Un jour, alors que je cherchais le kage de mon village pour essayer de passer juunin, je me suis trompé de route et est arrivé sur une île (allez savoir comment). une île que j'ai nommé moi même l'île Mirage. Vous allez me demander pourquoi. Et bien c'est tout simple, il y a une raison particulière à cette appellation: Cette île avait le pouvoir de te montrer les actions qui ont le plus marqué ta vie antérieur. Préparez vous à ce que j'ai vu. Deux personnes sont présente: Enma et moi même.
Certains indices, relevés dans les documents les plus anciens des pays qui, avec le temps, devaient former un pays unis, laissent entendre que les démons n'ont pas toujours été des bêtes méprisées. Ces documents sont fragmentaires et leur traduction souvent sujette à controverse, mais la plupart des maîtres scribes conviendront qu'à une certaine époque il existant des villages dont la majorité des habitants possédaient des enfants, qui dès leur naissance pouvait se transformer en démon. Certains documents indiquaient même que ces gens étaient les occupants originel du monde entier. C'est peut-être là qu'il faut chercher la source du terme par lequel les personnes désignent leur source de pouvoir : le chakra.
En ces temps reculés, la population était clairsemée, et l'on s'en remettait davantage à la chasse qu'à la récolte. De ce fait, un enfant doté de pouvoir incommensurable ne paraissait pas aussi inquiétant qu'aujourd'hui, car les gens subvenaient à leurs propres besoins grâce aux hommes catalyseur de ce pouvoir.
Ce n'est qu'à la suite du classement de territoire que les démons et enfants démons étaient mal vu et parlé avec répulsion. Ils étaient seulement utilisés à des buts politiques, territoriales et surtout dans la guerre. Les seigneurs de Pays les faisaient chanter : ils menaçaient de tuer leur famille entière si ceux-ci participaient pas. Chacun étaient contrôlé par un pays convoitant leur pouvoir. Cependant, un démon a su résister à cette "monnaie d'échange", ce ne fut pas sans peine et d'après les manuscrit, les bijuu sont nés à partir de cet endroit marquant. Cette personne s'appeler Kyoya Kozato, ayant refusé d'aider à la guerre, sa famille fut décimé. Sa colère et sa tristesse furent si énorme que sa personnalité changea, le mal vint se joindre dans le chakra du démon et prit le dessus sur le bien. Kyoya ne put contenir cette tristesse et ce chakra, il se transforma en un véritable démon et saccagea tout les villages à sa porté. Une réaction en chaine se produisit : tout les différents homme-démon réunis sur ce monde entendirent le chant de tristesse de Kyoya et tous furent transformés à cause de cette haine qu'ils gardaient au plus profond d'eux.
Quelques personnes, qui comprenaient leur tristesse, mirent au point une technique de scellement pour enchaîner l'âme des démons, mais, cette technique n'était pas sans risque : elle entraînait leurs hôtes dans la mort.
Après la lecture de ces parchemins, je compris que je faisais partie des personnes qui contenait la tristesse de ces pauvres personnes. Je comprenais la signification d'un étrange rêve que j'avais, celui sur la présence d'être supérieur. Il n'existait pas qu'une seule pierre dans une roue qui pouvait chambouler le cours du temps et de l'histoire. Mais le temps est-il la roue qui tourne ou bien la trace qu'elle laisse ?
Après ce petit moment philosophique matinal je me remettais debout histoire d'aller voir ce que l'extérieur pouvait bien me réserver. Je comptais sortir histoire de m'amuser un petit peu. Je pris une douche et sortis enfin de chez moi. Dans la rue, alors que je flânais, mes oreilles interceptèrent des bruits de cris, j'entendais une vieille dame, un homme d'âge mûr et une autre personne qui semblait avoir mon âge. Je décidais de partir à la recherche de ce raffut par les toits, j'arrivais en haut d'une ruelle et vit une scène pour le moins particulière. Un homme était contre un mur, un sac à la main et un autre homme avec un baton, celui-ci lui demandait de lui rendre le sac. Le voleur ne se laissa pas faire : il se moqua de lui et envoya deux kunai en direction de son adversaire. Le jeune homme les esquiva avec une réelle facilité et transperça la tête du bandit.
Cette scène attisa ma curiosité envers le tueur et je décidais donc de suivre le jeune homme. Au fur et à mesure de mon filage je le prenais pour un fou car il tuait tout les animaux qui apparaissaient devant lui. Enfin, il arriva devant une cascade absolument magnifique. J'en avais déjà entendu parlé : Les habitants l'appellent la cascade de la vérité, elle a le pouvoir de nous montrer nos véritables sentiments. Mais à première vu il n'était pas venu pour ça, il monta au sommet de la cascade pour aller s'allonger sur un rocher.
