Omei venait de découvrir son fils adoptif. Il y avait longtemps qu'Omei avait adopter un jeune homme prometteur qui semblait en position de l'aider beaucoup dans sa quête de domination du monde. C'était un gamin, après tout, mais un gamin qui était en position d'aider grandement le Sandaime Hokage. Un Gennin prometteur dans un sens. Omei le fixa tranquillement, attendant que celui-ci ne parles. Après tout, c'était un gamin, il ne parlerait pas comme un homme, mais il risquait d'être arrogant comme à l'habitude. Le Sandaime devrait changer ça assez rapidement dans le comportement du jeune homme.

« Petit, quand es que tu retiendras que j’aime pas ca, t’es lourd a la fin. »

Omei le fixa d'un air perplexe. Qu'il le veuille ou non, il l'appellerait petit. C'était son style tout simplement, et on ne changes pas le style d'un Kage. S'il arrives à se rendre aussi haut dans les grades des Kage, alors il vaut mieux rester tel qu'il était, ou sinon il ne serait jamais un bon Hokage. Il fixa le jeune, attendant que celui-ci parles. Il ne parlerait pas après une telle arrogance, même qu'il se retenait pour ne pas le baffer sur place. Fils ou non, il faut savoir diriger ses hommes d'une main ferme.

« alors l’vieu, tu compte d’enraciner ici ou tu compte m’payer à manger, j’ai les crocs moi hein »

« Le vieux...Tu es insolent, petit. Ne sais-tu pas qu'en faisant des missions tu pourrais te nourrir toi même au lieu de compter sur mes économies? »

Le vieux...Il n'avait que 22 ans, Omei, c'était assez étrange. Orochimaru était un vieillard comparé à lui, et pourtant, c'était lui qu'on appelait le vieux. Omei resta sur place et croisa les bras, regardant son fils, attendant une réponse. Pourquoi avait-il seulement adopter quelqu'un d'arrogant. La personne qu'il était avait toutes les raisons possibles pour lui trancher la tête et bouffer ses tripes, mais pourtant, un petit quelque chose l'en empêchait dans son corps. Était-il devenu mou? Eh. Mou ou non, sa rage de tuer restait la même, peu importe le nombre de jeune arrogants qu'il rencontrerait. Si le petit allait trop loin, il recevrait une droite et comprendrait qu'on ne rigole pas avec ses aînés.

Omei regarda son fils battre un passant pour aucune raison apparente. Pour lui, ça n'avait juste totalement aucun sens, mais après tout, il était pire dans tout son état d'âme. Il regarda le petit crier après l'homme et le frapper, faisant gicler le sang. Omei agrippa le jeune par la gorge et le leva dans les airs à sa hauteur, de façon à ce qu'il ne touche plus le sol. Il le fixa de son oeil blanc et de son oeil jaune, d'une façon à regarder à travers son âme avec toute sa puissance.

« J'ai besoin de ces hommes, qu'ils soient arrogant ou non. Tu es arrogant aussi, t'ai-je déjà sauter dessus et tenter de te tuer pour autant? »

Omei relâcha son fils un peu plus loin du corps de l'homme, pour ensuite le prendre sur son épaule et l'emmener vers le village. Il fit signe à son fils de le suivre, car il devait absolument aller le faire se guérir. Il le donna simplement aux gardes de la porte et emmena son fils avec lui pour aller s'acheter des ramens. Il paierait pour la nourriture. Il s'assit simplement, et déposa son chapeau sur la table, se préparant à s'attaquer au bol de nouille qu'il venait de se faire servir. Il mit ses mains ensemble et d'un sourire satisfaisant, s'exclama.

« Itadakimasu! »

Omei se mit à déguster la spécialité de la maison, regardant son fils à côté, un bol de nouille devant lui. Celui-ci n'avait pas dit un seul mot depuis qu'il avait emmener l'homme inconscient aux gardes. À quoi pensait-il? Après tout, Omei n'avait rien de mieux à dire. Il n'était pas fait pour être un père, mais il était fait pour être une machine de guerre. Ce n'était pas la meilleure chose possible.

« Tu sais petit, les gens sont tous des imbéciles. Ils trouvent toute sorte de façon de faire littéralement chier. Mais il ne faut pas battre les membre de ton village, parce qu'ils te seront toujours utile dans tes plans. Utilises les, mais ne les tues pas. »

Omei venait de finir son bol de ramen qu'il en commanda un autre. Il avait faim, et enfin pouvait prendre un peu de temps pour lui-même. Il regarda son fils et attendit que celui-ci parles. C'était un bon moment pour parler, pour une fois qu'il n'était pas trop occupé à remplir des papiers ou à donner des missions. Ce serait plutôt amusant, une vrai discussion père fils.

Omei regarda le petit qui semblait réfléchir grandement. C'était plutôt étrange pour quelqu'un qui vivait près d'Omei de réfléchir. Réfléchir...Un mot stupide que les gens utilisent pour dire qu'ils perdent leur temps au lieu de se battre. C'était vraiment quelque chose d'inconcevable pour quelqu'un comme le Sandaime Hokage.

« Avant toi, j’avais personne, j’étais personne, je ne manquais a personne. J’ai toujours été considéré comme un moins que rien par les gens du village. Puis t’es arrivé, tu m’as offert un toit de quoi manger, et aussi une présence, mais je ne sais toujours pas qui je suis, qui étaient mes parents. Je n’es que toi, les autres ne m’intéresse pas ils me répugne ils ne savent rien, ou savent mais font mine d’ignorer. »

« Woah petit, tu deviens nostalgique. Oui je sais ,les gens sont des imbéciles de toutes sortes, mais dans un sens, c'est ces imbéciles de toutes sortes qui paient ton loyer! »

Omei éclata de rire, et se rendit compte que le cuisinier riait aussi. Dans un sens, c'était tout à fait vrai, et c'était tout de même amusant à voir. La plupart des gens étaient des imbéciles, et les autres étaient des penseurs. Les imbéciles sont ceux qui agissent comme des fourmis et qui croient que tout va s'arranger s'ils font confiance aux penseurs. Ce qui est totalement faux. Malheureusement, on ne choisit pas son destin, ce sont les penseurs qui le choisissent.

« J’veux devenir assez fort pour tuer les obstacles qui se dressent devant toi, j’veux être assez fort pour tuer les bon a rien qui ne te respecte pas et qui r’connaisse pas ta vrai valeur. »

« Tu sais petit...Tuer ce n'est pas tout. Tu devrais commencer par te trouver une femme, former une famille, être heureux, toutes ces conneries que je n'ai pas eu le droit pour l'instant. Je t'ai toi, sinon le reste, je n'ai qu'un village de gens qui me demande de faire des choses pour eux. Si tu veux devenir plus puissant, entraîne toi, et lorsque tu seras plus fort, vient me battre, et assures toi que je ne sois plus capable de bouger avant d'arrêter. Je dois retourner au village, j'ai passer un bon moment, mais il me reste plusieurs choses à faire. Part t'entraîner, et c'est comme ça que tu deviendras fort. »

Omei paya le cuisinier pour les ramens et remit son chapeau sur sa tête, se dirigeant vers le bureau du Hokage. Malheureusement, il n'avait pas le droit de passer plus de temps avec le gamin, ou sinon il serait forcer de travailler toute la nuit, ce qui retarderait tout le village par sa faute. Un Hokage se doit d'être là pour tout son village. Omei devenait mou, mais il s'arrangerait pour être en position de redevenir plus ferme et cruel que jamais...Bientôt, Konoha vivrait un tout nouveau règne...