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| Sujet: Enfance. [Test RP - Terminé] Lun 24 Oct - 17:41 | |
| UNE ENFANCE CONDITIONNÉE PAR DES VALEURS GUERRIÈRES. Mon enfance, c'est de ça qu'on parle, alors ? Tu veux savoir quoi ? Tout. Au moins je suis prévenu, toi aussi. Bien, je vais commencer par le commencement, c'est le mieux à faire, pour que tu comprennes un peu. T'affoles pas, je vais y aller doucement, je sais que c'est pas forcément facile pour toi. Je rigole, je t'aime bien, dans le fond. Bon, revenons-en à ce dont nous voulions discuter.
Dans une pièce magnifique, luxueuse, et éclairé, un lit à baldaquin prenait place, en son milieu. Une femme nue au ventre bombé y était allongée, tenant la main de son mari qui siégeait à ses côtés. Elle émit un gémissement de douleur. Tout de suite, un homme entra dans la pièce, comprenant que le moment était venu. Il était petit, gros, moustachu, et physiquement inintéressant, pourtant, son visage rond était atrocement mignon. Ce même homme s'approcha du lit, puis conseilla vivement à la femme d'écarter ses jambes. Il lui demanda de pousser, du plus fort qu'elle pouvait. Quelques secondes plus tard, une tête commença à sortir de son vagin. La douleur devenait abstraite, elle n'en tenait même plus compte. Le temps semblait ralentit, et elle voyait les deux hommes à ses côtés lui parler, sans toutefois pouvoir discerner le sens des mots que leurs lèvres prononçaient. Peu à peu, elle ferma les paupières, pour ne plus jamais les rouvrir. « Un de perdu, dix de retrouvé. » Aujourd'hui, c'était plutôt une de perdu, et un de retrouvé. Cette femme devait mourir, c'était son destin. Toutes les femmes du clan Yotsuki étaient vouées à décéder lors de leur accouchement, un bien triste sort, qui aujourd'hui semblait pourtant être accepté dans les moeurs, tel une fatalité irrémédiable.
Ouais t'as bien compris, ma mère est morte en me permettant de vivre. Un geste tellement généreux, dévoué, et empli d'amour. Je l'ai jamais connu, tu sais, mais rien qu'en sachant cela, je suis persuadé qu'elle m'aimait plus que tout au monde. J'ai jamais souffert de son absence, j'ai tout de suite été habitué à vivre sans elle, mais, ça ne change rien à ce que je peux ressentir vis-à-vis d'elle. Je l'aime, et je l'aimerais toujours. T'es sûrement en train de te dire : « Il aime sa maman, comme c'est mignon. Ce type est vraiment une salle fiotte ! ». Attends de voir la suite, parce que là, t'as rien compris du tout mon pote.Je vais être franc avec toi, les cinq premières années de ma vie, j'en ai strictement aucun souvenir. Rien, le néant total, j'aurais même pu être une sorte d'autruche en hibernation ou un phoque torturé si ça se trouve. Bon, je t'avoue que c'est un peu improbable, d'une part parce qu'aujourd'hui, j'ai aucun reste physique ou psychologique d'autruche ou de phoque, et d'autre part, parce qu'on m'a à peu près expliqué ce qu'il s'est passé durant cette période. Selon les dires, j'aurais été un enfant tout ce qu'il y a de plus normal, un petit garçon, joueur, farceur, excité comme une puce, avec un léger penchant pour la guerre, le combat et tous ses dérivés, j'écoutais rien, je faisait des caprices, tu vois le genre. Ouais, en gros j'étais une grosse merde, chiante et sévèrement casse-couille, comme toi à cet âge là quoi. Mes souvenirs de mon enfance commencent lors de ma cinquième année. J'étais jeune encore, très jeune, et c'est à cet âge que ma formation a commencée. Si tu veux, le clan Yotsuki, mon clan, avait des rituels ancestraux qui perduraient depuis des années et des années. Tous les jeunes garçons, au plus tôt à cinq ans, au plus tard à huit, recevaient une formation spéciale ayant pour but de les sensibiliser aux capacités de leurs corps, de les entraîner, pour qu'ils deviennent des ninjas tous plus forts et puissants les uns que les autres. Je sais pas si ce détail t'as frappé, mais j'ai commencé cette formation à cinq ans, autrement dit, à l'âge minimum. Tu dois pas savoir ce que cela veut dire. En fait, peu de personne débutait si tôt.
