Et bim.

- Woah, mais qu--


Luna se réveilla en tressautant. Son coeur battait la chamade que le petit matin chantonnait. Aussitôt, elle enchaina les pas, ne prenant pas même le temps de s'habiller. Elle défonça la porte de sa chambre qui se fracassa contre le sol dans un immense bruit. Tsuna se réveilla sous ce dit vacarme, il se précipita à l'étage où se trouvait la fillette qui détalait maintenant pour atteindre les escaliers. Aussitôt, elle perdit l'équilibre et se mangea la rampe d'escalier sur le genoux (clin d'oeil à Teddy) puis la demoiselle vrilla pour se prendre le pied dans la première marche. Il va s'en dire que le reste de la cage d'escalier s'en suivit et que la pauvre se mangea lamentablement le sol, suite à un descente plus ou moins orthodoxe. Se relevant tant bien que mal, elle se précipita vers la porte d'entrée, sous le regard inquiet et hébété de son père, lui avait sûrement compris. Mais pas Lumi... Dans sa course effrénée, elle s'enfargea dans le cadre de porte, passa à un cheveux de se fracasser contre le sable. Il ne lui fallut un temps record que de 2 minutes pour se rendre à l’hôpital, ou notre amie défonça violemment les volets. Son coeur ne fit qu'un tour quand elle réalisa qu'elle eut pénétré dans un hôpital. Chassant ses mauvaises pensées elle se hâta malgré les avertissements des infirmières, vers la chambre de son ami. Ralentissant les pas devant l'entrée, elle poussa doucement la porte inspirant profondément...

Mais la pièce était vide. Son crâne fut pris d'un violent spasme que Luna se laissa accoster le dos sur le mur, pour s'asseoir au sol, le regard grand, mais vide. Suite à un moment de réflexion plus ou moins cours, la demoiselle aux cheveux violets détala vers la fenêtre tandis que les pas des gardes de sécurités de l'hospice se rapprochaient. D,un coup de pied d'une force herculéenne, les carreaux cédèrent et la pucerelle se fraya un étroit chemin parmi les débris. Une fois à l'extérieur, elle siffla, un sifflet extrêmement aiguë, que seul les animaux pouvaient l'entendre. Reprenant sa course vers les portes de suna, derrière un bâtiment se dessinait la silhouette noire d'un cheval galopant, soulevant la poussière sous ses sabots. Il s'approcha de la petite qui sauta tel une gazelle pour prendre selle sur le dos de son destrier. Prendre selle, c'est un grand mot... quand il n'y a pas de selle. S’agrippant à la crinière de Yin, elle franchit les portes sans encombres. Étonnamment, personne ne lui eut bloqué le chemin ce matin, pas même son père qui n'eut pas dit un traître mot... Mais qu'est-ce qui se passait putain ?

Surprenament, Yin semblait savoir ou aller, il se dirigeait vers un chemin précis, même si Lumi lui en dictait autrement. Suite à 30 minutes de précipitation et de vitesse, le cheval s'arrêta et se cabra, projetant Luna plus loin. Heureusement elle retomba sur ses pieds, au top d'une clôture barbelée. Le cheval ferma les yeux, et attendit. Inquiète, la demoiselle s'avança doucement, se frayant un chemin à travers la boue. Quelques minutes passèrent et sous son regard grand ouvert, effrayé se dessina un spectacle bien macabre... Bepo, le bel ours blanc maintenant maculé de taches rouges, baignant dans son propre sang mêlé au sable et à la boue. Ses plaies béantes s'étaient déjà infectées, le pauvre... Et il ne respirait plus. Le coeur de la fille de Tsuna se serra, elle se mordit les lèvres et tourna le regard, vrillant le crâne vers le sol. Un bruit tiqua son attention, qu'elle se pencha aussitôt. Mais elle n'était pas cible. Se relevant alertée, elle fixe droit devant elle... Law...

Épinglé de milles et un senbon. Au dessus de lui se tenait un homme tout de noir vêtu. Alors qu'elle se hâtait vers les deux individus aveuglément... elle sentit ses muscles faiblirent, et elle fléchit, tombant lamentablement au sol. Elle étira la main pour atteindre la lame qui se dirigeai vers son ami, mais dès qu'elle fut à peine à quelques centimètres, la dite lame s'enfonça dans le coeur du chef ANBU de suna. Restant là, agenouillée devant son ami, sa bouche resta ouverte, ses yeux écarquillés. Son corps ne répondait plus aux mouvements que lui dictaient son cerveau. Figée net, elle restait là. Seule une brise marqua ce moment. Le sang eut tord de s’épandre sur le visage de la fillette. Cette acte eut pour effet de lui amincir la cornée. Sa pupille n'était plus qu'un minuscule point au milieu d'un océan blanc marqué de petites veines rouges. Sa respiration s'accéléra, et la lame de l'homme au haut de forme se retira, se pointant sous le menton de Lumi. Un immense silence s'en suivit, il dura au moins 15 bonnes minutes. Plus le temps passait, plus le poux de la demoiselle résonnait entre ses deux oreilles.

