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| L'évolution est lente pour l'homme, mais je ne suis pas un homme. | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: L'évolution est lente pour l'homme, mais je ne suis pas un homme. Dim 25 Sep - 14:21 | |
| Encore un matin brumeux au village caché de Kiri. Zabuza enfila son équipement d'ANBU afin de se rendre dans le bureau du Mizukage qui avait un mission pour lui. Il accrocha Hibikiri Houchou sur son dos et se mit en route. Il était tôt et les rues de Kiri étaient clames, dans quelques heures les marchands allaient envahir ces rues pour exposer toutes sortes de marchandises. Le ninja de Kiri aimait marcher seul dans les rues froides et silencieuse de son village quand personne ne s'y trouvait. Il se rendit donc devant l'imposante tour du Mizukage et pénétra à l'intérieur. Il gravit les nombreux escaliers en colimaçon pour enfin atteindre le bureau du Mizukage qui se trouvait être la plus haute pièce de la tour. Il frappa sur la porte en bois et l'ouvrit. Le chef du village de Kiri l'attendait, il était tranquillement assis derrière son bureau avec son chapeau triangulaire, signe de puissance et de sagesse. Zabuza se présenta devant le bureau et se raidit en croisant ses mains dans son dos. Il était prêt à recevoir les ordres de son commandant, il avait juré fidélité à ce dernier ainsi qu'à son village. Le Mizukage prit quelques instants avant de s'adresser à son ninja. Quand il se décida enfin à parler, il demanda à Zabuza de rassembler les ANBU et ninjas supérieurs de Kiri afin de se préparer à un assaut. L'ANBU ne put s'empêcher de demander à son Kage de quel assaut il parlait car Kiri et le monde ninja connaissait une grande période de paix. Le Mizukage regarda l'ANBU pendant de longues secondes et lui avoua qu'il avait pour but d'attaquer l'un des villages cachés afin de s'emparer de sa puissance et de ses ninjas. Zabuza savait bien qu'avec le nombre de soldats compétents au sein du village Kiri ne pouvait se permettre d'attaquer aucun village. Mais au fond de son coeur, Zabuza rêvait d'un monde unis, sans frontière sans villages mais avec un seul et même village qui s’étendrait sur tout le continent. Ainsi les guerres, les conflits, la politique douteuse et les complots prendraient fin et l'Homme serait enfin maître de son destin. Mais pour accomplir cela il devait d'abord détruire tout ce qui avait été créé jusque là et cela comprenait aussi la destruction de Kiri. Il resta planté devant le petit bureau de bois chargé de nombreux papiers pendant quelques instants et finit par sortir du bureau en promettant au Mizukage qu'il rassemblerait toute l'armée de Kiri. Et à peine sortit de la tour, Zabuza commença à rassembler les ninjas les plus puissants du village. Parmi eux se trouvaient ses mais, ses frères de combat, il les réunit devant la porte du village et les regarda tous dans les yeux un par un. Le Mizukage les envoyaient à la mort, ça Zabuza le savait très bien mais son objectif était si grand, si important qu'il devait y avoir des sacrifices. Il déclara à tous ces ninjas qu'il partait devant en éclaireur. Mais en réalité il prenait la fuite, il désertait sa nation. Il marcha de nombreuses heures et une fois loin de son village natal, il envoya un message à Kiri afin de lancer l'assaut. Il saisit son bandeau frontal de Kiri , signe qu'il appartenait à ce village. Les déserteurs avaient pour habitude de rayer leur bandeau puis de le porter. Zabuza n'en avait aucune intention. Il le déposa par terre, saisit sa légendaire épée et trancha le bandeau en deux. Il le laissa là et continua à marcher. S'il n'avait pas cette noirceur au fond du coeur, ce quelque chose qui le différenciait tant de l'être humain, il aurait certainement versé une larme à cet instant. Mais son visage resta aussi sec que le brûlant désert de Suna. La première phase de son plan était désormais accomplit mais son objectif était encore loin, il fallait désormais se donner de l'importance et des moyens afin de pouvoir contrôler une armée qui détruirait les villages ninjas et