Suite au rendez-vous avec les autres membres de son équipe, Misuki avait décidé d'aller s'entraîner un peu. Pour ne pas risquer d'être dérangé par qui que se soit, elle s'était retirée de Konoha. Mais la jeune fille avait bien prit garde qu'en cas d'incident, elle pourrait en toute simplicité, et le plus vite possible, regagner les portes du village.
Les deux garçons, Ishiro et Meiun, qui lui servaient de coéquipiers l'avaient suffisamment agacé pour qu'elle décida de passer la journée entière à parfaire ses techniques et parades. L'ennui était qu'elle se sentait restreinte. N'étant pas très douée dans le corps à corps, et ayant pour spécialité le genjutsu, le problème était évidemment sur le plan des dommages : il lui serait difficile d'affliger des dégâts à des potentiels adversaires. L'unique chose pouvant combler cette lacune était son affinité : Katon. Malheureusement, elle n'en maîtrisait que deux techniques, et cela ne lui semblait en aucun cas suffisant.
Après avoir passer quelques heures à ajuster les moindres détails de ce qu'elle savait déjà faire, Misuki s'assit sur une souche d'arbre pour boire un peu d'eau. Elle sortit de son sac un parchemin qu'elle était aller demander la veille à son ancien Sensei et le parcouru avec intérêt. Il s'agissait en réalité d'un parchemin expliquant les rudiments d'une technique Katon : Housenka no jutsu ou Technique de la balsamine.
Quand elle eut rassemblé toutes les informations qui lui semblaient nécessaire, la jeune fille referma sa gourde, rangea le parchemin et se mit au travail.
La petite brunette rassembla son chakra. Elle concentra toute sa pensée et son énergie, tachant de faire le vide et d'éliminer toutes formes de pensés n'ayant pas de rapport avec l'entraînement présent. Elle savait que ça serait difficile : combien de fois s'était elle brûlée en apprenant la technique de l’araignée rouge et celle de la poussière d'étincelle ? C'est pourquoi elle resta longtemps, les yeux fermés, les doigts les uns contre les autres, en malaxant avec le plus de précision possible son chakra. Puis, se fut le moment du premier essai. Elle rouvrit les yeux, composa les signes avec empressement et souffla également le plus fort l'eut pu... Il ne sortit pas même un nuage ou une volute de fumée de sa bouche. Elle retourna se pencher sur son parchemin.

" Hmm... Evidemment. Je me suis trompée à cette endroit dans les signes.. J'aurais du faire ça, mais j'ai fais ça. Bon, je recommence plus doucement. "

La jeune fille se remit en place. Cette fois, bien qu'elle ne se soit pas trompée dans les signes et qu'elle soit aller à une allure convenable, il ne sortit toujours rien de sa bouche. Elle comprit tout de suite son erreur : elle n'avait pas prit suffisamment le temps de se préparer.
Au bout d'une demi heure, Misuki contempla tristement la minuscule flammèche qui était écrasée au sol, deux mètres plus loin. Elle décida de s'accorder une pause. Elle s'assit de nouveau sur la souche, but une ou deux gorgés d'eau et médita sur sa nouvelle équipe ainsi que sur sa suite personnelle. Tout s'annonçait bien difficile... Mais la jeune fille n'était pas du genre à démordre. C'est pourquoi elle ne mit pas longtemps à se remettre au travail.
Ce n'est qu'au bout de plusieurs jours qu'elle arriva à un résultat qu'elle jugeait convenable... C'est à dire trois petites boules de feu jetées à une distance comprise entre 6 et 10 mètres.