Ce privilège était réservé aux personnes importantes. J'en étais une. J'étais le fils du chef du clan Yotsuki, celui qui allait prendre sa place. Avec un père comme le mien, une descendance comme la mienne, des gênes comme les miens, il n'y avait aucun doute. Tout le monde pensait, savait, et était persuadé que j'allais devenir un ninja d'une puissance remarquable. Lourd à porter pour un gosse ? Pas tellement. Même à un âge très peu avancé, je gérais bien la situation. Il faut dire que mon père a été fantastique. C'était lui, mon enseignant durant mon enfance. Il m'a tout appris de ce qu'il savait, en long, en large, et en traverge (). Il m'a transmit des valeurs qu'aujourd'hui je défend corps et âme. Il m'a appris à penser, à réfléchir, à me battre, à savoir quoi faire dans n'importe quelle situation. Mais bon, tu dois bien penser que vu mon corps au jour d'aujourd'hui, j'en ai bavé pour en arriver là. Mais je crois plutôt que t'es même pas capable de te rendre compte de ce que j'ai subi. Dès les premiers jours de ma formation, je fus baptisé à même la chaleur dévorante du combat. On m'apprit à ne jamais battre en retraite, à ne jamais se rendre. On m'a apprit à ne manifester ni souffrance, ni pitié. Je combattais chaque jour, je travaillais chaque jour. Je devais sans cesse dépasser mes limites. Physiquement, et psychologiquement, c'en devenait atroce. J'étais exténué chaque soir. Peu à peu, vivre de cette façon devenait une habitude, un réflexe, et c'est pourquoi aujourd'hui, je ressens le besoin de faire de la musculation ou de m'entraîner. Tout ça pour te dire que mon enfance, imprégnée et dictée par ces mêmes valeurs guerrières que tu peux connaître chez les Spartiates, a fait de moi ce que je suis aujourd'hui. Je ne regrette rien de ce qui m'est arrivé. La dureté de cette épreuve, pour moi, représente un facteur obligatoire dans l'accession de capacités physiques et psychologiques développées. Tout comme la mort de ma mère, cette formation résultait de la fatalité. À quinze ans, ma formation était officiellement terminée. On m'avait même dit que je l'avait effectuée avec succès. J'étais fier de moi. Pendant ces dix années, j'avais travaillé comme un forcené, pour devenir un valeureux combattant. J'avais développé des aptitudes physiques incroyables : vitesse, puissance, personne ne m'égalait. Et j'avais fait du corps à corps ma spécialité. Maintenant, il était temps pour moi de me spécialiser. Une des particularité de mon clan résidait en ses techniques hors du commun : le Nin-Taijutsu. Associer le Ninjutsu, et la Taijutsu, pour aboutir à une forme de combat complète. Voilà ce que nous-seuls étions capable de faire, et voilà ce que j'allais faire mieux que quiconque. En premier lieu, il fallait que je devienne un Shinobi. Ouais, t'as sûrement dû t'en rendre compte, mais avant quinze ans, j'ai jamais mis un seul pied à l'académie Shinobi. Toute ma formation s'est effectuée au sein de mon clan. Alors tu dois t'imaginer qu'aller à l'académie après s'être entraîné pendant dix ans, ça m'enchantait pas des masses. J'avais un niveau facilement égal à celui d'un Chuûnin, et il fallait que je devienne Genin. Si mes souvenirs sont bons, on a dû changer de maison après qu'on m'ait annoncé cette merveilleuse nouvelle. Pourtant, j'avais juste cassé trois ou quatre murs ... Toujours est-il que j'ai passé ma quinzième année à l'académie. À dire vrai, je n'ai jamais trouvé un enseignement aussi simple, banal, et futile que celui-ci. Je n'ai strictement rien appris, je savais déjà tout faire, au moins aussi bien que le Sensei qui nous faisait cour. Je ne me donnais même pas la peine d'assister aux cours censés être obligatoires. Le jour de l'examen, deux examinateurs me demandèrent d'effectuer deux simples clones. Ouais, t'imagines bien que je me suis foutu de leur gueule au début, mais, ils étaient sérieux. Ça a mit un gros blanc, j'te laisse imaginer la scène. Enfin bref, au final, j'ai fait ce qu'ils m'avaient demandés. J'ai obtenu mon diplôme sans encombre, et je suis passé Genin.