Je le suivis tout doucement et m'approcha peu à peu de lui pour l'observer et voir à quoi il ressemblait. Je fus l'erreur de marcher sur une brindille, qui se cassa avec un fin craquement. Le jeune se releva sans attendre, envoya deux kunai, je les bloquais avec Hi no sora mais il ne me laissa pas le temps de m'expliquer : Il me lança une dizaine de shuriken. Ne voulant pas me battre avec lui ni me faire toucher je fis passer mon esquive pour un trébuchement et glissais sur une flaque non loin de là. Il arrêta de m'attaquer et me regarda avec un curiosité. Je me relevais en me grattant la tête :
[color=darkred]" Et bien, Tu as une façon bien particulière de dire bonjour aux gens toi ! "
J'attendais patiemment une réponse mais cette étrange personne eu quelques minutes d'absence.
[center]" Fais gaffe gamin, il est comme toi.
C'est à dire ?
Hinhinhin tu le sauras bien assez tôt! "
Je lui fis des signes devant ses yeux pour voir si il était toujours avec moi mais il ne répondait pas. Enfin, il reprit conscience :
" Je suis... désolé... je pensais que tu voulais me tuer... Je m'appelle Enma, et toi, quel est ton nom ?
J'avais remarqué tu sais ! M'enfin, ce qui est fait et fait, passons à autre chose mon ami ! Je suis ... Phantomaaaas !!! HAHAHA !!! "
Il me regarda bizarrement, ne réagit pas et se rassit.
* M'ouais .. c'est pas bien partit on dirait ... *
" Non, plus sérieusement, je me nomme Tsunayoshi mais tu peux m'appeler Tsuna ou Tsu, comme tu veux. C'est un endroit fort sympathique, calme et magnifique que tu as trouvé. Tu permets que je m'assois à côté de toi ? "
Je n'attendis pas la réponse et vint m'installer dans l'herbe, à ses côté. Je m'allongeais avec un grand soupir. Seul le doux chant des oiseaux mélangé à la reposante sonorité de la cascade se faisait entendre. Le calme absolu régnait, et voyant qu'Enma ne réagissait je préférait laisser ce calme être roi en attendant la réponse de mon nouvel ami. Nous restâmes pendant quelques heures allongés, puis au bout d'un moment je me relevais pour lui parler.
" Bon.. Tu n'as pas l'air d'une personne méchante vu que tu as aidé une pauvre personne, même si la mort du bandit n'était pas très utile, il faut bien le dire.. Cependant, je ne comprend pas où est l'utilité d'avoir tué autant d'animaux ..? "
Pour le mettre plus en confiance je décidais de lui parler un peu de moi.
" Ne t'inquiètes pas, je ne ferais rien, je comprendrai si tu ne veux rien me dire mais je n'abandonnerai pas pour autant. Je te trouve assez.. bizarre mais c'est ce que j'aime bien. Pour dire vrai, je pense que je le suis autant que toi voir plus.. J'ai.. comment dire.. des rêves assez fréquent qui m'ont l'air tout aussi réel que quand je te parle et autre chose de plus surprenant, j'ai un démon à l'intérieur de moi, un des neuf démon ayant inspiré la terreur dans le monde ninja autrefois. De plus celui-ci m'a dit que tu es comme moi, ce qui est vraiment encore plus étrange.. "
Je reprenais mon souffle et cette fois attendais que celui prenne la parole.
Enma mit un peut de temps à répondre.
"Et bien, pour ce qui est des animaux, je calmais certaines pulsions en moi, rien de bien méchant, ce ne sont que des animaux... Le plus intéressant chez toi est ce démon je crois, car... moi aussi j'en possède un... J'ai en moi le démon limace à six queues, Rokubi..."
" C'est donc ce que tu voulais dire par " il est comme toi " ?
Oui oui c'est ça, je savais déjà qu'à l'intérieur il y avait Rokubi. Ironie du sort, c'était un très bon ami dans le temps.
Ah d'accord, et vous pouvez parler entre vous ? "
J'attendis une réponse mais en vain. Mon nouvel ami reprit la parole.
"Je trouve ça intéressant, et puis on a un point commun... On devrait bien s'entendre non? Et si on testait nos puissances respectives? J'ai appris de mon démon qu'on pouvait maitriser leurs puissances, pourquoi ne pas essayer?