" Il ne faut pas désespérer, je commence seulement à la travaillée. "

Elle sortit de son sac un petit sandwich et le mangea tranquillement, en écoutant les bruits alentours. Misuki n'avait même pas songer à la possibilité d'être prise en embuscade. Pourtant, du haut de sa petite taille et avec son corps qui semblait si frêle, elle aurait du se méfier et ne pas s'aventurer seule hors de Konoha. Mais il faut dire qu'il n'arrivait pas toujours à Misuki de réfléchir avant d'agir.
La jeune fille se remit ensuite à son entrainement.
Lorsque le soleil commençait à embrasser l'horizon, Misuki, épuisée, se sentait comme accomplie. Elle arrivait à présent à envoyer cinq boules de grosseurs égales et sans défauts majeurs à une distance d'entre 8 et 10 mètres.
La brunette était entrain de ranger ses affaires dans un petit sac de fortune quand elle remarqua comme un aura, une présence autour d'elle. Misuki s'immobilisa, attentive, tendant l'oreille, cherchant des yeux, goûtant l'air pour en être sûre.

" Je me fais surement des idées. Je dois être fatiguée.. Il commence à se faire tard. "

Misuki se rendit soudain compte d'une chose : il était effectivement tard, et elle était seule, elle, une petite genin en dehors de Konoha. Son coeur se mit à battre très rapidement. Ce n'était pas de la peur, mais une sorte d'angoisse obsédante. Elle ne put se contenir plus longtemps.

- Montrez vous ! Je sais que vous êtes là !

La jeune fille se tint en position, prête à riposter ou tout du moins à esquiver si quiconque tentait une attaque.

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HJ : 49 lignes.

Omei Kyofu se demandait encore pourquoi est-ce qu'elle ne l'avait pas remarquer. Est-ce que les ninjas de Konoha avaient de la misère à trouver son emplacement? Il était quand même visible, non? Il était grand, musclé, et ses cheveux noirs avec ses yeux dorées animal montraient de loin sa présence. Il n'aimait pas se cacher, c'est normal après tout. Qu'est-ce qui avait attirer Omei Kyofu vers la Gennin? L'odeur du sandwich. Un bon vieux sandwich... Omei avait faim. Moyennement. Pas vraiment. En faite, il en avait aucune idée. Un sandwich c'est cool après tout. Avec sa forme qui varie entre le cercle, le triangle et le carré. C'est plutôt fantastique, non? Comment est-ce qu'un simple bout de nourriture pouvait avoir autant de formes différentes tout en gardant le même goût? Fantastique...

Montrez vous ! Je sais que vous êtes là !

Elle parle toute seule? Mais c'est quoi ces conneries. Parler tout seul c'est une chose, mais parler tout seul dans un endroit à découvert? Encore plus étrange. Omei lui était étendu sur le sol et regardait de temps à autre l'entraînement de la jeune Gennin. Katon, eh? Le Juunin aime bien le Katon. Ça sonne bien, Katon. C'est littéralement brûlant d'envie, le Katon. Comment vivre sans faire brûler le monde dans les flammes éternelles de l'enfer?

Oh...Omei se sentit stupide. Elle venait de le découvrir. C'est pour ça qu'elle parlait "toute seule"... C'est à lui qu'elle parlait. Il se releva tranquillement, un sourire fendant son visage, montrant ses crocs. Son sourire semblait atteindre ses oreilles tellement il était grand. Il se sentait grand face à la jeune demoiselle. C'était plutôt une belle sensation. Se sentir en puissance...Mais une chose. Ne jamais sous-estimer les autres. Peut-être pourrait-elle lui être utile.

"Bonjour...Me montrer? Je ne me cachais même pas. On me prénomme Apocalypse...Qui êtes-vous, jeune demoiselle?"

Il se rapprocha un peu et s'assit devant elle, d'une façon un peu lâche, simpliste. Il était un peu fatiguer. Il repensait à ce sandwich...Oooh...Tout un sandwich! Mais bon. Il attendait avec impatience la réponse de la Gennin. Omei se sentait bien. L'air froid qui caressait sa peau ne faisait qu'envenimé son sourire malsain, il avait l'air effrayant, diabolique, dangereux, maniaque, mais en même temps, il avait l'air d'apprécier les petites choses de la vie. Et bien...Sa réponse? Bordel, mais elle est longue cette fille!

