Entrainements d'Hisashi Mitsui

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Depuis un moment, je m’étais mis à l’esprit une chose simple : apprendre l’art du ninjutsu sensoriel. Pouvoir repérer ses ennemis est toujours, je dis bien toujours utile. Apprendre cet art me permettrais de ne jamais me faire avoir pas des embuscades venants de ninjas lambdas. En combat, on ne pourrait pas réussir à se cacher. Repérer mes ennemis les empêcherait de s’enfuir. Et puis je deviendrais un bon traqueur. Je serais le chasseur, et mes ennemis ne seront rien d’autres que de misérables proies. Cela me plaisait énormément. Mais il fallait tout de même apprendre à maîtriser cette dîtes technique. En effet c’est bien beau de prévoir les choses, mais ce qui importe au final, c’est de les réaliser. En tant que Kumojin, apprendre l’art du repérage n’était rien de bien exceptionnel. Il faut dire aussi que nous sommes très réputés pour cela après tout. Maintenant, c’était à mon tour de devenir un ninja versé dans les ninjutsus sensoriels.

Je m’étais bien entendu renseigné auprès d’autres shinobis versés dans cet art avant de commencer à m’entrainer pour le maîtriser. Je leur avais demandé les propriétés du jutsu de repérage de base. Car c’était bien par le début qu’il fallait commencer, c’était logique. Je vous épargnerais par chance tous ce qui est trop théorique, par exemple la portée maximale en mètres exacte au cheveu près. Ce qui ne vous intéresse aucunement, et moi non plus à vrai dire. J’avais passé quelques temps à bien étudier le jutsu du repérage avant de débuter mon apprentissage. Une petite semaine si ma mémoire est bonne. Suite à ça, j’étais fin prêt à débuter l’entrainement, et je ne me fis pas prier pour commencer.

Le lieu que je choisis pour effectuer mon entrainement fut assez banal et en même temps tout à fait justifié. Je suis simplement parti dans une forêt proche du village. L’avantage de ce terrain étant qu’il regorgeait de vie en tout genre : oiseaux, lapins, etc….. Et même de temps à autre un Kumojin ou deux. Comme vous le savez, le but du jutsu que je voulais apprendre est de repérer ses ennemis ou ce qui nous chante dans un très large périmètre. Comme de nombreux animaux vivaient là, je n’aurais qu’à essayer d’en repérer un en particulier et suivre ses déplacements.

La première fois que j’ai tenté le jutsu, je n’y suis pas arrivé, ce qui va de soi. L’idée de cette technique, est en quelque sorte, de projeter son chakra au loin et de réussir à discerner ce que l’on cherche dans la multitude d’être vivant ayants du chakra que l’on trouve. Il faut réussir à différencier ce qui est quoi. Et au début, non seulement la projection ne va pas loin, mais de surcroit, comme c’est la première fois que l’on ressent le caractère de chaque chose, on ne sait pas ce qui est quoi. Pour ma part il y’avait dans les dix mètres autours de moi, deux corbeaux, six moineaux et trois lapins. J’ai globalement compris que les sources de chakra qui me parvenait par le jutsu n’étaient pas les mêmes. Mais mettre un nom sur une était impossible. J’ai donc continué de lancer ce jutsu encore et encore. Jusqu’à ce que je puisse commencer à légèrement différencier les sources de chakra et les reconnaitre. Il ne me fallut pas moins d’une semaine avant de parvenir à différencier totalement les différentes vies de la forêt. Mais par exemple, si je percevais une source d’origine humaine, savoir que c’était bien un humain m’était impossible. Comme je connaissais les présences de cette forêt, je voulus ensuite agrandir mon champ de repérage. Pour pouvoir connaitre l’emplacement de tel ou tel animal à bien plus de mètres de moi. Il me fallut une autre semaine pour arriver à une portée de 100 mètres. Mais je n’étais jamais assez satisfait de ce que j’arrivais à faire. Alors tous les jours je continuai à pratiquer ce jutsu. En un mois je parvins enfin à repérer ce que bon me semblait dans la forêt. Vous demandiez de trouver un moineau, je vous en trouvai un. Un lapin ? Il était lui aussi trouvé. Je n’avais plus de mal à différencier les formes animales dégageant du chakra. Pour cette raison je me suis dis qu’il était enfin temps de passer à la deuxième phase de l’entrainement. Soit, le repérage des humains.

Et là, il faut dire que je suis vraiment tombé sur un os. Vous voyez, il y’a une immense différence entre le chakra que dégage un humain et celui que dégage un animal. Cette différence c’est tout simplement l’individu. Je vais vous l’expliquer par un exemple simple. Prenez deux lapins que vous mettez côtes à côtes. Avec le repérage, si vous cherche un lapin, vous pourrez voir les deux lapins de façon identique. Ils dégagent tellement sensiblement la même chose qu’il n’y a pas de différence. Mais en revanche, mettez côtes à côtes deux humains. Là je pouvais vous dire qu’il y’en avait un à droite et un à gauche, mais qu’ils n’étaient pas pareils. Entre deux êtres humains, la fréquence de chakra n’est pas du tout la même. Ce qui fait qu’il est très simple de différencier un tel d’un autre. Sauf que pour réussir à reconnaitre la fréquence en particulier il faut s’entrainer, et de surcroit le connaitre. Sinon vous ne verrez qu’une personne.