Oui pourquoi pas, cela peut être fort intéressant et un moyen de nous connaitre. Quant à moi, j'ai Shishibi le démon blaireau à 7 queues. Oui, je trouve que j'ai eu le bon démon, si tu vois ce que je veux dire et j'ai déjà maîtrisé 5 queues sur les sept. "
Là quelques chose d’extrêmement surprenant se produisit: Shishibi s'exprima à voix haute, hors de mon esprit.
" Salut Rokubi, mon ami. Ça fait longtemps mon ami. Tu as l'air d'avoir trouvé un hôte qui te complète.. Ça me désolé quand même de l'avouer mais nous avons quand même de bons hôtes tu ne trouves pas ?
Oui, cela fait vraiment longtemps que nous n'avons pas été réuni hein Giotto ?
Quoi ? Shishi ? tu t'appelles Giotto ? "
Je pense que Enma était tout aussi surpris que moi, à mon avis, nous étions tout deux en train de nous demander comment des démons pouvaient avoir des noms. Shishibi le comprit et commença son explication.
" Oui, tu l'as rêvé Tsuna.. Nous étions des hommes à part entière avec des pouvoirs plus puissants que certains. Vous avez en vu, les deux jeunes, les premiers habitants de ce monde. Nous vivions tous grâce à ça, nous chassions, péchions. Bref, nous nous respections et vivions en harmonie. Mais, un jour, des tensions apparurent, des personnes se déclarèrent la guerre et le monde se divisa en différents pays. Les gens comme nous ont été employé, et utilisé à cause de leur puissance pour des fins désastreuses. Les seigneurs de ces nations usèrent du chantage quand une résistance apparut. Ils menaçaient de tué nos familles, nos amis, tout nos proches, cet mise en garde eut l'effet désiré, les hommes et enfants démons n'eurent plus qu'une seule solution : celle de participé à cette guerre. Parmis eux se trouver moi, Giotto Uchiha et Rokubi ou Kyoya Kozato. Nous étions comme des frères, et, par le chantage nous avions tout deux participé à cette guerre. Des mois plus tard, nous avions été pris par nos remords, par tout nos confrère, nos semblables que nous avions tué et avons décidés de tout arrêté. Nous avons donné notre démission malgré les avertissements du seigneurs du feu. Nous nous sommes en route pour aller protéger notre famille et vivre dans des contrées reculées. Nous étions jeunes et désinvoltes, c'est ce qui causa la perte d'une grande partie de l'humanité. Nous arrivâmes enfin dans notre village et rentrâmes tout deux dans nos maison respectives, seulement, nos familles n'y étaient plus. Nous les cherchâmes mais en vain. Puis, une odeur de brûlé, une odeur de cadavre. A cet instant nous avions compris, je pense, mais il était déjà trop tard et nous ne voulions pas le croire. Comme vous l'avez aussi tout les deux devinés, sur la place centrale du village se dressait deux bûchés, les ninjas du seigneur brûlèrent nos enfants et pendirent nos femmes. Notre rage fut telle que nos pouvoirs prirent le dessus sur nous, ils nous transformèrent en démons à queues et nos queues représentaient nos puissances (
). Notre tristesse et notre colère engloutirent notre coeur à un point même que le retour à la forme humaine et à la raison était impensable. Notre rage fut entendu par nos semblable qui se transformèrent tous, sans exception en démon, ce qui eut pour effet une génocide d'êtres innocents, de destruction de village, il y eut même la destruction d'un pays entier. C'est à ce moment là qu'un nombre restreints de personnes firent leur apparition, ils pouvaient nous comprendre, ils subissaient notre tristesse et l'acceptaient. Ils mirent au point une technique pour nous neutraliser et nous enfermé dans un hôte, mais ces hôtes devaient obligatoirement pouvoir nous compléter sinon, ils mourraient, engloutit par la terreur et la peine. Voilà un résumé de notre histoire mais comme vous vous en doutez, si vous êtes là c'est que notre famille, à Kyoya et moi, n'a pas été complètement décimé sinon vous n'auriez pu naître. "
Je restais abasourdis après cet semi-découverte, car oui, je connais déjà l'histoire mais les écrits que j'ai lu ne raconté pas la même chose, l'histoire a été un peu remanié et falsifié à la guise des seigneurs précédent. De plus, je venais d'apprendre qu'il y avait un ancêtre en moi. Et pas n'importe lequel, le premier de l'histoire de toute ma famille. Je vis aussi que cette histoire avait surpris Enma.
