Les oiseaux chantaient, le vent dansait. Et pourtant, ni l'un ni l'autre n'eut le courage d'extirper la douce Luna des bras de Morphée. Ce n'est qu'un timide et infime rayon de soleil qui vint se placer sur sa paupière. Aussitôt, celle-ci s'ouvrit, dévoilant deux belles prunelles améthystes bien brillantes. D'un bond, la dame se leva, puis enfila des bottillons et des sous-vêtements pliés sur une chaise. Ouvrant ensuite sa garde robe, la petite se saisit d'un petit veston et s'appropria des mini-shorts. Elle surmonta le tout d'une cape noire et enfila le capuchon qu'elle ornait. La fille de Tsunayoshi prit un bref moment pour se regarder dans une glace. Elle s'y approcha doucement, pour poser un doigt sur celle-ci. Aussitôt, son reflet se mis à bouger, mais sans respecter les lois de la physique. À vrai dire, ce dit reflet posa sa main en entier sur la glace et y plaqua son front. Puis elle se mise à sourire, tandis que la véritable demoiselle se tenait de marbre, faisant face à ce spectacle on ne peu moins hors du commun... Les prunelles du reflet brillaient de doré, puis il se mis à murmurrer.

Ne prétends point être ce que tu n'es pas Luna.

La vitre se fracassa en milles miettes quand la petite lui asséna un bon coup de poing. Seul l'écho d'un rire machiavélique résonnait dans la pièce, ou au sol s'étendait des milliers de bouts de miroir, baignant dans un liquide noir. Fronçant les sourcils, la pauvre enchaîna les foulées pour se manger la cage d'escalier plus d'une fois lors d'une descente assez extravagante. Les larmes s'écoulaient sur ses joues qu'elle bousculait accidentellement plusieurs passants sur son chemin. Se dirigeant l'âme au désespoir vers les portes de Suna, la lilliputienne envoya bouler les gardes qui lui lancèrent les traditionnels ''tu ne peux pas sortir petite''. Suite à une bonne heure de course dans le désert, sans ne trop savoir où elle se dirigeait, la princesse de glycine s'écroula, laissant son corps reposer dans le sable réconfortant de la contrée du vent. Jusqu'à ce qu'un ombre la surplombe, elle leva la tête pour apercevoir la silhouette imposante de Yin, son magnifique étalon noir. Il posa sa tête sur celle de Luna pour ensuite la forcer à se relever. Tranquillement, elle fut sur le dos de son noble destrier, qui suivait un chemin qu'elle ne connaissait point.

***
It's getting hard to breath now...


Et elle languissait là, étendue dans une poudrerie blanche. Tout était si blanc, si calme... Elle fermait les yeux pour sentir ses membres s'engourdirent doucement. Étais-ce la fin ?... fin... Au loin dans le ciel se dessinait un magnifique voile de nuage griseâtres. Au travers l'on pouvait apercevoir de faibles halots de lumière éclaircissant brièvement la neige, servant de réflecteur et amplifiant le rayon. Et il l'aveuglait, ce rayon. Elle tourna la tête, soupirant. Coeur qui soupire, n'a pas ce qu'il désire... Et son désire, était simplement d'être en paix... en sécurité. Elle leva sa main de porcelaine, d'où s'échappait quelques flocons rebelles qui regagnèrent le sol bien rapidement. Bien tôt, son corps fut rapidement recouvert de toute cette poudre. En face d'elle, se dessinait un bien étrange paysage. L'air ondulait, dû a la chaleur que dégageait la substance en dessous. Une montagne, elle avait atteint l'apogée de celle-ci. Et une source d'eau chaude la transperçait, profondément. Se relevant tant bien que mal, ses membres ne répondaient qu'une fois sur deux aux ordres dictées par son cerveau. Elle enchaîna les pas, puis retira sa cape et son veston, puis ses mini shorts. Elle resta cependant habillée, tel un simple bikini. Plaçant ses mains en croix, cette dite ''elle'' se laissa lâchement tomber dans la source, et s'y laissa couler, longtemps... si longtemps... sous le regard désolé de sa monture.

