J'étais parti pour un long voyage, bien costaud, un voyage comme tous les autres avec comme destination Sunagakure. Et comme pour chaque voyage, il y avait toujours un lieu de départ non ? Eh bien, j'avais commencé ma fameuse et longue route périlleuse depuis Tansuigakure, le village caché de l'eau douce, un village de tarlouze qui a demandé de l'aide à son plus grand allié, Kiri. Je me souvenais encore de cette bataille, qui n'avait duré qu'une bonne heure. L'odeur répugnant du sang de tous les gens que j'ai bien pu tuer m'avait finalement suivi. Avant de quitter ce village de peureux, j'ai eu l'idée de remplir mes deux gourdes violettes, que j'ai vidées cul sec après la bataille sanglante. Je me retrouve donc dans un désert de sable, à marcher sous les coups de vents énormes qu'on m'envoyait toutes les cinq minutes. Mon bras droit posé au niveau de mon front, je continuais à avancer avec difficulté, tellement les vents étaient forts. Je n'avais guère besoin d'ouvrir les yeux pour constater qu'il n'y avait que ça dans cet endroit, du sable et rien d'autre. Les petits grains de sables s'organisaient de façon à ce qu'on retrouve des bosses à chaque pas que l'on faisait.

* Eh bien, je suppose que j'arriverai là-bas d'ici quelques minutes... *

Le vent ne m'aidait pas dans ma longue marche, cette foutue chose de la nature ne faisait que me ralentir en me balançant dans le visage le sable jaune et brûlant par la même occasion, chose assez désagréable. Et puis ce n'était pas tout, moi qui espérais vivre un moment de tranquillité, non loin de là... ce même vent avec qui je me battais soufflait tellement fort que j'eus des difficultés à me mouvoir facilement. Je me débattais du mieux que je pouvais, pour arriver à Suna, le village caché du sable, dans les plus brefs délais. Puis, en forçant un peu, j'arrivai tout d'un coup à surpasser le vent, et j'allais enfin pouvoir reprendre ma route tranquillement. Peu de temps après, toujours en foulant le sable du pays du vent, mes yeux se posèrent automatiquement sur un étrange monument. Une sorte d'immense falaise se scindant en deux, afin de pouvoir laisser les personnes passer. C'était certainement les portes de Suna, charmant. M'approchant un peu plus de ce fameux passage, le vent s'arrêta de souffler, mais laissa plutôt place à une chaleur des plus atroces.

« Ça change de Kiri ça... »

Je m'empressai alors de rejoindre la falaise coupée en deux, il y avait de l'ombre là-bas au moins. Cependant, quelque chose d'autre, cachée ou non me gênait vraiment, tellement que je m'arrêtai, regardant les alentours. Je n'étais pas encore entré dans le passage, il fallait d'abord que je regarde les alentours, au cas où un petit plaisantin ne me balance quelque chose dans la face ou un truc dans le genre... Pour le moment, je faisais des droite-gauche plusieurs, même des haut-bas si vous voulez le savoir, quoi qu'il en soit, j'étais prêt à riposter.

© Rudy

Vent à la con, pourquoi n'irais-tu pas souffler ailleurs ? Non ? Tant pis... j'avais privilégié à ce moment-là mes yeux et ma concentration. J'étais toujours à la recherche de la présence que je sentais marcher vers moi, et j'en avais un peu marre. Toujours debout et en face de la sorte d'immense falaise de Suna, j'avais enfin repéré l'homme... ou la femme qui se rapprochait pas à pas vers moi. On disait toujours que les portes des villages étaient toujours remplies de gens cherchant chacun quelque chose de différent... là, il y avait un vide total, comme un immense désert. Enfin bref, à part ce fucking désert, la personne que j'avais repéré grâce à mes yeux divins marchait, et s'approchait de plus en plus vers moi. Pour l’instant, aucune méthode pour découvrir si cet énergumène était un garçon ou bien une fille. Si je me fiais à mes yeux (divins:hap:), on pourrait dire que l'homme ou la femme était un blond, ou une blonde, qui avait des cheveux paraissant très soignés, et longs. Plus l'individu s'approchait plus ses traits physiques me rendaient confus.

