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| La faim justifie les moyens. | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: La faim justifie les moyens. Sam 14 Juil - 19:53 | |
| Je crois que je me suis perdue. Complètement à l'ouest depuis mon réveil... Peut-être que ce sont les effets secondaires après s'être remis d'une hémorragie sans vraie aide médicale. J'ai peut-être même attrapé un sale virus qui me ferait perdre le nord. Mon seul tee-shirt de couleur noir est encore souillé de mon propre sang...du sang si rouge, si beau...quel dommage de l'avoir gâché sur un vêtement qui ne permet pas de distinguer cette si jolie couleur sur le tissus. Heureusement que ma blessure a commencé à cicatriser sinon je suis sûre que je ne pourrais même plus avancer un pied devant l'autre à l'heure qu'il est. Qui sait...peut-être ai-je frôlé la mort sans le savoir? Mais, pour l'instant, il y a plus grave...enfin, je crois. Mon instinct, plus animal qu'autre chose je l'admets volontier, me demande sa pitance. Marre du sang peu nourrissant du rat ose rôder dans un rayon de dix mètre autour de moi. Ils ne sont pas assez nutritifs...il me faut du vrai...du consistant...du sang!
-...du sang...du sang...MOUHAHAHAHAHAHAHA!!!
Je commence peut-être à devenir folle. Je suis folle? Nan, je ne le suis pas sinon je ne me serais pas posée la question. Cependant, penser que je suis peut-être en train d'entrer dans une douce folie meurtrière ne me déplaît pas le moins du monde. Je marche sans point de repères avec pour seul compagnon ce poignard récupéré sur l'une de mes victimes. Un type assez baraqué qui voulait jouer les héros et ''sauver les gentils et innocents passants de la méchante bête''. Pathétique valeurs humaines... Qu'ont les humains à chercher la paix? Ce n'est pas dans la nature. La sélection naturelle a fait que ceux qui s'adaptent survivent et non ceux qui s'allient. Personne n'aura vu un rat s'allier au chat pour combattre le chat. La loi de la jungle est la seule et vraie loi qui se doit d'être respectée. Les humains ne sont que des parasites de ce monde. Marcher au gré du vent et des envies. Un moment je marche sur la terre, un moment sur les feuilles, les branches et voilà que je marche sur du sable. Assez étrange comme texture. On dirait de la roche en décomposition...comme doit l'être cette carcasse d'humain que j'ai laissé sur mon chemin. Je savais que le sable existait mais je n'en avais jamais vu auparavant. C'est un sentiment de découverte, presque de peur qui me fait frémir par moments.
-Hung?!
Soudain, la douleur de ma plaie encore fragile me força à plier les genoux et à appuyer dessus avec mes deux mains. Mon corps est encore trop fragile pour tuer mais la faim me tenaille depuis plusieurs jours déjà. J'ai si faim. Je donnerais tout pour qu'un humain laisse mes canines s'enfoncer dans la ô combien tendre chair de sa nuque et ainsi sentir doucement sa vie couler hors de son corps. Oh oui, ce serait tellement bien... Mes genoux et mes tibias recouverts par le sable, je n'arrive même plus à rassembler assez de force pour me relever.
-Arg!!!
Puis, la douleur s'aggrava. Je me crispe en avant. Maudit soit cet humain qui pensait me tuer avec une lame dans le ventre! Je me crispe tellement que j'en tombe sur le côté. Je commence à voir trouble. Je pense que la chaleur y est pour quelque chose. Je ne sais quoi penser à tout cela. Je vais mourir ainsi? Sans raison valable? Voilà une fin qu'un humain ne connaîtrait même pas... Mes yeux se ferment sur les étendues de sable encore chauffées par cet infatigable soleil...Pfff...c'est quand même futile comme fin.
...
...
Je...je pense? Arg! La douleur est toujours là. Combien de temps suis-je restée sur cette fin provisoire? Je ne sais pas. J'ai mal...très mal... tellement mal... Je sens mon corps être déplacé, je suis maintenant à moitié assise, quelque chose soutient mon dos on dirait. Puis, des bruits indistinct les uns des autres. Que se passe-t-il?
-AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAh!
