Omei Kyofu venait d'être promut ANBU. ANBU...Probablement le rang le plus haut qu'il aurait un jour eu la chance de toucher. C'était un honneur et il en était conscient. Mais il y avait quelque chose d'encore plus grand qu'il voulait connaître...Le Yoton. Omei Kyofu voulait recréer l'enfer sur la terre. Il voulait que les forêts brûlent et que les montagnes crachent du feu sur les hommes. Il voulait que le monde lui-même périsse dans d'atroces souffrances... Comment faire? Apprendre le Yoton. Le Katon était certes une affinité plus qu'excellente, mais elle n'était pas assez...Comment dire...Efficace. Le Katon lui permettait de tout brûler, et le Doton de faire trembler la terre sous ses pieds. S'il combinait les deux, il trouverait un équilibre parfait qui pourrait détruire ce monde impur qu'est le nôtre, et pour ça, il fallait une chose simple : de la volonté.

Omei voulait devenir l'enfer. Pour cela, il devrait de loin devenir de la lave. Comment devenir de la lave? C'est une des choses les plus puissante du monde... Il devait pour autant devenir l'homme le plus puissant du monde. C'était son objectif, c'était son destin, c'était tout ce qu'il désirait. Rien ne pourrait le rendre plus joyeux que ça. Brûler le monde de l'intérieur de la terre. S'il devenait assez puissant, il ferait monter des montagnes de son affinité Doton et avec le Katon et le Doton le transformerais en volcan. Le Yoton pure comme il était. La destruction à un tout autre niveau...Mais comment apprendre le Yoton? Que devait faire Omei Kyofu, le grand, l'unique, l'Apocalypse?

Le nouvel ANBU se mit en route, mais ou aller? Il devait absolument trouver une façon. Il en existait probablement des dizaines, peut-être même des centaines! Mais ou les trouver! Il y avait des centaines de personnes qui pourraient le savoir. C'était la première étape pour découvrir quoi que ce soit. Alors Kyofu partit vers le centre-ville, pour poser des questions aux gens. Son sourire malsain aux lèvres, ses cheveux recouvrant son visage, ses yeux dorées qui semblait mettre le feu aux pensées des gens, il n'avait pas le style de l'emploi. Les gens ne lui faisaient pas confiance, et pour être honnête, Omei faisait peur. Son visage, son corps, sa taille, sa corpulence, il n'avait rien de normal, rien de gentil, rien de simplement attirant pour les gens.

Sa première piste venait de couler aussi sec qu'une roche de la taille d'un bâtiment au milieu d'un océan. Perdre une piste c'est simple, mais perdre une possibilité rapide et simple de trouver la façon d'atteindre l'affinité ultime du Yoton, ça fait littéralement chier. Omei avait besoin de cette affinité à tous prix. Il tuerait tout le monde s'il le fallait pour atteindre cette technique. Yoton, la technique infernale...Il fallait trouver une nouvelle façon d'apprendre cette affinité. Mais comment faire..?

Konoha ne pourrait pas apprendre à Omei Kyofu la capacité Yoton, et ça, il le comprenait. La rage commençait à s'emparer de son âme, de son corps, de sa tête. Le sang brûlait à l'intérieur du corps du pauvre homme, qui semblait commencer à flancher. Il continua sa recherche, dans les villages côtiers, pour s'assurer de ne pas tomber sur un ANBU d'un autre village, qui s'assurerais de mettre des bâtons dans les roues d'Omei Kyofu. L'ANBU de Konoha se sentait de plus en plus seul contre le monde, plus les pas s'enchaînaient, plus le monde semblait sombre.

"Qui es-tu, ninja de Konoha? Que viens-tu faire par ici?"

"Je cherche quelqu'un qui peut me renseigner sur l'affinité Yoton."

"Tu parles à un moyen connaisseur. Je sais environ où tu peux trouver une partie de ce que tu recherche... Va par delà les montagnes, il s'y trouve un volcan. C'est une montagne qui crache de la lave, tout comme ton affinité, tu y trouveras ce que tu cherches, mais en es-tu digne?"

Omei ne répondit pas à l'homme. Il voulait à tous prix trouver ce volcan. La route reprit, mais enfin, il avait une vrai piste, son visage toujours aussi heureux et diabolique à la fois, couronnant son corps bâtit et ses cheveux de plus en plus noir. Noir comme les cendres.

La forêt de la mort se trouvait sur son chemin. C'était une forêt dite diabolique, qui en effet ne semblait pas très accueillante. À l'entrée se trouvait un portail, semblant être fait de deux arbres morts, en parfaite harmonie. Les arbres formaient une arche qui prenait place de porte, menant vers le chemin de terre battue, qui semblait vieux et nouveau tout à la fois, comme si chaque fois, quelqu'un le refaisait, mais qui?

