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 ... A la belle étoile? [PV Sasori <3]

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MessageSujet: ... A la belle étoile? [PV Sasori <3]   ... A la belle étoile? [PV Sasori <3] Icon_minitime1Jeu 5 Mai - 18:46

- Bordel de… Mais putain!

J’me reprends. Du moins j’essaie. Je croise son regard. Je suis repartit.

- Non mais! C’quoi ce travail?! Regarde un peu l’état d’la tente avec tes conneries! On va faire comment maintenant, hum? Il pleut dehors, j’te signale! Monsieur l’marionnettiste!

Je m’approche de lui et lui fourre sous l’pif un lambeau de la tente, un vulgaire morceau de tissu vert ramassé sur le sol.

- Regarde moi ça! Regarde! On a plus de toit! Et regarde mes cheveux! Je suis trempé! Et j’parle même pas de la moustiquaire! Y’en a plus! T’imagines si les Styx sont d’sortie?! Il est trois heures du mat, j’suis crevé, on a marché toute la journée, on est pas près d’arriver et toi… Toi tu bousilles notre foyer! T’es juste con ou tu l’as fait exprès? J’t’avais dit qu’il aurait mieux fallut trouver une auberge. Mais non, monsieur Sasori préférait acheter une tente. Soit disant plus « pratique », mon cul ouais! Si t’es pas capable de pioncer sans tout réduire en charpie autour de toi, prévoit pas de dormir là d’dans! Prévoit plutôt un tank! Crétin! Puis, t’avais b’soin de la sortir, elle? Hein, te faut ta poupée chérie pour dormir? Espèce d’obsédé sexuel en manque! Marionnetophile! Puis c’est pas comme si elle avait faillit m’assassiner pendant mon sommeil! Hein?!! Heureusement que j’ai quelques réflexes! Et me regarde pas comme ça! Ça m’énerve!!

Ses yeux… Ils me fixent comme les yeux d’un père qui surveille un enfant trop turbulent. J’fais trop bruit p’être? Bah merde! J’peux pas dormir dans de telles conditions et c’est de sa faute! Alors je crie si je veux! Ça m’fait du bien! Puis s’il est pas content, il a qu’à partir. J’le retiens pas, ni la tente d’ailleurs!

- Et tu sais ce qui m’emmerde le plus? C'est que ce carnage n’est même pas dû à mon art.

J’m’avance vers lui, pour qu’il voit bien le regard de tueur que je lui jette. Il est encore par terre, à peine relevé. Moi je suis assis sur mes genoux, le torse bien droit. De là, il est tout petit. En position d’infériorité, ha! Son visage ne change pas. Aucune émotion, de même, il ne parle pas, aucune excuse, aucun pardon. C’est insupportable. J’ai envie de lui en coller une. Ou mieux, j’pourrai très bien, moi aussi, me battre, comme lui vient de le faire en dormant, hum! J’pourrai l’faire exploser, là tout d’suite. Katsu! Plus d’Sasori! Et j’me servirai de sa dépouille comme oreiller tiens. Non mais sérieux, j’ai raison de m’énerver! Il abuse là. Notre tente. Ma tente qui m’a couté je n’sais plus combien d’ryos! Bon d’accord, on a fait moitié moitié avec Sasori pour la payer… Mais quand même! Y’en a marre là. La nuit, moi, je dors. Point barre. En plus, on est au milieu d’une plaine. Y’a rien à trente kilomètres à la ronde. Pas une maison, pas un pont, pas un arbre. Rien. Que dalle! Que dalle à part des litres et des litres de flotte. Ah, doit être fier de lui le Sasori.

- T’as fini de geindre?
-… T… toi… Je vais te tuer.

J’pose ma main contre son torse, j’exerce une petite pression, et il tombe à terre, couché. Pendant ce temps, je me relève. La lune n’est pas là ce soir. J’ai même pas de lumière! Rah où je l’ai foutu… Pas là, pas là, pas là, pas lààààààààà… Ah! J’ai! Parfait. On y va. C’partit. Il veut faire la fête ce soir, n’a pas envie de dormir? Okay, pas d’problème. Ce soir, feu d’artifice! Chers amis et spectateurs, admirez! Le fabuleux Deidara innove! Et c’est pas moins d’une dizaine de scorpions qui se dirige vers leur semblable!

- Désolé si j’te pique au vif… Katsu!

Ah, enfin un peu d’chaleur…
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MessageSujet: Re: ... A la belle étoile? [PV Sasori <3]   ... A la belle étoile? [PV Sasori <3] Icon_minitime1Ven 6 Mai - 23:21

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You will become my murderer.


Strangulation.