" Bon et bien, c'est sympas de nous avoir raconté tout cela, j'espère que je pourrais devenir ami avec Enma autant que vous l'étiez car, il faut bien le dire, je suis tout aussi seul que lui dans ce village. Cela te va Enma ? Nous pouvons commencer notre entraînement ? "
"Allons y Tsuna, je vais commencer à puiser dans le chakra de mon démon, même si cela sera très dur, fais aussi attention, Rokubi m'a expliqué que la mort était à chaque tournant dans ce genre d’entraînements, fais bien attention..."
Aussitôt, il quitta certainement son enveloppe physique comme lors de mes passage dans la cage de Shishibi pour acquérir plus de pouvoir. Quelques minutes passa sans que rien ne se passe, puis il fut prit de tremblement plus ou moins brusque et rapide. Il se tortillait de douleur, sur place accompagné de cris aigu, et grave comme si deux personnalités se combattaient.
" C'est bien ça, tu as compris, il y a effectivement deux personnes qui luttent lui, l'un se trouve être Enma, ton ami et l'autre est Kyoya. Si Kyoya prend le dessus, le démon sera libre mais si Enma gagne alors il n'en ressortira que plus puissant, ça tu dois tout de même le savoir non ?
Oui oui, je sais aussi qu'on risque de mourir si nous n'arrivons pas à maîtriser votre pouvoir. Mais au fait, pourquoi tu es devenu si gentil d'un coup ?
Tais toi sale gamin ! "
Je m'assis par terre en sachant que je ne pouvais pas aider Enma dans sa bataille. Il se passa environ une heure lorsque celui-ci arrêta de bouger, je me préparai au combat, au cas ou Kyoya s'était emparé de son corps, même si je croyais en lui. Enma se releva, une queue se trouvait derrière lui et son corps était entouré de chakra. Il me regarda dans les yeux attendant sans doute une réaction de ma part, je mis mon bras devant moi puis leva le pouce:
" Bien joué, j'espère que t'as pas eu trop de mal à te faire obéir ! Maintenant à mon tour ! "
Je m'assis dans l'herbe en tailleur puis ferma les yeux et me concentra pour rentrer dans mon esprit. Mon corps fut transporté dans mon intérieur et je tombai comme une crêpe dans l'eau qui était devenu beaucoup plus limpide ce n'était pas de l'eau pur et véritable mais plutôt noir comme son chakra.
" Pfiou, c'est toujours mieux d'avoir du pétrole sous les pieds que du sang. "
Je m'avançais vers la cage pour pouvoir continuer mon entrainement, je m'arrêtais devant les énormes yeux et dents de Giotto.
" Dis moi tu es donc un de mes ancêtres non ?
Oui c'est bien ça.
Ok alors, attention, Que tu as de grandes deeeeeeents père grand !!
...
Ro aller, ça va rigoles un peu quoi ! Libères toi si tu vois ce que je veux dire !!!
Mwahahaha ! Tu es bien le fils de Madara toi ! Toujours à faire des jeux de mots et des blagues absolument inutiles, incompréhensible et .. comment dire .. Bidon ..?
Merci, je vais prendre ces paroles pour un compliment vénérable vieillard. Bien, trêve de plaisanteries, peut-on commencer ? Que dois-je faire cette fois ?
Oooh.. Ça ce sera à toi de le découvrir. "
Comme toujours, je m'élevai en l'air et le chakra m'oppressa. Enfin, tout devint noir, il n'y avait plus aucune présence à part la mienne.
" Allo ..? Il y a quelqu'un ? Shishibi ?! T'es là ? "
J'étais vraiment seul dans cet endroit désolé. Je marchais, tout droit, puis courais et criais dans l'espoir que quelqu'un m'entende. Puis, tout à coup, je me mis à chuter. Celle-ci dura un nombre incalculable de temps, un gouffre sans fin jusqu'à ce que je tombe dans une forêt, une immense forêt.
Je courais en direction d'un village, heureux. J'arrivais à ma destination et traversais le village sans faire attention à ce qu'il se passait autour de moi, enfin, devant une bâtisse j'ouvrai brusquement la porte.
" Kuro !!! Tu es là ?! Je suis enfin rentré !! "
Sans réponse, mon esprit ne voulait voir que ce qu'il voulait voir mais au bout du compte, il ouvrit lui même les yeux. La pièce était froide, la table était cassée, les chaises balancées par terre, les vitres et les vases brisés aussi. Je couru dans la pièce d'à côté et vit le même cauchemar sans aucune trace de ma femme et de mes enfants. La peur me noua le ventre, les mots du seigneur du feu se répétèrent en moi sans interruption.