rebâtirait un monde meilleur. Il n'avait aucune idée de la façon dont il allait réaliser cela. Cependant, un jour qu'il était en mission pour Kir, il avait entendu un vieillard soul à un bar parler d'un village ninja qui avait été détruit quelques dizaines d'années auparavant. D'après le vieillard, ce village se trouvait au nord de Kiri au delà l'océan qui bordait Kiri. Zabuza décida de faire de ce village en ruine sa prochaine destination. Il marcha de nombreux jours avant de finalement arriver au pays du feu qui avait une frontière commune avec le pays de la foudre où devait se trouver ce village mystérieux. Le déserteur de Kiri traversa le pays du feu et quand il arriva finalement à la frontière du pays de la foudre il s'aperçut qu'il ne pouvait pas s'y rendre à cause des imposantes montagnes qui entouraient le pays de la foudre. La seule voie d'accès se trouvait être la mer. Zabuza s rendit donc dans un petit port du pays du feu et négocia afin de trouver un bateau qui se rendait au pays de la foudre. Une fois derrière ces imposantes montagnes, Zabuza commença sa recherche du village. Peut être que le village était toujours habité, dans ce cas le ninja de Kiri aurait à prendre le pouvoir par la force. Afin de trouver les ruines du village il ferma les yeux et se concentra. Soudain, il perçut une légère odeur, l'odeur d'une fumée acre, les dernières traces d'une bataille sanglante. Il suivit cette odeur et se trouva bientôt devant les ruines du village. Il resta de nombreuses minutes devant les ruines. La grande porte du village n'avait pas été détruite mais l'enceinte elle n'avait pas résisté. La plupart des maisons ne tenaient plus debout. Zabuza erra dans ce village, il n'y avais personne et tout à reconstruire. Il devait tout rebâtir avant d'espérer détruire quoi que ce soit. Il se retrouva face à un gigantesque bâtiment qui n'avait pas été détruit, le déserteur en déduisit qu'il s'agissait de la tour du Kage de ce village. Au sommet de cette tour était gravé ceci : Village de Kumo. Zabuza pénétra à l'intérieur de la tour et monta dans la pièce la plus haute. Il entra dans le petit bureau similaire à celui du Mizukage. Un petit bureau était toujours là au fond de la pièce avec un nombre incalculable de feuille de papier dessus. Le déserteur remarqua un imposant coffre posé derrière le bureau. Il s'approcha doucement et l'ouvrit. Il y sortit la longue robe blanche qui se trouvait dedans ainsi que le chapeau triangulaire. Il comprit, il s'agissait de la tenue de Kage de ce village. Il y avait une inscription sur la robe : Raikage. Zabuza enfila cette robe puis il observa le chapeau, c'était le même que celui du Mizukage sauf que le sigle était différent. Il enfonça doucement les chapeau sur sa tête. Il était le nouveau Raikage et il se devait de rebâtir le village de Kumo et lui rendre sa gloire d’antan. |
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| Sujet: Re: L'évolution est lente pour l'homme, mais je ne suis pas un homme. Lun 26 Sep - 23:37 | |
| L’aube est un moment magnifique, symbole de renouveau, la renaissance du jour pour certain pour d’autre c’était que la nuit venait d’être vaincu par son homonyme lumineux. Pour Yami qui ne voyait pas le monde d’une manière humaine, ce moment de la journée n’était qu’une beauté d’un instant dans les milliers d’autres moments comme celui-ci. Si certain pouvait se lasser de regarder ce ciel embraser par les feux aux couleurs chaudes elle, ne pourrait jamais s’en lasser. L’automne commençait à être bien entamer et les feuilles aux couleurs changeantes commençaient à tomber de leurs socle délaissant les branches des arbres, perdant leurs belle parures qui font toutes leurs fiertés pendant les mois chaud et étouffant de l’été. Étendu dans le revers d’une corniche du haut d’une falaise elle regardait le soleil se lever. La forêt qu’elle avait déserté le temps d’un bain de soleil s’étendait à perte de vu derrière elle. C’était l’une des rares fois où elle prenait forme humaine, elle qui préférait revêtir sa forme animal dès que la chaleur de l’été était passé.