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Et c'est à ce moment que tout devint noir tel la nuit

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR
RRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR

Je fus tout aussi stupéfaite de croire que mes poumons pouvaient dégager un tel cri de bête. Au milieu de ce silence, surgit de mes cordes vocales un cri strident, si puissant que le vent s'en déplaça, la pluie tomba. Le sol tremblait violemment, mon corps aussi. Je ne voyait plus rien, que du noir et pourtant j'étais réveillé. Une lueur dorade, c'est la seule chose que je vit. Mes prunelles, elles étaient révulsées sans aucun doute. en moi naquit une colère immense, mon coeur bouillait et mon chakra aussi. Cependant, même si j'aurais voulu aller à droite, mon cerveau ne répondait pas, je n'étais plus que l'ombre de moi même, une marionnette, un pantin articulé au service d'une rage sans fin. Ma peau brûlait, autour de moi je sentais mon chakra repousser tous les individus. Un cratère marqua ma position, et tôt je quittais le sol. Et pourtant, maîtresse de ce théâtre, j'assistait sans peine à un massacre que j'eus commis. Me précipitant le coeur à la rancune sur l'homme qui avait tué mon meilleur ami, je passa ma main tel un coup de patte animal sur le torse du meurtrier. Il semblait que je l'ai touché, puisqu'il poussa un cri de douleur. Sur son torse se dessinait 4 marques, plaies béantes.

Je vrilla sur moi même et lui asséna un coup de pied mortel sur la tronche. Il voulu parrer le coup à l'aide de sa lame, mais elle fondit, sous la chaleur de mon chakra qui d'ailleurs lui brûlait la peau, autant que la mienne. Ses hommes s'en mêlèrent et tôt, ils le regrettèrent. Envoyant des senbons empoisonnés sur moi, je fit simple en fracassant le sol. Il se souleva et renvoya valsé les senbons.... Et les hommes ! Tombant dans la marais, ils s'y enfoncèrent, et s'y noyèrent dans d'atroces souffrances, puisque leur poison avait contaminé ces plaies pestilentielles. Un sourire s'esquisse sur mes lèvres, ma tête penchée sur le côté tel une possédée. Je me retourne vers l'autre qui relâcha trois chiens de feu sur moi. Pssshhht, la colère était telle que je m'élançais aux travers de ces bêtes de feu, me fichant éperdument des blessures que leurs crocs apportaient à ma fine peau lacérée. Il enchaîna les attaques, le pauvre, devait être traumatisé. Mais je m'en fichais, je ne voualais qu'une chose.

Voir son putain de corps démembré, baignant dans son propre sang alors que ses tripes s’épandraient autour de lui, écrivant son propre nom.


C'est sur ces pensées que ma main s'enfonça dans son torse, aux travers d'un mur de jutsu que j'avais étonnamment franchit. Souriant de plus belle, entourée d'une aura dorée, je lui arracha doucement, très doucement pour le voir gémir, son petit coeur battant. Et alors que la douleur était à son apogée, je l'extirpa et le jeta dans les marais. Il me fixait, les yeux vides puis tomba sur le dos. Soufflant un peu, je m'agenouilla sur sa carcasse, me saisissant de son couteau fondu.

- Crève.


Et je lui trancha une main.

- CRÈVE


Puis l'autre, puis le bras, puis une jambe. Je tacha de lui scalper le crâne et me saisit de la lame pour lui ouvrir le ventre. Au fur et à mesure que je tirais ses tripes hors de son organisme, je hurlais, aveuglée.

- CRÈVE CRÈVE CRÈVE CCCCCCCCRRRRRRRRRRÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈVEEEEEEEEEEEEEEE


Puis je réussis, je ne sais comment, à planter le manche de l'épée dans sa gorge. En la retirant, se tête se sépara de son corps. Au delà, même les vautours et les corbeaux fixaient la scène horrifiés. Il me fallut à peu près 5 minutes pour revenir à moi même, et observer mon carnage. L'homme, il était mort. Plus que mort, inexistant. Son sang souillée avait repeint le sol, au milieu de celui-ci flottait des bouts de je ne sais quoi. Peut être des tripes, peut être des parts de cerveau, ou un bout de son corps. Avec ses tripes étaient écris le nom de son ami, Law.

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Agenouillée sur le torse des bouts de carcasse de l'homme, elle se mise à pleurer, une larme, puis une seconde... Enfin, une floppé de perles d'eau nacrées inondèrent ses joues. Ses cheveux recouvraient son visage d'ange mi brûlé par sa colère. Elle ferma ses prunelles maintenant argentes, puis elle se hissa avec ses dernières forces au dessus de Law. Elle prit sa tête, la laissa se déposer sur ses genoux. fixant le corps inerte de son seul ami maintenant défunt. Sa main se passa sur les yeux de Law, les lui fermant. Alors que le silence et le calme étaient revenu, Yin se pointa, il semblait tout aussi triste. Son regard attendrit se transforma en petit sourire sincère tandis qu'elle saisit la main de l'homme. Luna posa une main sur son front puis se pencha au dessus de l'autre, elle lui chuchotta à l'oreille.

- Au moins tu n'auras pas le malheur de vivre dans ce monde aussi injuste.

Une dernière larme s'écoula, parcourant son visage, puis celui de l'ex chef ANBU.

- Bon voyage mon ami.