Un jour comme les autres, avec son lot de joies et de soucis donc ? Non, pas tout à fait. Il lui semblait qu’elle avait bien plus de soucis que de joie aujourd’hui. Les évènements s’étaient bousculés. Récemment elle n’avait cessée de recevoir des nouvelles toutes plus accablantes les unes que les autres. Désolation. A quand un temps de paix ? Et malgré son désir de se détacher de tous sentiments amers, elle ne pouvait s’empêcher d’avoir d’intimes reproches envers la seule et unique personne responsable de tout ce carnage… L’Ombre qui l’avait précédé à la tête de ce noble pays. L’homme dont elle avait banni le nom et tous ceux qui lui vouaient une foi profonde. Ils n’avaient pas été nombreux cependant, tant l’inutilité de son ‘règne’ avait été grande. Quel nouveau méfait avait-il commit pour que Mei soit autant agacée qu’il ait vécu ? Ses pas se perdirent sur le chemin menant vers Kiri no kuni. Mais sa frustration était telle qu’elle ne parvenait plus à avancer. Un peu plus tôt dans la matinée Asu, un Anbu remarquable du village, était venue la trouvée là où elle vivait durant quelques années afin de lui dire qu‘il était temps qu‘elle revienne pour reprendre du service.

Meï ne voulait pas y retourner, mais comme elle avait entreprit ses études à l’académie lors de son jeune temps et qu’elle s’est enfuit après la guerre, la dame n’avait pas d’autre choix que de retourner au village pour reprendre du service. Ou bien, l’autre opportunité qui s’offrait à elle était la désertassions de KiriGakure no Sato. Mais comment pouvait-elle trahir son village ? Elle y était fidèle et le village était fidèle à elle. Alors elle n’avait d’autre choix que de retourner au sein du village pour reprendre ses entraînements de ninja. Bien sûr, il était débile qu’à trente-trois ans elle soit toujours qu’une genin, mais c’est ce qui arrive lorsque l’on s’absente si longtemps du village sans y retourner. Meï avait laisser derrière elle tout souvenir de son passé en tant que Kunoichi et devait à présent s’y réadapter après environ une vingtaine d’année ou plus. Pourquoi devrait-elle ? Seul le Mizukage le savait mais elle ne pouvait pas débarquer ainsi chez lui pour lui faire part de son mécontentement certes, elle devait donc se trouver un endroit où vivre et elle allait même devoir travailler pour payer le loyer, la dame devrait retourner aux études et tout recommencer depuis le début car plus personne ne lui était familier dans ce village et elle ignorait même le nom de son propre kage pour qui elle travaille à l’heure actuelle.

Les hanches de Meï serpentaient de gauche à droite lorsqu’elle marchait. La kunoichi arriva à la grande pour du magnifique village KiriGakure no Sato, ce village de la brume lui rappelant des souvenirs aussi atroces que merveilleux. Des souvenirs de cette période que l’on appelait la période noir, ces temps de guerre ténébreux qui se trouvaient enterré sous la terre du village, l’herbe et toute autre végétation n’eu même aucun problème à pousser parmi tout ce sang versé lors de cette grande quatrième guerre shinobi. Les images qui lui passait par la tête étaient loin d’être jolie et lui rappeler de beaux moments. Le cœur de la kunoichi battait très rapidement et l’envie de rebrousser chemin qui passait par la tête. La dame continua d’avancer même si l’envie de faire demi tour allait probablement commencer à prendre le dessus. Même si elle ne pouvait pas voir à plus de cinq mètres devant elle, Meï savait ce qui l’attendait en entrant dans ce village. Soudainement, en passant entre les portes, deux ninjas se précipitèrent sur elle en l’interrogeant sur sa personne :

- Pardonnez moi madame mais je...

L’homme n’eut pas le temps de finir sa phrase que Meï du clan Terumi l’interrompit afin de lui dire ou plutôt reprocher :

- Madame ? Ai-je l‘air si vielle que cela ?