Toujours aussi stoïque. Un semblant de raison dans ce culte sauvage. Emplis d'animosité, ils n'hésitent pas à jeter les branchages dans ce braisier ardent, sur cette flamme gigantesque. Le nuage qui en réchappait semblait le sentier vers les cieux noirs du pays chaud. Leur épidermes, même grattés, se fondaient dans l'obscurité ténébreuse de ce soir sans parasite. Les tentes tremblaient sous les ondes de choc des peaux de bêtes tendues à l'extrême. Leurs mains saignaient tellement la puissance de leurs coups sur leurs instruments semblaient insoutenables. Les femmes hurlaient leur dialecte avec fierté, vêtues de leurs plus beaux tissus. Couleurs brûlantes, gorges sèches, elles ne s'arrêteraient pour rien au monde. L'aïeule secoue sa canne aux rythmes des tambours des hommes, rajoutant aux son des percussions la douceur candide de ses grelots. Leur chant s'élevait aussi bien que le brouillard. Sous la lueur des étincelles, les enfants creusaient le sol, à l'aide de leur doigts pelés. Les plus jeunes filles ceuillaient les minces herbes mortes qu'il restait à proximité du village pour les jeter avec les bûches dans le ventre du dieu Ekmâan. Sagesse allègre, la nourriture manque et ce n'est plus un problème. Les dieux sont avec eux, ce soir. Les hommes, masqués et costumés, martyrisent leurs cuisses avec les paumes tranchantes. Plantent sous leurs pieds des aiguilles aiguisées à en perforer l'armure des cadavres du Vieux Continent. Leur terre, gardienne d'enfants cruelle et juste, les faisaient ressentir toute la douleur qu'elle endurait. Mais il n'y avait plus de lois, ce soir. Juste, le son enchanteur des percussions, la musique enivrante du tintemment incertain, la chaleur étouffante d'un foyer empli d'une joie palpable, le rythme effrené des pompes à sang sous extase, les mouvement brusques des danseurs spirituels levant les mains au ciel aride, frappant du pied les fissures du sol, brandissant les lances lacèrantes, secouant les pagnes longs et les décorations rudimentaires des masques tribaux. Ce qui n'ont pas la chance, l'honneur, d'en porter un, se voir affranchi d'un maquillage facial sacerdotal. Cris stridents, course juvénile autour de l'attribut du dieu, ronde joviale, sauts incroyables. Les interjections du peuple nocture appelle au sacre le plus solennel. La paille s'envole ou disparait, dévorée par la sensualité démoniaque des étincelles. Une canicule incroyable, des corps couverts de sueur heureux de s'égosiller pour une divinité invisible cachée sous la lave de leur plus haute montagne. Leur langue est incompréhensible. Cependant, à leurs intonnations, à leur rictus mauvais, et à leurs yeux d'or, il est facilement concevable d'y voir une forme d'amour de la fête. Les sonates sont endiablés. Bestiales et sans but. Taper le plus fort possible. Bondir le plus haut qu'ils pouvaient. Les dents de leur couverture faciale faisaient froid dans le dos. Son échine se crispa, ses poings tremblèrent. Quelques heures auparavant, ou ce qui lui avait semblé être des heures, les femmes lui avaient dénoués les mains pour le conduire dans une tente reculée. L'une d'entre elle s'était entichée de son haut, une autre déchira sans préavis la toile fine de son pantalon. Nu face à elle, son corps d'adolescent les faisait frémir d'extase. La jouissance, la meurtrissure d'une cambrure blanche comme le lait, pâle comme la lune, face à leur crasse habituelle, leur noirceur d'ébène. Certaines ne résistèrent pas à la tentation de ce membre inconnu, frêle et sans défense. Lorsqu'il voulut se débattre, une de ces sorcières l'assoma. Le mal était fait, le pacte était conclu. Lorsque ses yeux eurent la force de braver la lumière éblouissante du soleil du Continent Sauvage, il les trouva, à genoux ou derrière lui, l'aspergeant d'une eau bouillante. Elles s'adonnaient à sa toilette, et ne faisaient pas les choses à moitié. Elles l'étendirent face aux rayons journaliers, heureuses de pouvoir voir une peau aussi pure prendre leur couleur charbon. Sec, les succubes lui firent enfiler un pagne simple, uniquement cela. Le reste de son anatomie fut peint de tons chauds, ses cheveux écarlates fascinèrent. Il était une attraction, l'homme de l'au-delà, l'inconnu et la terreur par excellence. Elles jouaient avec cette étrangeté de la nature comme s'il s'agissait d'une de leur vulgaire poupées de chiffon. Honteux et souillé, il était un pantin. Qu'importait le sort qu'elles et les autres membres de la meute lui reservaient. Il était question d'un corps parfait sous leurs yeux sombres et globuleux. Deux traits orangés sous les siens, triangles bordant son front couvert de sueur, longues lignes régulières longeant ses bras minces. Il n'avait prit aucune couleur depuis son arrivée ici. Il restait désespérément immaculé. Ridiculeusement seul. Albinos perdu dans tant de limbes abyssales. Couleur de nuit. Et le voilà, lance à la main, la sagesse incarnée, face aux membres de cette tribu hypnotisés par l'ondulation gracile et dangereuse de cette danseuse volcanique.
Il était habitué à des chaleurs insoutenables. Soit, il ne craignait rien. Ses mèches vermeille lui tombaient sur les joues, pauvres fils de soie illusionnés. Quelques pas vers l'arrière, il se cogna à une tapisserie. Tissée main par les sorcières les plus arriérées. Pris d'un frisson. Ils ne se rendaient même plus compte de sa présence. Fuir, perdu d'avance. Ils étaient partout. Et leurs instincts animaux ne les tromperaient guère. Ce qu'il fallait faire, rien de plus qu'attendre. Attendre que les pas de danse soient si puissants qu'épuisants. Qu'ils finissent par tomber, les uns après les autres. Qu'aucun ne puisse se relever. Là, il y aurait éventuellement une ouverture dans leur défense imperçable. En retrait. Le calme et la sérénité incarnées. Il ne faisait plus un bruit, plus un geste. Les regardait s'éventrer, s'égorger, pour cet esprit d'ébène, moitié homme, moitié bête. Proximité entre le divin et le disciple scandaleuse. Il était là, ne faisait rien. Jusqu'à ce qu'il sente quatre mains, deux de chaque côtés, lui saisirent les poignets, le tirer vers l'avant. Des danseuses. Deux des putains de la tente. Deux des perverses affligeantes. Elles l'entraînaient avec elles dans le cercle formé autour du feu de joie, plus vivant que jamais. Les troubadours tribaux, les musiciens antiques, les ballerines hybrides anthropoïdes, prêts à décrocher les étoiles une par une. Vivacité à toute épreuve. Leur ronde, un guet-apens. Elles le lâchèrent quand les deux extrêmités du cortège purent l'agripper à leur tour. Il démarra la danse avec un pied maladroit. Cet ensemble basané et incandescent le faisait tournoyer comme jamais personne n'était parvenu à le faire. Horreur sans nom. Ses joues s'étiraient sous la douleur qu'était de sentir ses jambes perforées par des éclats de poterie en terre cuite laissée tomber purement par hasard à cet endroit. Le bruit incomparable, unique, redoublait d'intensité. Au loin, une femme pleurait. La peau blafârde comprit que jamais cette danse n'aurait de fin. Qu'il n'était pas le premier, en temps qu'étranger, à la mirer de si près. Une cérémonie, une cérémonie cannibale, à en croire les ossements implantés dans l'épiderme noir et le sang goulument versé sur les vêtements du le gourou de cette manifestation. En l'honneur du dieu Ekmâan, incarnation des flammes destructrices et allégorie de la fête, le jeune garçon anonyme deviendra un homme. Selon les coutumes et les rites du village. Sa tête tournait, il voyait trouble. Les rires à ses côtés lui faisaient perdre toute notion de vérité ou de fiction. Souvenir malsain, vision élémentaire. Il se sentit tomber vers l'avant. À bout de force, il s'avoua vaincu par ces âmes dépourvues de coeur ou de raison. Son torse s'écrasa sur la terre. Il en eut le souffle coupé. Ses pupilles exhorbitées brûlaient face aux flammes assassines. Il clôt ses paupières. Un temps de calme. Sourd et muet. Une femme pleurait. Deconnexion. Quelqu'un le prend par l'épaule, le retourne comme une simple poupée vaudoo. La musique lui brise les typans. IL est sonné, ailleurs, n'y tient plus. Oblique et dur, un regard mélanoderme fardé de peintures sans formes et d'os implantés le long de son nez s'impose sur lui. Il lui sussure quelques mots, sans doute. Les tambours lui font défaut et il ne comprend pas. Ironie, même s'il y eut en cet instant un silence des plus religieux, la langue lui aurait manqué. Sourire narquois sur son visage carbonisé. Ses dents blanches, sur lesquelles s'était posé auparavant un masque de bois, suintaient un parfum âpre d'hémoglobine. Il détourna le regard, pas son bourreau. Sentit une désagréable odeur de brûlé. La langue lappa son cou vierge. Le sacrifice sentit sa bave, ses lèvres épaisses et humides, sa chaleur repoussante, attraper sa nuque. Il frissonna. Resta impassible. Ne rien montrer, souffrir en silence. Il se redressa, hurla à en faire tomber la lune. Les sauvages dansaient, sautaient, jouaient comme jamais. Brutalement, saisit sa gorge entre ses dix doigts et serra à en broyer les os. Suffocation. Supplication occulaire. Traumatisme interne. Il riait à en perdre la raison. Il l'avait déjà perdu. Les autres dansaient autour d'eux, riaient, chantaient. Sa cheveulure douce et soyeuse s'en retrouva poussiéreuse. Il résista. Economisa le peu d'oxygène qui lui était disponible, ne hurla pas. Frappait son bourreau de ses poings, de ses genoux. Rien n'y fit. Il se rendit compte qu'il avait lâché la lance avant d'entrer dans la ronde. Puis, il ne pu esquisser plus un seul mouvement. Ses pieds, bloqués par deux guerriers. Ses bras, maintenus contre la terre par deux autres agresseurs qu'il ne pu identifier. Une femme, derièrre l'étrangleur, gémissait pour lui. Elle pleurait. C'était elle. Hémorragie lacrimale, elle ne riait plus, ne chantait, ne dansait plus. Elle était la seule. Coup de rage passager. Et, dans un élan vocal dont il se surprit lui-même, le jeune homme lui adressa la parole, le plus durement du monde.

