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| Sujet: Antre d'Orochimaru Mar 9 Nov - 16:38 | |
| - Plic... Plic... Plic... Sinistre bruit que les gouttes de condensation s'abattant sur le sol en roche dure, avec une infâme monotonie. Partout, les Ténèbres règnent. Nul rai de lumière pour rompre la suprématie du Noir Absolu. L'extrême régularité des murs de roche laisse supposer qu'elle a été travaillée, qu'elle est donc habitée. Ses aspérités lisses contrastant avec la roche rugueuse de son entrée. Oui, dans les entrailles de Konoha, tels de gigantesques serpentins entortillés, il existe des galeries creusées. Galeries aux inspirations de dédales, devenant de vrais labyrinthe à tout intrus. En son bout, son terminal, un lourd battant verrouillé donne sur la Boite de Pandore. Un trésor inestimable de connaissances, enseveli sous les vices de son propriétaire. Bienvenu chez le Serpent Blanc, bienvenu chez Orochimaru !
- La pièce, d'une grande étroitesse, est faiblement éclairée. En son centre, la seule source de lumière demeure un feu de bois, où repose à ses cotés des instruments de travail divers. Allant des fins scalpels de médecine, aux larges marteaux de forge, sans oublier les cisailles de jardinier. Un bien étrange attirail pour ce lieu. Pourtant, ce qui est glauque, ce sont les ustensiles permettant de projeter des ombres sur les murs... Une vision effroyable qui ferait chavirer le coeur de grand nombre de personnes. Dans un macabre spectacle, les murs grisâtres semblent tapissés de corps humains. Femmes, Hommes, enfants. Intacts ou mutilés. Vieux ou jeunes. Morts ou vifs. Ce mur des horreurs est la fierté du Serpent, son chef-d'oeuvre. Toutes ces vies enlevées, mutilées pour un seul et même but : l'Apologie de sa Puissance. Chacun de ces sacrifices devenant une marche supplémentaire vers sa vile quête d'Immortalité. Tous sont maintenant siens. Ils ne forment plus qu'un. Ne respirent que par une seule personne : Orochimaru. C'est en ce lieu qu'Il s'éveilla. Dans le laboratoire d'un Shinobi Fou. Un lieu où l'interdit était autorisé, où tous les coups étaient permis...
- Lentement, un oeil s'ouvre. Survient rapidement l'autre. La vue est tout d'abord floue.Puis, peu à peu, elle redevient nette. Si seulement elle avait put rester floue... Avec langueur, la peur déforme les traits du visage à peine éveillé. La vue se présentant à lui est insoutenable. Tant d'horreur, tant de mutilations réunies en un seul lieu. Soudain, la peur se distille. Du visage, elle se répand le long de ses membres, jusqu'au bout des doigts, accouchant dans le creux de son estomac. La douleur se réveille. Son corps n'est plus qu'une plaie sanguinolente. L'odeur de la chair martyrisée lui monte au nez... Sa propre chair. Une sale puanteur qui se fixe dans le cerveau, resserre sa gorge. Son encéphale embrumé revient petit à petit à lui. Une seule idée se manifeste alors, une sage et puissante pensée : il faut fuir ! C'est alors qu'il se rend compte qu'il ne le peut. Pieds et mains sont solidement emprisonnés dans de larges mailles de fer. Il gesticule, pousse, tire, hurle. Rien à faire. Ses poignets n'en portent plus que le nom... Bleuis, strangulés, ils sont morts et arides. Le sang ne passe plus. Pire, le fer frotte ses os. Sa peau n'est plus, friable comme du papier toilette humide. Alors, il sombre dans le désespoir. Son moral éclate en morceaux, l'espoir disparaît, l'envie de vivre se fissure. Les larmes coulent le long de ses joues, les sanglots secouent son corps convulsant, des gémissements pitoyables s'échappent de ses lèvres. Il sait ce qui l'attend. Tous les témoignages muets des macchabées inertes sont là pour le lui faire comprendre. Il sait que, bientôt, la vie ne sera plus sienne. Pourquoi ? Pourquoi lui ? Il n'avait rien demandé pourtant...
- Une longue attente s'ensuivit. Interminable, rythmée par l'incessant débit d'eau. Plic, plic, plic. Il n'en pouvait plus. Lentement, il perdait la raison. Soudain, enfin, un bruit déchira son quotidien. Un bruit si redouté, mais pourtant salvateur. Il n'était plus seul... Un cliquetis bruyant se fit entendre de la porte, avant qu'un long et lugubre grincement l'ouvre. Dans l'interstice, une longue et mince silhouette déguandée se forme. Le voici donc, son bourreau. Alors que le battant se referme avec force, un pas léger et pressé se rapproche de lui. Le prédateur vient cueillir sa proie. Dans la pénombre, le captif ne parvient qu'à saisir la lueur du regard de son chasseur. Un regard sournois, impitoyable et pourtant brillant. Brillant d'une vive malignité, une intelligence malsaine, renforcée par la couleur jaunâtre de ses iris, fendues verticalement... Ce regard fait frémir... On dirait un serpent. Une douce et mélodieuse voix s'élève alors, charmeuse mais pourtant si terrible par son ironie et sa cruauté :
| Ah, cher invité, tu es enfin éveillé ! En forme, j'espère ? Tu en auras besoin... |
Sans quoi, il se mit de suite au travail...