* Un homme ou une femme ? Fuck. *

Ça y est, il était fin prêt de mon corps de ninja Hôzuki. D'après le bandeau que la personne portait, il venait du village que je voulais visité. Cette dernière portait des habits plutôt orientés vers le gris, un genre de débardeur gris, avec des sortes de grillage en motif, charmant. N'oublions pas son pantalon... gris lui aussi, ainsi que ses sandales... devinez... grises aussi ! Finalement cette personne voyait la vie en gris. Le silence était immense, seul le vent régnait dans cet endroit, la rencontre fut mystérieuse jusqu'à ce que l'homme-femme se mit à parler.

« Tu sais que tu as une très belle épée? Elle est...Belle...C'est de l'art sur du métal, et moi j'aime l'art. Je crois que nous allons bien nous entendre toi et moi, inconnu de Kiri. Qui es-tu? »

* Androgyne... ça y est, c'est un androgyne. *

Voilà le mot que je cherchais depuis le moment où j'avais vu l'homme-femme, un androgyne. Je ne me préoccupais pas vraiment de ce qu'il disait, même si sa voix me révéla finalement son sexe. Un homme. Tout ce que j'avais retenu dans ses paroles était qu'il complimentait mon épée, comme d'habitude. Je me mis alors à regarder encore un peu plus l'androgyne souriant, pour voir son unique mèche de sa coupe, cachant son autre œil, son œil gauche. Même le vent ne faisait aucun effet face à cette fameuse mèche. Ses sourcils étaient jaunes eux-aussi, son iris coloré d'une teinte bleutée, mais il n'était pas très musclé. Celui-ci me tendit sa main, amicalement, j'hésitai un peu à la prendre, mais finalement j'optai alors pour l'autre chose à faire, je ne la serrai pas.

Mes yeux plongés dans les siens, je ne montrais aucune émotion apparente, je ne fis que de balancer quelques mots.

« Dis-moi... Comment t'appelles-tu ? »

© Rudy

Je ne faisais vraiment rien d'autre que de voir ses cheveux balancer légèrement à droite et à gauche, poussés par le vent qui commençait peu à peu à se calmer. Apparemment le ninja était un des ninjas les plus pensifs que je n'ai jamais jamais connus. Depuis tout à l'heure je ne faisais que ça, regarder cette personnes aux allures bizarres se mettre en colère peu à peu. Ce dernier se mit à marmonner des choses que j'ignorais franchement, mais qui certainement, ne valait pas grand chose à mes yeux. Le soleil tapait moins fort que d'habitude, c'était certainement les nuages qui bloquaient son passage. L'homme mettait vraiment du temps à répondre à ma question, pourtant elle était si simple. J'attendais simplement, calmement sans dire un mot de plus. Avec un peu de patience il finirait pas me répondre.

« Tu sembles m'ignorer un peu trop... Je t'ai posé la question en premier... Je suis Deidara, ne le sais tu pas ? Je suis l'Artiste, avec un grand A ! Je suis un Dieu !! »

Je l'ai ignoré ? Ça alors, je ne l'avais même pas remarqué, tellement je me focalisais sur son physique de malade. Enfin bref, mes yeux rivés vers lui, je poussais un petit sourire moqueur, il parlait si fort et il pensait vraiment ce qu'il disait, alors soit il était un grand psychopathe, soit c'était quelqu'un de très égocentrique ne pensant qu'à l'art. J'avais le choix, mais je me dis plutôt que c'était le mélange des deux options, un psychopathe égocentrique ne pensant qu'à l'art, bien non ? Ses sourcils avaient changé si soudainement d'expression, sa colère était plus grande que celle de tout à l'heure, ce mec était dangereux s'il le voulait. Ses yeux se mirent à me fixer dangereusement, un psychopathe en chaleur, c'est dangereux non ? /zbaff/ Apparemment il ne voulait pas vraiment rigoler, tant mieux, un petit entraînement avec lui en ferait pas de mal.

