neige à perte de vue. Le vent hurlait derrière moi, une rue. Elle me souhaita la bienvenue.
Je tombai à genoux sur la rue enneigée. Puis je me relevai lentement tout en m'efforçant de rassembler mes souvenirs. M'étais-je enivré? La nausée, la tête qui tournait correspondaient à l'ivresse, mais pas la cité silencieuse au lustre sombre où je me trouvais. Je promenai mes regards alentour: j'étais sur une place, à l'ombre d'une espèce de monument de pierre. Je battis des paupières, fermai étroitement les yeux puis les rouvris. La lumière nébuleuse continuait de brouiller ma vue: j'y voyais à peine à la distance de ma main tendue. En vain, j'attendis que mes yeux s'habituent à la vague clarté des étoiles. En revanche, je me mis à frissonner de froid et j'entrepris de déambuler sans bruit par les rues vides. Ma prudence naturelle me revint rapidement, suivie du souvenir instinct de mes compagnons, de la tente, de la route tranchée net; mais entre ces images brumeuses et le fait de me retrouver dans cette rue, il n'y avait rien.
Je me retournai pour voir le chemin que j'avais suivi mais l'obscurité avait tout englouti derrière moi. Même les traces de mes pas étaient peu à peu comblées par les flocons humides qui tombaient lentement. Je clignais les yeux pour chasser la neige de mes cils et scrutai les alentours: des murs luisants d'humidité se dressaient de part et d'autre de la rue. La lumière qui éclairait la scène demeurait pour un mystère: elle ne possédait pas de source et elle était partout insuffisante, il n'y avait nulle part d'ombres profondes ni de ruelles ténébreuses, mais je n'arrivais pas à voir vers où j'allais. La taille et le style des bâtiments, la destination des rues demeuraient une énigme.
Je sentis l'affolement me gagner et je le repoussai: mes sensations présentes me rappelaient trop vivement la façon dont j'avais été abusé. J'avançai à l'aveuglette en espérant ne pas être l'objet d'une manoeuvre, je risquai de tomber dans un piège. Je fis donc halte à l'abris d'un mur et m'efforçai de me ressaisir. J'essayai encore une fois de me rappeler comment j'étais arrivé là, depuis combien de temps j'avais quitté mes compagnons et pourquoi, mais rien de me vint. Je tendais mes sens dans l'espoir de trouver âmes qui vivent, mais ne perçut rien de vivant; n'y avait-il vraiment aucune créature dans les environs? Je n'en savais rien. Quand je tendais l'oreille, je n'entendais que le vent; mon odorat ne m'indiquait que la pierre mouillée, la neige fraîche et quelque part, peut-être, une rivière. L'affolement m'envahit à nouveau et je me radossai au mur.
Tout à coup, la ville s'anima autour de moi. Je m'aperçus que je me trouvais contre le mur d'une auberge dont s'échappaient les sons d'une sorte de fifre et des voix qui entonnaient une chanson inconnue. Un chariot me rasa dans un grondement de tonnerre, puis un jeune couple passa devant l'entrée de la ruelle en courant, mais dans la main, riant aux éclats. La ville inconnue était plongée dans la nuit mais elle ne dormait pas. Je levais les yeux vers les hauteurs extraordinaire de ses édifices étrangement supérieurs. Au loin, un homme appelait quelqu'un d'une voix forte.
Mon coeur battait la chamade. Que m'arrivait-il donc? Je rassemblai ma volonté et pis la résolution d'en apprendre le plus possible sur cette cité; j'attendis qu'un chariot chargé de tonnelets de bière fût passé devant l'entrée de ma ruelle, puis je m'écartai du mut.
Aussitôt, le silence retomba et tout ne fut plus qu'obscurité luisante. Éteints, les chants et les rires de la taverne; disparus, les passant dans la rues. Je me risquai jusqu'à l'entrée de la ruelle et jetai un coup d'oeil prudent à droite et à gauche. Rien. Rien que la neige humide qui tombait lentement. Au moins, me dis-je, le temps est plus clément ici que sur la route au-dessus; même si je devais passer la nuit à l'extérieur, je ne souffrais pas trop.
J'errai quelque temps par la cité. A chaque carrefour, je prenais l'avenue la plus large, et finis par m'apercevoir que je descendais ainsi peu à peu. l'odeur de la rivière devenait de plus en plus forte. Je m'assis un moment au bord d'un vaste bassin circulaire qui avait peut-être contenu une fontaine ou servi à des lavandières. Aussitôt la ville se réveilla: un voyageur s'approcha pour faire voire un cheval à un abreuvoir à sec, si près que j'aurai pu le toucher. Il ne me remarqua pas mais j'observai l'étrangeté de son habit et la curieuse facture de la selle. Un groupe de femmes passa devant moi, bavardant et riant. Elles portaient de longs vêtements droits qui tombaient souplement de leurs épaules et voletaient autour de leurs mollets; leurs cheveux blonds descendaient aux hanches et leur bottes sonnaient sur le pavé de la rue. Comme je me levais pour leur adresser la parole, elle disparurent, et la lumière avec elles.
Par deux fois encore, je ramenai la cité à la vie avant de comprendre qu'il me suffisait pour cela de toucher un mur veiné de cristal. Je rassemblai tout mon courage et entrepris de me déplacer en laissant mes doigts frôler les parois des édifices; aussitôt, la ville s'animait devant mes pas. Il faisait nuit et la neige tombait toujours sans bruit, mais les chariots n'y laissaient nulle trace. J'entendis claquer des portes dont le bois s'était décomposé depuis longtemps et je vis des gens franchir d'un pas léger une profonde rigole creusée dans une rue par quelque violente pluie d'orage. Il m'était difficile de ne voir en eux que des spectres alors qu'ils échangeraient de joyeux saluts: c'était moi l'invisible, qui passais inaperçu parmi eux.
Enfin, je parvins devant un large fleuve noir qui coulait doucement sous les étoiles. Plusieurs appontements immatériels s'y avançaient et deux immenses vaisseaux étaient ancrés dans le courant, le pont éclairé. Des muids et des balles de marchandises attendaient sur le quai d'être embarqués; un attroupement s'était formé autour de quelque jeu de hasard et l'honnêteté d'un des participants était hautement mise en doute. Ces gens n'étaient pas habillés comme les personnes que l'ont trouvé dans le monde Shinobi et leur langage était différent mais, pour le reste, ils étaient manifestement de la même race. Soudain, une rixe éclata qui tourna à l'échauffourée générale avant de s'éteindre vivement au coup de sifflet de la ronde de nuit, les combattant s'égaillant avant l'arrivée de la garde municipale.
