Votre personnage

✘ Nom : Oïshika ✘ Prénom : Echo ✘ Âge : Inconnue. ✘ Gr. sanguin : AB - ✘ Nindô : Ouvre tes yeux ; regarde, admire, réagis. ✘ Village désiré : Vagabond - Akatsuki ? ✘ Taille : 1.40 m ✘ Poid : 40 kilos ✘ Affinitées : Médical + Fuuton ✘ Spécialités : Genjutsu + Technique sans affinitées + Sensorielle

Description psychologique

Calme ; M'oui, l'on pourrait aisément qualifier Echo comme étant une personne calme. Ne parlant que pour répéter ou passer un message en général, de là venant son prénom "Echo". Rares sont les moments où elle ouvrira la bouche pour communiquer son opinion, pour la simple et bonne raison qu'elle n'en a pas. Si l'on lui demanderait son avis, elle serait du genre à acquiescer en hochant la tête, à l'idée soumise plus tôt. À moins d'un immense anicroche qui la soumettrais à dire "non", et qu'elle possède un argument debéton qui nuirais à son but premier, il est pratiquement impossible d'entendre notre demoiselle contredire quelqu'un. Même si Miss valeur de tons sait pertinemment qu'elle à raison, elle se fiche assez éperdument que l'autre soit en tord, même si cela doit le mener à sa perte. En fait, elle se dit plutôt qu'il vaut mieux apprendre de ses erreurs, au lieu de se faire reprendre par quelqu'un qui n'a pas nécessairement la meilleure vue des choses. Cependant, quelqu'un en qui elle a du respect pourrait la reprendre sans se prendre un immense vent en pleine tronche. Il faut se le donner, il n'est pas rare que la princesse aux prunelles de milles feux se permettre de ne pas répondre aux gens en lesquelles elle ne voit aucun intérêt à converser. Il ne s'agit pas d'une déficience, elle n'est pas muette, il est juste difficile de tiquer son attention. Voilà pourquoi les gens la considère comme étant calme, ne déplaçant qu'aussi peu d'énergie.

Logique ; Il suffit de lui poser un plan devant les yeux qu'elle trouvera milles et uns moyens d'infiltrer un endroit en toute discrétion. Il lui suffit d'un crayon et d'une feuille pour dessiner un labyrinthe qui peut prendre plus de 15 minutes à traverser. Architecte dans l'âme, elle bricole toujours, toujours en train d'expérimenter des prototypes, des appareils n'ayant ni queue ni tête. Et ils fonctionnent ! Oïshika porte bien son affinitée ; passionée par la médicine et la science, elle soigne milles et un petits animaux environnant son espace vitale, détestant devoir laisser mourrir des bêtes innocentes. Et pourtant, elle n'éprouve que de pitié pour eux. Petite intelo, Echo n'aura aucun mal à résoudre un problème ou trouver un stratagème pour un vol, ou une attaque. Cependant elle est loin d'être la plus puissante sur le champ de bataille, le pourquoi elle protège les membres blesser, n'attaque que sous ordres et soigne automatiquement ses alliés. La demoiselle est un bon pion à avoir sous son aile, par sa capacité à regénerer les gens. Elle adore tous ce qui peut s'averer être compliquer, résoudre des paradoxes, comprendre ce qui l'entoure est une passion. Même si elle est loin d'être dupe, il s'avère parfois qu'elle execute les tâches demandés de façon éronée. Les représailles lui étant quelque chose qu'elle déteste le plus au monde, elle craint toujours d'être frappée par la personne lui ayant proposé la tâche. Cependant, Echo Oïshika n'executera au grand jamais une tâche pour quelqu'un qui ne lui est pas concidéré comme étant supérieur.