" Si Kyoya et toi quittez le champs de bataille je tuerais tout vos membres de famille sans exception, tous. "
J'entendis des cris et vis mon ami courir en sortant de sa maison. Je fis de même et alla jusqu'au centre du village, l'endroit où les hurlements se faisaient entendre. Nous arrivions devant des bûchers et des potences. Nous comprîmes tout les deux ce qui était en train de se passer. Nous bousculâmes toutes les personnes en train de regarder ce massacre puis mîmes fin à tout ce morbide spectacle. Seulement il était déjà trop tard. Mes enfants étaient mort, brûlés vif.
" Giotto ... "
Je me tournais, puis cherchais d'où venait la voix et vis ma femme avec les yeux encore ouvert, ma femme à l'agonie. Je courrais vers elle et la prit dans mes bras en pleurant.
" Pourquoi ..? pourquoi ..?
Giotto .. ne pleures pas .. Nous avons vécu une vie paisible, et magnifique grâce à toi, grâce à notre famille. S'il te plait, ne pleures pas, souris.. Madara est encore en vie.. Souris .. "
Il était trop tard, je ne l'entendais plus ou presque, seuls ses lèvres bougeaient encore et ses yeux se fermaient petit à petit. Ma tristesse était tellement grande que je ne comprenais aucun mot, je ne voyais qu'une seule chose : sa mort, la mort de mes enfants, la mort de la famille de mon meilleur ami, de mon frère. La tête de ma femme tomba sans force, elle était morte.. La fureur fut plus grande que moi, mon hurlement fut fracassant et ma soif de vengeance ne pouvait plus s'étancher. La rage m'envahit et toute ma puissance se libéra. Un brusque changement eu lieu, je me vis moi, Tsuna, transformé en Shishibi mais en train d'étrangler Enma. Et, une fois de plus, je fus transporté dans ma vie de famille mais cette fois, une vue de l’extérieur. Je revis toute la scène et, avant que Giotto ne se transforme je couru en direction de lui pour lui envoyer un poing.
" Giotto ! Luttes contre cette rage ! N'as tu donc pas entendu ta femme ? Madara, un des tes enfants est encore en vie ! Ne te laisses pas contrôlé, surpasses ce pouvoir et utilises le pour le protéger ! Tu es plus fort que ça que je sache non ?! Tu ne respectes pas les dernières volontés de ta femme, n'as tu pas honte ?! Elle te demande de veiller sur Madara et de la regarder mourir avec le sourire ! Fais le, combat ton pouvoir et ne fuis pas ! "
Au fur et à mesure de mon discours je m'approchais de lui, puis me mis et genoux et lui releva la tête. Là, ce n'est pas Giotto que je vis mais moi, je me faisais face, je me combattais moi même, une autre vision d'Enma en train de mourir vint devant mes yeux. Je me devais de lutter contre cette force, au moins pour sauver mon ami, pour revoir Madara et pour me sauver moi, je ne perdais jamais contre quelqu'un qui n'a pas su respecter les dernières volontés d'un défunt et qui plus est, une personne importante.
D'un coup, tout devint blanc et je me retrouvais dans la salle initiale : la prison de Shishibi. Seulement, elle avait changé, il n'y avait plus aucune trace de sang, le chakra noir s'écoulait de toute part dans la pièce.
" Bravo mon frère, tu as su contrôler toute ma puissance, résister là où j'ai péris. Tu peux utiliser tout le chakra que tu veux. Je te libère, retourne voir ton ami. "
J'étais de nouveau dans mon corps et encore en train d'étrangler Enma. Je relâchais ma prise et me reculais de quelques mètres.
" Excuses moi, j'ai failli perdre le contrôle, il a libéré toute sa puissance. D'après lui il vaut mieux traité durement les membres de sa famille pour les forger. Maintenant c'est fini, je maîtrise toute sa puissance. "
Je regardais Enma dans l'espoir qu'il me pardonne.
"Pas de problèmes, ce n'est pas ta faute... A mon tour de maitriser mon démon, mais fais attention, je pourrais aussi perdre le contrôle...
Ne t'inquiètes pas, maintenant j'ai largement de quoi me défendre. En attendant je vais tenter de maîtriser quelques techniques.
Bon, assure toi de survivre si je perds le contrôle, n'hésite pas à tuer ce monstre...
Je te surveille, ai confiance mon ami. "
Il me quitta sur ces paroles sans doute pour aller dans son monde, dans son esprit et réussir à maîtriser une autre queue de nos ancêtres puis, il restait immobile. J'en profitais de son calme pour essayer d'apprendre une technique de clonage. Je me remémorai les différentes techniques de genjustu que j'avais vu car, les Uchiha, depuis longtemps ont un certain don pour ce genre de technique. Je me souvenais avoir vu trois techniques intéressantes, l'une d'elle consistait à faire croire à notre assaillant que je me transformais en pétale de cerisier pour ensuite mieux l'attaquer, le seul problème c'est que je n'avais pas d'ennemi. J'entendais, un peu plus loin, un faible miaulement, je marchais en direction et vis un chat sauvage qui me regardait. Aussitôt je le regardais à mon tour et testa la technique.