Omei se mit à avancer, regardant patiemment les arbres sur ses côtés, mort, bien entendu, mais qui avaient tous une histoire, ne serais-ce que que le fait que quelqu'un soit enterrer en dessous, ce qui arrivait, et qui était visible par les marques de pierre tombale sur l'arbre, ou sinon c'était à cause des visages que semblaient avoir les arbres. Selon ce qu'Omei avait entendu, c'était que les arbres prenaient les âmes des morts pour s'en servir pour se défendre, mais ce ne sont que des légendes, Omei n'as pas peur des légendes. Il est une légende, il est Omei Kyofu, l'Apocalypse. Alors qu'Omei marchait, sur cette route toujours aussi longue, droite, mais semblant toujours distante, il sembla comprendre qu'il était dans un genjutsu, il revoyait toujours les mêmes choses, il tournait en rond littéralement, il marchait tout droit sans jamais se rapprocher de son but, alors il tenta d'arrêter le genjutsu de l'ennemi qui devrait se cacher dans la forêt de la mort mais sans succès. Ce n'était pas un genjutsu. La forêt elle même était aussi grande, elle était aussi longue, indéfinie à travers le courant du temps, à travers la mort des hommes et l’existence des autres. Il parait qu'un arbre vit en moyenne dix fois plus longtemps qu'un humain, c'est incroyable, non? Et les arbres de cette forêt se nourrissent des passeurs qui se sont égaré dans le droit chemin de la vie. Si ton âme est sombre, les arbres te la prendront. Si ton âme est pure, les arbres de la prendront. Les arbres prennent toutes les âmes, pour s'en nourrir, pour survivre. Ces arbres ont des milliers d'années, parce qu'ils survivent en aspirant la moelle existentielle de la vie à travers les hommes, qui eux, ont perdu leur chemin.

Omei par contre, n'avait pas peur. Peu importe les histoire, lui, il n'avait pas d'âme. Il n'était qu'un corps errant cherchant à accomplir un but, et il s'accrochait à la vie. Ceux qui ne s'accrochent pas à la vie méritent de mourir, mais Omei, lui, les laisse vivre. Pourquoi? Le plaisir de les voir grandir à travers la haine et la peur, pour qu'ils finissent par s'accrocher à la vie, pour qu'ils finissent par espérer pouvoir vaincre Omei un jour, venger leurs amis, pour se venger eux même. Omei ne croit pas en ce monde si noir qu'il est.

Toutes ces pensées attirèrent l'attention des arbres, qui eux-même sentaient que l'homme devant eux n'était qu'un simple portail vers de plus amples sentiments qui pourraient le détruire, un jour ou l'autre. Les arbres ne s'en prirent pas à lui, on pouvait sentir sa puissance à des kilomètres à la ronde, et à travers cette forêt, les murmures des arbres à travers le vent et les feuilles se faisaient entendre de long en large de la forêt. Un arbre finalement se décida à ouvrir la bouche, un arbre plus massif, plus courageux. Peut-être le chef, qui sait, peut-être que les arbres ont un chef..

"Dit-moi, passeur. Que viens-tu chercher dans la forêt de la mort?"

"Je ne fais que passer pour avoir la réponse à ce que je cherche, Grand Arbre."

"Et qu'est-ce que tu cherches vraiment? N'as-tu donc pas d'âme?"

"Je suis l'Apocalypse. Je cherche le volcan, là ou je pourrai gagner la puissance de détruire chaque êtres humains de ce pauvre monde. J'ai un but, et c'est tout ce qui compte pour l'instant."

Les arbres se mirent à se murmurer tranquillement, le vent soufflait à travers toutes la forêt, et Omei ne comprenait franchement rien. Il s'attendait à une attaque quelconque qu'il ne verrait pas venir, ou même à se faire aspirer par la terre. Il s'en foutait. Il savait se battre. Mais à sa plus grande surprise, certains arbres qui étaient grouper bougèrent, laissant une route se dégager, lui montrant la sortie. Omei, de son sourire diabolique, sourit et regarda le Grand Arbre, face à lui.

"Ta cause nous apporteras des tords dans un certain sens, mais nous sauvera dans l'autre. Les hommes nous ont tuer et utiliser pendant trop longtemps, et maintenant, nous comptons sur toi pour nous en sortir. Si tu étais rester sur le chemin que tu utilisais, tu aurais fini par mourir de fatigue. Tu tournais en rond. Maintenant, sors, et va vers le volcan. Nous croyons en toi."

Omei se remit donc en route, et quelque minutes plus tard, sortit de la grande forêt de la mort, l'endroit que tant sont mort, et que si peu ont survécu. Il aurait put la brûler au grand complet, mais ou est le challenge là dedans? Omei était heureux de son test, et continuais maintenant sa route vers le volcan, là ou il s'attendait à soit mourir, soit apprendre le Yoton. Sa destinée était tracé, alors il ne savait rien. Il savait simplement qu'il allait s'y rendre, et que s'il devait mourir, il mourrait digne de lui-même, digne de l'Apocalypse dans ce monde. Enfin, Omei deviendrait poussière. Mais avant, il devait devenir plus puissant, que cela plaise ou non aux autres.