J'écartai ma main du mur et demeurai un moment sans bouger dans l'obscurité zébrée de neige pendant que mes yeux s'habituaient au manque de lumière. Vaisseaux, quais, foules, tout avait disparu; mais l'eau noire et silencieuse coulait toujours, fumant dans l'air glacé. Je m'en approchai et je sentis le pavage devenir de plus en plus accidenté sous mes pieds: les crues avaient envahi la rue à plusieurs reprises et nul n'avait réparé les dégâts. Je me retournai vers la ville pour en étudier la ligne et je distinguai les silhouettes vagues de flèches et de mur écroulés. Encore une fois, je tendis mes sens et encore une fois je ne perçus aucune vie.
Je revins au fleuve. La configuration du terrain éveillait en moi un vague souvenir. Ce n'était pas exactement ici, je le savais, mais j'avais la certitude qu'il s'agissait d'un fleuve qui conférait des pouvoirs. D'un pas circonspect, je m'avançai sur le pavage rompu jusqu'au bord du fleuve: il avait l'aspect de l'eau, il sentait l'eau. Je m'accroupis et réfléchis. J'avais entendu parler de mares de bitume recouvertes d'eau, et je savais qu e l'huile flotte sur l'eau; peut-être sous l'eau noire coulait-il un autre fleuve, fleuve de pouvoir argenté; peut-être plus loin, en amont ou en aval, se trouvait l'affluent de chakra pur que j'avais vu dans ma vision.
J'ôtai ma moufle et dénudai mon bras, puis je posai ma main à plat sur le courant; je sentis son baiser glacé contre ma paume nue. Je tendis mes sens dans l'espoir de détecter la présence de chakra sous la surface, mais en vain. Peut-être, cependant, si j'enfonçai mon bras dans le liquide, l'en retirerais-je brillant de pouvoir... Je me mis au défi de m'y risquer.
Mon courage n'alla pas plus loin. Je n'étais pas la personne de ma vision; je connaissais la force de ses pouvoirs et j'avais vu à quel point son immersion dans la magie avait éprouvé sa volonté. Je ne pouvais rivaliser avec lui. Il avait suivit la route de cette forêt pendant que je... L'énigme me revint tout à coup: quand avais-je quitté la forêt? Jamais, peut-être. Peut-être rêvais-je, tout simplement. Je me passai de l'eau glacée sur le visage: rien ne changea. Je me griffai, mais cela ,ne prouvait rien: qui savais si je n'étais pas capable de rêver la douleur? Je n'avais trouvé aucune réponse dans cette cité inconnue et morte, rien que de nouvelles questions.
Résolument, je me détournai et repris le chemin par lequel j'étais venu. J'y voyais mal et la neige comblait rapidement les traces que j'avais laissées; à contrecoeur, je collai mes doigts au mur le plus proche: il me serait plus facile de retrouver ma route ainsi, car la cité vivante offrait plus de points de repère que son cadavre. Cependant, tandis que je suivais à pas pressés les rues enneigées, je me demandais à quelle époque avaient vécu les gens de cette ville.
Malgré le temps relativement doux, je commençais à avoir froid et la fatigue me gagnait. Je jetai un coup d'oeil au ciel: le matin n'allait plus tarder. Le jour aidant, peut-être pourrais-je monter dans les étages supérieurs d'un bâtiment afin d'observer la région alentour; peut-être à mon réveil, me rappellerais-je comment j'étais arrivé ici. Sans réfléchir, je me mis en quête d'une avancée de toit ou d'un abri avant de m'apercevoir que rien ne m'empêchait d'entrer dans un des édifices; pourtant, c'est avec un sentiment de gêne que je choisis une porte et la franchis. La main en contact avec un mur, je vis un intérieur mal éclairé; des tables et des étagères étaient décorées de délicats objets en faïence et en verre; un chat dormait près d'une cheminé dont on avait couvert les braises de cendre pour la nuit. Lorsque j'écartai les doigts du mur, tout devint froid et ténébreux; je les replaquai donc à la paroi et faillis trébucher sur les vestiges d'une des tables. J'en ramassai les morceaux à tâtons, les portai jusqu'à l'âtre et, à force de persévérance, j'allumai un vrai feu là où couvaient les braises fantômes. Puis je m'allongeai, fermai les yeux et m'efforçai de ne pas penser à des chats fantômes ni aux spectres qui occupaient les lits à l'étages supérieur.
Quand je rouvris les yeux, un carré de soleil voilé tombait sur moi de la fenêtre démunie de volets. De mon feu ne restaient que des cendres mais il ne faisait pas très froid. A la lumière du jour, la salle où je me trouvais avait un aspect lugubre; j'allais jeter un coup d'oeil dans la pièce voisine, à la recherche d'un escalier qui me mènerait aux étages supérieurs d'où j'aurais une meilleure vue sur la cité, mais je ne découvris que les vestiges branlants de marches de bois sur lesquelles je n'osai pas me risquer, fût-ce pour une courte ascension. Il faisait aussi plus humide, les murs et le sol glacés et moisis me rappelèrent les cachots de mon enfance. Je quittai la maison pour me retrouver sous un soleil qui me parut presque chaud. La neige tombée pendant la nuit fondait par plaques. J'ôtai mon bonnet pour laisser le vent attiédi jouer dans mes cheveux. Le printemps, me souffla une partie de moi même; l'air sentait le renouveau. J'avais soif. Je descendais donc jusqu'au fleuve pour m'y désaltérer.
J'étais en train de voire, à genoux au bord de l'eau glacée, appuyé d'une main sur le pavé, quand le dragon apparut. Du ciel jusque-là vide, tomba une lumière dorée, puis j'entendis le bruit de vastes ailes qui battaient, tel celui, vrombissant, d'un faisan en plein vol. Autour de moi, les gens crièrent, certains de surprise et d'effroi, d'autres de ravissement. La créature fondit vers nous, puis se mit à décrire des cercles près du sol; sous le vent de son passage, les bateaux tanguèrent et le fleuve se couvrit de rides. Elle effectua un dernier cercle, puis plongea brusquement dans l'eau où elle s'immergea entièrement. La lumière dorée qui émanait d'elle s'éteignit et la nuit tomba.
Par réflexe, je me rejetai en arrière pour éviter la vague fantôme qui bondit vers la rive lorsque le fleuve absorba le gigantesque plongeon du dragon. Alentour, les gens observaient l'eau avec l'air d'attendre quelque chose, et je suivis leur regard. Tout d'abord, je ne vis rien; puis l'onde s'ouvrit et ne immense tête émergea. L'eau qui en ruisselait courait, scintillante, le long du cou serpentin et doré qui apparut ensuite. Sans me prêter la moindre attention, la créature sortit du fleuve si près de moi, pétrifié de plaisir et d'émerveillement. Le dragon fit une nouvelle halte sur la rive, les griffes de ses quatre grandes pattes profondément enfoncées dans la terre humide, puis il replia soigneusement ses ailes et nettoya sa longue queue fourchue. Je baignais dans la lumière dorée qui illuminait la foule de plus en plus considérable. Soudain, apparut devant moi l'immense museau du reptile.