" Flower Petal Dissolve! "
Le chat prit peur, et mourra sur le coup. J'eus un frisson et eus le sentiment qu'un jour, il se vengerait mais bon, comme on dit : Il était là au mauvais endroit et au mauvais moment.
* Par contre la technique a vraiment un nom de gay, elle fait plus transformation de magical girl qu'autre chose... M'enfin... Je l'utiliserai qu'en dernier recours ou pour le fun parce que bon ... *
Je retournais jusqu'à Enma pour quand même surveiller son avancement, cependant, il cria, je me préparai donc au pire. Il se tenait les jambe, comme si il avait reçu un coup violent. Voyant qu'il ne réagissait pas et sachant qu'il n'y avait presque rien à craindre je repris mon entrainement sur le genjutsu. cette fois, je décidais d'apprendre des techniques de clonages faibles pour pouvoir prendre mon adversaire par surprise. Je commençai par celle qui doublerai les clones lorsqu'ils seront tapé. Je malaxai mon chakra puis j'imaginai tranquillement, à côté de moi un autre moi .. et cela marcha parfaitement, je lui transperçai le corps avec Hi no Sora et il fit ce que je voulais : il se coupa en deux pour crée deux autres clones.
* Bien, maintenant à la suivante, une infinité de clone. *
Et bien, figurez vous qu'une infinité de clone était apparu, en me concentrant je ne fis pas attention à la quantité de chakra que je relâchais, devant moi se trouvait un millier de clone, faible, certes, mais suffisamment fort pour semer la confusion et le doute dans l'esprit de mon adversaire. Puis, pour couronner le tout je me reculais de façon à être en face de tout mes clones et ainsi, je comptais apprendre quelques autres techniques mais cette fois, du ninjutsu.
Je regardais tout ces clones et malaxais mon chakra puis me concentrai pour faire sortir une boule de feu de ma bouche.
" Katon, Goukakyuu no Jutsu ! "
Une boule de feu sortait bel et bien de ma bouche mais elle n'eut pas la puissance escomptée, elle était bien trop faible et trop petite pour être la bonne technique. Je refis donc la même chose car, je n'étais certainement pas assez concentré pour pouvoir faire la bonne boule. Je me lançai encore une fois.
" Katon, Goukakyuu no Jutsu ! "
Cette fois, une gigantesque boule fit son apparition, faisant disparaître ainsi une bonne moitié de mes clones. Pour finir le ménage, je comptais faire une technique que j'avais rêvé, ou plutôt, une technique que j'avais déjà vu dans mes souvenirs. Le but de cette technique était d'envoyer plusieurs petite boules de feu sur l'ennemi, ici, j'en ferai une pour chaque clone restant. Sans attendre je fis les mudras de mes souvenirs.
" Katon, Housenka no] jutsu "
Quatre boules de feu sortirent et allèrent tuer seulement quatre clones. J'étais à cours de mon chakra et pris la décision de puiser dans celui de Shishibi. Sans trop savoir exactement ses réserves je fis apparaître les sept queues et renouvelai les signes précédemment utilisés. Cette fois, je lançai un nombre impensable de boules, éliminant tout les clones restant. Enma se réveilla à ce moment là.
"J'y suis arrivé, je maitrise maintenant la moitié du pouvoir de mon démon, il faut que je continue, mais là j'ai un peu trop puisé dans mon propre chakra..."
En effet, il y était arrivé, nous pouvions voir une troisième queues qui bougeaient avec fluidité derrière son .. derrière lui. Et d'un coup, je le vis tomber à la renverse, mais, avant qu'il ne tombe je le rattraper pour ensuite l'allonger délicatement dans l'herbe. Je comptais attendre son réveil mais j'avais un peu trop faim pour cela et un peu trop d'énergie à revendre. J'entendis un oiseau, non loin et avant que ma cible ne s’échappe j'imaginai un anneau de feu dans mon esprit qui servirait à attraper mon oiseau.
" Katon Hibachiri "
Un anneau de flamme partit directement sur l'oiseau mais je n'avais pas réfléchis au fait qu'il allait être complètement carbonisé.. Je sentais néanmoins mes force m'abandonner peu à peu et, avant de faire comme Enma, je m'allongeais à côté de lui et me laissa transporter dans le monde féerique du monde imaginaire qu'était le rêve.