Arrogante ; "Oh ! Ce que t'es mignonne ♥" Est LA phrase par excelence qu'il ne faut pas prononcer, la qualifiant. Très rare étant les moments où elle se frustre, ne vous surprennez pas si il s'affiche à vous une toute nouvelle fillette. Ses prunelles deviendront d'un noir infini, habituellement très colorée, tandis qu'une aura de même se formera autour de son petit corps frêle. Sans oublier la déflagrance d'insultes que vous vous prendrez par la tête, très certainement s'en suivant d'une bataille à main nue. Certes, à cette taille il n'y a absolument rien d'effrayant à se frotter contre une petite pucerelle de son style. Attention, elle mord, et c'est le cas de le dire. Elle usera de TOUTES ses tehniques s'il le faut pour vous faire retirer ce que vous avez dit. Se déchaînant tel cerbère lorsqu'un mortel tente de s'échapper de l'entre d'Hadès, il vous sera impossible de fuir, à moins qu'elle s'auto épuise. Et là, vous vous disez " Mais ça, ce n'est pas de l'arrogance ! C'est carrément de l'impulsivité ! " Il se peut très bien que lorsque vous occupez une place importante dans le coeur du clone et que vous devenez on ne peut moin taquin, qu'elle vous répondre une teinte d'arrogance dans la voix. Aimant beaucoup picoter pour avoir un peu d'attention. Même si le fantôme est généralement invisible, n'importe qui aime obtenir quelques regards parfois.

Impassible ; Hormis tous ce qui a été cité plus haut, il est excessivement difficile d'attirer l'attention de Mademoiselle. Pratiquement je m'en foutiste en matière de mortalité, de guerre ou de combats, elle ne possède donc aucune pitié. Contrairement à certain ninjas, les morts qu'elle causera ne la hanterons pas la nuit, par ce coeur d'obsidienne qu'il est pratiquement impossible de le toucher sans s'y brûler. De marbre, quelqu'un en qui elle n'a aucun respect lui faisant un reproche ou lui dévalant une série d'insulte, lui fera la gueule, l'écrasera sous le poid des représailles ; elle s'en contre fou. Le vent s'instalera, et vous aurez l'air totalement con face à une petite qui continuera simplement son chemin, en silence. Echo ne se plaint jamais, jamais. Envoyez-lui des raffales de Kunai dans les bras, torturez là, violez là, rasez lui le crâne, vous n'entendrez non pas une plainte émaner de sa bouche. Elle se contentra de vous fixer, souriant bêtement. Un sourire qui semble pourtant si franc cachera en réalité ou une montagne de remord, ou un feu alimenté par une rage qu'elle réprimera jusqu'à ce quelqu'un titille son arrogance. Certes, encore une fois très hierarchisée, une personne lui étant supérieur aura droit à un sourire, une personne inférieur se fera remballer dans un silence pesant, épinglé sur un mur tel jésus des années 2011.

Solitaire ; Seule. Toujours seule, toujours... Seul, un mot si habituelle. Seule, une voix dans sa tête lui chantonnant toujours des petits mots doux, rassurants. Seule, l'inspiration lui vient, toujours assise devant un piano sur lequelle elle tape des notes, notes formant une merveilleuse mélodie. Elle chante, chant des anges. Possédant une voix encore plus harmonieuse qu'une horde de loup hurlant à la lune le soir. N'est-ce pas magnifique ? Seule, elle marche seule. Même si il semble qu'elle respecte beaucoup ses supérieurs, notre petite princesse aux milles tons ne suis que son propre chemin, si elle s'allie, c'est qu'elle en a de besoin pour poursuivre ce qu'elle entreprend. Certes, elle connait très bien, trop bien sa place dans la société, mais elle n'hésitera pas à faire ce qui est le mieux pour sa petite personne. Se faisant passer de main en main, elle en récolte tous ce qui peut lui être bénéfique, puis coupe les liens et s'en va. Non, c'est faux, elle ne s'en va pas vraiment, elle ne laisse pas en plan, Echo part mais reviendra toujours. Travaillant mieux sur ses choses, seule, elle peut cependant facilement adhéré à un travail d'équipe, puisqu'elle execute au doigt et à l'oeil ce qu'on lui demande, rares les erreurs venant d'elle, mais elles existent, comme cité plus haut.