Et elle mourrait, à l'intérieur. Cette ''elle'' portant aussi le nom de Luna, avait enfin touché le fond. Sous l'image ondulante qui se formait au dessus d'elle, et parmis les sons étranges que l'on pu entendre dans cette eau, un hâlot de lumière blanche l'éclairait. Puis elle ferma les yeux doucement. Attendant la suite des évènements. Ici au moins, elle était libre d'agir et de penser, et personne ne la retrouvrait... Mais la mort n'étais pas la solution. Et lorsque la dame l'eut compris, il fut trop tard ; L'air lui manquait que la fille de Sachiko se propulsait vers le haut. Mais la source était profonde, bien profonde... Si profonde qu'à mi chemin, elle se résigna à tenter une technique Suiton pour l'aider, mais en vain. Sa conscience ne fit mine de rien et la laissa pour compte, que son corps s'immergeait lamentablement au fond de cette source.

Et elle attendait...

I'm sinking...

Je coule. Je ressens l'eau caresser doucement ma misérable enveloppe charnelle. Et parmi les nombreuses vrilles qu'effectue mon corps, une seule me marque. C'est celle ou je touche le fond, j'atteint enfin la fin. L'extase s'empare peu à peu de mon esprit, un frisson me parcours. Au loin, les rayons de l'astre solaire pleurent une fin si ironique, mais giflent désespérément les joues d'un futur cadavre. Ma tête s'accote doucement sur un rocher, mes bras engourdis de même. Finalement, mes pieds cèssent de bouger. Je vois les vagues de sous l'eau, elles bougent, m'appellent... Et pourtant, je vois mon corps, il est là, à languir lamentablement. Je suis morte ? Non, c'est impossible puisque ce corps ferme les yeux, et les ouvres doucement pour observer le soleil. Qu'est-ce qui se passe ? Je m'approche de mon corps, lui caresse la joue pour ensuite toucher ses cheveux. Il réagis, je tressaute. C'est ça, l'inconscience paradoxale ? Non, l'enveloppe ne réagis pas à mon toucher, elle ne réagis simplement pas. Je lève les yeux, mon regard argenté par la tristesse devint soudainement doré par une peur pourtant anodine. Je m'écarte de mon corps, qu'une furie dorée apparait devant moi. Je la connais, je la ressens. Cette aura disparue depuis nombres incalculables de lune... la voilà. Je suis plaquée au mur par la force de son chakra, l'eau disparait...

Et soudain, je me sens drainée. Ma vision se brouille, mon image se désintègre et je suis aspirée. J'atteints Luna, j'entre en elle... puis plus rien. Du noir. Elle ouvre les yeux... je suis encore prisonnière de mon propre subconscient.

C'est con, c'est si con. Tellement con que la rage s'empare de moi. Je toussotte de l'eau, je tremble... tsss. C'était tellement plus agréable, d'être libre. Et lui, lui il n'en a pas même profité pour s'en aller. Je le vois, au fond de moi. Il semble terrorisé... mon pauvre ami, n'ai pas peur, je ne te laisserai pas tomber. Et puis tu le sais, maintenant que nous sommes unis, c'est à la vie à la mort. Pas vrai, mon cher compagnon ? Je referme les yeux, adieu, je veux dormir, je veux le rejoindre. Et ça fonctionne. Morphée m'accueil une seconde fois, et je m'approche de cet ami. Au fond je l'ai toujours su. Je l'aime, même s'il est malsain, je ne l'échangerai pour rien au monde... enfin, presque rien. Je caresse son crâne, l'enlace de mon esprit, lui chuchotte des mots doux. Je me sens complètement dingue, j'ai perdu la raison. Plus rien ne m'affecte, je suis perdue au fond de moi même. Puis une seconde fois, le monde autour de moi se désintègre. Il s'éloigne, il est caché aux yeux de tous, non... Non. Je tends la main une seconde fois, un bras s'empare du miens. Il me draine vers une lumière blanche écarlate. Je pleure au désespoir. Il n'est pas méchant, il ne mérite pas ça...