« Hmm... Ok. Prépare-toi, j'arrive. »

Je n'étais pas un petit lâche pour attaquer comme ça les gens, je prévenais toujours, histoire que le combat soit un tout petit peu intéressant. Peu après mon annonce, je fis trois bon salto-arrière histoire de prendre de la distance. Le sable était assez chaud pour pouvoir brûler ma main, mais pa spour longtemps. J'allais réaliser un jutsu Suiton, qui était assez puissant pour pouvoir transformer cette zone là de Suna en station balnéaire, sisi. Je me mis en position, composai les mudras à une vitesse normale, pas de quoi s'affoler. Après avoir terminé de faire le dernier mudras, il a fallu attendre quelques secondes, pour pouvoir entendre jaillir l'eau depuis le souterrain. L'eau fit de plus en plus de bruit, la terre secouait légèrement, c'était bon signe. Peu après, une immense étendue d'eau jailli alors subitement d'en bas, me faisant flotter grâce au Suimen, j'espère que l'artiste aussi.

Techniques apprises :
Pistolet aqueux (4 jours) - Monstre aqueux (5 jours) - Suiton - Daibakufu (3 Jours)
129 Lignes dispo' - 120 = Reste 9 o:

© Rudy

L'eau était enfin présente dans ce fucking désert aride, n'accueillant expressément que du sable, quelques cactus et rien d'autre. J'avais de l'eau, une immense étendue d'eau même, de quelques mètres de profondeur et qui remplissait les alentours de l'arène de combat improvisé. Tant mieux rester dans le sec comme ça je n'aimais, pour le cas de l'autre... j'en avais pas la moindre idée. Mais je n'étais pas là pour le confort de mon adversaire, j'étais là pour me dégourdir un peu les jambes non ? Le sourire au lèvres, je regardais mon adversaire activer son suimen no jutsu, afin de ne pas se noyer comme un vulgaire villageois touriste. Apparemment j'ai eu ma réponse à ma question de tout à l'heure, l'androgyne semblait être écœuré à l'idée de voir mon eau minérale faire son entrée, un pue normal, c'est un ninja de Suna...

« Bienvenue dans mon monde, Deidara. »

Je poussai alors un petit rire amical, je n'avais toujours pas donné la moindre information sur mon identité, tant mieux, il serait peut-être un danger pour moi dans un avenir proche. À présent le combat pouvait commencer le combat, nous étions tous les deux debout sur ma piscine d'eau, espérons qu'il n'aie pas comme affinité lui aussi le suiton. Sa colère fut amplifiée à nouveau, qu'est ce qu'il avait comme problème avec l'eau ? On resta alors dans cette position pendant quelques instants, l'auto-proclamé « Artiste » resta pensif, même pas concentré pour le combat. Enfin bon, envahi par la rage, le blond mit ses deux mains rapidement dans ses deux poches latérales, remplies de je ne sais quoi. Il laissa ses mains dans ces poches, puis les retira alors, tout en fermant ses poings, comme pour me cacher ce qu'il tenait dans ces deux mains.

Il ouvrit alors ses mains, aussi rapidement qu'il les a plongées dans son sac, laissant alors apparaître dans chacune des mains, une bestiole. Une bestiole blanchâtre à l'effigie d'un oiseau. C'est quoi son délire ? Je ne savais pas mais il ne fallait pas le sous-estimer, quoi que... Non. Soudainement, les oiseaux vinrent automatiquement vers moi avec une rapidité fulgurante, ces trucs sont vivants ? Je ne savais même pas quel effet ces bestioles faisaient. Ces dernières foncèrent droit devant moi et... BOOM ! Les oiseaux détonnèrent alors devant moi, sans que je ne le sache. Ces bêtes-là c'était du costaud. L'explosion des deux oiseaux blanchâtres me poussa à quelques mètres plus loin.