Obéissante ; Un vrai petit soldat de plomb. Confectionnée pour accomplir des tâches, retrouver une certaine personne et être le soutient en temps de guerre, dame Echo obéit au doigt et à l'oeil lorsque quelqu'un lui offre une tâche à faire. Jolie petite marionnette, joli petit pion à déplacer sur l'échequier, il n'est pas dur de lui demander d'accomplir vos 4 volontés. Mais attention, rien n'est gratuit. En échange, elle vous demandera quelque chose ; l'indulgence, la liberté etc. Et, ces services sont loin d'être offert à tous. Encore un fois, vous devez prouver être digne de son aide. Quelqu'un ayant son respect pourra lui dicter un ordre et se fier sur elle, puisqu'elle ne trahis pas. Sans compter que petite fillette est très consciencieuse et perfectionniste. Adorant se délecter et être fière de ses actes, votre ordre est entre bonnes mains. Sans compter que parfois, celui-ci est bonifié. Aimant énormément rendre les gens autour d'elle fier, Oïshika fera tout en sa possibilité pour les aider. Il y a toutefois des tâches qu'elle n'accomplira pas, si elle sont trop odieuses ou si elles nuisent à son cheminement déjà tracé, étant plus important que tout à ses yeux. Un genin lui imposant de lui enseigner quelque chose se mangera un bon pied dans le ventre et enchaînera les tonneaux, tant dis que son kage ou son senseï lui, aura ce qu'il voudra, si s'en est pas plus.

Cruelle ; Il ne faut pas prendre ce mot au pied de la lettre. Certaines personne la qualifient de cruelle simplement car notre petite porte en son poitrail un coeur d'obsidienne. C'est faux, elle ne l'est pas en ce sens, ne ressentant pas la pitié, il lui est juste facile d’exécuter les sales tâches que les gens préfèrent se débarrasser, comme l'assassinat. Surprenamment, la petite Echo ne se délecte pas de voir la souffrance. Au fond d'elle même, elle sait très bien que c'est loin d'être une fierté que d'assassiner... Mais bon, d'un côté elle ne le fait pas de son plein gré, quelque chose lui en oblige ; puisqu'elle doit apprendre à tuer sans la moindre goutte de remord. Une phrase lui revient souvent lorsqu'elle doit achever quelqu'un, phrase qui sera la dernière qu'entendra la victime. Un phrase rassurante, qui s'avère être ; " Ne t'en fais pas, tu vivras toujours en mon coeur..." Puis elle passe sa lame sur le cou de la personne. Un regard impassible s'en suit, aucune émotion qu'elle enchaîne les pas plus loin, répétant ; "Mais jamais plus tu n'en sortiras." Elle dépose l'arme, essuie une larme colorée et la laisse tomber sur la scène du meurtre. C'est un peu comme son copyright, si on peut l'appeller ainsi.

Description physiologique

On va faire simple. Echo, une fillette haute comme trois pommes qui en cache plus que ce que l'on en pense. Longues manches qui recouvrent ses bras en entier, dépassent un peu. Elle porte une robe qui cesse juste au dessous de ses cuisse, au dessus des genoux. Une boucle orne son cou, ses vêtements son complètement noirs, ou blanc. Sa peau, tant qu'à elle, est grise. Non, pas blanche, ni brune, ni beige ; grise. On aurait dit que toutes les couleurs de son corps se sont trouvés dans ses yeux. Prunelles qui elles, sont multicolores. Echo se fond bien dans l'ombre, elle EST une ombre. Ne possédant aucune couleur sur elle, cela lui procure une facilité à se fondre au décors la nuit. Elle fait donc ainsi une parfaite espionne ; légère, petite, discrète, silencieuse.

Historique

Vous êtes tous si naïfs...