La douleur s'était tellement accentuée d'un coup que je me suis réveillée et redressée en position assise. On avait touché à ma blessure? Se serait-elle réouverte? Le soleil commençant à décliner m'aveuglait encore. Mes yeux s'habituèrent peu à peu à cette luminosité quand je vis... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La faim justifie les moyens. Ven 20 Juil - 15:42 | |
| Le tout se passe plusieurs jours après les événements de Kiri no kuni. Gaishi Jin m’avait, volontairement ou pas, confié le nom du chef. Si ma mémoire était bonne, l’homme avait vécu à Suna no kuni il y avait de cela de nombreuses années. C’est donc là que je me dirigeai afin d’essayer de trouver des informations sur lui. S’il partageait la passion de Gaishi, tant mieux. Sinon, il faudrait le tuer pour que Gaishi prenne sa place. Mais bon, je devais encore le juger et le connaître avant de décider. C’est donc ce qui me poussa à m’aventurer dans le désert de suna. Par-dessus mes habits noirs, je portais une ample cape à la couleur du sable afin d’échapper au poids de l’astre solaire. J’avais également deux gourdes d’eau, de la nourriture et mon attirail de ninja médecin. Dans ma botte, j’avais également placé un senbon enduit de mon poison favori, juste au cas où. Pour l’instant, rien devant moi sinon du ciel et du sable. Je commençais presque à regretter ma décision, lorsque…
Au loin, j’aperçu une forme sombre dans le sable. Un humain à ne pas en douter. Je m’approchai, lentement. Mes yeux d’azurs scrutèrent le sable à la recherche d’un piège quelconque. Mes sens aiguisés scrutèrent les environs et je ne perçu pas de traces de chakra autre que celui de cet être ensanglanté. Je m’approchai donc pour l’examiner. Il s’agissait d’une jeune femme aux longs cheveux d’encre, un peu comme les miens. Son teint était très pâle et je me demandai si elle recourait au maquillage, tout comme moi, pour être aussi pâle dans un désert. Quoi qu’il en soit, elle était blessée et quelque chose me disait de la soigner. Je la pris donc dans mes bras pour l’amener plus profondément dans les ruines de Suna. Lorsque je trouvai une habitation qui semblait toujours tenir debout, je m’y engouffrai. Je la déposai ensuite sur le sol et un bruit m’indiqua que sa plaie venait de se rouvrir. C’est donc sans ménagement que je laissai son corps toucher le sol et que j’entreprenais d’ouvrir son chandail de mon kunai lorsqu’elle se réveilla en un cri d’agonie. Elle tenta de s’asseoir, mais d’une main d’habituée je la plaquai au sol.
« Nous sommes dans les ruines de Suna no kuni et je suis médecin. Votre plaie s’est ré-ouverte, ne craignez rien je m’occupe de vous. »
Sur ce, je finis d’exposer cette vilaine blessure. J’effectuai les mudras habituels et appliquai mes mains sur la plaie, transférant mon chakra pour lui permettre de guérir. Mes mains furent salies par son sang et j’appuyai plus fort afin de faire diminuer l’hémorragie tout en la soignant. Elle avait d’importants dommages internes et, comme si ce n’était pas assez, avait tenté de se déplacer pour survivre. Cela avait empiré son cas. Cette fille avait eu bien de la chance, si ce n’avait pas été moi, elle serait sûrement déjà morte. Je continuai le traitement durant de longues minutes, sans parler. Cette technique ne pouvait pas faire de miracle, mais j’avais réussi à me débarrasser de la plupart des dommages internes. Je regardai dans sa direction et, hésitant, me demandais si je devais aller jusque là pour la soigner. La réponse fut oui. Quelle connaisse mes techniques de soin, qu’est-ce que ça changerait de toute façon?
J’effectuai des mudras et, dans ma main, une aiguille de chakra apparu. À l’aide de mon chakra, je pouvais alors créer un fil qui me servirait à la suture. Je pourrais la refermer entièrement, elle et ses plaies internes, et au matin elle serait complètement remise. Mes mains d’expertes s’activèrent en un ballet gracieux. Mon fil se tendit, passant ici et là. En moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, j’avais terminé. Ne restait plus qu’une dizaine de points de suture de chakra à cette mésaventure. Je m’essuyai les mains sur ma cape couleur sable que je retirai ensuite pour révéler mes habits noirs comme la nuit. Je la jetai dans un coin et me laissai choir, assise à environ un mètre de ma patiente.
