J'étais devant le mémorial. Sur ce mémorial était représenté le visage de personnes ayant marqué Kiri à jamais.
En examinant de plus près, je voyais la légère érosion dont étaient victime les statues...Une fine couche de mousse verte, d'une couleur très profonde décorait de ci de là, les représentations... Je m'approchais pour nettoyer ces chefs d'oeuvre sacrés. Je grattouillais la mousse, en repensant à la raison qui m’amenait ici. Tout s'était passé hier soir dans la nuit, alors que je lisais un Sutra au temple. Un moine était apparu en portant un coffret noire où était dessiné des scène de combats. Le tout saupoudré de particules d'or.
Je regardais le coffret. Le moine me sourit.

-Makkura, que fais-tu ici si tard ?
-Eh bien, je relisais le Sutra du coeur, Frère Moko.
-Fort bien, fort bien mon enfant tu es vraiment une personne exceptionelle, peu de jeunes de nos jours liraient les Sutras comme tu le fais...
-Peux-être bien...

Je dévisageais le moine. Frère Moko avait plus de 80 ans et était un expert du taïjutsu. Son crâne rasé révélé des cicatrices profondes, témoignant d'un grand combat...Habillé de blanc, avec une corde en guise de ceinture, ce moine était le plus âgée et le plus sage et vénérable du temple. Il connaissait la plupart des légendes de Kiri et de ses héros. Frère Moko se dirigea vers une armoire et alla ranger la boîte. Il se retourna vers moi et me sourit.
Je me replongeais dans ma lecture du Sutra : "Shâriputra, les formes ne sont pas différentes du vide, le vide n’est pas différent des formes, les formes sont le vide, le vide est les formes. Il en va de même des sensations, des perceptions, des constructions mentales et des consciences."
Moko s'assit a côté de moi, et pris un Sutra. Il se mit à le lire avec attention. Au bout d'un moment il releva la tête.

-Je ne sens plus ta présence Makkura, tu me parais invisible...
-Hein..hum..et bien c'est le Sutra frère, si le vide est la forme, alors le vide est présence.
-Tu comprends vite, dis moi j'ai l'impression que ton âme est tiraillé entre deux bords...
-En effet, mais comment....
-J'ai étudier les sutras pendant 70 ans, leurs enseignements n'ont plus de secrets pour moi, je lis en toi comme dans un livre ouvert, et là je vois en toi une lame et un poing.
-Vous voyez vite...
-Je vais te raconter une histoire propre à Kiri.

"Et il commença son histoire. Autrefois au origines de Kiri, il y avait un homme qui plus tard sera nommé Mizukage le Shodai accompagné de 7 épéistes de légendes. Chacun d'eux possédaient une arme particulière et puissante. Ces 8 shinobis d'élites avaient avec eux des techniques uniques, et extrêmement puissante, si puissantes qu'il conquirent le pays de l'eau en une nuit...
Mais aucun d'eux n'étaient intéressé par le pouvoir. Seul le salut du pays en proie à une guerre civile les avaient motivé à unifier le pays. Un homme droit fut nommé Seigneur du Pays de l'Eau.
De part l'amitié liant le nouveau seigneur et le chef des ninjas aux épées, il fut décidé de créer un village nommé Kiri No Kuni. Ce village dirigé par un homme nommé Mizukage serait la garantie pour que le pays est un équilibre militaire et politique.
Mais parlons des épéistes. Il est dit dans les légendes, que parmi eux se trouvait un moine. Un moine chasseur de démon, un bonze. Ce bonze possédait justement un sabre fait à partir d'une dent d'un démon millénaire. Ce sabre, le plus juste des sept, ne tranchait que ce qui était dépourvu de gentillesse. Mais ce sabre est en réalité une paire d'épées jumelle. Seul le bonze pouvait les manier à sa guise, et utilisaient leurs pouvoir. Ce pouvoir qui disait-on pouvait terrasser 100 démons en un seul coup. Le pouvoir de la purification par le fer. Ce bonze était pieux jusqu'en dans son style de combat, et il ne châtiait que ceux qui manquaient de suivre les enseignements de Bouddha et des Sutras.
Sa technique déclenché un flot de sainteté...On disait aussi que cette épée absorbé la puissance de certains démons et que leurs apparence changé quand le moine y faisait appel...
Le nom de ces sabre sont Kiri Rae . Le nom du bonze était Inu-Yasha. Il fut tué par un homme de Kiri qui lui vola les sabres.
A cette époque le Mizukage fut pris d'une telle rage qui poursuivi le renégat jusqu'au bord du monde. Et là il l'affronta et le tua en un coup. Le Shodai était considéré comme le vrai monstre du pays de l'eau et sa colère était telle qu'il pouvait faire le mieux comme le pire...
Il décida de sceller cette épée jusqu'a ce que l'hériter du moine face son apparition. Il traça un Sutra qu'il confia au Temple de l'Eau pour que l'héritier de cette lame soit juste et pieux."
Frère Moko se leva. Se dirigea vers l'étagère et repris le coffret. Il l'ouvrit et me montra le contenu. Un parchemin. Un Sutra.