La fillette toussotta de plus belle. L'eau se vidait de ses poumons en raffale, tant qu'elle n'eut d'autre choix que de se relever rapidement. Assise, elle arriva enfin à respirer, enchainant les respirations amples, elle mena ses mains bleutées par le froid à son visage, a son coup, puis a son poitrail. Elle vivait, elle était belle et bien vivante. La petite dame tremblait misérablement, ses lèvres foncées montraient clairement que ses dents en dessous s'entrechoquaient violemment. La petite princesse de glycine grelottait, le froid lui mordait les membres mais elle ne s'en plaignait pas... car elle ne le ressentais pas. Ses prunelles d'argents scrutèrent l'environnement. Le bassin... il était vide, étais-ce un rêve ? Non... sinon elle ne serait pas dans cet état. Décidément, Yuki n'était pas du tout l'élément de la petite. Rassemblant ses forces, elle se retourna, assise en sirène. Dès que les regards se croisèrent, son coeur manqua un battement. Figée par la surprise, elle vit son paternel. Le souffle lui manquait ; il était toujours vivant ? Rassurée, elle se laissa tomber à nouveau sur ses genoux. Luna plongea son regard dans les iris dorades de son père, alors qu'il tonna ;

" Ma fille... Je t'avais bien dit que je serais toujours là pour te protéger... "


Elle ne pu répondre. Il l'enlaça dans ses bras, et son corps cèssa de trembler. Et pourtant, une tristesse mélangée a du mépris et à de la rage l'hantait. Suite à l'accolade, elle se détacha doucement de l'autre, et rempa plus loin.

- Non...


Une larme s'échappa de son oeil, pour perler sur sa joue de givre.

- Papa... où étais-tu ? Qu'est-ce qui s'est passé ? J'ai cru que tu m'avais encore abandonné...


La petite se mordait les lèvres pour retenir ses larmes. Son coeur se serra. Elle lui en voulait, et pourtant l'aimait tant. Son père, était la seule personne pour l'instant en qui elle avait confiance, donc pourquoi ?... Pourquoi était-il partit sans prévenir ?... Mais surtout pourquoi...

- Pourquoi tu n'apparais que lorsque je suis en détresse ? Pourquoi faut-il toujours que ma vie en dépende pour que je puisses te voir ?... Papa...


Elle éclata en sanglot, n'ôsant approcher son géniteur, autant par honte que par peur. Et pourtant, il l'avait encore sauvé.

Paradoxe mentale.

Il fait froid, elle grelotte, et pourtant son coeur est chaud de larmes. La petite de Tsuna semble horrifiée, quoique rassurée en même temps ? Que se passe-t-il, pourquoi le bout de ses doigts sont-ils paralysés, pourquoi les larmes coulent-t-elles à flots, pourquoi son père, disparut depuis si longtemps se tenait-il là, devant elle. Pourquoi ? Ah... Alors elle était morte ? C'était la plus plausible des solutions après tout... non, impossible. La princesse de glycine broyait du noir, visiblement. Ses poings serrés, ses yeux clos et ses dents serrées le démontraient.

La mort, semble être un si joli voyage. Après tout, personne n'en est jamais revenu.


