J’étais rentré à Suna depuis peu de mon périple dans le désert. L’épuisement me fit dormir de longues heures puisque finalement, je ne me réveilla que le lendemain de cette aventure. La rue dans laquelle je vivais était plutôt paisible, aucun bruit n’était venu perturber mon sommeil, ce qui était finalement plutôt agréable. Debout depuis environs une dizaine de minute, il était tant que je prépare, mon ascension vers la puissance n’allait pas se réaliser toute seule. Je pris rapidement une douche, puis m’habilla assez simplement. La tenue traditionnelle d’un genin de Suna puisque finalement aujourd’hui j’allais plutôt errer dans le village. Je n’avais pas tellement faim et je ne pris donc pas de petit déjeuner. Une heure environs après me réveil, je me retrouvais dehors. Les rues du village commençait a s’animées, puis des commerçants ouvraient leurs boutiques, des familles se baladaient. La vie urbaine lorsque l’on était pas ninja était vraiment apaisante n’est-ce pas ? Pas d’entrainement à s’imposer, pas de mission a effectuée, juste un petit job a exercé, la belle vie.

Puisque je n’avais rien prévu de spécial aujourd’hui, j’allais certainement pouvoir visiter un peu les magasins réservés aux ninjas du village. Les boutiques d’armes étaient bien évidemment ma première destination. Je n’avais pas pris d’argent sur moi, je devais donc me contenter de faire du repérage et visionner ce que je pouvais faire ave telle ou telle arme. Bien sûr, je cherchais la précision, je laissais donc tomber les kunais, shurikens et autres armes basiques, puisque de toutes façon il était certains que ces objets là étaient obligatoires. Quelques articles étaient très intéressant, des bombes aveuglantes par exemple.

Une fois le pseudo-shopping terminé, je devais trouver une nouvelle occupation, je n’étais pas vraiment motivé par l’entrainement, le voyage d’hier avait engendré de douloureuses courbatures et surtout une atteinte au moral. Cependant, en tant que ninja je ne devais pas perdre de vue mon objectif qui était bien évidemment de progresser, je devais donc parfois savoir faire abstraction des embêtements et m’entrainer quand même ! Mais pas cette fois. En parlant d’ailleurs d’entrainement je devais pensé a aller faire un tour chez le Kazekage, puisqu’en tant que genin il était fortement conseillé d’avoir un sensei. Hors, je ne connaissais personne d’un grade suffisamment élevé pour m’entrainer et m’aider dans ma quête de puissance. Il fallait aussi avouer que les juunins ne se bougeaient pas vraiment pour se faire connaitre, comme je pouvais faire moi pour savoir qui était apte à m’entrainer ou qui ne l’était pas, hein !

Je marchais droit devant, perdu dans mes pensées à propos justement de ces fameux juunins. Bref, midi était bientôt arrivé, le soleil commençait a taper sévèrement et la température montait en flèche, un petit désaltérant n’était pas de refus. Rapidement, je rejoignis le bar le plus proche, enfin, ce qui ressemblait a un bar, ce truc était un véritable foutoir, bar , restaurant et même des soirées karaoké, le directeur savoir faire dans la diversité au moins, il fallait l’avouer. M’enfin, ce n’était pas plus mal, j’allais pouvoir me remplir la pense, je me dirigeai vers le comptoir puis y passa brièvement ma commande, un bol de ramen avec un thé glacé et le repas était parfait. Je m’installa sur ce qu’on pouvait définir comme une terrasse -même si çà n’y ressemblait pas du tout- et attendis.

Ma commande arriva, je dégusta mon repas rapidement, la faim l’emportait sur le plaisir de manger. Une fois le repas terminé, je décida de rester a l’ombre, des ventilateurs avaient été installés, créant une brise agréable. Je n’allais bien sûr pas rester là en n’y faisant rien, je prévoyait toujours à l’avance quelques parchemins dans lesquels étaient récences des écrits tel que : «  Les différents arts ninja » ; «  Le katon » ou même encore «  Comment se défaire d’un Genjutsu » . L’endroit était plus ou moins calme, je pouvais donc lire ces parchemins sans problèmes. Plusieurs chaises se trouvaient à coté de moi, quelques personnes y étaient installées, mais il restait une place libre, je ne pouvais qu’espérer que la personne qui vienne siéger ici ne soit pas trop bruyante.