- T’as fini de geindre?

Ses pleurs redoublèrent d'intensité. Puis, le gourou appuya sur son torse de manière à le plaquer correctement au sol. Soumission absolue. L'immaculé gesticulait, tentait par tous les moyens de se défaire de son emprise maléfique. La pleureuse, noire comme nuit, joint ses deux mains avant de hurler de souffrance. Ses ongles scintillaient, une lueur faible vint rejoindre le feu et les torches les entourant. Une sorcière. Une catin. Elle fit apparaitre dans un halo ensoleillé des animaux. Des scorpions. Des scorpions. Elle les lâcha en pleurant. Ils se dirigèrent vers son corps immobile, lui grimpèrent dessus. Allèrent conquérir son faciès angélique. Et elle hurla un mot. un terme, qu'il n'avait pas besoin de traduire pour esquiver. Près de lui, un éclat tranchant de terre cuite. Il réussit, par quel miracle, à s'en approprier. Et avant même qu'elle ait pu terminer son incantation diabolique, il lacèra les paumes de l'agresseur qui lui bloquait la main, avant de s'attaquer à la gorge de son bourreau. Il roula sur lui-même, donna un coup de pied dans le ventre d'un sauvage, le fit tomber. Les danseurs ne s'arrêtèrent pas plus de danser. Les musiciens, pas plus de jouer. Son corps se redressa et se posta derrière l'enchanteresse en pleurs. Il l'attrappa d'un bras, la plaqua contre son torse, salit son beau vêtement de chamanne avec sa peinture dégoulinante. Le fragment de terre s'enroula autour de sa nuque. Un vrai danger.