22 (+10) + 28 = 60 lignes dispo.
HRP : En roleplay à deux, tu te rajoute 10 lignes supplémentaires pour ton entrainement qui sont gratuite à chaques post

Elle avait l'air apeurée. Il faut avouer qu'un homme de sa corpulence qui sortait quasiment du sol, c'était pas commun. Mais il s'en foutais littéralement. La jeune fille avait retenu son attention. Katon... Katon...Brûler le monde, brûler tout. Reproduire un enfer sur terre. Sa l’intéressait. D'une seconde à l'autre, la jeune fille passait d'une fille apeurée à une fille pour laquelle il avait un intérêt flagrant. Elle semblait trembler. Il se leva, mit une main sur la tête de la jeune fille et pencha sa tête pour arriver à la hauteur de la sienne, pour la regarder dans les yeux.

"Euhm...Tu sais...T'as pas besoin d'avoir peur...Pourquoi je suis ici? L'odeur du sandwich m'as attiré... Ce que je te veux? Je dirais...Ton affinité Katon. Ce n'est pas la première fois que je te vois dans les parages. Je n'ose juste pas m'approcher, pour m'assurer que tu n'aies pas trop peur..."

Un rire sadique se dégagea de la bouche quasi-irréelle du Juunin. Ses yeux semblaient briller d'admiration pour la peur et pour le feu qu'elle produisait. C'était un mélange entre de l'admiration et un sentiment de puissance constant.

"J'adore le feu. J'adore brûler. L'enfer lui-même nous ouvre ses portes, nous apprenons avec le feu à le recréer ici! Appelle moi Omei. C'est mieux comme ça. Apocalypse, sa sonne un peu trop dangereux..Mais une chose. Tu es pour l'instant la seule personne à avoir assez de respect pour m’appeler par mon véritable nom, donné par mes parents déchus. Attention à ce que tu dit. Je suis dangereux, ne te méprends pas. Sauf que si j'ai du respect, alors tu tombes dans le côté de la confiance. Fais attention pour y garder ta place."

Il sourit et s'éloigna un peu pour s'asseoir une nouvelle fois sur le sol. Le sol était confortable..Il aimait bien la terre. La terre était belle, dure, molle, toutes les conneries du genre.

"Alors...Comment va cet entraînement Katon?"

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La jeune fille ne bougeais toujours pas... Toujours pas... Elle semblait sous le choc. Peut-être serait-elle inutile...Si elle a peur d'un homme tel que Kyofu, qui était totalement normal selon lui, alors elle ne serait jamais capable de se battre...

Kyofu ne lui voulait aucun mal, mais la jeune fille l'intriguais. Si elle pouvait utiliser ses capacités Katon, et qu'elle avait peur, pourquoi n'avait-elle fait aucune action envers l'homme devant elle? Étrange, certes, mais logique. On n'attaque pas ce qu'on croit plus fort que soit.

"Pourquoi m'accorder la faveur de savoir votre nom ? Après tout, je ne vous connais pas. Je pourrais être n'importe qui."

Le sourire disparut sur les lèvres d'Omei Kyofu. Il semblait plus triste, plus sombre. Un visage impassible se montrait à la jeune femme. Le visage était plus distinct, avec ses débuts de rides, ses fosses sous ses yeux à cause des cauchemars qu'il fait toujours, etc.

"Si on ne peut faire confiance à personne, alors il vaut mieux tous les tuer. Tu utilises l'affinité Katon. Pour moi, une utilisatrice de Katon c'est une personne qui pourrais être utile de mon côté. C'est pour ça que je te parles. Simple, non? Tu pourrais être n'importe qui, certes, mais ça ne veut pas dire que je t'ai dit la vérité sur mon identité. Tout le monde sait que tout le monde cache des choses. Je n'ai qu'une seule question, Misuki-Kun. As-tu peur? Ou es-tu prête à me faire confiance, moi, l'homme qui aie oser révéler mon nom à une inconnue."

Il relâcha un grand soupir et se sentit libérer d'un poids. Son sourire n'était toujours pas revenu, était-ce un bon signe?