« Tu as de la chance, peu de ninja médecin auraient réussi à refermer une telle plaie dans un endroit aussi reculé. Alors, maintenant que c’est fait. Qui es-tu et comment as-tu réussis à te faire une aussi vilaine plaie? » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La faim justifie les moyens. Ven 20 Juil - 16:51 | |
| Cette douleur m'est tellement atroce qu'il me fallut entendre la voix d'une personne pour comprendre que quelqu'un venait m'aider. La douleur ne me permit même pas de répondre. J'en ai même oublié ma faim. Soudain, cette prise de conscience, un plafond apparu au dessus de ma tête, des murs, une ombre à contre-jour. Que ce passe-t-il?
-Nous sommes dans les ruines de Suna no kuni et je suis médecin. Votre plaie s’est ré-ouverte, ne craignez rien je m’occupe de vous.
Je ressens comme la caresse du vent sur mon ventre. Voilà que mon pansement de fortune se dégage. Tout ça pour ça... Elle ne pourra pas me récupérer de toute façon. La nature aura finit par récupérer son erreur...l'erreur que je suis. Mais mon mal ne me permet pas de m'exprimer. Ses soins risquent tout au plus d'allonger mon agonie. C'est étrange de se dire que je vais devenir une de ces poupées de sang immobiles et sûrement enterrée sur terre. Moi qui me nourrit du sang des rats, loups, chien errants et...humains quand j'ai de la chance, voilà que de stupides et insignifiants petits vers vont faire définitivement disparaître de ce monde. Quelle pathétisme.
-Mais...vous...AH!
Voilà qu'elle commence à appliquer ses mains sur la plaie, je sens le sang couler à nouveau. Ce liquide chaud qui est à nouveau gaspillé. Ce serait comme si un humain mourant de soif verrait de l'eau sortir de ses entrailles. La douleur est toujours là mais mes yeux exorbités ne peuvent se détacher de toute cette nourriture qui coule qui coule... C'est tellement difficile. Voilà pourquoi je serais incapable de soigner qui que ce soit: je sauterais sur la plaie de ma patiente rien qu'à voir le sang couler. Tuer un humain devient de plus en plus rare ces temps-ci, voilà que je vois du sang couler en abondance. Quel supplice! Puis, plus rien. Tout s'arrête: la douleur, la faim,... Je suis morte? Non, je ne penserais plus. Je fixe toujours ce plafond immobile. Je n'arrive pas encore à détacher mon regard de la plaie. Instinctivement, je passe mon doigt sur le sang déjà sec. Combien de temps suis-je restée figée ainsi? Je l'ignore.
-Tu as de la chance, peu de ninja médecin auraient réussi à refermer une telle plaie dans un endroit aussi reculé. Alors, maintenant que c’est fait. Qui es-tu et comment as-tu réussis à te faire une aussi vilaine plaie?
J'en avais presque oublié sa présence. Je tourne subitement la tête vers elle. Je ne sais trop quoi ressentir. De la reconnaissance? De la sympathie? Ce sont des sentiments dont j'en serais incapable. Cependant, ce teint aussi pâle que le mien me fit poser une question: serait-il possible qu'elle soit comme moi? Ou même pire: serait-on de la même ''espèce''? Pendant quelques secondes, je la regarde fixement à réfléchir à la question. Que faire? Si je lui avoue que j'ai faim, me présenterai-t-elle un cadavre de lapin bien sanglant? Et si elle me présente un de ces légumes enroulé dans ce mélange solide et étrange de couleur beige? Je me redresse à l'aide de mes coudes, puis de mes mains avant de me tenir en boule après avoir attrapé le creux de mes genoux, face à la mystérieuse femme pâle. Puis, sans trop avoir réfléchi à cette question, je lui pose une question qui pourrait tenir en un mot:
-Pourquoi? ... Pourquoi aider ainsi une personne dont chaque humain voudrait en voir la mort? Vous devriez comprendre cela, vous qui avez une peau aussi blanche que la mienne...