- Maintenant, à mon tour.

Son genou brisa son équilibre en frappant le haut de ses mollets. Elle tomba, près de la flambée astronomique, il s'installa par-dessus son corps atrocement brûlé. Il la retourna. Face à face silencieux. Elle avait enfin cessé de pleurer. Il s'approcha de sa poitrine, remonta le long de sa nuque jusqu'au creux de son oreille. Son souffle chaud la fit trembler. Il lui mordit le lobe de l'oreille. Sa dextre lâcha son arme, s'enticha d'une petite chose perdue et affolée qui se tenait encore en vie. Il la saisit par un endroit stratégique, la leva. Lui même se redressa afin de pouvoir l'observer. À califourchon sur la nymphe maléfique, il approcha de son visage l'un des scorpions rescapés, tenu par le dard.

- Tu vois, il est inoffencif. Juste méconnu. IL ne ferait pas de mal à personne, si seulement l'on voulait bien le laisser en paix.

Et il le déposa sur ses lèvres. Il ne bougea pas. Le jeune homme vint chercher l'une des mains de la sorcière tout en maintenant son poids sur elle. Il replia sur la droite le pouce, l'annulaire, et l'auriculaire.

- Victime de tes propres rites, on dirait. Châtiment suprême.

Sourire glacial. Venimeux. Il se pencha sur son oreille, entrouvrit les lèvres.

- Ka...

De poids lourd à poids plume. Il arrêta de respirer, se laissa tomber sur les seins de la sorcière. Il s'endormit comme si de rien n'était. De l'eau martella son corps inerte. Il pleuvait. Le brasier commença à s'éteindre.

****

Le katana qui avait faillit le trancher la gorge, à sa gauche. Le scorpion se retira, effrayé. Lui, endormi, sur son torse. Un mauvais rêve, sans doute. Comme il avait l'habitude d'en voir avec le Scorpion.

- Sortez-moi de là, je vous en prie... Réveillez-moi...

Meurtre.
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MessageSujet: Re: ... A la belle étoile? [PV Sasori <3]   ... A la belle étoile? [PV Sasori <3] Icon_minitime1Sam 7 Mai - 14:12

Il gesticule mais ses mouvements sont trop imprécis. Ça ne ressemble pas à Sasori. Ses paroles ne sont que des murmures à peine articulés. Ses bras, sa tête, son corps tout entier semble lourd et il le traine. Le cou vacille, alarmant. Il fait pitié. Ses membres sont désarticulés. Ses doigts tremblent légèrement. Ses gestes sont brusques, sauvages. Sa voix est grave. Du moins plus qu’à l’accoutume. Et voilà qu’il se met à rire. Des éclats fous dans la nuit. Ce sourire est malsain, empoisonné. Il ne s’en rend pas compte on dirait. Il s’est redressé et je peux voir son visage. Vaguement. Ses yeux sont… fermés. Ses paupières lui obscurcissent la vue, lui voile la réalité. Il ne me voit pas. Il ne me voit pas. Ne se bat pas contre moi. N’a même pas conscience de ma présence. J’aurai beau crier, il ne m’entendra pas. Deidara, la nuit risque d’être… plutôt longue. Malade. Sasori est malade. Et ce n’est pas la première fois qu’il me fait le coup du somnambule. Même les véritables sceaux d’eau qu’on prend sur la tronche ne parviennent pas à lui faire prendre conscience que ce n‘est qu‘un rêve. Et j’ai beau lui donner des coups, rien n’y fait. Le système du cauchemar chez Sasori est assez spécial, hum… puissant. Une fois qu’il y est, il y est pour de bon. Sasori étant un perfectionniste à la con, il fait les choses bien: il y plonge tout au fond. Malheureusement, je n’ai pas envie d’attendre qu’il se réveille, j‘vais l‘faire remonter à la surface moi! Non mais. Le problème c’est que cela pourrait prendre un temps fou. Et pendant ce temps je devrais le surveiller et rester éveillé. J’peux pas dormir à coté de cette furie l’esprit tranquille. Pas moyens. J’risquerai de n’pas me réveiller le lendemain… Va falloir trouver une solution. Et vite. La pluie devient de plus en plus froide, on va finir gelés. Ou bien noyés. Hummm… M’enfin bon, la plaisanterie a assez duré. Il ne bouge plus, ne murmure plus. Mais ravale donc ta crainte Sasori, j’vais te sortir de là. Deidara est là… Ne t’inquiètes pas… Héhé. Mais… hé! J’peux pas attraper mon argile d‘ici…! Arf… aller… Juste… quelques centimètres… Aller… Alleeeeeeer… Et merde. Je soupire, il pèse son poids l’animal. Il est fait en bois ou quoi…? Ça ne m’étonnerait pas de lui… Mais là n’est pas la question. Faut que je le vire de là. Non parce que monsieur s’installe, mais il a pas remarqué qu’il s’est trompé d’oreiller là! Ça c’est MON torse. Certainement agréable, mais n’empêche que j’commence à avoir du mal à respirer. Et j’ai un droit de propriété dessus.

