Le doux crépitement, inaudible même, du tabac et du cannabis entremêlés qui rougissent, qui se consument avant de devenir cendres. L'épaisse fumée blanchâtre, dégageant mille odeurs incomparables, fraîches et voluptueuses, qui arrive alors dans ma bouche comblée. Elle me traverse, en long, en large et en traverge (), réchauffant au passage mon corps, l'entité qui me définit. Il est temps pour elle de sortir. Je la recrache délicatement, l'obligeant à prendre la forme de ronds. Je la fais danser, sensuellement. Le THC ingéré me monte finalement à la tête, il se ballade dans mon cerveau, et me transporte dans un paradis. Tu sais pas à quel point c'est un délice, pour mes sens, pour moi. Là, j'étais bien, un truc de malade. Posé, allongé sur un transat bien sympa dans mon jardin, je me faisait bronzer, tu sais bien que les shagass elles raffolent des peaux tannées à Kumo. Un joint dans la main gauche, un mojito dans la main droite, la belle vie. T'es en train de te dire, mais, d'habitude, y'a toujours une fille nue avec lui, du genre biatch qui aime les saucisses, genre celle décrite dans les petites chansonnettes de nos jours. Bah ouais, ça, c'est en temps normal. Mais, là, tu vois, je venais de passer une soirée, une nuit, et une matinée assez chargée mon pote. Du pur délire même. Je suis sortit le soir, dans une boîte sympa en plein centre-ville, à l'aise. Y'avait du bon son, du bon boule, de la bonne tise, enfin, tu vois le genre. Et là, juré je vois un truc, mais magique quoi. J'ai tapé un bad sur une shagass comme t'as jamais vu ma poule. Brune, genre mystérieuse, des lèvres, genre pulpeuses, des yeux, genre éblouissants, une poitrine, genre parfaite, des fesses, genre parfaite, des jambes, genre magnifiques, genre la demoiselle était bien bonne. " C'est la fille du bédouin, qui s'doigtait dans un coin, avec une banane ! Et moi pendant ce temps, je matais comme un chien, et bandait comme un âne ! " Chanson paillarde t'as vu. Bref, t'imagines bien qu'à un moment elle m'a callé pendant que j'étais en train de lui refaire les fesses psychologiquement, normal. Sa réaction ? Une shagass je t'ai dit. Elle m'a sourit bien sensuellement, m'a fait un clin d'oeil, et m'a fait signe du doigt de la suivre, alors qu'elle partait vers la sortie. Au moins, je savais dès maintenant ce que j'allais faire de ma soirée, même si j'étais loin de tout pouvoir imaginer. J'ai descendu une vodka pomme cul sec, et je me suis mit en marche pour la suivre. Elle était déjà sortie du bâtiment, et avançait dans la rue. À un moment, elle tourna sur la droite, s'enfonçant dans une ruelle. J'allais faire de même quelques secondes après, et elle me surprit à me sauter dessus sans prévenir. Les hostilités charnelles étaient ouvertes ! On est resté à ce même endroit pendant une grosse heure [CMB]. Ouais t'as vu on avait trouvé de quoi faire une pétanque, normal. On a bien joué avec les boules. On a joué aux cartes aussi, enfin, non. Bref, c'est à ce moment où elle aurait dû se tirer, et on en restait là. Mais non. Elle m'a demandé de l'accompagner chez elle. Jamais j'aurais du dire, oui, j'suis un homme merde. J'ai pécho, je dois m'arrêter là, c'est la règle quoi. Mais, comme je l'ai dit, je suis un homme. Et quand on te promet que non seulement tu vas remettre le couvert, mais que cette fois-ci, il y aurait en plus sa soeur jumelle qui est tout autant nymphomane, et tout autant belle sinon plus, bah, tu craques. Non, non, vas pas me faire croire que toi tu lui aurait dit : " Doucement jeune pucelle, me religion m'interdit tout ce zèle. " T'as vu, même quand je dis un truc de piclo, j'te claque une rime exceptionnelle. Tu peux t'agenouiller devant ma suprématie, ouais ouais. Bon bon bon. Résultat des courses, j'ai fait connaissance de shagass n°2. Elle envoyait du très, très lourd elle aussi. Et les deux réunies, je t'explique même pas l'apogée de jouissance que ça produit. Une consécration, le summum du plaisir sexuel, attisé par les nombreux joints qu'on a tisé, et les différents alcools que nous nous sommes léchés sur nos corps. Enfin, là j'rentre dans des détails pas très catholiques, et c'est pas vraiment le but. Je ne voudrais pas te choquer, ta maman en serait renversée. Deuxième truc de piclo, deuxième rime splendide. J'crois que je suis un dieu vivant.