" Jeune humain, tu n'appartiens pas à ce monde. Ton coeur doit être puissant pour avoir entendu l'appel de détresse des âmes emprisonnés. Mais pars d'ici, tu ne peux rien faire pour eux, ceci est leur punition pour avoir transgressés les règles divines. Tu ne sais pas comment partir non? Tiens, je t'offre mon âme et mon corps, tu pourras te libérer de l'emprise de la forêt grâce à ceci. "

La bête poussa un cris puissant, le dragon s'enroula sur lui même puis devint une lueur dorée. Cette lueur s'approcha de moi et se posa entre mes mains. L'âme, en contact avec mon corps, se changea en deux lames. Deux lames noires avec une gravure de dragon sur chaque facettes. Les deux lames étaient reliées par des chaines et ces même lames avaient une aura de feu. Je ne savais pas trop comment les utiliser pour pouvoir revenir dans le monde réel, je n'eus pas besoin d'y penser: Les lames s'élevèrent, un flash eu lieu.
Je me retrouvais allongé devant l'arbre des lamentations. Mes forces étaient partis, il ne fallait pas que je reste ici, je risquai encore d'être enfermé dans ce monde sans fin, sans âmes qui vivent réellement. Kiri... J'y étais presque, encore quelques minutes. je sombrais contre un arbre.
Je me réveillais au pied d'un cerisier, cet arbre magnifique possédant des fleur rose, nous pouvons le nommer Sakura. Je n'avais pas mangé depuis la vieille car quelque chose d'incompréhensible et de fou, si je puis dire, c'est produit. Bref, passons. Je suis partit il y a un moment déjà, après avoir fait un rêve étrange, que maintenant je considère comme étant une extension de moi même, ou certainement ce qui m'attend dans le futur.
Je me levais difficilement, avec des courbatures du à mon aventure d'hier soir, et me remettais en route à Kiri. Mon ventre poussa un cris pour me montrer sa faim : il fallait que je mange. Malheureusement, je n'avais plus rien sous la main, toute les provisions que j'avais faite, toute mes herbes, tout avaient disparus. Il ne restait aucune chose comestible. Je pensais que j'allais mourir de faim, lorsque je vis un serpent devant moi. Enfin de la viande fraiche.