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L'homme était certes terrifiant. Il avait le sourire de vos cauchemars, un sourire qui se fend dans la nuit pour vous dévorer. Le sourire qu'on espère ne jamais voir... Et surtout pas seule en dehors de Konoha.
Mais quand Omei perdit son sourire, Misuki se sentit alors encore plus mal à l'aise que lorsqu'il en avait un. Il semblait qu'il restait plus qu'un pas avant le massacre, et Misuki n'aimant pas les boucheries (surtout si elle devait faire office de viande) aurait aimer être nul part d'autres plutôt qu'ici. De plus, sa peur naturelle des hommes la rendait encore plus craintive. En bref : la jeune fille n'était vraiment pas dans son assiette.
Omei reprit la parole, et suite à son discours, Misuki comprit que pour l'instant, il n'y avait rien à craindre. Elle se détendit et se mit en position normal (ce n'était pas pour autant qu'elle avait baissé toutes ses gardes). Elle tâchait juste d'avoir une posture plus naturelle pour permettre à la discussion de pas ressembler à un interrogatoire. Elle croisa les bras comme elle le faisait souvent pour se donner un air de jeune femme intelligente et mûre. Oui, Misuki était plutôt prétentieuse et vantarde.

- Je ne fais confiance à personne. Néanmoins, saches que je n'ai pas peur.

La jeune fille raidit les muscles pour faire disparaître les tremblements qui persistaient. Elle tâcha également de se persuader que ce n'était que la petite bise qui la faisait frissonner, et non les yeux jaunes et brillants de l'autre protagonniste.

- Etes vous un ninja de Konoha ? Je ne crois pas me souvenir de vous avoir vu quelques part. D'ailleurs, vous avez dit que vous m'aviez déjà vu et que vous ne vouliez pas vous approchez. Qu'est ce que vous entendiez par là ?

Elle restait patiente, à une distance convenable de l'homme.

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Désolée... Je me sens minable. Ca ne me ressemble pas.

Omei Kyofu se sentait de plus en plus étrange. Son sourire qui avait disparut montrait un visage impassible, solitaire et quasiment triste. Omei, l'Apocalypse, l'homme qui n'as pas de sentiments. C'était une chose à changer. Après tout, avoir des émotions, c'est le principe totalement différent d'une arme. Et un ninja est une arme.

"Je ne fais confiance à personne. Néanmoins, saches que je n'ai pas peur."

La peur est un sentiment. Elle a donc des sentiments. Et ça, ce n'est pas bien. Elle a beau être jeune, elle reste un ninja, et les ninjas n'ont pas le droit aux sentiments. Ça peut leur coûter la vie.

"Etes vous un ninja de Konoha ? Je ne crois pas me souvenir de vous avoir vu quelques part. D'ailleurs, vous avez dit que vous m'aviez déjà vu et que vous ne vouliez pas vous approchez. Qu'est ce que vous entendiez par là ?"

"Ooh...Alors elle me pose des questions...Interessant." se dit-il calmement.

"Je suis un ANBU de Konoha. Personne ne me voit sans en perdre les yeux. Sauf s'ils gagnent mon respect. Je vous ai déjà vu vous entraîner dans le coin. Ce n'est pas la première journée que vous venez ici, et ça parait. Tu es Katon, et si un jour tu arrives à faire ça..."

Du torse d'Omei, une lumière noire illumina les yeux de la Gennin, et 4 hommes à cheval, formées de flammes noires mais distinguant chacun des traits des cavaliers, apparurent face à lui, semblant dangereusement puissant. Le chakra dépenser était énorme, mais la technique en valait la peine, et de loin.

"Alors tu pourras peut-être me vaincre. Mais avant ça, tu ferais mieux d'avoir peur. Mais pas peur de moi. Peur de ne pas être la personne qui me tranchera la gorge lorsque j'en aurai assez de ce monde et que je tuerai le plus de gens possible."

Son sourire se remit en place, le sang coulait encore, il se leva et mit sa main doucement sous le menton de la jeune fille pour remonter se visage face au sien.

"Tu sais petite, la vie est courte. Profites-en. Et si un jours un imbécile arrive et te dit que ta vie n'as aucun sens, alors j'espère que tu va lui brûler le visage..."