La dame leur sourit et leva sa robe pour leur montrer son bandeau qu’elle portait en jarretière qu’elle retira du haut de sa cuisse pour l’attacher à son cou. La femme gardant toujours son magnifique sourire de vipère remarqua que le ninja lui ayant adressé la parole se sentait mal de l’avoir appeler madame et se reprit en lui disant d’une calme un bête sourire :

- Passez une belle journée mademoiselle

Meï lui continuait de lui sourire, le remerciât en un hochement de tête, avant d’entrer complètement dans le village. Vous savez, ce sentiment de se sentir chez sois lorsque nous arrivons à un endroit qui nous rappel beaucoup de choses, et bien c’était ce que la ninja ressentait en ce moment. Cela lui faisait tant de bien de remettre les pieds dans ce village d’où elle s’était enfuit après la guerre pour se réfugier loin de se dernier pour ne plus être affecter par ces évènements. La femme à la chevelure de sirène aux reflets auburn s’aventurait dans le village de KiriGakure no Sato. En vingt ans, ce village avait énormément changé, rien n’était pareille à l’époque où elle y vivait. Alors soudainement, l’inquiétude d’avoir perdue ce qu’elle aimait de Kiri. Alors en s’aventurant dans le village qui lui était maintenant inconnu, le drap de brume lui avançait toujours dans sa direction puis après quelques bonnes minutes de marche, la Kunoichi arriva face à la grande tour, la tour du Mizukage. La grande brune restait planté devant l’immense bâtiment. Il était toujours à la même endroit et toujours aussi beau. Finalement, le village n’avait pas tant changer qu’elle le croyait.

Meï du clan Terumi s’éclipsa dans l’entrer de la tour où elle pénétra. Ce grand palais de marbre semi-éclairé était vide et clame. La femme se mit à marcher sur le plancher de couleur sable qui faisait de l’éco dans toute la pièce étant même plus grande qu’une maison. Il y avait une femme se trouvant derrière un long bureau dans une pièce, elle était derrière une vitre et semblait écrire dans des dossiers. Alors Meï se dirigea aussitôt vers cette dernière pour cogner à la vitre. La dame de l’accueille leva la tête vers la belle brune et lui demanda :

- Si vous voulez rencontrer Seikyo Kosuke, il est disponible à son bureau.

La kirisen fut surprise de la réponse de la dame, comment avait-elle deviné que la kunoichi voulait voir le Mizukage. Enfin, Meï tourna la tête vers le couloir où devait se trouver le bureau du nouveau kage de Kirigakure no Kuni. Elle se mit alors à marcher vers se large couloir qui semblait monter en pente sans escalier ceci allait lui faire long à montrer. Alors sans plus attendre, la membre du clan Terumi s’aventura dans la monté de la tour et observait les étiquètes se trouvant aux portes. Plus elle montait, plus les pièces semblait être importante et plus qu’il y avait que des noms. La dame continuait de marcher en écoutant son éco et observait ses ongles violet. Alors qu’elle leva la tête, elle tomba devant une porte avec inscrit “Mizukage, Seikyo Kosuke ” La femme arrêta devant la porte et la regardait. Devait-elle cogner ? Cette dernière se mordit la lèvre inferieure et empoigna la poigner de la porte du bureau de l’homme, la tourna entre ses doigts puis la poussa en disant :

- Excusez moi d‘être aussi...

Meï ne termina pas sa phrase car elle venait de voir le visage du mystérieux Mizukage. Beau... Ce nouveau maître kage de KiriGakure no Sato était jeune et charmant. Les cheveux noirs de l’homme qui se trouvait sous son chapeau tombait sur son visage tel de jolies mèches rebelles. Entre ses cheveux, la kunoichi pouvait remarquer les jolies yeux du shinobi, d’un brun caramélisé et claire. Celle-ci ferma la porte derrière elle avec la bouche entre-ouverte ne se souvenant pas de ce qu’elle allait dire. Meï laissa glisser ses dents sur sa lèvre inférieur. Elle s’adossa à la porte pour la fermé puis la charmante dame fixait ce dernier dans les yeux avant de faire serpenter ses hanche lorsqu’elle marcha vers le bureau de se dernier où elle y posa les mains :

- Bonjour