" Ssssss ... Viens mon sssssssserpent .. je ssssuis ton ssssuper coussssin.. Approches toi.. "

En effet, j'essayais d'imiter le serpent pour qu'il me confonde avec l'un des leurs. Celui-ci s'avança vers moi, et je lui sautais dessus sans attendre. Néanmoins, il m'esquiva et en profita pour me mordre dans le cou. Je sentai un liquide chaud fusionner avec mon corps et d'un coup, je me relevais en pleine forme -enfin, c'est ce que je pensais à ce moment- et, je me mis à parler à Naruto, le Naruto de mon moi futur, celui que je connaissais en rêve, qui, dans le cas présent n'était en fait qu'un malheureux arbre.

Raconter un fragment de mon passé à une personne que je ne connaissais pas beaucoup me faisais me sentir mal mais bon, c'est la première personne à avoir découvert que je suis un Jinchuuriki et à m'avoir accepté. De plus Naruto est un jinchuuriki aussi, c'est surement le plus à même à comprendre ce qui m'est arrivé..

" Bon, heu .. mon tit Nauroto. Par où commencer .. Et bien du début peut-être ? j'suis bèèèèèète!! j'vais l'faire à partir du moment où j'pars de chezmoi. t'es d'accourd ? "


Il ne répondait pas.