-Vois-tu, je suis le gardien de ce Sutra, et je crois que tu devrais le lire, je pense que tu es apte à le comprendre.
-Oui Frère, je vais essayer.

Je pris le Sutra. Il était léger, mince, et frêle. La peinture sur le contour s'écaillait et le parchemin se craquelait de ci de là. Il sentait l'odeur de ces vieux livres qui ont des siècles...
Je le déroulait petit à petit...Ce temps me parut interminable, je sentais chaque secondes comme si c'était des heures, j'entendais le parchemin se déroulait dans l'air comme un drap flottant dans le vent, je chantais sans m'en rendre compte une prière à la Bodhisattva Maitreya. Le temps fini par passait et quand j'eux déroulé tout le parchemin, je ne vis rien...un parchemin blanc.

-Mais...

Frère Moko se leva et partit de la salle. Afin de passer la porte il me lança, un sourire en coin et me dit :

-Les choses ne sont pas forcément ce qu'elles sont, le vide est forme, le vide est savoir.

Toujours aussi mystérieux...Un parchemin blanc...Ecrit par le Mizukage Shodai...Non c'était trop.
J'avais deux hypothèses : Soit le parchemin était lui même scellé, soit c'était autre chose, Moko se foutrait-il de moi ? Impossible, il fut un de mes mentors dans la quête des Sutras.
Je me dirigeais vers l'aile Ouest du bâtiment là où sont rangés tous les livres d'histoire du temple.
Je commençais mes recherches. J'ouvris tout les livres que je pus. Je lu la légende que m'avait conté le moine...
Après avoir récupéré les sabres, le Shodai avait sceller le sabre dans un lieu secret rendant hommage au bonze chasseur de démons. Dans sa colère d'avoir perdu son ami, le Mizukage avait sculpté un coffret directement dans le crâne du l'assassin, et là que fut mis le parchemin indiquant soit disant le lieu ou reposait le sabre.
Maître Mizukage était réellement capable du meilleur comme du pire....
Je repris le parchemin entre les mains. Je l'examinais sous toute ses coutures, et je remarquais un point noir sur le papier. Un simple point. A part ça et le fait qu'il tombait en lambeau, je ne voyais rien.
"Le vide est forme"
Attend, ne me dis pas que...
"Les formes sont le vide"
Les formes... Je déroulais le parchemin à la hâte, ne prenant pas garde, il se brisa sur les côtés.

-Merde ! Non attend...

Le parchemin tombait en lambeaux de lui même, mais pas à cause de son âge ! Evidemment Mizukage le Shodai n'aurait jamais fais conservé le secret dans un parchemin bon marché ! Je regardais le fameux "Sutra" se brisait.
A la fin de ce processus, je compris. Le parchemin était une carte. Une carte représentant la forme du village de Kiri. Et le point noir indiqué un lieu du village. Le mémorial des héros. C'était là.
Je regardai par la fenêtre. Le jour pointait à l'horizon. J'étais resté toute la nuit à lire.
Pas de temps à perdre, je devais partir au mémorial.

J'avais traversé le village à la hâte, pour me rendre au mémorial. Voilà maintenant je reprend mon investigation.
Les statues des héros étaient là. Devant un étang d'eau claire.
Bon il devait y avoir quelque chose ici, j'examinais les statues une à une. Je voyais simplement les Mizukage de différentes époques, notamment le premier. En réfléchissant, j'en venais à la conclusion que seule celle du Shodai était présente à son époque. J'eu beau l'examiner et virer la mousse dessus, rien n'y fit.

-Makku' !

Je me retournais et vis une une jeune fille courir vers moi. Cette jeune femme aux yeux bleus et aux cheveux blond...Sakura. Ma meilleure amie. Ma seule amie. La femme que j'aimais.
Elle me sauta dessus, à la manière des enfants retrouvant leurs parents après une mission bien trop longue.
Au moment où elle arriva dans mes bras, je sentis sa poitrine cogner mon torse, étrange sensation, qui eu pour effet de me faire tomber à la renverse. Nous nous écrasâmes au sol en un beau théâtre de débilité.
Elle était sur moi et commença à rire. Emporter dans son élan de joie de vivre, je me mis à rire aussi.
Nous restâmes ainsi pendant 10 bonnes minutes.