- Rah mais dégaaaaaaaaaaaaage!

Pour seule réponse: un liquide chaud et épais dégouline le long de mon cou. Tu veux jouer à ça? Bien. Mais tu risques fortement de le regretter. Hum! Je remonte mon bras et passe la main sur son visage. La monstruosité lèche sa peau, ses lèvres, et bien entendu, elle s’exécute en salivant au maximum. Faut croire qu’elle non plus, elle fait pas les choses à moitié. Pourtant, même cette horreur ne le sort pas de sa prison immatérielle. Moi ça ferait un bout d’temps que je serai parti en courant! Cette chose est pire qu’un chien, elle est crade, et en plus, elle est flippante, perverse. Mais ça n’a pas l’air de déranger Sasori, qui dort à présent comme une taupe, avachi sur moi. Alors je continue. En même temps j’essaie de bouger mes jambes, mais elles sont piégées entre celles du rouge. Impossible de les sortir de là. La chienne profite de mon inattention pour se faire plaisir. Bah tiens, voilà qu’elle suce et mord à présent chaque parcelle de peau du scorpion qu’elle peut atteindre. Les lèvres, les joues, le cou. Il va avoir de belles traces demain. Bien fait pour lui. C’est même pas moi le fautif, hum!

- Sasoooori… Aller Sasoriiiiii. Dis moi….

Dis moi tu le fais exprès de ne pas te réveiller? J’vais vraiment m’énerver si ça continue. Tu m’écrases les poumons là! Tu veux m’asphyxier c’est ça? Tu m’assassines dans la nuit pour faire croire à un accident! J’te vois venir enfoiré! Si tu veux m’tuer tu devrais faire ça de façon loyale! Espèce de traitre! J’le savais! Petite chose vicieuse! Lève toi si t’es un homme! Affronte moi si tu l’oses!!!

- Raaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah.

Effort surhumain, j’arrive à l’éjecter. Je reprends ma respiration lorsque j’entends une voix… Ne m’dites pas qu’il parle encore en dormant… Je me risque à demander...:

- Sasori… Tu dors..?
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MessageSujet: Re: ... A la belle étoile? [PV Sasori <3]   ... A la belle étoile? [PV Sasori <3] Icon_minitime1Mar 10 Mai - 13:02

... A la belle étoile? [PV Sasori <3] 110510030507703568
Smoke 'n roses.


Approche.

Il se rapprocha d'elle et l'entoura de ses bras solides. Son corps chaud sur sa poitrine menue. Des seins inexistants. Beauté androgyne. Elle était la luxuriante par défaut. Nulle autre qu'elle ne pouvait se vanter d'une telle position au sein du harem. Sous la pression de cet être étranger, elle stoppa sa respiration. Seconde. Deux. La sève qui se consumait entre l'Azur et la phalange la plus haute laissait tomber sa cendre sans grande préoccupation. La salle était exilée, loin des rayons de l'astre lunaire. Son kimono laissait entrevoir ce décolleté si attractif. Elle était si fine que ses paumes pouvaient se joindre dans son dos. Sa peau sirienne suintait le napalm. La brûlure était extrême. Il la gardait, debout, contre lui. Aucun des deux n'osait troubler cet instant de pure grace. Instinct docile. Leur gorges s'étriquait, s'obstruait. Pourtant, ils n'en démontraient rien. L'ardeur des chairs étrangères l'une contre l'autre, la sueur bouillante ruisselant sur leur fronts, entre leurs doigts. Le bois ne pouvait être imbibé de l'eau salvatrice. Il n'y en avait plus. Elle ouvrit la bouche, soupira, halletante. Il délia ses lèvres, graciles, souffla dans le cou de la princesse. Leur respiration, bruyante, ne cherchait même pas la louche épineuse et le seau miracle. Il suffisait d'un peu d'huile, liquide. Une louche, seule. Vapeur, humidité. Suite stérile. Hullulement angoissant. Cigales folles. Un soupir indolent, las. Elle laissa son lourd vêtement glisser le long de sa cambrure frêle. Les épaules nues. Le torse à moitié découvert. La seule once de pudeur qu'elle se vit accorder fut la pression des avants bras de son amant qui retint le tissu au milieu de son dos. Son gémissement de douleur lui offrit un frisson qui parcourut toute son échine. Non. Elle n'était vraiment pas humaine. Epiderme lactée tamisée par la faible lueur des ampoules grillées. Le thermomètre affichait des températures arides, désertiques. Le cylindre merveilleux finissait sa combustion seul, encouragée par les quelques voiles qui étaient venus lui tenir compagnie. Sa longue cheveulure à l'agonie épousait les formes luisantes de cette façade humanoïde. Elle était la perle rare du couvent. Cette blonde sulfureuse, ses yeux de jade perçants. Son sourire aguicheuse et sa tenue obsène. La luxure incarnée. Il n'y avait pas cédé. Jamais. Sauf maintenant. Un seul écart malheureux. Une seule défaillance technique conduisant à l'autodestruction. Elle était alléchante. La proie facile, la prédatrice inversée. Venue tout droit d'un autre monde, d'une galaxie lointainte. Un buste divin, des jambes délicieuses, un souffle ardent, un regard de braise. Et aucun moyen de la posséder. Unique trame du scénario. Sa vue se troublait, son corps, fragile, défaillit dans ses bras. Il la repoussa, effrayante par sa masse soudaine. Assise sur les planches rougies par la température, elle s'était laissé tomber. Comme cela. Il la regarda du mieux qu'il pu. Sa respiration n'existait plus, son poult, faible, menaçait de s'éteindre à tout instant. Il s'approcha d'elle, finit de lui retirer son long vêtement asiatique. À ses côtés reposait un doux bouquet de roses, innocent, intact. Au fond du four, un bonzaï imposant, criblée de fleurs rosées, pâles. Les objets de leur survie étaient perchés en haut des marches sylvestres. Il s'y rendit, retira le cuiller du tonneau miniature et versa la plus grande partie ce qu'il contenait sur le charbon en ébullition. La vapeur ainsi obtenue innonda la pièce close d'une épaisse brume, et l'air devint enfin respirable. Course vers la belle, hanse entre les doigts. Il plongea ses mains brûlantes dans le reste d'eau, sèche, et la caressa du mieux qu'il pu. Ses lèvres, ses hanches. Les pupilles émeraude se rouvrirent. Elle était bien vivante. Le tira sur elle, brutalement. Il lui bloqua les jambes avec les siennes. Les planches de bois, horriblement voraces. Elle en avait les mains brûlées vives. Il ne la touchait plus. Elle faisait son travail, après tout. Elle lui lécha les lèvres, les joues, descendit dans la nuque. Salivant au maximum. Il restait de marbre. Ses ongles baladeurs lui retirèrent son bas, lui griffèrent les abdominaux. Il balançait ses reins vers son bas ventre. Les roses, témoins candides d'une scène aussi vulgaire que captivante par son hypnôse. Le tissu immaculé finit par quitter entièrement la chair nue de la belle. Son membre était invisible. Beauté hermaphrodite au buste vierge. Son histoire, tout le monde la connaissait. L'une des dernières filles à être entrée chez la mère maquerelle, l'une des plus douées si ce n'était la plus. Dévouée corps et âme au bonheur des hommes, comme à celui des femmes. Il faisait une chaleur de tous les diables, heureusement atténué par l'eau récemment versée. Ce qui effrayait, dérangeait, c'était son physique. Si bien merveilleux, sa poitrine était inexistante. Elle possédait un buste d'homme. On la cacha. Elle commença dans l'obscurité des ruelles, bien vite secourue par ceux qui l'approchèrent. Sa rose ouverte, elle était sans exception l'une des perles. La mère l'exhiba juste après. Elle rencontrait un succès fou. Pas tout à fait mâle, ni tout à fait femelle. Toutefois, outre les suspitions et autres complots, Elle était une divinité une fois dévêtue. La clef du sourire. Il se laisse faire. Des carresses raffinées, des baisers tentants. Une atmosphère étouffante, caniculaire. Plus de mirages, la tête qui tournait. Puis elle s'arrêta. Elle se dressa, son torse, son bassin. Appuya sur ses cuisses, le mordit sauvagement. Il leva la nuque. Elle le laissa reprendre son souffle.

