Les contes de fée sont souvent les même dans le font, une innocente en danger secourut par son âme-sœur alors que les ténèbres ne l'emportent, et finalement vivent heureux jusqu'à la fin de leur vie. Ces contes, Natsil n'y a jamais crut, elle les déteste même, il faut lever la tête pour avancer, la douleur et la hargne son primordiales pour continuer d'avancer. L'avenir se forge dans la sueur et le sang qui pulse dans nos têtes, tel les tambours de guerre. Les illusions n'ont pas leur place dans un monde où seul compte la survie.
Un cœur froid, insensible, n'éprouvant ni compassion, ni pitié envers ceux qui menace son être. C'est en soit que réside la force et la puissance, le travail, la persévérance, l'entrainement, les combats. Ne pas fléchir et continuer d'avancer toujours plus loin. Les faibles sont laissé derrière, aux prédateurs qui se régaleront de leur chaire.


Tuer rend plus fort, les meilleurs techniques nous sont transmissent par les vainqueurs, ils écrivent l'histoire, la façonne comme bon leur semble, se donnant le rôle de sauveur alors qu'ils sont bien souvent les tyrans. Dans ce monde, il faut prendre garde, de nos ennemis et de nos amis. La trahison d'un être chère est bien plus terrible que celle d'un simple allié. Alors il ne faut point s'attacher, suivre les règles et rien d'autres. Pourtant, tout ceci est bien difficile.

Le désire de trouver quelqu'un avec qui partager nos moments est si fort. Une faiblesse qui peut paraître si douce, si apaisante. On voudrait s'y glisser d'une manière infime et si soulageante. Un désire qui peut très vite devenir une torture. Mais cette faiblesse pourrait bien un jour devenir la plus redoutable des forces.

Corps de la terre mère, en toi repose la grâce de toute vie et de toute mort, l'on nait de ton sein et l'on y retourne au moment de notre mort. De ta couleur châtain caressé par le soleil, tu offre un spectacle aux courbes généreuses, nu et naturel, il ne dispose d'aucun artifice, pas même ces marques sanglantes que tu portes, se dessinant sur cette douce contrée à l'allure si féline.
Ton minois aux bijoux de jades ne sont que magnifiques émeraudes, pierres qui pourtant possède toujours des impuretés, tu parviens toi à offrir une vision de rêve dont l'impureté n'est que le reflet de ton âme tourmentée de mélancolies. Une cascade fertile descendant le long des plaines dorsales, reflétant l'astre d'or avec une aisance stupéfiante. Bestial et sauvage, ta beauté reste exotique, jamais de n'importe quelle existence, l'on ne pourrait trouver pareil splendeur exotique.
La terre pulmonaire, à la surface de ton cœur, tes montagnes puissantes ne sont que pur fantaisies d'un dieu artiste et forgeron. Une queux comme nombre d'astres véloces, porteurs de chance et faiseurs de vœux, mais dont l'abondance ne résume que la chaleur qu'elle procure.

Pourtant, malgré ce divin paysage, la perfection laisse place à la peur et l'inquiétude. Un paysage de fantasme qui laisse place à une conjuration de cauchemar. Une beauté si pur et parfaite, pourtant faite par le sang et la chaire ne peut être qu'une œuvre pècheresse et diabolique.

« Les ninjas, les commerciaux, les technologistes, je les haie, je veux les voir mort, détruit par la plus puissante force que l'univers n'ai jamais porté, la puissance de la Nature! »

Tel était le discourt du naturaliste Thomas Rivs, chercheur en génétique et biologie, un maître en l'étude du vivant et de la Nature, une nature qu'il adorait, qu'il admirait tant avant que celui-ci ne soit assassiner par des ninjas à la demande d'une entreprise d'armement. C'est ainsi que le professeur en génétique, Edward Rivs, chargé du projet nommé « Chimera » perdit la vie aux cotés de sa femme et assistante Kurumi Fiji. Le jeune Thomas n'avait alors que douze ans, et témoins du meurtre, cacher dans un caisson, il vit l'horreur et la mort. Dès lors il ressentit une haine grandissante et silencieuse.