" Tant pis, j'vais pas attendre que MONSIEUR décide dm'écouter! J'commence juste après avoir quitté mon humble chez moi . Donc j'voulais parcourir le monde pour pouvoir apprendre à connaitre des gens, et découvrir de nouveaux paysage. Mes deux vieux ont toujours eu tendance à me surprotéger donc je ne connaissais absolument rien aux village extérieur. J'ai visité presque la totalité des pays du monde shinobi. A chaque villages où je m'arrêtais, je regardais les combats pour ainsi apprendre des mouvements, et commençait à me battre. Un endroit en particulier m'a bien plus, je dois le dire, ce pays est celui de l'herbe, là-bas tout les gens sont simples, généreux.. Par contre vas savoir pourquoi, il me proposais toujours d'acheter une herbe, pour la vendre ceux-ci me disait que c'était une herbe au vertu médicinal, n'en voulant pas, je refusais à chaque fois, car je ne connaissais rien et je ne voulais pas dépenser mes sous pour quelque chose qui pourrait n'être qu'une broutille. Bref, ce village était quand même bien plaisant ! Au fur et à mesure de mon voyage je voyais vraiment de merveilleux paysages, comme une fois, une cascade et un lac complétement gelée. La seul pensée que j'ai eu à ce moment là est : WAOUW ! Je crois que c'est cet endroit féerique qui m'a redonné l'envie d'avancer, et de continuer ma route, car voiture heu .. vois-tu, je commençais à me décourager et à vouloir rentrer chez moi. C'est vraiment à cet instant que je me suis dis qu'il fallait que je découvre d'autre lieu. Sur le chemin je vis une étrange montagne, un mont vraiment magnifique, la végétation était abondante sauf que je ne sais pas pourquoi, je ne pouvais pas m'y approcher. C'est comme ci un espèce de mur ...non de barrière invisible m'empêchais de rentrer. Après mainte et mainte efforts pour essayer de la passer j'abandonnais. Peut-être un jour pourrais-je y rentrer .. Cinq jours après je me retrouvais dans un petit village, fort aimable. Je questionnais les personnes pour savoir où je pouvais trouver un lieu très beau et magnifique, une personne sans hésitation, me dit de me diriger à l'Est. Je l'écoutais donc, j'achetais de nouvelles provisions pour la route car il ne m'en restais guère. Je continuais donc à l'Est deux jours demarche plus tard, je fus surpris de voir que j'étais sur une falaise qui surplombait la mer, un paysage à couper le souffle. Devant moi se trouvait une mer d'une couleur sans pareil, le couché du soleil se reflétait sur l'eau. Je m'assis tranquillement pour contempler le paysage et essayais de faire quelques croquis, sans m'en rendre compte je m'étais endormis face à ce paysage calme etreposant. Je me levais donc et traçais ma route. Cette fois, ce fut une de mes destinations finals, apparemment je me rapprochais de plus en plus d'un villaged u nom de Konoha, d'après les dire de chacun, dans ce village se trouvait de puissant et important personnage tel que Sasuke Uchiha qui est justement,l'hokage de cette cité, mais aussi Naruto Uzumaki, un sennin légendaire. Je décidais de me renseignais sur ces deux personnages dont une multitude de gens parlaient. Alors, Sasuke Uchiha, le plus jeune Kage du monde de shinobi,celui-ci vient de la famille Uchiha, lorsque je demandais qui était les Uchiwa,les gens me dévisageaient, j'en ai même entendu dire : Mais d'où vient ce jeune pour ne pas connaitre les Uchiha ? A ce moment là, il me semble bien que c'est la première fois que je maudissais autant mes parents pour m'avoir si bien protégé. Après cet effet de surprise crée par ma faute une personne me dit que c'était un clan qui possédait des yeux avec " les lentilles de Dieu", celle-ci permettait de copier et d'anticiper n'importe quel mouvement.Ensuite j'appris que Le Hokage de Konoha possédait les techniques de Katon etRaiton. Après avoir glané des information sur Sasuke, je décidais de faire exactement la même chose pour Naruto, enfin pour toi. Encore une fois lorsquej e demandais qu'est-ce que c'était un Sennin légendaire, les gens me dévisageaient, certain me traité d'ignorant et encore une fois, à ce moment là je maudissais mes vieux, après tout si j'étais aussi mal informé c'est à cause d'eux ! Bref, une fois que tout ces yeux se détachaient de moi quelqu'un eu la gentillesse et l'amabilité de répondre, il m'informa qu'un sennin légendaire est un des ninjas les plus puissants de tout Konoha. Je continuais ma recherche sur Naruto est finit par apprendre qu'il maitrisait les ninjutsu Katon etFuuton, il maitrisait le mode Sennin apparemment c'est une technique enseignée par des grenouilles .. Je vais dire que je n'y crois pas tellement parce qu'unetechnique enseigné par des grenouilles .. Enfin bref, d'ailleurs j'aimerai bien que tu me montres un jour car permet moi d'avoir un doute. Que dis-je .. c'est un mélange de l'aventure de l'autre Tsuna. Moi je suis venu dans ce village car justement, dans mon rêve celui-ci m'a dit de m'y rendre pour y trouver ce que je voulais.