- Sasoooori... Aller Sasoriiiiii. Dis moi...

Il se laissa glisser sur elle. Mièvre et chaste, il ne risquait pas grand chose. Elle le carressait, tentait de le soulever, sans effet. Elle soupirait bruyament. Se courbait, vénéneuse, reptilienne. La tentation à l'état pur. Traîtresse.

- Raaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah.

Puis elle le repoussa, gênée. Son kimono blanc étendu sur le bois legèrement humides. Les roses, inodores, belles écarlates et public attentif. L'air devenait à nouveau irrespirable. C'en devenait critique. Il resta là, debout, sans rien faire. Il ne savait pas comment réagir. Face à telle aridité, il retira son haut, le laissa au sol. Elle le regarda, un sourire malsain au coin des lèvres. Hyper espace. Le hublot de la salle lui semblait lointain. La porte était vrouillée. Il était enfermé là, avec cette gigantesque ronce. Cette épine enchaneresse. Tout faire pour le lui octroyer. Ce sourire. Il en fallait peu. espiègle, elle lui adressa un clin d'oeil discret. Chercha dans les plis de son vêtement retiré son dû. Une cigarette. Moue détestable, il détourna le regard. À moitié nu. Quelques bandes recouvrant ses pectoraux saillants, son torse imberbe. Honteux.

- Maléfice...

La porta à ses lèvres, lys délicat. Un regard provocateur, puis un claquement de doigts. La flamme disparut instantanément, laissant place au brouillard habituel. Il ne la regardait plus, de trois quart, prêt à faire volte face et à s'approcher du charbon bouillonnant. Le bonzaï semblait en parfaite santé. Les roses, avec pareille maquerelle, n'étaient pas prêtes à rendre leur dernier souffle. Sa crinière blonde retombant en cascade fantasque dissimulait ses seins virils. D'une autre galaxie, cette femme n'était pas humaine. Elle ne le pouvait décidément pas. Elle lui sourit en relâchant quelques nuages grisonnants.

- Sasori... Tu dors..?
- Non.

Vexé. Non pas pour l'absence de sentiment à son égard. Non pas pour l'avoir éloigné. Simplement pour ne pas lui avoir céder une inspiration dans la génératrice de fumée. Il pivota, plongeant son regard de braise dans le sien végétal. Toutes les fleurs mourraient avec un tel taux de sécheresse. Intense.

- Pas le moins du monde.