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203 - 100 = 103 dispo.

Spoiler:

Omei Kyofu se prit le pied en plein ventre. Il se mit à rire d'un rire excentrique, il souffrait un peu, mais il aimait la souffrance. Il tomba sur le sol et sa technique se dissipa. Il s'en contre fichait de sa techniques en ce moment. Il riait à chaudes larmes, et ça l'amusait. Il reprit son sang froid peu à peu, s'accrochant sur un arbre pour mieux se tenir droit.

"Tu sais...Je t'aime bien toi. Tu utilises les flammes destructrices, et tu frappe les gens qui te font trembler. Pour moi, tu es la femme parfaite! Sauf que tu es jeune. Et tu n'as pas encore appris à cacher tes émotions. Si tu montre tes émotions, alors tu peux en mourir. Je ne te toucherai plus, mais tu me raconte une partie de ta vie. C'est un pacte honnête, non? Allons, n'aies pas peur! Je ne te mangerai pas!"

Il s'assit en indien sur le sol, de façon à entendre la réponse de la jeune fille. Il se sentait bien. En confiance, c'est sure, mais il venait de faire confiance à une jeune à qui en une seule attaque il pourrait tuer, sans qu'elle n'aie la moindre chance de s'enfuir. Pourquoi elle? Parce qu'elle pourrait lui être utile. Si elle finissait par accepter de faire un pacte de sang avec lui, alors elle aurait son entière confiance, à la vie et à la mort. Le large sourire d'Omei Kyofu semblait de plus en plus irréel, était-ce un monstre?

Il s'étendit de tout son long sur le sol et se rendit compte que le gazon était plutôt confortable. Du genre assez pour y passer la nuit. Il se rappela du coup de pied de la fillette, qui le fit rire intérieurement. Elle était plutôt intéressante cette fillette. Pour une Kunoichi, elle en valait peut-être la peine. Peut-être la peine de survivre encore un peu...

Aussi, peut-être pourrait-elle être utile pour s'approprier les pouvoirs d'un ANBU qu'il connaissait que peu. Il semblait bien connaître les Gennins. Peut-être la connaissait-il elle. L'histoire au grand complet viendrait de changer...

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Spoiler:

Omei regardait la jeune gennin attentivement. Elle hésitait beaucoup à révélé ces informations. C'était bien qu'elle hésite. Qu'est-ce qui lui assurait que l'homme devant elle était bien un ANBU de Konoha? Il aurait très bien pu fabriquer son propre bandeau de Konoha et avoir prit place devant elle, d'une façon quelconque. Peut-être bien pour s'approprier son corps. Qui sait, il existe quelques récupérateurs dans le monde qui seraient prêt à payer une bonne somme pour un corps tel que le sien, avec l'affinité Katon.

Heureusement pour elle, Omei ne mentais pas. Omei ne mens pas pour des gens qui utilisent quelque chose d'aussi intéressant que l'affinité Katon, le feu de l'enfer. Pourquoi est-ce que cette fille semblait de plus en plus intéressante? Aucune idée. Elle s'accota sur un arbre, et ouvrit la bouche. Suivit d'un soupir, elle se mit à parler simplement;

"Mes parents tiennent un bar restaurant. Ils ne souhaitaient pas que leurs enfants deviennent véritablement des ninjas. Ils auraient préfèrés que nous ayons nos diplomes et que nous venions ensuite les aider dans leur commerce. Mais moi, j'ai toujours rêver de devenir ninja, et il semblerait que personne ne m'ait jamais pris au sérieux. Les autres m'embêtaient en me disant qu'une petite fille, vêtue de robes et de jupettes, n'était pas fait pour ce milieu. Le jour de ma rentrée en tant qu'apprentis ninja, d'autres filles m'ont embêter. Ca m'a énervé. Je ne me rappelle de rien, mais on m'a raconté quand je me suis rêveillée à l'hopital que je m'étais tant énervée que mon chakra avait "explosé" à l'état pûr, que j'avais brûlé une bonne partie de la salle autour de moi, manquant de blesser mes camarades, et que je m'étais évanouie... J'avais de grosses brûlures par endroit. Alors, on a décidé de me laisser sous la protection d'un Sensei privé..."