« L'ART ! EST UNE EXPLOSION ! »

Je retombai alors pieds sur l'eau. J'allais enchaînais sans plus tarder avec une technique assez basique pour moi. Je fis les signes nécessaires à la création de la technique, puis en un instant, une sorte d'arc aqueux apparut devant moi et resta comme cela pendant quelques secondes, puis cet arche constitué d'eau fit expulser une énorme quantité d'eau, destiné à l'Artiste. L'eau se projeta avec une pression relativement élevée vers mon adversaire, comment allait-il réagir ?

© Rudy

Ces animaux en matière visqueuses étaient du Bakuton, enfin... d'après mes connaissances. J'avais balancé une attaque intermédiaire, celle du raz de marée. Je pus distinguer le corps du blond sauter en l'air, tentant d'esquiver mon attaque. Inutile, le raz de marée avait duré plus longtemps que son saut, et puis mon jutsu s'accrut, au détriment de ma réserve de chakra. Il fut donc prit dans mon attaque et cette dernière mouilla complètement Deidara, de quoi l'énerver encore un peu... pour chauffer un peu le combat.

« MON ESPÈCE DE.... ATTENDS QUE L'APOCALYPSE T'ARRACHE LA TÊTE !!! IL TE TUERA UN JOUR SI CE N'EST PAS MOI QUI LE FAIT !! »

Et ce fut le cas, car ce dernier, tout trempé, remit une de ses deux mains dans une de ses poches remplies certainement de cette chose blanchâtre, pour former un dragon version miniature, qu'il tenait dans sa main. Deidara lança sa petite bête en l'air, à sa hauteur, puis, d'un mudra, cette petite chose ignoble devint un immense dragon de cinq mètres d'envergure capable de voler. Ses battements d'ailes troublaient un peu l'eau que j'avais ramené, cette bête était explosive aussi ?

Le monstre blanchâtre flottait dans les airs, à côté de son propriétaire, Deidara. La bête flottait dans les airs, mais au même niveau que nous deux, le temps que le prénommé « Artiste » se mette à grimper sur le dos de la créature mythique. Ceci fait, le ninja fit grimper un peu plus haut son dragon, afin qu'il puisse prendre ses grands airs devant moi, le regardant en restant calme malgré tout.

« Je suis un artiste ! Je suis un Dieu ! Je suis Deidara, le grand ! Et rien ne pourra m'empêcher de devenir le plus grand artiste que ce monde ait connut ! Tu ne m'as pas encore dit ton nom, qui es-tu, adversaire de Kiri ? »

Il ne connaissait toujours pas mon nom. Arrogant comme je suis, mais aussi idiot (oui il faut l'avouer), je ne savais pas quoi répondre. Ainsi mon côté puéril et immature se manifestait en moi, je ne savais pas quoi faire. Peut-être lui faire une bonne blague pour une fois, allez rien de méchant.

« Je m'appelle Ashigaru Hikari, tu te débrouilles pas mal, tu sais, pour un débutant. »

Je poussai encore une fois mon rire de tous les jours, je ne pouvais même pas résister à la tentation, gamin et provocateur comme je suis. Enfin trêve de bavardage, je composai encore une fois des mudras, ayant déjà en tête ma prochaine technique de la mort qui tue. Ayant terminé de faire les mudras, je ne fis pas tout de suite ma technique. Je me liquéfiai alors subitement, je me retrouvai dans l'eau, exactement sous le dragon de l'artiste blond. Ayant déjà composé mes mudras, je fis deux clones d'eau que j'envoyai à la surface de l'eau, haha, Deidara croira sûrement que j'étais avec l'un de mes clones. Pour l'instant je mouillais dans l'eau, mes clones envoyés.

© Rudy

Cette fois-ci, il n'avait pas répondu à ma provocation, surprenant venant de sa part. Je venais à peine de le combattre et c'était comme si je le connaissais du bout des doigts, facilement irritable, arrogant, mon alter-ego parfait, mise à part bien sûr ma puérilité sans limite, et mes moments de calme aussi. Je voyais tout ce qui se déroulait depuis l'immense lac que j'avais crée, expressément pour le combat que j'avais moi-même déclenché. Mes clones restèrent immobiles, comme aveuglé par la puissance de Deidara, volant dans les airs grâce à sa monture à la couleur blanche pâle. L'artiste avait une confiance en soi énorme, tout comme moi bien sûr, je le regardais faire d'en haut, je le regardais faire quelque chose... d'assez étrange.