Il s'approcha de son corps à moitié dévoilée. Alien en manque de vapeur. Il s'allongea sur elle, langoureux. Excitation de la viande. Il colla son visage à sa joue, expira profondément. Son souffle ardent lui carbonisait l'épiderme. Il faisait sombre, d'un coup. Sombre, et horriblement sec. Il clot ses yeux, s'emparre de son oreille. Lui sussure sa pensée la plus forte. Les cheveux furent écartés de sa peau. Son sourire disparut lorsqu'il lui vola la cigarette, qu'il l'inspira profondément, la jeta au sol, souffla à peine et attrappa le lobe de son oreille pour le déguster tendrement. Il bloqua ses bras et ses jambes, position étoilée. Besoin gourmand. Scène censurée. Surchauffe.

- Tout ton être participe à mon insomnie.

****

L'androgyne ne devait comprendre que peu ce qui était en train de se produire. Si seulement il savait que le Scorpion désirait un songe.

Amorce.
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MessageSujet: Re: ... A la belle étoile? [PV Sasori <3]   ... A la belle étoile? [PV Sasori <3] Icon_minitime1Lun 16 Mai - 16:51

Juste un non, froid, aigre, calme mais nerveux, qui ne présageait rien de bon. Trop effrayant, trop tranchant pour être faux. Sans aucun doute, j’avais réussi à réveiller le scorpion. Quel soulagement, j’allais pouvoir l’assommer maintenant, comme ça il pourrait dormir tranquillement, d’une nuit sans rêves et comme un gros bébé. Il me remerciera demain matin, en attendant… Ma main droite s’empare de la sacoche remplie d’argile, mais une autre main s’emparait alors de la mienne, comme si Sasori savait ce que j’avais derrière la tête. Puis… Là, je n’ai rien compris. Il était éveillé pourtant cette fois-ci. J’en étais persuadé. Il me plaqua contre le sol de la tente. J’avais un cailloux pile au milieu du dos. Aaaah les cailloux… Mes mortels ennemis… On ne dirait pas comme ça, mais, un cailloux dans l’dos ça fait super mal. Je ne m’attardais pas plus sur ce détail car il releva la tête, et se mit à parler. A dire des choses… incompréhensibles. Enfin, inattendues. Sous le choc, je n’ai pas réagit quand il a commencé à titiller mon oreille, à caresser mon torse. Qu’es ce qu’il me voulait..?

- Hé!

Je me tortillais comme un ver nu, sous lui, sous son poids qu’il faisait écrasant pour ne pas que je m’échappe. Mes jambes ne pouvaient pas bouger. J’ai tenté plusieurs positions, avec des appuis différents, je me suis débattu, mais rien n’y faisait. J’étais pris au piège. Ce n’est pas un scorpion, c’est une véritable araignée. J’ai poussé un cri rageant tout en essayant de le faire basculer sur le côté. Toujours pas de résultats. J’ai tenté un coup de genoux au point faible que possède tout homme, mais mon genoux ne pouvait atteindre cette partie. En vain, je me fatiguais pour rien, j’étais comme ficelé à une toile bien trop solide pour moi. Les fils étaient inflexibles et mon étonnement n’était plus là. Il avait laissé place à la frayeur. Je me démenais véritablement à présent, dans tous les sens, sans chercher une quelconque tactique. Coup de tête, de coudes. Morsures. Mouvement du bassin pour le faire pivoter. Et… le pire c’est que… plus je bougeais, plus il prenait plaisir à me retenir de la sorte et à…
En attendant, il ne s’en rendait pas compte mais il me tordais le cou. P’être que si je devenais tout bleu et tout froid il le remarquerait…


- Chachori! Laiche moi, hum!

Il m’étrangle sans le savoir, je peine à articuler. Au moins, il m’a semblé qu’un instant, il s’est calmé… Semblé… Puis… Tout à coup, la pluie s’est arrêtée autour de nous. Elle s’est arrêtée de tomber sur nous, je ne la sentais plus mais… Je l’entendais toujours. J’ai regardé au dessus de ma tête. Il n’y avait plus d’étoiles dans le ciel, pas même une seule, plus de nuages non plus, tout était noir… Pourquoi… tout était noir..? J’ai alors senti quelque chose de poudreux tomber sur mes lèvres. Réflexe, j’ai passé ma langue dessus. Hum mais c’est… de la terre..?

- A… attends Chachori…! On n’est pas cheuls… hum!

Des bruits de pas à l’extérieur du mur de terre parvinrent à mes oreilles qui bourdonnaient. Des ninjas. Plusieurs. Qui étaient-ils? Combien étaient-ils? Et Sasori qui ne comprenait pas que la situation était critique… Hum, mon argile devait toujours se trouver à coté de moi. Mais si je n’arrivais pas à la chopper elle m’était totalement inutile.

- Chachori!! Promis, j’te laiche faire tout ch’que tu veux plus tard. Mais là faut que tu m’laiches!

Je m’impatientais. Mon cœur battait plus fort, stressé, on risquait de crever, tout ça parce que monsieur avait quelques pulsions… Et que j’étais incapable de me sortir de là. Minable Deidara, minable. T’es rien sans ton argile. Tu peux même pas te débarrasser d’un rouquin de 1m50. Rouquin qui t’a sauvagement plaqué contre le sol en affirmant que ton être tout entier participait à son… Son… Mais non, mais il se fou juste de ma gueule. Ça veut rien dire en plus. Ah non…! Je sais! Je l’empêchais de dormir, en criant. En même temps, lui m’empêchait de dormir en dormant. C’pas ma faute. Reprenons, je l’empêchais de dormir en criant, donc, c’est pour ça qu’il m’a gentiment dit que j’étais la cause de son insomnie. De… de façon sensuelle. Et il a encore utilisé l’ironie en fait. C’bien c’que j’dis! Sasori se paye toujours ma tête… Rah il va m’rendre dingue!