Mais pourtant, j'aurais préféré le vivre plus tard, ce voyage. Je n'aime pas ça, je ne me sens pas bien. Et l'autre, il est là à quelques mètres de moi. Mais je refuse de bouger, pas le moindre poil. Erf, je dois perdre la boule, complètement en fait. Je pleure, même si au fond, je suis heureuse qu'il soit là, je l'aime mon père. Bonheur, quand tu nous tiens ? Non, je dois me tromper, l'on qualifie le bonheur comme étant un sentiment qui nous fais nous sentir bien. Alors, c'était ça, ce sentiment éprouvé plus tôt, lorsque je coulais. Je sentais mes membres dépérires... Et je souriais. Non mais je suis vraiment égoiste, en fait. Mourir et faire souffrir les gens autour de moi... Quel gens ? En fait. Je suis seule, depuis mes trois ans, je le serais toujours. Solitude, quelle belle ironie. Le fait d'être seul ? Et les gens s'en plaignent, détestent la solitude. ET ALORS ? Qu'est-ce qu'ils en savent, eux ? '' Ma mère et mon père sont morts. '' '' Je n'ai pas connu mes parents '' '' J'ai été adopté '' '' Je suis seul '' '' J'ai pas mangé depuis trois jours ''

MAIS VOS GUEULES ?!


C'est inutile, de se morfondre. C'est pire, que pire. J'ai un père. Ma mère est morte. J'ai été torturée pendant plus de la moitiée de ma vie. Je suis nulle en combat, je n'ai jamais voulu être ninja, j'ai du écouté du Justin bieber pendant une bonne heure. J'ai probablement même été violée, chez Stein. M'en suis-je déjà plaint ? NON, car ça sert à rien, ça ne règlera rien. Et c'est lourd, vous êtes lourds ! Vous m'énervez, société. Je vous hais, même. Hargne absolu, société de plaignard, flemmard. Rien ne vaut de se battre. Un village, ça se reconstruit. Ah, tiens, en parlant de guerre. Law, mon seul ami il est mort lui aussi. Il est vengé, non ? Nous n'en parlons plus. J'y vis très bien ! J'y survie, et j'aide, même si je ne me bats pas... Par peur de me faire lapider mon pauvre petit cul, ouais. Un problème avec ça peut être ? Je suis ce que je suis, j'ai mon cheminement, et je ne le renie pas. Voilà, pourquoi je vie très bien seule.

Je n'ai pas besoin de l--....

Mais pourtant, sur ces pensées, les larmes sèchèrent. Luna s'était fait étreint, à nouveau par son père. Toutes cette hargne semblait s'envoler, toutes ces pensées lourdes en insultes et en rage se dissipèrent. Les yeux de la petite s'équarquillèrent, son coeur se mis a battre rapidement. Elle n'eut pas fini de se parler intérieurement qu'elle se coupa elle même la parole. Un soupir. Soulagement, enfin. Raide au début, elle laissa sa tête s'engouffrer sur l'épaule de son paternel, ferma les yeux puis devint molle, forçant les deux individus à se retrouver à nouveau assis au sol. Ses bras enlacèrent timidement le corps mince mais pourtant imposant de son père, pour finalement s'y ancrer, une étreinte puissante. Luna ne partirait pas, elle ne les quitterais plus, les bras de son paternel, les bras de l'homme en qui, malgré ses nombreuses fugues, a et aura toujours sa confiance. Ces pensées plus haut, elles n'existaient déjà plus dans son coeur. Enfin, il était là. Les larmes cèsserent leur essort. Même si la petite fillette ne pouvait pas ressentir la chaleur environnante, elle sentait, la chaleur de l'amour qu'elle éprouvait pour lui. Tsuna, Sawada Tsunayoshi, son père. Le sien.