Enfin bref, il est temps de continuer ce récit plutôt que de sans cesse s'évertuer à relater le passé. J'suis la pour écrire le futur, pas pour décrire la passé, okay ? La petite pause mojito et bédo était terminée, il était cinq heures de l'après-midi et j'avais la dalle. Torse nu, en jogging, je filais en ville au grec du quartier pour me faire un bon kébab bien mérité. Pourquoi est-ce que je le mérite ? J'te demande pas pourquoi tu viens lire mon histoire, alors ferme la ma poule. Saké pour digérer, et je filais vers les terrains d'entraînements. Ouais ouais ouais, t'as bien lu, j'allais m'entraîner. Ça faisait un bail, et j'étais pas tout à fait au top. J'étais le numéro uno, le number one, le Raikage, mais il me manquait deux trois petites techniques. Trois quatre, plutôt. Me regarde pas comme ça putain. Bon okay, beaucoup de techniques. Je m'étais vraiment laissé allé ces dernier temps, et j'avais fait passer mes plaisirs personnels avant mon entraînement personnel. Enfin, ça, je le ferais toujours, l'alcool, l'herbe, le sexe, jamais j'arrêterais, mais je devais apprendre à concilier plaisir et entraînement. Y'a des piclos à Konoha qui disent que l'alcool, le sexe et l'argent sont les ennemis du ninja. Pour eux, c'est peut être le cas, bah ouais en même temps c'est des sacrés bouffons ceux là. Mais à Kumo, mon pote, rien ne nous arrête, et j'allais te le démontrer aujourd'hui. J'allais apprendre des techniques ! Youhou, on dirait un piclo de 12 ans qui lève le poing et est heureux de s'humilier devant tout le monde en criant avec une voix de pucelle son envie de devenir plus fort. J'parle bien des mecs comme Naruto, wesh. Peut importe, je marchais, allumant une clope en chemin, en direction de ce terrain si spacieux établi entre deux montagnes. J'avais jugé bon de faire détruire l'ancienne salle couverte d'entraînement. Elle était moche, petite, et inutile. Il faut un espace libre, ouvert, et spacieux pour s'entraîner, à part quand on est un Genin ridicule, j'te l'accorde poto. Bref. J'arrivais sur le plateau couvert d'herbe et parsemé de tronc d'arbres épais et solides. Je m'échauffait rapidement les articulations, les muscles, puis enchaînait avec 200 pompes et 200 abdos, histoire de commencer à chauffer mon organisme pour me mettre en de bonnes conditions. Mon objectif, aujourd'hui, était d'atteindre une vitesse que l'on pourrait qualifier d'instantanée. En d'autres termes, je devais acquérir la vitesse d'une téléportation instantanée. Une technique qui était transmise entre les descendants du clan Yotsuki et qui n'était réalisable que sous l'impulsion du manteau de foudre. C'est un jutsu auquel aucun de mes parents n'avait attribué de nom. Enfin, je suis un peu en train de te mentir. Ce jutsu n'en est pas véritablement un, puisque aucun signe incantatoire n'est requis. C'est simplement un mouvement, qui atteint une vitesse parfaite. Pour ça, il allait me suffire de concentrer du chakra dans mes muscles, ce qui serait facilité et accentué par mon armure de foudre, puis de le libérer en me déplaçant à la vitesse de la lumière. Facile non ? J'te l'accorde, pour moi, ça allait être un jeu d'enfant. Mais peu de personne son capable de produire un déplacement aussi rapide dans le monde shinobi, seules des exceptions telles le Yondaime Hokage, qui se comptent sur un seul doigt. Oui, un seul. Seul ce type rivalise avec ma vitesse, et, ça me fait gerber de le dire, mais il me surpassait d'un chouilla dans ce domaine. Pas dans les autres, j'suis pas le numero uno pour rien piclo. Sinon, à part ça j'suis le type le plus rapide du monde shinobi. J'suis aussi un des types les plus orgueilleux et narcissiques du monde shinobi, et ouais.

