« Mes œuvres atteignent un summum d’exaltation surélevé. Le C3 consume une partie d’un village dans une détonation prompte et ravageuse, le C4 est ma technique secrète pour vaincre Itachi. Elle est perfide et magnifique à la fois, l’Art fait son travail et grignote mes adversaires. Mon Nen’do est supérieur à son Genjutsu, à ses Sharingan car mon Art est ultime et universel. »

••• La nuit tombe. Le soleil se meurt pour laisser place à un astre mystique. Les villages tombent. Les ninjas se meurt pour laisser place à une prochaine génération, une nouvelle nostalgie. Les lacs périssent, les terres pourrissent, le ciel s’assombrit, pourtant, eux, ils ne laissent place à personne, à rien d’autre. Le ciel du village d’Iwa était peut-être la seule chose qu’on pourrait qualifier de magique ; les étoiles parsemaient le ciel de leur lueur enchanteresse, les nuages rouges entouraient le village. La menace allait être de retour, c’était indéniable, c’était un signe du destin ; un groupuscule devait se former afin de lutter contre la puissance maléfique des Ninja. Hum … Les Ninjas de de Kiri ? Ce peuple des ombres – connu pour agir en traître – allait un jour où l’autre agir contre les desseins d’un petit groupe de Ninja d’exception ; l’Akatsuki. Etonnant, oui c’était exactement le mot, Madara avait déblatéré quelque chose de concret, bien qu’il passe son temps à se jouer de Deidara. Comme dit, les arbres jonchaient le territoire et de nombreux oiseaux avaient logés dans certains d’entre eux. En somme, l’endroit où se trouvaient les deux protagonistes était beau, esthétique et harmonieux et cela, aucun des deux ne pouvait le nier. Evidemment, malgré son ouverture d’esprit, ayant rejeté la puissance de l’Uchiha et de son Art, on peut considérer que ce genre de paysages ne l’attire pas plus que ça. Deidara est égocentrique, à chaque phrase énoncée, il tente de ramener l’avantage à lui et son Art ; d’où l’emploi de première personne du singulier. Son Art est tant prestigieux qu’il le personnifie comme une partenaire d’égalité ; ayant cherché à reproduire sa notion de l’Art depuis ses plus jeunes âges, ces œuvres explosives étaient toute sa fierté. C’est d’ailleurs pour cela que ses techniques ne sont pas qu’en partie héréditaires : elles sont uniques et personnelles.

« L’Art est bien plus qu’une vision splendide. Elle excelle dans la supériorité sonore ; elle vous emplit d’une jouissance absolue qui accroît le flux d’adrénaline dans votre corps. Une explosion provoque cette exaltation par ses fonctions destructrices mais surtout par sa prestance fugace et magnifique. L’émotion que vous ressentez n’est ni de la joie, ni de l’amour ; cette émotion … c’est l’Art. Mais malheureusement pour nous, les imbéciles tels que Hidan n’ont aucune notion artistique. Ils se raccrochent à une entité dite supérieure pour compenser leur manque d’assurance. Mon Art est bien mieux et je n’allais pas m’abaisser à un niveau d’intelligence inférieur pour m’en débarrasser. Quoique … »

••• C’était lancé, l'arrivée de Deidara aux portes du repaire avait attiré l'attention de Madara. Le vieux croûton avait surveillé l'orée de la forêt tout le jour durant et l'apparition de Deidara ne l'avait absolument pas laissé indifférent. En fait, il allait probablement le reprendre lorsqu'il arriverait étant donné qu'il ne connait pas vraiment la discrétion ... En cette période il est dangereux d'être imprudent en se promenant seul ou ne couvrant ses arrières. L'Artiste avait déjà fait parlé de lui en ayant éradiqué Suna de la carte, il est donc recherché mondialement (tout comme chaque membre de l'Akatsuki répertorié dans le Bingo Book.) et c'est bien trop mauvais de se pavaner comme il le fait. La guerre avec Konoha n'avait pas encore été entamée mais les tensions étaient relativement palpables. Le chemin qu'avait parcouru Deidara afin de revenir de Suna avait été long et épuisant, même sur son oiseau. Alors quoi ? Il n'en n'avait rien à faire d'être repéré, il était fatigué, il voulait simplement se reposer sur ses lauriers quelques jours le temps de récupérer un peu. Madara avait jugé bon de ne pas montrer qu'il était un Uchiha afin de ne pas provoquer chez Deidara des pulsions meurtrières au sein du groupuscule. Même si l'Artiste se faisait maîtriser, il aurait fallu l'éliminer et actuellement, il représente un atout indéniable à l'Akatsuki, comme chacun qui compose le groupuscule. Arrivé dans l'entrée du repaire, il s'assura que personne ne l'eut suivi. Personne, le néant. En descendant de son oiseau, Deidara découvrit un Madara (Tobi) qui l'attendait en le regardant fixement à l'intérieur du renfoncement de la grotte. Le destructeur de Suna déclara.

- Qu'est-ce que tu regardes, toi ? L’Art est comme je l’ai sculpté, l’Art est représenté sous ces formes différentes, yeah. Contrairement à ta stupide particularité, nous sommes – moi et mon Art – variés et splendide, hun ! T’as qu’une seule vision, c’est celle de ton stupide oeil droit qu'on ne peut entrevoir ; comment un raté comme toi peut comprendre l’Art avec des yeux handicapés ? Un imbécile reste un imbécile après tout, je ne peux rien faire pour toi sauf peut-être t’exploser le soupçon d’intelligence qui te permet de garder ta tête sur tes épaules, yeah !


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PS | - Dans ton RP il faudrait qu'on arrive à faire sortir Madara de Tobi. Je veux dire que tu me montres que t'es pas l'abruti de Tobi. Mais faut que tu gères aussi le fait que si je sais que t'es un Uchiha je vais mal le prendre. Je sais pas, essaie de gagner la confiance de Deidara par n'importe quel moyen