Oooh...Intriguant. Elle parle à un inconnu. Est-ce qu'Omei venait de tomber dans son cercle quasi-privé? C'était une possibilité. Peut-être est-ce que lui, il devrait parler aussi un peu de sa vie. Sa détendrais l'atmosphère, non?

"Ta vie n'est pas mal, fillette. Moi, mon père à trancher la tête de ma mère à la seconde ou je suis né. J'ai assassiné mon père. J'ai tuer des dizaines de gens pour atteindre la puissance que j'ai en ce moment. Tu sais...Tuer les gens, c'est pas si mal. Si j'avais voulu te tuer, je l'aurais fait. Après tout, mourir, c'est une étape de plus vers la grande et la magnifique apocalypse."

Omei se tut. Son sourire s'effaça, il semblait plus triste, plus nostalgique. Comme si tout d'un coup tout son univers changeait à cause d'une Gennin. Étrange...

"La vie est simple. Elle est courte. Elle est triste. T'as de la chance, petite. T'as eu l'amour d'une famille. T'as eu le choix de ton destin. Moi, j'ai rien eu de ça. Et aujourd'hui, je m'en contrefiche. Si j'arrives à tuer quelqu'un, alors je serai heureux. Tu as eu un sensei privé, moi, j'ai tout appris par moi-même. Petite, t'as de la chance, et je t'envie pour ça.

Omei se remit à sourire simplement, regardant vers le ciel, sans dire un mot de plus, la journée s'achevait. Qu'allait-il arriver, a ces deux ninjas de Konoha, pourtant si différent...

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" Il n'est jamais trop tard pour trouver une personne à aimer. "

Ces mots résonnèrent dans l'esprit d'Omei comme s'il n'y avait rien d'autre au monde. Il n'est jamais trop tard... Ce sont les paroles que le père de Kyofu lui avait répéter tant de fois. Le père d'Omei était triste de savoir qu'il avait oser un jour sacrifier sa femme pour qu'Omei deviennent l'Apocalypse, quelque chose que Raiki Kyofu, son père lui avait appris. Il n'est jamais trop tard... Trop tard pour changer... Ça, c'était un mensonge. Omei savait qu'il était trop tard, et ça, il le savait que trop bien.

Une personne à aimer... Une personne à aimer...L'amour...Pourquoi l'amour... C'est tellement stupide, inintéressant. Comme ci ça servait à quelque chose, aimer. Alors Omei devrait aimer autre chose que tuer? Infamie, stupidité.

" Le pouvoir ne réside pas seulement dans la force, le barbarisme et la destruction. On peut en trouver une partie, je le conçois, mais... Il existe quelques choses de plus fort que l'insensibilité. "

Mensonge, que de pure mensonges. Rien n'est réel dans ces mots? Mais la conviction avec laquelle elle les dit... Alors...Est-ce qu'il y aurait de la vérité dans ses mots? Vérité peut-être, mais mensonge tout de même. Il y a une once de vérité dans chaque mensonges...

Et elle continue de parler, de parler ,de parler... Omei adore les mots... elle était intéressante cette fille. Et maintenant elle dit qu'elle lui fait confiance, simplement. Simplement comme ça... Décidément, les femmes sont étrange. Un sentiment se forma dans le coeur de l'Apocalypse. Qu'est-ce que c'était? De l'amitié? De l'amour? Tout ce qu'il savait, c'est que ce n'était pas de la haine, et ça, ça le troublait incroyablement...

Il prit sa main simplement, pour approuver et sourit, de son sourire macabre, de son sourire magnifique et heureux, même s'il restait totalement dangereux. Ici commençais le contrat entre cet homme et cette femme. Quoi d'autre? Rien du tout. Il ne savait plus ou il en était...C'était tout ce dont il avait de besoin. Une amitié c'était utile. Cette femme, venait de gagner chaque petites conneries qu'Omei pourrait faire. Elle venait de se gagner un allier qui donnerait sa vie s'il le fallait.