Il était maintenant temps de commencer. Sans plus attendre, j'activais ma belle armure de foudre. Mes cheveux décollèrent, mes muscles atteignaient leur apogée, mes sens se décuplaient, mes réflexes devenaient exceptionnels sinon inhumain, et ma force devenait encore plus ahurissante. Sous cet aspect, j'étais sans contestation possible un des hommes les plus dangereux du monde shinobi. Je commençais alors à m'exercer, me déplaçant sous une impulsion de chakra toujours plus vite. Au tout début, je n'exploitais pas assez bien le potentiel conducteur de mon armure qui était la clé de la réussite. À défaut de répartir le chakra dans l'ensemble de mon corps, je le canalisais dans mes jambes et mes pieds pour me déplacer instantanément. Bien évidemment, cela marchait, mais ce n'était pas ce que je recherchais. Il fallait que j'arrive, avec cette même quantité de chakra utilisée, à le répartir dans l'ensemble de mon corps pour stimuler l'ensemble de mon corps. Car ce déplacement instantané n'avait pas pour but de simplement se déplacer instantanément, non, il devait me permettre d'esquiver même les attaques les plus rapides de ce monde. Et pour cela, stimuler mon cerveau, mes yeux, mes oreilles, mes muscles, ma peau, l'ensemble de mes sens en sommes, était indispensable. Car si je n'étais pas capable de ressentir quelque chose, de le voir, de l'entendre, et d'agir le plus vite possible, je ne serais pas capable d'esquiver. Toute une histoire de réflexes, accentués, développés et surentraînés. Je continuais alors à m'exercer jusqu'à ce que le soleil se couche, et je pouvais être fier de moi. Il était certain que j'avais nettement progressé, à tel point que j'estimais avoir réussi cet entraînement. Un sourire se dessina alors sur mon faciès. Cependant, je me devais de vérifier les résultats de mon entraînement. T'es en train de te dire, mais comment va-t-il faire, il est seul. T'inquiètes pas ma poule, j'avais ma petite idée. J'allais me la jouer à la Robinson Crusoé ma gueule. Genre arc en bois, silex et tout le reste ? Ouais p'têtre pas non plus mais à l'ancienne quoi. J'allais vers un arbre, le plus haut du plateau, et je disposais en dessous d'une branche mon katana de Kumo que je plantais perpendiculairement au sol. D'un saut, je rejoignais la branche située au dessus du katana et m'y asseyais tranquillement. Si je tombais dos en arrière, et que je chutais parallèlement au sol, mon dos taperait le manche du katana dans sa chute. Ça me ferait un peu mal, mais pas de quoi chier dans une boite de thon. Sans plus attendre, j'activais mon armure de foudre, fermais les yeux, et tombait dos en arrière. Tout au long de la chute, je me concentrais sur un seul point : mon sens du toucher. Si j'étais capable de me déplacer instantanément dès que mon cerveau recevrait l'information que mon corps lui aurait donné lors du contact avec le manche du katana, et que en me retrouvant quelques mètres plus loin j'aurai eu la sensation d'avoir à peine frôlé le katana si ce n'est moins, alors j'aurais effectivement achevé mon entraînement. C'était le test final poto.

Là, j'parie que tu sais déjà que je vais réussir. Moi aussi. Mais j'vais quand même te décrire la chute et tout le tintouin juste pour te faire chier. C'est moi qui dirige ici, pélo. Revenons à nos moutons. Je chutais, dos au sol, et au manche du katana, et j'ouvris les yeux pour observer le ciel. J'écoutais le sifflement de l'air contre mes oreilles et essayait de trouver des formes particulières aux nuages. Pendant ce temps, j'étais tout de même concentré, mais je ne me focalisait pas seulement sur le contact imminant avec le manche. Pourquoi ? J'te la fais courte. En combat, à part si on peut prévoir les actions de son adversaire, on ne peut pas se concentrer sur une seule chose. Faut être multifonctionnel uech. Ah la la. J'sais pas si t'imagine, mais là j'étais trois mètre plus loin, debout, la main droite contre mon dos, et tenant le manche de mon katana. Je suis vraiment époustouflant ... *Petite musique de Pokemon* - Level up ! Youhouhouhouhou ! - Rages pas brother, j'suis pas un looser - yeah ! -. Ce bon vieux Bee déteignait sur moi, il me manquait d'ailleurs. Ça fait bien longtemps que je ne l'ai pas vu. Il doit être dans un de ces endroits isolés avec Sabu-san en train de travailler ses rimes et de jouer avec ses dards. Aucune allusion. Tsh, il va bientôt revenir, je lui mettrais une bonne branlée et tout sera comme avant. J'en salive d'avance !
[EN COURS - 119]

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