Habituellement, les enfants sont fruits de l'amour entre un homme et une femme. Généralement, les progénitures sont des petites boules aimées, conçuent dans une étreinte chaleureuse que l'on surnomme comme étant un sentiment puissant, plus que de l'amour, l'extase. Or, certains ne sont pas désirés, certains ne sont que cicatrice de regret, qu'objet rappelant quelle erreure de plus commettre, quels cons ! Toutefois... ne pourrais-je en dire mieux... Moi, je suis le fruit d'une masturbation, quelle fierté en tirerai-je ? Et puis, d'une mère, torturée. Eh ! pourtant, j'ai grandit dans une éprouvette, puis un bocal, et maintenant un immense cylindre de matière à caractère étrange. Pourquoi tant d'effort à forcer la nature afin que je puisse voir le monde ? C'est si stupide... Nous ne sommes rien, que des poussières parmis tant d'autres. Quelle fierté y a-t-il à en tirer ? Et, les égocentriques, vous êtes tout petits, je suis toute petite, le sommes. L'étions-nous ? Non. Déchets toxiques.

Toxiques...

C'est donc dans ce monde pourrave, remplit de salauds, de salopes, de meutriers, que l'amour n'est plus qu'une faible fleure qui n'attend désespérément que quelqu'un pose le pied sur son cou, pour l'achever. Cette fleure souillée dont la plupart des gens ont oublié l'existence, petit bijou autrefois à la valeur inestimable a vieillit, oxydé n'est plus qu'une ombre n'aillant litéralement plus aucun intérêt au yeux des humains. Où donc les coeurs ont-ils donc tiré leur puissance, maintenant ? Mais la question en sois se pose-t-elle ? Réfléchissez un peu, ouvrez les yeux ! Tout autour de nous, les sages paroles s'envolent dans les cieux, transportées par une brise d'amertume et de mépris. Les prunelles sont closes, le sort en est jeté. Et plus personne n'y voit d'espoir, plus personne n'ôsent observer le monde dans lequel ils se sont enfermés eux même. Ces pauvres gens s'enfermant dans leur propre euphorie, nient la vérité, puis renient même leur propres choix ! Rage les emportant, remords et haine lorsqu'ils s'aperçoivent de ce qu'ils ont fait, sobre ou pas. C'est cette même rage qui les empêche de réagir, quelle ironie. Les plus vieux surplomberont nos têtes, et s'enveloperont dans un drap de pitié envers nous, misérables créatures tuant notre sainte mère. Quelques un nous diront, "Regardez ce que l'amour nous a apporté..." Puis pointeront du doigt leur environnement. Têtes coupées, corps lapidés, tripes épendus, cerveaux brûlés, coeur brisés. Ne rejetter pas la faute sur l'amour, et observez-vous un traitre moment. Qu'êtes vous ? Qu'avez-vous été ?

Un humain, vous l'étiez. Rien, vous l'êtes, et le serai toujours si vos yeux en reste aveuglits.

Vous êtes tous si naïfs...


_____________________________________________________________

Le silence règnait aux travers d'une noirceur indescriptible... Silence si lourd, si pesant. Et autant il en disait plus que ses propres paroles. Prunelles closes, mains en l'air et jambes croisées. Nue dans cette cage de verre cylindrique, la créature flottait délicatement dans un liquide verdâtre pourtant loin d'être opaque. De petites bulles se formaient aux alentours d'elle, remontant vers le haut afin de caresser et épouser doucement les courbes de la jolie demoiselle. Ses cheveux dansaient autour de son crâne. Jolies petites merveilles blanches comme la neige virvoletaient gracieusement, chatouillant de temps à autre le visage assoupit de mademoiselle. Doucement, ses bras se portèrent vers son visage, pour être intéromput par un cable d'acier les retenant. Jamais elle n'avait toucher autre chose que ces cables, qui lui entraient dans les mains. Inconsciente, elle commença à s'agiter progressivement. Ses pieds se mouvaient de plus en plus, suivit de mouvements rapidement plus radicaux au niveau des bras. Et dans ce silence, le premier bruit qu'elle entendit fut un echo. Seul l'echo de son propre poul resonnait dans son petit crâne. Ce poux, elle le sentait se transmettre à chacun de ses muscles. Sa première pensée fut le visage d'une jeune fille. Ses iris se teintaient d'un violet infini, alors que ses cheveux éclataient d'une beauté lila. Elle aussi était nue, recrovérit sur elle même. Si triste... elle dégageait une aura pleine de remords... Un bref regard fut adressé à la création, que la petite princesse violette se leva, ses deux queues de cheval virvoletairent au vent, alors que la silouhette frêle de l'autre effrayée disparaissait peu à peu dans ce tunel noir. Tôt, le néan revint... comme toujours. Sacré néan... comme ce vide... l'hantait... La solitude, elle connaissait, et c'était la raison de sa peine, ainsi que celle de l'autre fillette. Qui était-elle ? Un frisson s'empara d'elle.