* Ça va mal se passer on dirait... *

La queue du dragon, qui d'ailleurs ressemblait plus au corps d'une abeille ou d'un moucheron, rentra en partie dans le corps du dragon si imposant, qu'on entendit même sa queue faire le mouvement. Une fois ce mouvement assez étrange, on entendit alors le dragon roter, bizarrement. La gueule du dragon fut bourrée de trucs dont j'ignorais, le nom, ni même l’apparence, jusqu'à ce que le dragon ne les crache, en direction du sol. Ces trucs, c'étaient bien des boules blanchâtres encore une fois mais de tailles moyennes cette fois-ci, qui tombèrent en masse par centaine, voir même par millier. C'était assez dangereux là, Suigetsu ne pouvait rien faire, même l'original, car ces boules recouvraient toute la zone, c'était bien embêtant. La horde de boules s'approcha à vive allure de mon territoire, je ne paniquai pas, je ne stressais pas. À peine les boules effleuraient l'eau douce que j'avais crée, Deidara s'empressa de s'écrier ainsi, en formant avec une main un mudra.

« Katsu ! »

Toutes, je dis bien toutes. Toutes les boules se mirent à détonner, créant ainsi un énorme feu d'artifice de couleur rouge. L'eau devenait de plus en plus instable, c'était une pluie d'explosifs que Deidara avait crée, il était puissant. Les bombes désintégrèrent alors mes clones, un immense nuage de fumée se forma sur un périmètre s'étendant jusqu'à un bon kilomètre. Le sable s'écarta légèrement, un immense trou a été formé par l'artiste. Toute mon eau rentra dans ce trou, pour se faire aspirer dans la nappe phréatique, litre par litre, comme dans un évier. Je résistais tant bien que mal à l'eau normal qui tentait de m'emporter sous forme liquide dans la nappe phréatique. Je demeurais donc une flaque d'eau, dans un immense désert. L'explosion était énorme, le sable lui-même avait été un peu repoussé par les explosions, formant donc une sorte de coupelle de sable.

J'étais encore à l'était liquide, sous forme de flaque d'eau, prêt à attaquer par surprise. Le shinobi à qui j'avais à faire posa son bolide (:hap:) au sol, Deidara fit de même puis refit transformer son immense dragon en petite figurine blanche, qu'il rangea dans l'une de ses poches.

« Ashigaru Hikari !? T'es où ? Fait pas l'imbécile, tu peux pas être mort !! Tu avais l'air puissant !! »

Le combat n'était pas terminé pour lui, pour mon cas non plus. Le ninja de Suna eut quelques difficultés à respirer, le vent était à nouveau présent sous formes de brises. L'artiste s'empressa alors de s'approcher de moi, croyant que je n'étais pas là, et que ma forme à l'état liquide n'était qu'une simple flaque d'eau qui avait résisté à l'absorption.

« Eh...Si c'est bien le cas, alors il m'a bien eu... »

Oui, je l'avais bien eu en effet, il renonça à l'idée de s'approcher de la flaque qui n'est d'autre que moi, certainement pris par le doute. Il s'éloigna donc toujours debout. S'étant retourné, j'en profitai donc pour préparer un de mes jutsu fétiches, en étant encore sous forme liquide, mon attaque était nettement plus puissante. Chien, bouc, coq, lièvre.

« Suiton : Taihodan no jutsu ! »

Subitement, à partir de ma petite flaque d'eau, un torrent d'eau moyen fonça directement vers le ninja de Suna, avec un effet de surprise pareil, les chances d'esquives étaient réduites, et puis, il était essoufflé. Évidemment j'étais aussi dans l'eau que j'avais envoyé, je me préparais alors au moment de mon envoie, à une éventuelle attaque au corps-à-corps. Tiens-toi prêt, Deidara.