- On les tient…!!!

Rah, il veut ma mort! Hein? Mais… il a roulé sur le coté… Il m’abandonne? Hého, j’suis content ou bien j’men plains?! J’me relève, puis tapote un peu partout dans le cercle que forme notre prison de terre et de pierre. Prison qui perd des morceaux d’ailleurs, j’vais être tout crasseux en sortant de là… En parlant de sortir de là, ça y est! J’ai récupéré mon argile, et personne ne m’en séparera plus jamais, pas même Sasori! Surtout pas SASORI! Maintenant… à mon tour de jouer. Car non: on ne m’enferme pas avec un pervers comme ça sans en subir les conséquences! Fallait si préparer les mecs, hum! L’artiste entre sur scène, hum, ça va déménager!
L’argile au creux des pommes, se mélangeant au chakra, je me lève, mais le haut de mon crâne heurte le plafond. C’est donc courbé que je laisse s’échapper les petits arthropodes. Tout aussi impatients que moi, ils attendent néanmoins sagement mon signal. J’aurai dû à ce moment là, prévoir un plan. Mais ici, c’est pas moi le stratège, et le stratège, je sais pas c’qu’il fabrique, mais on dirait qu’il nous a quitté. Qu’il m’a quitté. Hum… juste le temps que je me place au dessus de lui (il va m’engueuler si je lui égratigne son beau visage sinon hum) et je vais leur dicter mes ordres. D’ailleurs j’me demande c’qu’il fou quand même, si il dort ou pas, et je ne veux pas l’savoir. Par contre, lui, ne doit pas être du même avis. Voilà qu’il m’agrippe le pied, hum. Je le relève, pliant seulement le genoux gauche, ses deux mains passant autour de ma cheville, Sasori le tient toujours. Assez fermement, pourtant, je donne quelques coups de pieds dans le vide -j’vois rien là d’dans- pour qu’il me lâche et il n’insiste pas. Bien. C’est silencieux à présent, on dirait qu’il ne bouge plus… Hum, dehors également, on dirait. Mais peut-être que la terre fait barrière aussi, qu‘on est dans une sorte de pièce insonorisé. Beuh… Non quand même pas. Plus que quelques instants alors, le temps de vérifier qu‘il n‘y est personne au dessus… J’aimerai pas que l’un d’entre eux tombe sur nous quand j’ferai tout péter. Mais on ne dirait pas qu’ils soient si près… Ah et il faut que je maitrise. J’peux pas justement « faire tout péter ». Sinon, on pète avec. Va falloir se contrôler. Y aller calmement… Sans tout faire sauter… Aaaaaah… c’est si compliqué de seulement le susurrer, d’à peine entrouvrir les lèvres, quand on veut le crier. Mais je vais y arriver. Surtout Deidara… Se re-te-nir. Aaaah… et quelle douce mélodie que le bruit d’un effondrement dû à des explosifs. Mes explosifs. Mes bébés. Douce mélodie... Oh quelle symphonie, elle résonne en moi, je la sens. Elle est palpitante… Mais pas le temps de s’attarder à la contemplation d’une œuvre si futile. Tenant Sasori sous le bras j’émerge de cette terre fumante. Trois. Aux bandeaux peu reconnaissables dans le noir. Iwa peut-être… Hum, sans doute même, ils utilisent souvent la caillasse là bas. Mais bon, je ne trouve pas ce détail très important. Ils sont là dans un but précis (nous faire notre fête) et ce, qu'ils viennent de tel village ou pas, qu‘ils obéissent à un kage ou pas, que ça soit personnel ou non. Et, en plus, ce n’est pas la première fois que cela nous arrive.


- Bon, c’est qui l’connard qui pratique le doton?

Aucun ne répond, mais l’un d’entre sourit, l’air fier. Il me fait pitié avec son gros pif et son air de Neandertal.

- Peuh!

L’oiseau que j’avais pris soin de créer avant de faire exploser les araignées sort de son trou, sous mon ordre, il gagne en taille très rapidement, je saute dessus. Je leur tire la langue.

- Là désolé mais c’est NON. Y’en a marre! Par contre, hum, ne bougez pas d’ici, si l’envie me prend de casser la gueule à trois pigeons je saurai où venir les chercher. Enfin, à plus tard les minables… hum!

Je vole trop vite et trop loin pour eux, et sans aucun effort. Bon presque. A la base, je voulais simplement éloigner Sasori. Puis revenir pour leur botter les fesses, mais j’hésite… En valent-ils la peine…? Huuuuuum… Quant à Sasori, que je tiens toujours d’un bras, il ne bouge pas. Je l’installe couché sur l’animal d’argile, puis je me baisse. Assis, les deux jambes de chaque coté autour de son corps, pour le retenir s’il glisse. A la lumière des quelques étoiles parsemant le ciel, je m’aperçois que ces yeux sont clos. Il s’est rendormi? Mais s’était-il au moins réveillé? Hum, il n’a pas l’air de faire un rêve agité. On dirait presque qu’il ne respire pas… Cela m’inquiète d’ailleurs, alors je rapproche mon visage du sien, essayant, malgré le vent froid et la pluie torride, de sentir son souffle tiède. Quelque chose me chatouille le haut du visage. Ses cils. Il a dû ouvrir les yeux peut-être…
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