Stein se trouvait face à cette capsule. Il le savait, la petite se réveillerait bientôt, comme toutes les autres. Ses yeux s'ouvrirent enfin. Oh... ce regard. Stein leva les prunelles, son coeur se réchauffa, son poil s'hérissa dans un frisson terrible alors que la chair de poule s'emparait de lui. Il sourit, émerveillé... Ce regard, il était magique, il le savait. Le scientifique s'agenouilla face à la beauté éternelle qu'il eut créé. Il resta là en extase devant sa créature pendant un bon moment. Les yeux de la nouvelle née semblaient teinté de toutes les couleurs de l'arc en ciel. Calme, il semblait calme et réconfortant. Du haut on apercevait les couleurs froides, l'indigo, le violet et le bleu. Puis un cyan tel la mer jusqu'à un vert comme la surface de la terre. S'en suivait d'un jaune ensoleillé qui se tira ensuite au orangé comme si l'astre solaire se couchait dans son regard. Enfin le rouge... lui sanglant et meurtrié. Mais surmonté par toutes ces émotions, il semblait petit. Si petit qu'il paraissait invisible, même. Elle vit, elle est bel et bien vivante... peut être même trop. Le calme, suite à une bonne heure passé ainsi, le coeur de la créature s'embala. Stein s'inquiéta aussitôt. Notre dame s'agita rapidement dans l'impuissance de son créateur. Elle gesticula hardement, tel qu'elle réussit dans une puissance phénomènale à se défaire des immenses cables d'acier. Nageant dans la baignoire ou elle vivait depuis plus de 1 ans, son pied dans un spasme épouventable défonça la vitrine qui la retenait. Le courant du liquide de vert teinté l'entraina vers le sol d'alluminium du labo. Stein fut engloutit par le liquide et transporté plus loin. Au milieu de la pièce, à quatres pattes on apercevait la silouhette engroudie et affreusement frêle de la fillette. Assis plus loin, son créateur l'interpela.

- Hello ?

Elle leva les yeux. Signe que les recepteurs auditifs fonctionnaient bien.

- He..ll..o ? Répéta-t-elle sur le même ton.

- Hello ! Dit Stein, à nouveau.

- Hello ! Rajouta la petite, toujours en imittant l'homme à la tignasse argenté.

Echo. De là provenait son nom. Répétant tous ce que l'on lui dictait afin d'apprendre. Si petite, si fragile... Teintée de noir et de blanc, dame Echo était la parfaite représentation du monde à son commencement. Si jolie, mais si fragile... Si frêle et froide dans sa tristesse, tout autant magnifique lorsqu'un timide sourire s'arquait sur son visage. Ce sourire... exceptionnel. Maintenant, il fallait lui trouver un nom de famille... Le soir règnait, le silence aussi. Tous ce que l'on pouvait entendre au travers de l'immense laboratoire furent quelques plaintes, quelques cris féminin, comme si une dame avait été torturée. Puis soudain, une alarme. La petite se situait sagement dans sa chambre, remplissant un petit cahier ligné, où l'on apercevait une clef de sol et une clef de fa. Se levant délicatement, la petite fleur de Mugget. Laissa son crayon tomber, souleva ses mains de l'immense piano d'ivoire. Elle passa sa tête dans le cadre de porte. C'est à ce moment que le coeur d'Echo manqua un bond, se jetant vers l'arrière pour éviter une fillette à moitiée nue courant éperduemment dans le corridore. Au passage l'évadée laissa tomber quelques aiguilles qui s'étaient planté dans sa peau. Tôt vint une escouade bien étrange tous vêtus de saro blanc et de lunettes. Le corridore tremblait sous leurs pas... mais notre échequier vivant s'en fichait. Les yeux grand ouvert, elle tremblait... Cette fillette, était la même qu'elle avait vu dans sa vision. Petite, frêle, effrayée aux cheveux violets. Qui était-elle ?...