Elle était pensive, l’aurore était un moment qui l’aidait à trouver des éclaircissements. Elle était en train de penser à ce ninja de Kiri qu’elle avait rencontré quelques temps plutôt. En effet il l’intriguait, il était loin d’être un humain et pourtant il vivait parmi eux et même les servaient. Pourquoi faisait-il une chose pareille? Il était supérieur alors pourquoi continuait-il à rester dans leurs ombres. C’était en effet quelque chose qui la tracassait. Mais ce n’était pas le plus important. La change-forme avait appris entre les branches par les dire de mercenaires qui passaient dans le coin que le Mizukage de Kiri avait envoyé ses meilleurs atouts en mission suicide. Le ninja serait surement parmi eu, mais si elle savait qu’il n’était pas à ce point dupe il s’en sortirait surement sans une égratignure. Elle soupira longuement, elle n’avait vraiment rien à faire ces temps-ci. Tout était tranquille, la chasse était relativement bonne, le temps doux et le soleil agréable…
Ça l’énervait que de savoir que tout était trop tranquille, ça ne pouvait de signifier qu’une chose, il y avait quelque qui ne tournait pas rond. Les oiseaux s’étaient tue, le vent mort et enfin une odeur vint à ses narines. Chose étrange, quand au pense au loup…
Se devait être pourquoi la forêt était si clame, une énergie inhumaine faisait toujours cet effet sur la nature à son premier passage. Si elle aurait eue mieux à faire elle ne se serait peut-être pas lancer sur sa piste, mais bon…
Elle changea de forme, prenant sa forme animale elle se jeta sur sa piste en trottinant. Elle le suivit de loin comme son ombre, ses yeux de sang suivant tout ses mouvements. Les jours et les nuits se succédait, elle n’avait encore aucune idée d’où il pouvait bien aller. À chaque pas elle s’éloignait de plus en plus de sa forêt pour s’en aller en territoire inconnu. Elle finit par contre par avoir vent de ses intentions, arriver à la bordure du pays de la foudre qui était border de montagnes il du demander à de brave gens de l’amener dans ce pays déserter par les voix maritimes. N’ayant jamais vraiment aimé l’eau, Yami se décida à passer par ces montagnes, elle n’avait jamais daigné de décliner un défis et ceci en était un à sa hauteur.
Ses pattes foulèrent le sol rocailleux à pleine vitesse pendant de longs moments qui lui semblèrent interminable. Elle du se battre contre un lions des montagnes (puma) et négocier son droits de passages sur un territoire habiter par des loups blanc, elle ne pouvait pas se permettre de se battre contre une meute entière et en bonne santé sans perdre la trace du ninja. Les hauts sommets de ces montagnes, étaient enneiger et pénible à traverser, elle s’enfonçait littéralement dans cette neige folle. À un moment elle eue presque perdu sa trace, mais tint bon et finit par rattraper son retard. Une fois ses montagnes derrière elle n’eue pas besoin d’attendre le bateau au port car il avait déjà accosté. Lorsqu’elle eue retrouvé Zabuza, elle refit ce qu’elle avait fait avant qu’il ne soit séparer, le suivre dans son ombre, à son insu.
L’endroit où ils débouchèrent n’était qu’un vulgaire ramassis de ruine malodorante. Elle empestait une odeur acre de fumer et de souffre. En arrière, un arôme plus fin figurait subtilement, celui du sang. Tout avait été détruit dans une guerre antérieure, tout était à refaire. Une des choses qu’elle remarqua fut qu’un seul bâtiment avait encore la force de tenir debout, celui de l’ancien Kage de l’endroit. Elle eu un minimum de respect pour cette construction qui inspirait de la grandeur. Le ninja de Kiri était entré à l’intérieur du bâtiment, elle finit bien par le suivre. N’était-ce pas la seule raison de sa venue, se trouver de quoi passer le temps? Elle haussa les épaules et enjamba quelques carcasses d’habitations avant de pouvoir se trouver un moindre chemin dans le bâtiment. Elle monta au dernier étage, et regarda avec attention le ninja de Kiri revêtir l’habit de Raikage. Elle reprit sa forme humaine en l’espace de quelques secondes. Et c’est accoter tout contre le cadre de porte qu’elle lui fit part de sa présence.
«Cette question trottait toujours sans cesse dans ma tête, aujourd’hui elle se retrouve toujours sans réponse. Pourtant à ce que je vois, celui qui vivait parmi les hommes, sous leurs commandements sans en être un pour autant, a trouvé sa voie vers le haut… N’est-ce pas ironique?» Sa voix était à la fois douce, interrogative et quelque peu moqueuse. Son intention n’était pourtant pas de le frustré, seulement de lui faire comprendre la raison de ses agissement, peut-être le comprenant elle pourrait s’associer à lui. Lui qui était comme elle, dénué d’humanité.
«On dit que l’évolution est lente pour l’homme… Mais entre vous et moi, il est claire que dans une situation comme celle-ci où ni l’un ni l’autre le sont les choses peuvent avoir une tournure différente…» Elle avait continué sur un ton désinvolte, empreint d’une touche de rêverie si on faisait assez attention. Ses yeux rubis continuaient de le scruter de la tête ou pied, attendant ce qu’il avait à dire pour son compte. |
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