Seika se leva se matin-là, en ayant l’impression qu’elle serait désastreuse. Rien ne pouvait le lui prouver, à part qu’en sortant de son lit elle s’étala de tout son long sur le sol après s’être enmêlée dans ses couvertures. Une fois lavée et habillée, elle descendit à la réception de l’hôtel où elle s’était installée pour quelque temps. Cette semaine avait lieu la Housaku, la fête des récoltes, et plein de marchands y venaient pour vendre leurs produits et faire des bénéfices. Un moment parfait pour se refaire des provosions au meilleur prix.

Aujourd’hui était le troisième jour de cette fête et les étalages commençaient déjà à être vide. Pour preuve, la châtaine ne trouva pratiquement rien d’intéressant à acheter et se fit accoster par un vieux pervers, qui se fit,évidamment, rembarrer vite fait bien fait. En allant au restaurant pour dîner, elle passa à côté d’une boutique de fleurs et se dit qu’un petit bouquet pour agrémenter sa pauvre chambre serait une bonne chose. Quand elle entra, elle vit un magnique bouquet de fleurs ressemblant à des marguerites, mais n’ayant pas les pétales blanches et le centre noir. Il y en avait des orangées, des bleutées et des rouges, ce mixte parfait était tout simplement merveilleux. Mais au désespoir de Seika il n’y avait plus de ces fleurs pour en faire un bouquet et le démonstrateur ne pouvait être vendu. Elle allait repartir bredouille quand la fleuriste lui donna une rose blanche comme conpensation. Elle lui fit un sourrire et repartit pour calmer son ventre.

Ayant enfin trouvé un restaurant avec quelque place de disponible, elle s’intalla à une table pour deux. La chance lui avait souri, enfin c’est ce qu’elle pensait juste avant que le serveur arrive avec une expression peinée et lui demanda si un des clients pouvait bien s’assoir avec elle, car ,malheur, il n’y avait pas d’autre place. Elle accepta à contre-cœur et c’est un jeune homme, un ninja pour être plus précis, qui s’assit devant elle. Il s’excusa de devoir la déranger et se tut pour le reste du repas. Pendant tout le repas elle avait garder sa fleur sur ses genoux et ce n’est quand partant après avoir payé sa part que l’inconnu la remarqua.

En rentrant à l’hôtel, ce qui la choqua le plus, fut non pas le fait que le tarif avait augmenté, non plus que la réceptionniste n’était pas à son poste, ni qu’il y avait une chaussette accrochée sur la poignée de porte de la remise, mais bien l’affiche qui annonçait la célébration de ce soir-là. En montant à sa chambre elle décida d’y assister pendant quelques minutes pour pouvoir dire qu’elle y était allée et voir un peu les spectacles présentés. En entrant elle remplit un verre d’eau et y plaça la fleur. Elle décida de prendre un bain pour se relaxer et ensuite d’aller acheter un haut de kimono qu’elle mettrait avec des pantalons.

Arrivé le temps de la « super » fête, elle marcha de kiosque en kiosque jusqu’à s’arrêter devant le jeu du lancer de fléchettes, son jeu préféré. Elle joua une fois et gagna, bien sûr, elle ramena donc un grand éventail. Mais il y avait de plus en plus de monde, ce qui la mit mal à l’aise et la fit mettre à l’écart tout en continuant de regarder les spectacles. Mais quand elle sentit une présence malfaisante, elle se décida de sortir totalement de cette foule. C’était minime, mais le présence était bien là et la suivait. Elle se faufila dans les rues le plus vite qu’elle le put et la traque s’arrêta. Une fois qu’elle fut sûr que son ou sa poursuivant(e) ne la suivait vraiment plus, elle retourna à l’hôtel pour dormir.

Se tournant et se retournant, Seika ne trouva pas le sommeil. Alors, elle partit faire un promenade pour se calmer. Elle n’avait cure de l’heure, et que tous étaient rentrés ou étendus sur le sol en dormant, tout en commençant doucement à désaoûler. Ses pas la mena direct au cimetière. Elle en fit le tour et s’apprêta à repartir quand elle entendit un léger et presque inaudible grognement.