Fidèle servant et Shinobi de Kumo, voici ce que j'étais devenu. Une accession à la hiérarchie complexe des forces militaires de mon pays. Quelque part, j'en rêvais depuis toujours. Je n'avais pas été éduqué à travers des principes guerriers pour ne pas en devenir un. Ça tombe sous le sens, toi aussi tu trouves. Il fallait que je m'engage, quelque part, pour pouvoir faire ce dont j'étais né pour faire, ce dont j'avais été formé pour faire, ce dont je vivais pour faire : me battre. Mais j'avais des projets bien plus ambitieux. Je ne me considérait pas comme tous ces Ninjas qui étaient dirigés par d'autres. Même si il n'y avait aucune honte à recevoir des ordres, et ça, c'est une notion qui prend tout son sens à travers le respect. Mais moi, je ne pouvais pas, j'étais un leader né, et me renier n'était pas une option envisageable. J'étais né pour être en haut de l'échelle. Fils d'un chef de clan honorable, jeune prodige. Je disposais d'un talent incroyable, de capacités hors du commun des mortels, d'une puissance incroyable, d'une vitesse ahurissante, d'une persévérance inébranlable. Tu crois quoi, que je vais faire l'impasse sur tout ça, et me ranger dans la catégorie des pions qui mettent en jeu leurs vie pour quelqu'un ou quelque chose sans pouvoir faire plus ? C'est mal me connaître. Je ne suis pas né pour ça, et j'aspire à bien meilleur. En sommes, je finirais Raïkage, en haut de l'échelle, comme je te l'ai dit. Qui allait m'en empêcher, lorsque j'aurais acquis assez d'expériences et de techniques ? Personne ne me faisait peur, personne ne pourrait contenir ma force. J'aime Kumo, je protégerait Kumo, je le défendrait mais je dirigerait Kumo, et ça, mon pote, va falloir que tu te le mettes dans la tête.Certes, aujourd'hui, je ne suis pas en mesure de réaliser ces projets. Je n'ai pas la puissance nécessaire. Je vais l'acquérir, en gravissant les échelons. Dans peu de temps, je pourrais réellement me projeter à travers mes désirs. Toutes ces gouttes qui perlaient sur mon front, mon torse et ma nuque, tous ces halètements incessants, toutes ces courbatures auront finalement payés, j'en suis certain. Jusqu'à aujourd'hui, tout ce que j'ai fait a fini par être récompensé, je ne vois pas pourquoi cela s'arrêterait subitement. Mon développement à toujours été un total succès. Et tu sais pourquoi ? Je suis un de ces mecs qui naissent qu'une fois à chaque génération. Un élu, choisit par le destin ? Sûrement, ou simplement un type bien chanceux. Cette puissance unique et sans limites que je possède. Ces réserves de chakra immenses, qu'on ne voit que peu de fois dans sa vie, d'après beaucoup de Shinobis, j'en possède une. Et je peux choisir la quantité de chakra que j'active, l'énergie que je veux utiliser à tel ou tel moment. Une maîtrise incroyable. Apparemment, mon chakra est tellement énorme que je peux presque rivaliser avec les démons à queues. Incroyable ? Je n'en sais rien, mais ça, c'est sûrement dû à l'entraînement que j'ai suivis pendant toutes ces années. Mon père, mon grand père, et tous les autres que j'oublie, je ne vous remercierai jamais assez. Jamais. C'est grâce à vous que j'en suis là, que je suis aussi fort, aussi vif, aussi rapide. Des gens m'envieraient sûrement, moi et mon coeur de pierre. Mon évolution était mi-lente, mi-rapide, tout dépend le point de vue que l'on adopte. Si on considère qu'arriver à une telle puissance en une dizaine d'années environ est rapide, alors ça l'est. Oui, ça, c'est plutôt mon point de vue. Enfin, d'un côté, c'est peut-être parce qu'il s'agit de moi. Tous ces changements, c'est moi et seulement moi qui les ai vécu. C'est moi qui ai subit cet entraînement pendant toutes ces années, toutes ces gouttes de sueur qui se sont écoulées sur mes joues, sur mon front, sur mon corps, et même parfois ces gouttes de sang, c'est moi qui les ai affrontées. Ces courbatures, ces entraînements à longueur de journée, ces périodes de musculation, d'exercices physiques, cardiaques et cardio-vasculaire, ouais, tout ça, c'est encore moi.