- L'opération commence. Aucune parole, aucun bruit. Seulement la respiration sifflante du Prédateur et les cliquetis de ses outils de travail. Il ouvre la chair, explore les muscles, titille les veines et triture les méridiens de chakkra. La victime est pleinement éveillée. Elle peut tout ressentir. Chaque mouvement de l'ausculteur lui inflige une lancinante douleur. Pourtant, elle reste muette. Son corps ne possède plus aucune énergie. L'air lui manque, il peut exprimer sa souffrance. Nul hurlement ne s'échappe. Il subit, tout simplement. L'impatience se ressent dans les geste du bourreau. Il se fait plus brusque. On peut l'entendre siffler et soupirer de désagrément. Il ne trouve pas ce qu'il cherche. Au fond d'elle-même, la victime est heureuse, réconfortée. Que c'est bon de voir aussi malmené son bourreau. Pourtant, il sait que si cela continue, les sévices seront plus sévères encore... Mais qu'importe, il est condamné de toute façon. Soudain, il sent contre son coeur la froideur d'une lame. Un scalpel, sans doute. Lentement, la pointe s'enfonce dans son battant. Effroyable douleur, désagréable sensation. Il veut mourir. Soudain, une voix s'élève de son for intérieur. Une voix inconnue, puissante et rugissante. A peine s'est-elle manifestée qu'il sent son corps revenir petit à petit à la vie. Qu'elle était chaude, cette vie. Mais pourtant si différente... Comme un élan de vitalité. Un chakkra qui n'était pas sien parcourait son corps. Sans qu'il ne l'ait demandé, son corps réagit, se mouvant. Ses bras et ses pieds tentèrent d'arracher les chaines de fer. La silhouette aux yeux jaunes sembla alors se réjouir. Un claquement de langue retentit dans la salle. Il se frotta les mains, se les réchauffant. Sous ses yeux, le Démon à Huit Queues prenaient possession de son faible martyr. Il devait prendre les choses en main. Il ne souhaitait pas mourir ici, comme ça. Il était destiné à de grandes choses, de grandes ambitions. Encore quelques instants, et tout serait fini. Tout serait terminé. Il serait libéré... En une fraction de seconde, les instincts prévinrent le Chasseur qu'il était temps de mettre en route l’exécution du plan. Séparant ses mains, il exécuta une série de Mundras et apposa ses mains blanchâtres sur la poitrine ensanglanté du réceptacle. Le corps s'immobilisa. Littéralement drainé, le puissant Hachibi fût libéré de son hôte, emportant le peu de vie que celui-ci possédait, afin d'être enfermé dans le corps du scientifique. Bien sur, il essaya de se soustraire... Mais le vigoureux homme eut tôt fait de le calmer. L'homme était puissant, trop puissant. L'âme du Bijuu ne put que réprimer sa colère. Un flash illumina alors l'antre obscure. Un puissant rai de lumière put faire découvrir un large sourire satisfait sur le visage blafard de l'homme-serpent. Ses lèvres livides tirées à l'extrême, le propriétaire réalisa alors qu'il possédait pour de vrai un Bijuu en lui. Pas n'importe lequel : le puissant Hachibi, Démon à Huit Queues. Dans un sinistre éclat de rire, il quitta les lieux. La lourde porte de bois se referma, dans un dernier rai de lumière sur le visage ballottant d'un jeune et fier shinobi mort, déposséder de son Bijuu. Le bandeau au symbole de la Foudre brillant pour la dernière fois...
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| Sujet: Re: Antre d'Orochimaru Lun 15 Nov - 12:12 | |
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Nom: Doton, Shinjuu Zanshu no Jutsu Traduction: Doton, technique de la décapitation fatale Type : Ninjutsu Doton Description: Le ninja s'enfonce dans le sol puis arrive discrètement sous son ennemi et l'attrape par la jambe pour le coincer sous terre, ne laissant dépasser que sa tête. Chakra: 50 - Dégats: Immobilise adversaire. Jours entrainement: 2 Nom: Dochuu Eigyo Traduction: Technique de la projection souterraine Type : Ninjutsu Doton Description: Permet de se cacher dans le sol pour éviter une attaque ou approcher son adversaire sans être détecté. Chakra: 60 - Dégats: 0 Permet de se cacher dans la terre. Jours entrainement: 2
- Konohagakure, Forêt de la Mort, c'est en ce lieu dangereux et pernicieux qu'une ombre
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