Omei se mit en marche. Le volcan était visible de très loin. Il semblait rouge, fumant. On pouvait voir les traces de la dernière éruption, et des cadavres brûler d'animaux sur le chemin. On voyait de loin chaque traces de lave qui avait couler précédemment . Combien de temps est-ce que sa faisait qu'il avait fait sa dernière éruption? Je dirais très peu de temps, parce que le sol était encore chaud, et certaines habitations brûlaient encore, mais ça ne voulait surtout pas dire qu'il n'y avait aucune possibilité qu'il explose une fois de plus. Après tout, Mère Nature est une ******* qui ne prévient pas avant d'agir. Comme toutes les femmes, quoi

Omei sourit de son sourire irréel, qui sectionna à nouveaux les muscles endommagé de sa bouche, qui se mirent a saigner abondamment, couvrant chacun de ses pas, montrant de loin tout son chemin vers le volcan. Omei détourna la tête et regarda les habitations. On pouvait y voir une maison à moitié détruire, la moitié du corps d'un enfant, le père tenant cette partie de corps dans ses bras, pleurant par dessus, la tristesse absolut. Sa femme, un couteau dans le coeur, s'étant suicider, face à la pression. L'homme semblait toujours aussi triste, comme s'il allait mourrir. Omei s'avança et regarda l'homme de près, et une larme coula sur sa joue. Des sentiments... Les sentiments sont inutile. La Mort s'est emparé de la famille de cet homme, et lui, il survivait. C'était triste, mais pas assez pour Omei, alors pourquoi pleurait-il? Peut-être parce qu'il aurait aimer mourir comme cet enfant, avec l'amour de ses parents, brûler par la lave de Dieu, finir en cendres. Le père serrant toujours le corps de l'enfant semblait commencer à flancher. Omei vit qu'il lui manquait un bras. L'éruption avait donc été si puissante? L'homme s'en foutait décidément. Il ne voulait pas un bras, il voulait ravoir son fils...

Omei essuya la larme qu'il avait sur la joue et tua l'homme, brûlant les corps. Il passa une journée complète à tuer les survivants qui avaient perdu toutes raison de vivre, et brûlant chaque corps pour qu'ils aient un repos décent. Omei s'accroupit et se mit à pleurer à chaudes larmes... L'Apocalypse qui pleure...Omei n'était pas un humain, il n'avait pas le droit de l'être, et malheureusement, il était forcé de l'admettre, tant de douleur, il n'arrivait pas à le supporté. Tant de tristesse pour des gens qui n'avaient pas mériter ce qui leur était arrivé... Il perdit connaissance, seul avec lui-même dans les ruines du village, attendant le lendemain pour récupérer des forces.

Le lendemain, il se leva, détruisit le reste des bâtiments, comme si rien n'était arriver à cet endroit, comme si rien n'avait un jour exister. Il marcha tranquillement, sans trop de convictions vers le volcan, ce monstre de lave qui avait blesser autant. Omei avait une larme sur la joue qui coulait tranquillement. La larme des Kyofu, la larme qui n'aurait jamais du couler. Omei se retrouva au dessus du volcan, voyant une statue qui avait survécu à toute l'éruption, une statue d'un arbre, qui restait là. Pourquoi? L'arbre vit à travers la mort, et un arbre survit toujours, rendant la terre meilleure, Omei le regarda fixement, et se laissa tomber dans le volcan. Que faire d'autre, il n'avait rien compris. Son voyage, la seule chose qu'il réussit à comprendre de tous ces problèmes, c'était qu'il était un humain après tout. Est-ce que sa valait encore la peine de vivre? Aucunement. Pendant qu'il tombait vers sa propre mort, Omei se rappela des paroles du vieil homme qui lui avait indiquer l'endroit;

"C'est une montagne qui crache de la lave, tout comme ton affinité, tu y trouveras ce que tu cherches, mais en es-tu digne?"

Est-ce qu'il en était vraiment digne...Alors qu'Omei tombait, les vagues de laves se mirent à tournoyer, pour l’accueillir dans leur sein, que sa soit pour le tuer, ou pour l'accepter, et à la seconde ou Omei aurait été supposé toucher la lave, brûler pour l'éternité, il se rendit compte que la lave du volcan avait libéré un espace autour de lui, le laissant seul au fond du volcan, sur une couche de terre. Alors...être digne, ce n'était pas d'être immortel, ce n'était pas d'être sans émotions... être digne, c'est d'admettre qu'après tout on est faible, et qu'on ne deviendra jamais assez puissant. Avec son habilité Doton, il sortit du volcan. Il était un homme nouveau. Toujours l'Apocalypse, bien sure, mais une Apocalypse qui comprenait la souffrance des gens, et qui avait, un peu, grandit...

127 lignes.

Terminé! S.V.P. confirmer!