Je n'ai pas eu besoin d'attendre car celui se leva en me disant qu'il allait me montrer de suite. Il ferma les yeux, puis une énergie autre que le chakra se rassemblait autour de lui, petit à petit des traces oranges se formait sous yeux,l'air semblait un peu plus lourd mais ceci ne m'affectait guère. il ouvrit les yeux, et là, à ma grande surprise je vis que ses yeux avaient changé de couleurs, et pris la forme de crapaud. Je n'en revenais vraiment pas.. Encore une fois, je le précise bien, ce n'est simplement que mon imagination car je vous rappelle que je parle à un simple arbre ..


* Alors comme ça, c'est vraiment possible, une technique enseigné par les grenouilles..En gros une technique qui te met en harmonie avec la nature.. *

Jed écidais de lui dire ce que je pensais. Néanmoins, ma pensée ne sortit pas exactement comme elle me paraissait être..


"Cte technique t'as vraiment été enseigné par les grenouilles ? les truc qui font : " CROA CROA " ? Chui sur t'peux leur demander si elle sont débile elles t'répondront " J'crois, j'crois ". Si c'est c'est vraiment elle qui .. hips.. heu .. t'ont appris c'truc ça veut dire qu'elle puise son énergie dans la nature et t'permet d'être enq uelque sorte en harmonie avec celle-ci ? "

Il me répondit tout simplement par un hochement de tête. Je vis les deux trais oranges disparaitre petit à petit de dessous ses yeux, et ceux-ci redevenaient normal. Il se rassit en me demandant de recommencer. Je pris un peu d'eau dans mes mains et bus un peu, cela faisais déjà environs deux heures et demi que je parlais donc ma gorge commençait à se dessécher.. Une fois cela finit, je recommençais.