Pendant mon petit moment de repos je fis un rêve assez étrange, je me voyais plus vieux, en train d'écrire un livre.
Ma plume hésite, puis échappe à ma main noueuse, laissant une bavure d'encre sur le papier de mon père. Encore une feuille de ce fin matériau gâchée, dans une entreprise que je soupçonne fort d'être vaine. Je me demandais si je puis écrire cette histoire ou si, à chaque page, transparaîtra un peu de cette amertume que je croyais éteinte depuis longtemps. Je m'imagine guéri de tout dépit mais, quand je pose ma plume sur le papier, les blessures d'enfance saignent au rythme de l'écoulement de l'encrée née de la mer, et je finis par voir une plaie rouge vif sous chaque caractère soigneusement moulé.
Mon père et ma mère manifestaient l'un comme l'autre un tel enthousiasme chaque fois que l'on parlait d'écrire l'histoire d monde ninja que j'ai fini par me persuader que l'effort en valait la peine. Je me suis convaincu que cet exercice détournerait mes pensées de mes souffrances et m'aiderait à passer le temps. Mais chaque évènement historique que j'étudie ne fait que réveiller en moi les ombres de la solitude et du regret. Je crains de devoir abandonner cette tâche si je ne puis accepter de revenir sur tout ce qui m'a fait tel que je suis. Aussi remets-je et remets-je encore sur le métier mon ouvrage, pour m'apercevoir sans cesse que je décris mes origines plutôt que celle de notre monde. Je ne sais même pas à qui je m'efforce d'expliquer qui je suis. Toute mon existence est une toile tissée de secrets, des secrets qu'aujourd'hui encore il n'est pas sans risque de divulguer. Dois-je les coucher sur le papier, pour n'en tirer, au bout du compte, que flamme et cendre? peut-être.
Mes souvenirs remontent à l'époque de mes six ans. Avant cela, il n'y a rien, rien que le vide d'un gouffre qu'aucun effort de mémoire n'a pu combler. Avant ce jour à sora, il n'y a rien. Mais à cette date, les images apparaissent soudain, avec une richesse de couleur et de détail qui me laisse pantois. Parfois, les souvenirs semblent trop complets et je me demande si ce sont réellement les miens. Proviennent-ils de mon expérience personnelle? Ou bien de répétition inlassable de la même histoire par des légions de fille de cuisine, des armées de marmitons et des hordes de garçon d'écurie s'expliquant mutuellement ma présence? Peut-être ai-je entendu ce récit si souvent, de sources si nombreuses, qu'il est devenu pour moi comme un vrai souvenir ? La finesse des détails est-elle due à l'osmose sans réserve d'un enfant de six ans avec tout ce qui l'entoure ? Ou bien se peut-il que cette perfection soit le vernis brillant de l'Art, qui permet de passer sous silence les drogues que l'on prend ensuite pour maîtriser sa dépendance? Des drogues qui induisent leurs propres souffrances et leurs effets de manque. Cette dernière hypothèse est la plus plausible, voire la plus probable. J'espère pourtant que ce n'est pas le cas.
Mes souvenirs sont presque physiques : je ressens encore la tristesse froide du jour finissant, la pluie implacable qui me trempait, les pavés glacés des tues de la ville inconnue, même la rudesse calleuse de l'énorme main qui enserrait la mienne, toute petite. La main était dure et rêche et elle tenait la mienne comme dans un étau. Et pourtant elle était chaude et sans méchanceté, ferme, tout simplement. Elle m'empêchait de déraper dans les rues verglacées, mais elle m'empêchait aussi d'échapper à mon destin. Elle était aussi inflexible que la pluie grise et froide qui vitrifiait la neige et la glace piétinées de l'allée de gravier, devant les immenses portes en bois du bâtiment fortifié, citadelle dressée à l'intérieur de la ville.
Je me réveillais tout à coup, transpirant et haletant en sortant de cet étrange rêve. Je repris mes esprits et mon calme lentement mais surement et je me rendis compte qu'Enma n'était plus là, je le cherchais de partout et vis un non loin de moi, un mot posait en dessous du rocher. Je l'ouvrais et y lus un message d'Enma :
Tsuna, je te laisse ce message pour te dire que je pars. Tu es un super ami, et ça je peux le dire même en ne te connaissant que depuis aujourd'hui. J'ai fais des actes trop irréfléchis pour rester en ta présence, j'aurais pu mettre ta vie en danger, encore plus que la mienne, et je n'y ai même pas pensé. Si malgré ce que j'ai fais, tu es prêt à me pardonner, et à m'aider, quitte à ce que ta vie soit menacée, alors rejoins moi aux marais, là bas je vais continuer mon entrainement, en espérant menacer personne. Si tu viens, je te raconterai aussi pourquoi je m'en veux d'avoir risqué ma propre vie, par ma propre faute, et tu comprendras que ce n'est pas par peur ou par égocentrisme...