Pour réussir à apprendre la deuxième phase de ce difficile entrainement, j’ai choisi de m’entrainer directement au village. Je m’asseyais devant les boutiques et je lançai mon jutsu. Mon objectif était de réussir au final à retrouver chacun des vendeurs et les reconnaitre. Pour cela il fallait que je me concentre sur une personne en particulier et que je me souvienne de sa fréquence de chakra. Ensuite si elle se trouvait dans mon champ d’action je pouvais la reconnaitre. Il me fallut un autre mois afin de pratiquer excellemment la deuxième phase du jutsu. Une fois cela fait, il ne me restait plus qu’à étendre significativement mon champ d’action afin que la technique soit utile. Ce ne fut pas bien dur à vrai dire, ça a juste prit encore une fois du temps. Et aujourd’hui je suis un senseur chevronné, je sais reconnaitre chacun des Kumojin du village et mon champ d’action est devenu aussi important que tous les senseurs.

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Dans notre monde, les Justus c’est un moyen de survie. Pour cette raison il est primordial d’en apprendre toujours plus. Un jour j’ai constaté qu’une technique très utilisé et vraiment utile en combat me faisait défaut. Je ne maîtrisais pas le moindre jutsu de clonage. Comme vous le savez pourtant, ce sont des techniques non seulement très utilisés mais aussi et surtout qui permettent d’élaborer de multiples stratégies que l’imagination seule limitent. Pour cela je m’étais donc décidé à apprendre le Kage Bunshin no Jutsu. C’était à mes yeux, le multiclonage qui me paraissait le plus intéressant. Je m’explique, avec le Kage Bunshin, on crée un clone disons, neutre. Si j’avais appris à faire des clones d’une de mes deux affinités. Dans certains cas ils seraient inutiles, c’était certain. Aussi je ne voulais pas prendre le moindre risque. Et puis ce multiclonage là est basique et sans borne, ce qui me plaisais. Bon je vous préviens de suite, apprendre à maîtriser le Kage Bunshin est, non seulement relativement simple, mais aussi franchement très barbant. Ce ne fut pas un des entrainements qui me passionna le plus à vrai dire. J’avais comme à mon habitude effectuée des recherches sur ce jutsu avant de commencer à l’apprendre. Il faut dire que c’est toujours de cette façon que je procède pour en apprendre un. Les recherches ne furent pas longues le moins du monde, en une après midi je savais ce dont j’avais besoin afin de partir débuter mon entrainement.

J’avais décidé d’aller m’entrainer à quelques kilomètres du village, quelque part peinard. Histoire surtout qu’on ne me fasse pas chier. J’avais trouvé par chance, une petite rivière qui traversais un bois, je m’assis donc dessus pour commencer mon entrainement. Je fis craquer me doigts et bailla bruyamment. Pour commencer, j’avais lu que faire ce jutsu est rapide et simple. Il suffit de tendre ses deux index et ses deux majeurs et de faire une croix. Tout simplement, rien de plus, rien de moins. Un abruti fini serait tout à fait en mesure d’effectuer ce jutsu, enfin bref… Pour essayer, je joignis mes doigts pour former une croix. Là je sentis une partie de mon chakra me dire « fuck » et sortir de mon corps pour former à mes côtés un clone parfait de moi, en tous points. Je ne comprenais pas bien, avais-je déjà maîtrisé cette technique ? Peut être, mais ce n’était pas suffisant de toute manière je devais apprendre à l’utiliser mieux que ça. Qu’il devienne bien plus naturel à mes yeux. Je fis disparaitre mon clone. Bien que faire, que faire ? Dans un premier temps j’eu l’idée de créer plus de clone en même temps. Au début je n’arrivai pas en faire plus d’un, mais une heure passa, et j’arrivai enfin à en créer quatre simultanément. Mais rien à faire, impossible d’en créer plus en même temps, étrange, mais je ferais avec. Les heures passèrent, et au bout d’un moment je commençais à vraiment me fatiguer. Pour cette raison, j’avais envoyé un clone cherché chez moi de quoi boire et manger. Ce dernier était parti et un peu moins d’une heure plus tard il revint avec ce que je lui avais demandé. Lorsqu’il posa au sol son butin, je le fis disparaitre. A ce moment là, j’eu un vrai choc, je pus me rappeler de tout ce que venais de faire mon clone. Mais comment était-ce possible ? Ce n’était pas moi qui étais parti pourtant. Dans le doute je recréai un clone et l’envoya courir à un kilomètre et une fois là bas lui somma de se détruire. Une fois de plus, je vis tout ce qu’avait fait mon clone avant de disparaitre. Je me rappelai avoir lu dans un livre que le kage Bunshin servait à apprendre aussi les jutsu plus rapidement en entrainements, maintenant je comprenais mieux pourquoi.

Je revins le lendemain, en pleine forme, et je voulu tester un peu la puissance de mes clones en combat. J’en fis apparaitre quatre devant moi, et nous commençâmes alors à nous battre. Eux quatre contre moi seul. Vite, il fut clair qu’ils étaient moins forts que moi. Ce qui me permis donc de savoir qu’un clone est toujours moins puissant que son créateur, bon à savoir. Même si ce n’était pas très visible en matière de combat au corps à corps. En revanche, c’est quand j’ai tenté de faire faire un jutsu à un clone que j’ai remarqué que là, la puissance était au moins diminué de moitié. Il arrivait tout de même à l’effectuer, ce qui permettrait de le faire tout de même passer pour moi au besoin. Il n’y avait pas à dire, ce jutsu s’avérait vraiment fort utile. Une fois cette journée là terminée, je maîtrisais comme il se devait le Kage Bunshin. Maintenant ce n’était plus qu’en le faisant toujours plus et en combat que je le perfectionnerais. Et puis je verrais bien le moment venu comme utiliser cette technique afin de retourner la situation par exemple. Nul doute que je venais d’acquérir là un outil très utile.

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