...du moins, en espérant qu'elle ai la même ''nature'' que moi. Si jamais elle ne l'est pas, il faudrait que je pense à autre chose, à répondre à sa question peut-être. Si elle découvre cette autre attrait de mon existence, je serais contrainte à soit fuir, soit essayer de me nourrir d'elle. Va savoir... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La faim justifie les moyens. Dim 22 Juil - 22:21 | |
| Je croyais qu’elle allait répondre à ma question, mais il semblerait qu’elle veuille m’en poser en premier. Elle était sans doute désorientée et, en tant que médecin, je compris sa réaction. Ce n’était pas nouveau. Les gens se réveillent et ils ont peur, ils veulent comprendre ce qui s’est passé, comprendre comment ils ont échappés à la mort. Il faut alors leur raconter comment on s’est amusé à farfouiller dans leurs entrailles pour y réparer ce qui ne fonctionnait pas. Encore et toujours. Toutefois, dans ce cas ci, elle ne voulait pas savoir comment, mais pourquoi. En d’autres termes, elle me faisait penser à moi. Elle me demandait pourquoi j’avais choisi de la laisser vivre. Voulait savoir selon quels critères je m’étais octroyée le droit de décider qu’elle devrait vivre. Elle me dit également que je devais la comprendre, moi qui avais la peau aussi blanche que la sienne. Je ne voyais honnêtement pas en quoi cela nous unissait réellement, mais en même temps ça pouvait en dire beaucoup sur sa personnalité. M’enfin, si c’était volontaire comme pour moi. Pesant mes mots, je lui répondis. Elle me ressemblait et, à cause de cela, j’avais envie de voir, de connaître et de juger en pleine connaissance de cause.
« Les autres êtres humains n’ont pas de pouvoir, pas de capacités comme les miennes. J’ai un don pour sauver les vies, je suis presque un dieu. Ils auraient beau vouloir ta mort, ils n’auront le choix sur rien, pas même sur la leur. Tandis que, les gens comme moi, nous mourrons seulement lorsque nous acceptons de le faire, parce que nous le pouvons. C’est cela ma vérité, je n’ai pas besoin de la permission des autres humains pour vivre, au contraire.»
Sur ce, je fouillai dans mon sac et en extirpai l’une de mes gourdes d’eau. J’ignorais ses préférences en matière de nourriture, pour l’instant. Je lui tendis donc la gourde d’eau et la détaillai entièrement avant de reprendre la parole. Plutôt maigre, le teint pâle, de grands yeux rouges comme le sang. Elle n’était pas très vieille, en tout cas moins que moi. Une ancienne habitante de Suna? Jetée hors de chez elle, errant dans les environs? Pour moi, il était clair qu’elle avait eu une formation de ninja, son regard en témoignait.
« Parle moi de toi, que je te juge, que je vois si tu es comme moi autant que tu sembles l’être. Si c’est le cas, je peux peut-être t’apprendre une chose ou deux. Sinon, je reviendrai sur ma décision. Et encore, habituellement, je t’aurais laissé mourir et t’aurais dépouillé de tes avoirs. Je ne te mentirai jamais, puisque moi je n’ai pas besoin de le faire. Alors, marchande donc ta vie. »
Et j’attendis. Avait-elle compris ma première leçon? Selon moi, c’était assez évident, quoi que difficile à appliquer puisque je venais quand même de lui sauver la vie. J’avais hâte de voir son caractère, sa réaction, sa vitesse de réflexion. Serait-elle digne de moi? Je l’espérais. Les gens comme moi sont rares, voir uniques. Il serait intéressant de ne plus être seule dans mon monde décalé de celui des autres, mais assez ennuyeux de simplement la tuer après l’avoir sauvé. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La faim justifie les moyens. Lun 23 Juil - 8:50 | |
| -Les autres êtres humains n’ont pas de pouvoir, pas de capacités comme les miennes. J’ai un don pour sauver les vies, je suis presque un dieu. Ils auraient beau vouloir ta mort, ils n’auront le choix sur rien, pas même sur la leur. Tandis que, les gens comme moi, nous mourrons seulement lorsque nous acceptons de le faire, parce que nous le pouvons. C’est cela ma vérité, je n’ai pas besoin de la permission des autres humains pour vivre, au contraire.