© Rudy

L'attaque a été placée avec succès sur l'artiste. En fait, j'avais bien insisté sur son visage, je pensais que cela aurait été plus marrant, effectivement. Mon attaque d'eau placée, celle-ci se transforma à nouveau en une flaque d'eau spéciale, étant donné que c'était moi la flaque d'eau vivante. L'attaque fut énormément bien placée, tellement qu'elle fit tomber Deidara au sol, sur le sable ardent. Je me réjouissais de ce que je venais de faire, j'aurai bien essayé avec un dragon mais bon... Pour le moment, je regardais le pauvre visage du blond, toujours aussi secoué par l'attaque surprise.

Un peu plus tard, il se releva toujours aussi irrité et confus, finalement ce genre de truc je devrais le faire un peu plus souvent non ? Enfin bref, l'artiste fut pris dans une rage tellement grande que celle-ci le guida à faire des trucs paraissant bêtes, mais pas vraiment non. Mains dans les poches, il les ressortit avec une rapidité et une violence extrême, alors apparurent des oiseaux, de tailles moyennes mais explosifs sûrement. Je n'avais pas l'idée de ce que Dei' voulait faire, mais ça paraissait assez dangereux. Le shinobi artiste balança alors ses quelques oiseaux, peu nombreux, en l'air, qui prirent vie aussitôt afin de pouvoir battre des ailes.

Les bestioles blanchâtres volaient un peu partout, comme pour faire la patrouille. Un des oiseaux fonça bec la première à une vitesse fulgurante vers une flaque d'eau, dieu merci ce n'était pas la mienne. Bref la créature volante s'approcha donc dangereusement de cette flaque liquide, avant d'exploser dessus, dispersant assez facilement la flaque d'eau. La flaque n'était plus une flaque, mais s'était subdivisée pour ne devenir que de fines gouttelettes, qui finirent par disparaître dans le sable. Heureusement que l'oiseau ne m'avait pas visé... Finalement je retire ce que j'ai dis. L'autre oiseau fit la même chose, mais cette fois-ci avec comme cible... moi. L'oiseau surpassa cette fois-ci la vitesse de son frère :hap :. Il fonça vers moi et le seul réflexe que j'avais pour ne pas finir comme mon voisin la flaque, c'était de revenir à ma forme humanoïde. In-extremis je vous le dis.

« Katsu ! »

Mon corps redevint celui qu'on connaît, alors que la bé-bête explosa littéralement devant ma face. Ma face se liquéfia, alors que le reste de mon corps était solide. L'impact fut énorme, même ma tête liquéfiée, la douleur se sentait quand même. Je tentais tant bien que mal à résister au souffle de l'explosion, l'eau de ma tête me lâchait un peu pour suivre le sens du souffle, mes pieds je les serrais fort. Peu après, le souffle s'envola, ma tête revint à sa forme initial, j'étais épuisé. Ma respiration n'a jamais été aussi déréglée :hap:. Je regardai mon ennemi avec des yeux de gars essoufflé, les cheveux complètement mouillés et laissant quelques gouttes tomber sur le sol aride.

« Malin... Mais je n'ai pas terminé mon p'tit artiste. »

Aussitôt après avoir dit ces mots-là, je dégainai Kubikiri Hôchô, toujours aussi tranchante. Je pris alors mon épée des deux mains, puis, après un bon geste du pied, je fonçai alors vers Deidara, en regardant bien ses mouvements, tout en courant à une vitesse pas très intéressante, étant donné le poids énorme de ma lame. Tout droit vers mon adversaire blond, je m'apprêtai à lui asséner un bon gros coup de mon épée, allait-il s'en sortir, il était puissant, on verra.

200 Lignes : J'enlève 190 lignes pour...
Suiton - Goshokuzame (60 Lignes)
Suiton - Daibakuryuu no jutsu (80 Lignes)
Suiton - Suiyuha (50 Lignes)

Il me reste 10 lignes o:

© Rudy