Personne ne pourrait rivaliser avec une telle évolution. On ne peut devenir plus rapide que moi, je le sais, mon déplacement est quasiment instantané, ça en a même étonné plus d'un. Et encore, tout ça, c'est avant d'annoncer ma force, que nombre de ninjas ont contemplé. Ma force physique est démesurée, surpuissante, colossale. Je suis capable de soulever des objets d'une très grande masse, mes coups sont destructeurs, ils peuvent faire saigner au moindre coup de poing, et si j'y vais sans relâche, c'est les os qui se brisent à coup sûr. Je le sais, j'ai vu des gens les subir. Ces avortons qui se prennent pour des êtres supérieurs, avec leurs airs de présidents de la République. J'les ai écrasés, dévorés, bousillés, tués, massacrés, abattus, démolis, exterminés, achevés, lynchés, décimés, violés, déculottés, égorgés, saignés, décalcinés, foudroyés. Aucun n'a survécu, et pourtant, je ne suis pas encore à un grade très élevé. J'ai été capable de tuer des ninjas, des voleurs, peu importe leur niveau, quoique, à partir de Juunin, j'ai préféré prendre la fuite. Mais même en étant Genin, j'en ai tué du monde. Mon coeur est de pierre, mon esprit de plomb, je n'ai aucune pitié, aucune sensibilité face à cette souffrance. Voir quelqu'un souffrir devant mes yeux parce qu'il l'a cherché, je trouve ça normal, moi. Pour être franc, ça me fait même jubiler. Les personnes sensibles ne devraient pas être des ninjas. Accepter la mort d'un être cher, qui que ce soit, même un parent, quelqu'un de la famille, sans pleurer, c'est ça être un ninja. Un être cher est un être cher, il ne doit pas être perdu, il doit même être protégé, mais les situations critiques ne pardonnent, pas, hélas. Le sacrifice, devoir tuer quelqu'un pour pouvoir faire progresser la mission, je trouve ça normal. Je ne vois pas pourquoi ça ne le serai pas, on est dans le monde Shinobi, un monde cruel où personne n'a de pitié pour personne, ici, ce n'est que combat, mort, sans arrêts. Il n'y a pas de paix. Et d'ailleurs, je ne cherche pas tellement à l'obtenir, cette paix, mais je ne veux pas la perdre non plus. Je n'encouragerai pas une guerre sans raison, non, mais je serais le premier à faire la guerre si besoin est.Je ne me souviens pas à avoir eu à tuer un proche tu vois. Peut-être est-ce dû à mes capacités et mon talent, ce qui m'a permit de sauver les gens que j'apprécie particulièrement, ouais, mais je n'ai pas eu à avoir cette peine, cette culpabilité affreuse qu'on dû subir les gens qui ont eu à faire ça. Je ne veux pas avoir à le faire un jour, nan, c'est pas pour moi. Je pourrai me mutiler, me sacrifier n'importe quel membre, ma vie peut-être, si ça vaut le coup d'arriver à mon but final. Remporter le combat, gagner la confiance des gens qui m'entourent, les sauver de leur destin, leur changer même, si j'en suis capable. Mes capacités pourraient me permettre des prouesses : tuer des criminels, des malfrats, des voleurs, sauver mes amis, le reste de ma famille. Ma famille, il ne m'en reste plus énormément, mais je m'en satisfait. Tu vois, aujourd'hui, ma famille, c'est les quelques cousins ou oncles qu'il me reste, mais c'est surtout mon frère. J'ai une incroyable symbiose avec lui, rien qu'avec un check, j'peux lire en lui, et lui c'est la même chose. Tu peux peut-être pas comprendre, mais mon frère, c'est ma vie. Tu le touches, je te traquerais jusqu'à te faire subir des choses que tu n'imaginerais même pas en un milliers d'années. Tu vois l'délire ?