''Les autres êtres humains'', ''capacités comme les miennes''...''Dieu''? C'est quoi ça, un ''D'yeux''? En tout cas, elle parle presque comme moi. Je ne me prends pas comme une humaine. Je suis entre l'animal et l'humain, tout simplement. La seule chose qui me différencie des animaux, c'est mes habits et le fait que je puisse communiquer avec ces humains. Cependant, je suis une sorte de cousine de ces chères chauves-souris qui se repaissent du sang des autres animaux...ou humains. J'avais comme un semblant d'espoir dans ma tête. Existerait-il une autre buveuse de sang dans ce monde d'omnivores? Puis, ce fut la déception. Elle me sortit une gourde d'eau et but. Quel dommage...elle qui a un teint si pâle... Serait-ce un leurre?
-Parle moi de toi, que je te juge, que je vois si tu es comme moi autant que tu sembles l’être. Si c’est le cas, je peux peut-être t’apprendre une chose ou deux. Sinon, je reviendrai sur ma décision. Et encore, habituellement, je t’aurais laissé mourir et t’aurais dépouillé de tes avoirs. Je ne te mentirai jamais, puisque moi je n’ai pas besoin de le faire. Alors, marchande donc ta vie.
''Juger'', ''laissé mourir'', ''dépouillé'', ''mentir'',...''marchander''?! Revoilà tout ce vocabulaire qui n'appartient qu'aux humains. Je tombe encore plus dans la déception mais...je ne pus m'empêcher de ricaner doucement...puis de partir dans un fou rire de désespoir. Comment ai-je pu être aussi naïve et penser que je n'étais pas la seule buveuse de sang? C'est à en mourir de rire. Je me reprends un peu. Ce seul sourire que je sais faire et qui fait plus peur aux enfants qu'autre chose s'afficha sur mes lèvres avant de me laisser dire:
-Ah ah...Chère humaine...vous ne comprenez donc pas. Marchander est une affaire d'humains et non la mienne! Qu'ai-je à justifier? Vous m'avez sauvée et je vous en suis reconnaissante...bien que je pensais être incapable de se sentiment. Je ne suis pas comme vous autre à boire de l'eau et à manger la chair des animaux et des plantes...
Je m'arrêtais dans mes paroles avant d'essayer de me reprendre complètement...mais sans succès. J'ai faim...mon ventre se remets à réclamer sa pitance mais, au fond, j'aimerais bien en connaitre un peu plus sur les raisons de sa présence ici. Autant répondre à sa question tant que l'on y est non?
-Cette belle entaille... Elle était celle de ma dernière proie. J'ai toujours vécu ainsi. Piller et tuer pour me nourrir. Seulement, elle avait une lame coupante la vilaine proie...
Fouillant dans un de mes poches, j'en sort le couteau qui avait servi à cette dernière à me transpercer le ventre. Je me redresse et pose la partie avant de mes pieds au sol pour me tenir accroupie, appuyée sur cette petite surface. Je tends la petite lame vers ma sauveuse.
-...la voilà... Elle a vu mes entrailles et elle est à moi maintenant. Mais je n'ai pas tué ma proie avec celle-ci...hm...hmhmhm...
Je n'arrête pas de ricaner. C'est vrai. Moi qui ai autant souffert et qui pensait pouvoir me débrouiller toute seule, voilà qu'une humaine me sauve la vie...Je tue un humain avant d'être sauvée par une humaine...ironie du sort? Cela me m'aide pas à stopper mes ricanement. Je souris à nouveau à pleines canines avant de montrer de la pointe de la lame celles-ci.
-C'est avec ça que je l'ai achevé! Hmhm...AHAHAHAHAHAHAHAHAH!
C'est cela, douce folie! Ne faisons plus qu'un! Je me sens tellement bien...mais ma faim n'est que plus grande en sa compagnie. Tu as faim, petite folie? Oui...la faim n'a pas de limites dans ces conditions. Je lui sauterais bien au cou pour me rassasier mais je risque d'y perdre encore plus de plumes... Patience...patience...tu finira par trouver cadavre à des canines petite folie... |
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