"Alors, où en étais-je, ah oui donc le mode sennin est une technique enseignée par les grenouilles. Apparemment il faut leur permission pour apprendre cette technique et rentrer dans leur territoire. En ayant appris ça j'ai su que l'endroit où je rêve d'aller et le territoire des grenouilles, et franchement j'espère pouvoir m'y rendre un jour. Je décidais donc de me rendre à Konoha. Je marchais et marchais pendant des jours. Puis à un moment donné il a fallu quej e traverse les montagnes.. Voici, ce que j'appelle le lieu du changement ou plutôt le temps de changement .. J'arrivais au sommet de cette montagne et vis une vue vraiment magnifique, j'entr'aperçus, au loin le village de Konoha, puis un peu plus tard dans la soirée je vis une grande plaine, remplis de verdure,l'air que je respirais me semblait pure, cette plaine m'inspirait vraiment le calme et la tranquillité, j'ai donc pensé que c'était un excellent coin pour pouvoir camper et ainsi me reposer de cette longue journée de marche. Arrivé au coin que je trouvais le mieux placé, j'installais ma tente, allais chercher dubois pour mon feu et posa mes ramens, la dernière chose qu'il me restait pour manger .. Heureusement le Village n'est pas vraiment loin, vraiment là je dis heureusement. Je m'allongeais dans ma tente, mon esprit remplis de questions etde pensés comme : Une fois que je serais à Konoha qu'est ce que je ferais .. ?Baaah, on verra bien une fois là-bas ! Et je décidais de m'endormir car demain m'attendais une grande, difficile et longue marche. Soudain, au milieu de la nuit j'entendais des bruits, des gens qui criaient, d'après leur voix ces personnes étaient des hommes. Je sortis de ma tente avec précipitation, je vis dehors une vingtaine d'homme tous armés, de kunai, de katana, de lance toute sorte d'arme. Je m'approchais discrètement pour voir ce qu'il se passait. Bon je te dis déjà que j'ai l'habitude de me fourrer dans des pétrins pas possible donc je suppose que t'as deviné que c'est ici que je fis ma première rencontre avec Shishibi. Bref, continuons, donc je m'approchais discrètement pour voir ce qu'il se passait, je fus surpris de voir une vingtaine d'homme pour seulement une personne qui avait les cheveux, je dirais qu'il avait une cinquantaine d'années. Donc, moi, comme je suis toujours prêt à aider je courus jusqu'à me placer devant lui un malheureux petit kunai à la main. Les hommes en face de moi rigolais, ce que je trouve assez normal je dois le dire car si on voit la situation de leur point de vue, deux hommes dont une personne âgée et une autre avec juste un petit kunai face à vingt hommes armée jusqu'au dents cela donne matière à rire. Les personnes s'élancèrent sur nous, j'arrivais à en bloquer trois jusqu'à ce qu'une personne m'assena un coup par derrière en plein sur mon crâne. Je tombais par terre à cause du choque, j'essayai de me relever,j'étais sur les genoux quand je vis deux hommes avec des katana foncer sur moi.Et là je me suis dis : C'est la fin. Pourtant quelques seconde plus tard j'étais en vie, je levais la tête et vis la personne que je voulais protéger avec deux katana planté dans le ventre puis les deux hommes qui portaient les katanas par terre. La vielle personne me souriait, puis dis :

" Tu es un homme avec un cœur pur, quelqu'un comme toi ne dois pas mourir, il faut que tu devienne plus fort pour protéger tes amis et te protéger toi même car sache que si tu ne sais pas te protéger alors personne ne pourra se compter sur ton toi."

Je te le dis : je ne comprenais absolument pas pourquoi il me disait ça, je le vis faire des signes puis une barrière en forme de bloc surgis autour de nous deux, il se mit en face de moi et me demande de bien l'écouter :

" Il ne me reste plus beaucoup de temps, alors écoute moi avec attention, je vais sceller en toi un démon qui porte le nom de Shishibi, dans l'histoire du monde des shinobis c'était un démon assez craint puis il a été scellé dans des hommes pour qu'il ne puisse plus faire de mal au personne. je m'apprête à l'instant de faire detoi son réceptacle. Il te donnera une force incroyable et grâce à son pouvoir tu deviendras un ninja plus puissant, cependant ne le laisse surtout pas te contrôler, sinon c'est la fin. "


Tout allait trop vite, je ne comprenais absolument rien. Je le vis faire beaucoup de signes puis d'un coup un esprit sortit de son corps au dessus de lui. Il se releva, et me demanda d'en faire autant. Ne savant pas quoi faire je ne réagissais pas il me pris par le col etme releva d'un coup sec, puis sans attendre il m'enfonça cinq doigts dans le ventre. Je ressentais une douleur atroce, vraiment, pourtant je ressentais une force étrangère rentrer dans mon corps. J'eus l'impression que ça duré plusieurs heures pourtant, une fois finit, quelques secondes s'étaient écoulées à peine et un j'entendis un dernier murmure à peine perceptible: " Maintenant,survis .." . J'avais fermé les yeux à cause de la douleur dans mon ventre et les ré ouvris petit à petit. En face de moi la barrière était en train de disparaître petit à petit. Je cherchais le vieil homme, et vis son corps inerte. J'étais au bord de l'évanouissement, mes forces me lâchaient lorsque j'entendis une voix.

" Ainsi, tu es mon nouvel hôte hein ? Ton corps est plutôt faible dis-moi .. Je peux quand même en faire quelques chose..

Qui parles ? qui êtes-vous ? Que me voulez-vous ?