__________________________________________________________________

L'entrainement.

Et ces mots hantaient son esprit... Qui était-elle ? Pourquoi fuyait-elle ? Pourquoi s'acharnait-elle à quitter ces lieux... Il fallait se l'avouer, ici, pour elle, ce laboratoire est une maison, elle y est née... Mais pour la dame d'ébène, ce lieu, c'est une vrai prison. Privée de libertée, torturée... Et son nom de famille, elle l'eut trouvé. Fixant son piano, elle y voyait que le mot "Oïshika" la marque de fabbrique... Minute. Le déclic se fit dans le crâne de la beauté d'arc-en-ciel. Les cris ? Auraient-ils provenu d'elle... Eh bien. Un frisson parcouru notre petite qu'elle leva le crâne. 6 hrs... enfin. Prenant bien le temps d'étirer son corps gris comme un cadavre, elle posa ses mains sur ses cheveux blanc tel la neige, soyeux tel du satin. Fermant ses prunelles de mille couleurs, l'expérience se releva tranquilement, éteignant le cadran d'un doigt délicat. Les cris eurent cessé vers 3hrs du matin, la victime ayant tomber de fatigue... À vrai dire, suite à une semaine sans dormir à crier et à s'échaper sans relâche, la pauvre devait être morte... Echo voulut ouvrir la fenêtre de sa chambre, celle-ci recouverte de barreaux comme toutes les autres, cet effort fut cependant vain. N'ayant jamais goûter à une brise matinale, ou une brise tout court, elle cherchait simplement à ressentir quelque chose de normal...

Ressentir, quel grand mot. Le fait de sentir quelque chose, de se souvenir d'un sentiment ou de ré-sentir, un bon sentiment ? Est-ce mauvais ? Où simplement humain ? Et d'ailleurs, quel est la différence entre mauvais et humain ?... Enfilant une jupette et un débardeur noir, comme toutes les clones, Echo s'intérogeait sur la vie. Pourquoi était-elle en vie ? Comment son coeur battait ? Pourrait-elle construire un humain ? Construire. Voilà un autre joli mot. Construire, quel beau passe-temps. Lorsque l'on entre-ouvrait la porte de la chambre d'Oïshika on pouvait y voir plusieurs petits prototypes, tous différents les uns des autres. Certains offraient du café, un en particulier était fait de domino, lorsqu'on en faisait tomber un, tous les autres tombaient sur dans des verres d'eau, chaqun émétant un son différent. Alors que chaques bout de bois tombait dans l'eau à une fréquence tel de 0.5 bloc/seconde, une jolie mélodie en émanait. Nul doute qu'Echo était la fierté de Stein, en matière d'ingéniosité... Cependant, il fallait survivre. Pourquoi survivre ? Pour la simple et bonne raison que, des copies comme elle, il y en avait 100 de produites. Mâles, femelles, ils étaient tous frère et soeur. Lequel choisir ? Barbarerie, ironie du sort ? imaginez la solution la plus "divertissante" aux yeux d'un savant fou, et non seulement fut-elle la plus facile... Non, tous devraient se battre dans un combat à mort, et l'unique vainqueur...

Seul le plus fort d'entre tous avait le droit de vivre.