Bref. Je n'ai plus de mère, plus de père non plus. Je te l'accorde, il a eu beau être un formidable formateur pour moi, je n'ai jamais tissé de liens extrêmement forts avec lui. Mais il était mon père, rien que pour ça, je l'aimerais à jamais. Ceux qui n'ont rien comprit, qui ne comprennent rien, ou qui ne comprendront rien à cet amour, sont des imbéciles pour moi. L'amour est indispensable pour devenir fort. Pourtant, je ne le montre pas. À personne. Nul n'imagine que je sache que cet amour rend plus fort. Je ne le montre pas. Du tout. Je me contente de rester sérieux et froid, un homme au coeur de pierre. J'en ai un, c'est vrai, mais peut-être que derrière cette façade perpétuelle se cache un coeur tendre, aussi compréhensif soit-il. Mais comme je te l'ai dit, rien ne doit se montrer, un vrai shinobi ne doit montrer aucun sentiment, ni la tristesse, ni la joie, rester confiant en soi, confiant en ses compétences. C'est tout. Et cet état d'esprit, je l'ai acquis, et il me définit. J'y ai été entraîné, ne l'oublies pas. J'ai une confiance inégalable en moi, je connais mes capacités, je ne sous-estime jamais mes adversaires. Suis-je ce que l'on pourrait appeler un vrai ninja ? Sans doute, enfin de mon point de vue. On ne peut dire le contraire. J'ai cette confiance, cette sensibilité, ce qu'il faut pour montrer au monde ce que je vaux. Montrer au monde que je suis fort. Que je vaux la peine d'être combattu. Et que tout ceux qui mourront sous ma main jouiront d'un honneur exceptionnel, celui d'avoir trouvé le repos éternel auprès d'un valeureux combattant. Je suis fier de moi. Fier de mes enseignants. Fier de mes entraînements interminables. Car aujourd'hui je suis devenu exceptionnel.« Un shinobi digne de ce nom ne baisse pas la tête, il ne respecte que l'action et la force. Il ne fait jamais de compromis. L'Histoire de l'Homme est ponctuée de guerres, et même après les Trois Grandes Guerres Ninjas, les pays et leurs villages se sont efforcés de renforcer leur ninjutsu, tandis que ceux qui ont faiblis ont toujours été piétinés. C'est un principe jamais démenti du monde Shinobi. » Je me souviendrais toujours de cette phrase, mon pote. Un souvenir de mon vieux, ouais, et pas n'importe lequel. Celui qui dictait ses actions, et qui dicte les miennes. Il m'a transmit sa façon de penser. Une volonté exceptionnelle que j'ai reçu dès ma naissance. Mais ne confonds pas ça avec la Volonté du Feu. Surtout pas. Cette dernière est tellement hypocrite, envers elle-même qui plus est. Ouais, c'est bien gentil de ne pas abandonner, mais qu'est-ce que cela signifie, concrètement ? Balivernes, idioties. On a bien vu où cela a mené certains. S'agenouiller, supplier, pleurer, et être prêt à donner sa vie pour quelqu'un qui ne pense qu'à lui même et se moque éperdument d'autrui sous prétexte de vouloir tenir parole. À un moment, il faut regarder les choses en face, droit dans les yeux, et leur tenir tête. « Seule la puissance domine. Il n'y a pas de place pour les faibles. ». Ça, c'est ma volonté, je suis partisan de la loi du plus fort, après tout. Combatif, impulsif, fier, autoritaire. Ça, c'est moi. C'est ce que je suis devenu après mon enfance. C'est ce que j'ai appris de mon éducation. C'est ce que m'ont transmis mes aïeuls, et c'est ce que je prônerais jusqu'à ma mort. Rappelle toi bien de ça, la Volonté du Feu, précepte hypocrite et ridicule présent à Konoha, est bien loin de la Volonté qui est présente chez les descendants du clan Yotsuki, un principe transmis de générations en générations, et qui réponds à des valeurs uniques, ne l'oublies jamais. T'es pas d'accord avec moi ? Va chier. Ça y est, t'es satisfait ? Je t'ai parlé de moi, de mon enfance et de ses conséquences. Tu sais maintenant beaucoup de choses en ce qui me concerne. J'espère que ça t'as plus, en tout cas, moi, j'ai bien kiffé. Ciao ma poule !
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