" Eh...Alors c'est décidé. En me faisant confiance, tu gagnes certains privilège, et pour moi, tu es une allié. Hmm... "

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Spoiler:

Omei regarda la jeune fille retourner à son sac et en sortir un sandwich. Omei était tenter, certes, mais devait partir. Il avait passer que trop de temps aux côtés de sa nouvelle amie. Il se décida donc à refuser le sandwich que lui offrait si gentiment la jeune fille. Était-ce parce qu'il n'aimait pas la générosité, ou simplement parce qu'il n'avait pas faim? C'était tout de même le sandwich qui l'avait attiré au tout début. Mais bon...Trop de questions. Omei en avait finit et avait un petit truc à régler en forêt. Il avait soif de sang...

"Non merci. Désoler, je dois y aller....J'ai un petit..."Il se licha les lèvres pour retirer un peu du sang qui coulait toujours de son sourire géant."Truc à faire..."

Il se leva et partit vers la forêt, qui semblait loin, mais pourtant, elle semblait chaleureuse. Ou dangereuse...C'était du pareille au même pour Omei...De toute façon, qu'avait-il de mal à ça? En marchant Omei se parlait tout seul, il essayait de se convaincre à lui-même qu'une alliée supplémentaire lui serais utile d'une certaine façon, et ça, c'était intéressant.

"Étrange cette jeune fille..Elle pourra m'être utile d'une façon ou d'une autre..."

Omei marchait tranquillement vers la forêt. Ce qu'il y chercherais? Simple, les arbres qui parlent. Pure invention venant de son esprit, ou étaient ils vraiment vivant? Qui sait, peut-être est-ce que les arbres sont vraiment des êtres qui comprennent les choses. Il fit signe de la main à un des arbres sur son chemin mais celui ci ne renvoya jamais le mouvement. Peut-être qu'Omei était devenu fou...Mais cela ne le préoccupais guerre. La folie c'est quand on s'efforce de faire croire aux gens qu'on est heureux alors qu'on ne va pas bien. Et heureusement pour Omei, la seule chose qui le rend heureux, c'est la mort. Pas la sienne, bien sure. Mais celle des autres. Il ne tuerais pas les arbres. Les arbres sont ses amis, vivant ou mort. Mais un humain, c'est dégoutant, c'est étrange, c'est...Comment dire... Inhumain? Ça a beaucoup de sens pour un homme qui s'apprête à tuer la première personne sur son chemin. Après tout, quoi de mieux que de tuer pour se sentir mieux et en forme?

Les bras derrière sa tête, laissant voir là lâcheter avec laquelle il marchait, les yeux river vers le ciel qui illuminait à travers les arbres, Omei se dirigeait peut-être vers sa propre mort. Ou celle de quelqu'un d'autre...Cette soif de sang était insoutenable, et il le savait que trop bien...Enfin un peu d'action... Ses muscles se décontractèrent, enfin l'air un peu moins crisper, son sourire disparut et il sembla plus amical, plus passif , comme si le vent lui-même était son ami, celui qui lui caressait la joue tranquillement, comme si elle lui chuchotait à l'oreille des mots incompréhensible. Omei s'arrêta pour les écouter, ses sentiments semblaient tourner dans tout les sens dans son esprit. Devrait-il tuer sa nouvelle allier ou non? Après tout, une gennin qui s'aventure hors de Konoha, c'est facile à tuer, et personne s'en rendrait compte après tout...Une gennin hors de Konoha c'était une cible sur deux pattes, et personne ne le nierais.

Omei cherchait encore l'action, alors il s'installa sur un arbre, accoter dans la forêt, et il attendit que la prochaine personne passe, sa soif de sang toujours insoutenable, il tuerais n'importe qui. N'importe qui. Une chance qu'il avait quitter l'autre fille...Et c'est ainsi qu'il cessa de penser à elle pour les premières minutes depuis quelques heures.

(Fin du roleplay pour moi )

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