Depuis se jour, la jeune garçon devenant un jeune homme ne cessa de travailler, encore et encore, grimpant les échelons, les études pour finalement atteindre le niveau de son père. Mais cette fois, il finirait ce que celui-ci avait commencer. Se souvenant de ce que lui avait enseigné son père.

-Tu vois Thomas, quand je regarde le monde, je me dis que l'humanité est bien prétentieuse, sourit Edward Rivs, « l'homme est supérieur par la raison » dit-on, moi je crois qu'il est juste jaloux. Nous avons toujours dit que les animaux étaient limité par leur instinct, mais en vérité c'est nous qui sommes limité. Regardes les oiseau, pour construire notre maison, nous devons faire appel à ceux qui savent le faire, un oiseau sait comment il faut faire et quand il faut le faire, il le sait sans l'apprendre. C'est cela l'instinct, la connaissance innée à l'état pure.
Le jeune garçon observa alors son père comme l'homme le plus sage du monde.

Le projet « Chimera » avait été rebaptisé, désormais, il s'agissait du projet « Feral Instinct ». Mais ce projet restait le même que celui de son père à la différence près que les êtres créer était plus stable à cause d'une variable qui jusqu'ici avait été écarté, l'instinct naturel.
-Professeur, nous avons réussit, il est stable et parfait. Affirma un assistant triomphant.
Thomas observa alors l'incubateur où reposait la chimère, une créature mi-humaine et mi-animal, gardant au profond d'elle-même le savoir ultime de la nature, l'instinct.
-J'ai réussit père. Murmura Thomas. J'ai réussit, tu avais raison, la nature possède le plus grand pouvoir que nul autre force ne pourra jamais contrôler. La Vie!

Les années passèrent, Natsil sortie enfin du cylindre qui le retenait. Les scientifiques observait leur création, ou plutôt la création que la nature leur avait permis de créer. Un nouvelle être qui dépassait de loin n'importe quelle découverte technologique ou informatique.
Natsil savait déjà marché, ce qui prouva à tous que l'instinct était bien un savoir instinctif. La créature observa les hommes de blanc, mais sût qu'ils n'étaient pas ici pour lui faire le moindre mal, après tout, il avait eut le temps de les observer durant ces dix ans passé dans un incubateur. Il s'approcha et observa son « père », Thomas Rivs.

Natsil apprit à lire, écrire et compter. Ses facultés d'apprentissage étaient grande, ce qui emplie de fierté les scientifiques qui s'occupaient de lui. Bientôt viendrait le jour où il serait révélé au grand publique.
Mais se jour n'arriva pas. En effet, le laboratoire subit une attaque, une attaque de ninjas, les même qui avait assassiner Edwards et Kurumi, et qui à présent revenaient. L'histoire se répétait, mais Natsil voulait aider son père. A vingt et un ans, il était assez fort, mais Thomas exigea qu'il reste caché.
-Tu es la clef de tout, restes ici, je reviendrais te chercher. Fais attention à tous Natsil, je t'aime comme mon fils.

Seulement après deux heures de hurlements et de sang, de flammes et de fumé, il ne revint pas. Alors la créature sortit de sa cachette, à l'affut d'ennemis. Il ne trouva que des cadavres, notamment celui de son père, du moins le corps qui conservait un semblant de vie.
-Père! Hurla la chimère.
-Je suis désolé, tellement désolé. Écoutes moi Natsil, ceux qui ont fait cela n'arrêterons pas, tu dois aller à un endroit spécial. Thomas tendit un papier de sa main tremblante. Je suis si fier de tous, je sais que tu changeras le monde. La seul personne en qui j'ai confiance se trouve là-bas, malgré que je haie les siens, il a toujours été là pour mon père.
-Ne pourrez pas.
-Je ne meurs pas. Comme le disait mon père avant moi. La nature nous prête une vie, et un jour il faut lui rendre. Je ne meurs pas je ne fais que retourner en son sein.
La chimère sortit de du laboratoire et se perdit dans le désert.

La mémoire se dissipe, le choc est trop dur, la haine trop profonde. Les proies peuvent dormir, le prédateur est absent. Mais au crépuscule, la bête s'éveillera, et les forces de la nature déferlerons sur ce monde pourrit, exigeant ce qui leur revient le plein droit.

La domination et la maîtrise de la Vie!