" Où étais-je...? J'étais perdu, perdu dans l'irréalité d'une réalité inexistante, perdu dans mon moi, perdu dans un tout, perdu dans ma conscience, perdu dans un fleuve entre deux mondes mais... Tu sais quoi ma fille? Si j 'ai pu m'en sortir c'est grâce à toi. Je ne savais plus qui j'étais, ce que je faisais, je ne savais pas non plus où j'étais mais.. une forme est apparut devant moi et cette forme c'était toi, ma fille. C'est ton image, ta présence, ton tout qui m'a fait rassembler tout les morceaux parsemés de ma conscience. Je pense que tu as le droit et tu dois savoir ce qu'il s'est produit. Après avoir reconstitué les morceaux qui m'appartenaient, une main m'a tiré du grand fleuve dans lequel je vagabondais. Cette main, tu ne me croiras certainement pas mais cette main m'appartenait. Je me trouvais dans un monde, différent du notre mais à la fois partiellement authentique. En face de moi se tenait mon second moi, le Tsuna parallèle. Celui-ci m'informa que si je voulais te protéger je devais nous trouver un groupe plus petit, un groupe qui serait formé de seulement quatre personnes, nous y compris. L'un des membres saura se liquéfier, l'autre aura en sa possession le sharingan. C'est tout ce dont je me souviens.. Je suis désolé, je ne peux pas répondre à tes deux dernières questions, je n'en connais pas les raisons, je ne suis plus sûr de rien, mais maintenant je me trouve devant toi, tu peux laisser tes sentiments sortir, je te connais, tu me connais, tu fais partit de moi comme je fais partit de toi, maintenant nous formons une complicité. Je sais que je serais toujours la pour toi, je ne laisserai personne te prendre et, ma fille, je t'aime. "

Je-t-aime.

Personne ne lui avait jamais accordé ces mots. Ses prunelles s'illuminèrent un moment, son coeur se réchauffa. La petite se mise à trembler, les yeux grand ouvert, elle fixait l'horizon. Si elle pourrait trouver un seul mot pour qualifier le sentiment qu'elle éprouvait, ce serait '' merveilleux ''. Elle se sentait légerte, comme si une tonne de plume la transportait sur un nuage. Comme si le soleil ne brillait que pour elle, comme si tout l'amour du monde se rassemblait dans son petit coeur de pierre. Que ce mot résonait dans sa tête. Le souffle coupé, ses mains se crispèrent sur le dos de son géniteur. Elle pouvait sentir son coeur battre, pouvait sentir son odeur, celle qui lui rappel les plus beaux moments de sa vie. Oh, ce père, s'il savait, comme l'amour d'une progéniture est incomparable. Elle l'aime. Elle l'aime, son père.

Et voilà que les flots s'écoulent encore.

- Qu'est-ce que je peux bien avoir fait pour te sortir de ta torpeur, Papa ? Je n'ai rien fait, je n'ai même pas essayé de te retrouver. Je suis indigne, et toi, tu m'aimes ? Tu m'aimes, vraiment ? Comment... peut-on aimer alors que je n'ai même pas daigner lever le doigt pour te revoir. Et je... je suis vraiment dégueulasse. Tu vas m'en vouloir, tu ne me le pardonnera jamais car... Law... Law est mort, je n'ai même pas réussit à le sauver lui non plus. Tout est de ma faute, ce l'est. Si j'avais... bouger mon cul à la place de...

Elle se sépare doucement de son père, pour donner un violent coup sur le sol.

- SI J'AVAIS BOUGÉ MON CUL A LA PLACE DE VOULOIR SAUVER LE MIEN !


Puis elle inspire, se calme, et plonge son regard dans celui de Tsunayoshi.

- Et puis... Je suis désolée. Je ne suis pas une ninja, je n'ai jamais voulu l'être... Le soir ou tu es partit, maman s'est fait assassinée et Stein, il est venu me chercher. C'est là que j'ai du apprendre à me débrouiller seule. Oh, papa, pourquoi la vie est si injuste ? Je ne suis pas forte, je suis faible. Je suis une gamine de 16 viles printemps, née dans un monde ou le bonheur est bien présent, oui, mais concidéré comme étant un malheur. Guerre, partout. Je ne m'en plaindrai pas, parce que je t'ai, et que tu es là, avec moi. Et franchement, je remercie la vie d'être ta fille. Merci d'être mon père... infiniement, merci de m'aimer. Je t'aime aussi.


Son regard s'envenima, les larmes ne coulaient plus. Lumi semblait redevenir elle, peu à peu.

- Autrement... ce dit groupe, cela voudrait dire de quitter Suna ? Non... je ne peux pas les trahir, pas eux... Enfin, pas Kimary... À moins que...

Cette fois-ci, une lueur de complicité traversa son esprit...

- Il faut les trouver.