Tu es vraiment long à la détente mon petit, il me semble que mon ancien hôte te l'as explicité non ? Un bijuu, une Bête assoiffée de sang. J'aime tuer les déchets dans ton genre. "

"Après cette discussion, je repris conscience de la situation la barrière venait de se dissiper, les hommes m'encerclaient et foncé droit sur moi en ricanant,je tombais sur le sol et m'évanouis . A la levé du jour je me suis réveillé des corps gisaient sur le sol, c'était vraiment une vision horrible, des humains certains défigurés, tellement défigurés qu'ils étaient méconnaissable. Le seul souvenir que j'avais était avant mon évanouissement. En effet, Shishibi me dit :

"Pff, un corps vraiment très frêle sache que si tu meurs, je meurs. Donc je tel aisse puiser dans mon chakra pour cette fois. Je t'en donne la moitié mais en échange je prend le contrôle de ton corps pour cinq minutes. "


" Seul cette phrase restait en suspense dans ma tête, malgré mon aversion enverstout ces cadavres je décidais de tous les enterrer .. Puis enzuite et bien t'la connais mon ptit! je marche avec difficulté juzqu'à Kiri ! "

Je regardais Naruto droit dans les yeux, il avait un regard impassible.J'attendais son verdict.Puis d'un coup, il se transforma en arbre.

" Zaloooooooow !! tm'énèrves !! tm'as même pas écouté !!! j'te détezte !!! "


Je marchais maladroitement sur la route, en faisant des zig zag et en direction de Kiri. Quelques minutes plus tard je me retrouvais devant les grandes portes de ce village. Je voulais rentrais mes des gardes s'interposèrent:


" Haltes là !!

Hahaha !! Toi t'es trop drouuuule !! J'zuis pas un halte moi !! z'toi plutot l'halte !!! J'veux rentrer dans c'village ! "


Ils me regardèrent bizarrement, c'est sur, lorsque quelqu'un vous parle comme ça il y a de quoi avoir peur.


" Votre nom ?
Ze m'appelle .. Zaouada Tsssssssunayoshi partout ! Tas vu mon jeux d'mots ?!
Je suis navré mais vous ne pouvez pas passer.

Kouuuuuuuuwaaaaaaaa ? Mais j'ai fait un trèèèès long chemin pour ça !! Vous voulez que j'fasse un streep tease ?! Avouez le !! "


J'enlevais mon tee-shirt en le faisant tournoyer au dessus de ma tête tout en chantant :



" TOREADOOOOOR, MON CUL C'EST PAS DE L'OR !! YIHAAAAAAAAAAA "


Je lançais mon haut sur la tête du garde, puis m'attaquais à ma ceinture en faisant bien bouger mon bassin.

" T'veux ke jt'e fouette hein ? Owi t'veux ! t'attend k'ça !! Viens là !! Attend .. d'abord j'enlève tout ! "


Enfin, je baissais mon pantalon et fit tournoyer mon caleçon au dessus de ma tête puis le lançais encore une fois, sur la tête du deuxième garde. Enfin, je profitais de leur surprise pour courir, nus, dans le village tout en battant des bras.


" YHEAAAAAAAA JE SUIS UN AIIIIGGGGLLLEEEEEEEEE !! I BELIEEEEEVE I CAN FLYYYYY !! "


Je passais à coté de visage étonné, je voyais des parents qui cachaient les yeux de leurs enfants. Malheureusement, mon corps bougeait tout seul et me conscience n'arrivait pas à prendre le dessus. Enfin, quelqu'un réussi à m'arrêtait dans mon état euphorique, un homme ayant les cheveux blancs arriva devant moi. Il ne m'arrêta pas vraiment car je m'évanouis devant lui, la peau toute rouge, haletant et transpirant. Je dis un dernier mot avant de sombrer dans mon coma : " Ssssserpeeeeeeent. "


________________________

Kami no hi:

Description: Kami no Hi sont les deux lames de Tsuna. Celle-ci sont reliées par une chaîne permettant une plus grande maniabilité. De plus, les lames sont entourées de flammes brûlant l'adversaire si celui-ci esquives de justesse (20 de dégâts). Les lames peuvent se changer en deux katana quand je le souhaites.
Dégât: 50 par lames.

Acquisition de Shishibi


Dernière édition par Sawada Tsunayoshi le Mer 4 Mai - 20:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Arrivé quelque peu inhabituelle.   Arrivé quelque peu inhabituelle. Icon_minitime1Mer 4 Mai - 20:31

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MessageSujet: Re: Arrivé quelque peu inhabituelle.   Arrivé quelque peu inhabituelle. Icon_minitime1Mer 4 Mai - 20:37

Merci beaucoup mon petit chou =)
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