Le frabieux jour fut enfin venu. Tous se dirigeaient à pas hâtant, ou a pas trainant vers l'arène. À peine furent-ils arrivés qu'une nuée de Kunai se dirigeaient vers toute la bande. Les plus faible d'esprit se mirent à paniquer et furent lamentablement tué par le poison épendu sur ces projectiles. Étonamment, plus de 50 furent assassinés ainsi. Ironique, stupide... De marbre, la petite armée se dirigeait vers le centre de l'arène. Au loin, on apercevait ce pouilleux de Stein, se tenant là au haut d'un trone de fer, assis sur ses genoux la dame aux cheveux violets. La pauvre, ses prunelles étaient dénudés d'émotions, argentes de larmes sèchées. Son corps semblait désarticulé, et d'un regard envenimé l'homme à la chevelure d'argent lui chuchottait des mots terrifiant à l'oreille. Echo au loin le fixait, qu'il croisa son regard. Aussitôt le scientifique afficha un sourire franc, il salua ses créatures une dernière fois puis se rassied. Se délectant de sa proie... Il caressait son cou tel un vampire... Si désarticulée cette princesse de glycine que notre petite Oïshika douta un moment qu'elle fut vivante, ou morte. Qu'importait, valait déjà 15 bonnes minutes que le petit peuple au bas dans l'arène s'impatientait, mais leur créateur ne semblait pas résolu à parler, toujours entrein de faire joujoux avec sa proie. C'est Echo qui s'impatienta le plus, presque jalouse de la position de la dame. Elle aussi, aurait aimé être dans les bras de l'homme qu'elle admirait. Se brandissant d'un kunai empoisonné, suite à une série de mouvement pour se faufiler entre ses doubles, elle le jeta à une mèche de la kunoichi mal en point. Son regard se teinta de bleu.

- Pardonnez-moi Stein, pourrions-nous commencer ?

[...]

Est-ce ironique, cliché, ou normal ? Je n'en sais rien. Echo se tenait là, tête haute, au milieux du carnage. Un des innombrables clônes sembla se redresser, il fut aussitôt percé par une lame quelquonque. Ils étaient tous morts, sauf Echo. C'est à ce moment que la dame qui semblait languir dans les bras de Stein disparut. Elle arriva aussitôt derrière notre dame incolore. Se retournant vivement, Echo se prit un poing dans la gueule, fit quelques vrillades pour attérir au sol. L'inconnue aux cheveux violets s'écarta, elle enchaîna les mudras, puis se dirigea vers l'intérieur. Il ne lui suffit que de quelques secondes pour qu'Echo se mettre à la suivre. Ses pas s'enchaînaient frénétiquement, à la poursuite de cette princesse de glycine. Elle arriva finalement dans la pièce centrale, la chambre de test préférée de Stein. La petite fille se tenait là, au milieu, Stein devant elle. L'inconnue semblait tenir une perle noire et violette, alors que l'homme à la tignasse d'argent reculait maladroitement. Les prunelles de la petite violette se teintèrent de doré. Cette dite ne bougea même pas, qu'une chaine bougea, attrapa Echo. Cette chaine brisa la fenêtre à la droite de la grande tour, et y propulsa violement la toute frêle. Cette toute frêle qui, après avoir défoncé deux murs se retrouva hors de la tour, en chute libre. Elle criait, mais son souffle se coupa lorsqu'elle vit cette tour exploser. Des bruits sourds faisaient vibrer l'air, le bâtiment s'éffondrait sous ses yeux horrifiés. Stein ! STEIN ! Il ne pouvait pas mourir, non ! Une silhouette se détacha de cette explosion. La petite ! C'était elle, qui avait fait sauter le bâtiment. Cette petite qui s'éloigna dans la neige.

[...]

Elle courait. Echo courait, à s'en secher les poumons. Ses larmes glaçaient au fur et à mesure qu'elles coulaient. Le froid lui mordait violemment le cou, lui lacérant les jambes. La neige, était coupante, il avait plu quelque jours plus tôt. Son halène faisait de la bué tellement la température était loin sous zéro. Et c'est ainsi qu'elle s'enfuit. ainsi qu'elle quitta son nid, détruit par cette co**asse aux cheveux violets et au sang noir.

Elle s'en souviendra. Enfin, elle s'en souviendrait... Si elle n'avait pas perdu conscience à mi chemin.

Et elle se réveille, là, au milieux d'une forêt. La dame se souvient de son nom, et c'est tout.