Enma'
Après avoir lu cette stupide lettre je la déchirai en un nombre non calculable de morceau.
" Pas par pur égocentrisme qu'il me dit ?! Alors qu'est ce que c'est que de me laisser seul et partir sans m'attendre ?! Il est où ce putain de marais ! Il va voir un peu lui !! "
Pendant tout le chemin jusqu'au marais je grognais et tapais dans tout les cailloux que je voyais. Je comptais lui donner un coup de poing dont il se souviendra toute sa vie dès que je l'aurais retrouvé. Enfin, je rentrais dans le marée et je m'enfonçai petit à petit dans celui-ci. Au bout de quelques minutes de marche je le vis. Il était assis, tranquillement, sur un rocher comme si rien ne s'était passé. Sans attendre qu'il me remarque je m'avançai vers et lui donna un coup de poing incontestablement puissant, il était par terre, choqué par ce qui venait de se passer.
" Mais qu'est ce que tu fous ?! Tu t'es pris pour qui à m'abandonner comme ça alors que moi, lorsque tu t'es évanouis j'ai eu la gentillesse de te rattraper et de coucher lentement sur le sol ?! Mais bordel, que tu mettes ma vie en danger ou non j'en ai absolument rien à cirer, je suis assez grand pour me défendre tout seul, occupes toi déjà de toi et ensuite on verra ! Si tu perds le contrôle de ton corps je t'arrêterai de mes propres mains, si tu menaces un innocent, je te tuerai de mes propres mains, si tu t'écartes de notre chemin, je t'y remettrai de force ! C'est fait pour ça les amis bordel non ?! "
Je m'avançai vers lui, et vis que ses yeux étaient brillants, comme si il allait pleurer. Enfin, je lui tendais la main pour qu'il la prenne et pour l'aider à le relever.
Je vis très bien dans ses yeux une reconnaissance éternel, et, je pense que c'est à partir de ce moment là, de cette situation qu'est née une amitié inébranlable, une amitié incompris de tous et toute, une amitié portant le poids d'une confiance absolue et enfin, une amitié qui ne se brisera jamais, no lien sont devenu incassable.
Un cris, un chant se fit entendre juste au dessus de nos tête. Nous levions tout deux nos yeux vers cette vaste étendu de bleu, un oiseau était au milieu portant sur son ventre un kanji japonais signifiant " chuunin ". Le temps était venu. Comme pour confirmer le fond de ma pensée Enma me regarda.
"Avant de s'entrainer plus, allons passer cet examen! Affrontons nous et devenons Chuunin ensemble! Si nous partons maintenant, les inscriptions ne seront peut être pas terminées!"
j'hochais positivement et nous partîmes tout deux dans l'arène du changement. Je savais déjà qui j'allais affronter, cela était bien plus qu'un pressentiment, c'était une certitude.
[Hrp/Two week Later]
Deux semaines plus tard, l'examen était passé, le stress, les combats, la fatigue, tout n'était plus qu'illusion et bon pour les oubliettes. Je comptais me prélasser un peu histoire de se reposer.
"Bien Tsuna, je vais commencer à affronter Rokubi pour une ultime bataille, je ne perdrai pas, je ne peux pas perdre!"
Je me déshabillais et m'allongeais donc dans l'herbe pour faire un peu bronzette ( oui il y a de l'herbe et beaucoup de soleil dans les marais ). Enfin, je piquais un petit somme en attendant qu'Enma finisse sont petit entrainement avec Rokubi. Je me réveillais quelque fois et le voyais en train de se tortiller tout seul, je n'y prêtais plus guère attention car je savais que Shishibi me préviendrai au moindre problème. Au bout d'un moment Giotto me réveilla pour m'avertir que mon ami avait terminé.
"Je pensais avoir perdu, mais j'ai réussis... C'était ... dur..."
Je le vis tomber par terre et s’asseoir un peu pour se reposer. Je me levais pour voir comment il allait, bien sur, pour changer, j'étais complètement à poil. Cette habitude ne semblait plus l'étonner. Voyant qu'il allait bien je me rallongeais dans l'herbe et je regardais le ciel puis, je partais maintenant dans un profond sommeil.