-Que fais-tu ici ? finis-je par dire avec avoir ravaler un dernier rire.
-Eh bien je suis passé au temple, et les moines, bien à leurs regrets, m'on dit que tu étais parti tôt ce matin, alors je t'ai cherché dans toute la ville, et toi que fais-tu ici ?

Je lui raconté ma nuit avec Frère Moko, ma découverte et ma quête. Elle m'écouta sans m'interrompre. A la fin elle me sourit et me dit une chose qui me surpris :

-Tu sais la statue du Shodai a été édifié une dizaine d'années après sa mort.
-Que..Que...Quoi ?
-A son époque ce lieu était réservé à la méditation.

Incroyable...Alors ce lieux n'avait pas été choisi comme mémoire à un homme, mais parce qu'il symbolisait le caractère du Bonze. La méditation est un art que les moines pratiquent plusieurs heures par jours.
Je me mis à réfléchir intensément. Sakura me tira de ma torpeur en me disant une chose étrange :

-Je ne sais pas si tu souviens, mais ce lieu été appeler l'arrière du Crâne, en hommage au ninja vaincu ici même...

Je repensais à ça...Où avais-je entendu parler d'un crâne dans ces légendes...Mais oui, la boîte du coffret a été façonné dans le crâne de l'assassin. Je sortis le coffret de mon sac et le posais sur le sol rugueux de cet ancien lieu de repos. Je le saisis dans mes mains, et j'entrepris de le tourner et de tapoter dessus. *Tap,tap*
Ca a sonné creux. Je retournais le coffret, Sakura me regardant les yeux plein de curiosité.
Je me dis qu'il devait y avoir un mécanisme caché ou quelque chose dans le genre. Mais rien n'y fit.
Je sentis la colère et l’agacement monter en moi. Puis dans un accès de rage je jetai ce maudit coffret par terre. Il se brisa net. Un petit médaillon représentant la roue d Dharma roula au sol avec un petit bout de papier.
J'attrapais les deux objets, et déroulai le papier. Sur le parchemin aussi vieux que le coffret était inscrit le Kanji : Sud.
Le Sud...Le Sud représente le quartier du Bouddha Jaune au Mandala. Si c'est le cas, le sud du moine et par conséquent l'endroit où il méditait devait être....L'étang. La petite cascade de l'étang.
Je m'approchai de la cascade et commençai à tâter l'arrière de la chute d'eau. Une cavité sculpté été présente.
Tout me sembla soudain clair. La roue du Dharma était la clé du sceau, et l'étang le repos du moine, son havre de paix, et quoi de mieux comme cachette d'une arme que le lieu de méditation de son maître.
Je plaçai le médaillon dans la cavité rocheuse. Une onde commença a parcourir la surface de l'étang. Petit à petit l'onde devint vaguelette, puis la vaguelette devint vague...Puis tout se calma.Tout redevint néant. Comme si rien ne s'était passé. Je regardai l'étang. Toujours rien.

-J'ai échoué, dis-je en tournant le dos.
-Non attend...Regarde !!

Je me retournai et portai mon attention sur l'étang. Quelque chose était en train de monter. Et il arriva, comme poussait par un souffle divin. Les Kiri Rae. Quel spectacle magnifique. Il montait lentement et à la verticale. Le pommeau constitué de métal avec deux ficelles rouge où pendaient deux petites boules marron me subjuguai par sa beauté. Les fourreaux firent leurs apparition, d'un noir mate, ils étincelaient au soleil comme s'ils voulaient le dévorer pour ne pas l'avoir vu pendant tant de temps.
Je saisis les lames dans mes mains et les sortis de leurs fourreaux. Je fus surpris par l'état lamentable des épées jumelle. J'ouvris la bouche pour parler quand tout à coup elles changèrent de forme et de poids. Les lame s'étirèrent et grossirent à vu d'oeil, devenant la parfaite prolongation de mes membres.C'était une extension de mes bras, des lames ajustés au gramme prêt pour correspondre a ma façon de me battre. J'examinai les épées et je vis gravé des runes dessus, des runes qui racontait l'histoire d'une vie, d'une vie à chasser les démons et qui décrivait toutes la puissance de ces sabres. Les Kiri Rae étaient incroyable.
Sakura m'embrassa sur la joue et partit en courant vers le village. Quel fougue elle avait....

Le soir je revins au Temple et allai trouver Frère Moko. Il sourit en voyant le sabre à ma ceinture.

-Celui là ne se brisera pas.
-Euh.. sûrement...
-Ah, et tu me rembourseras le coffret, me souria t-il.
-Que...Comment savez-vous ?

Il me regarda et me fit un clin d'oeil pour disparaitre de la bibliothèque avant que puisse m'exprimer.

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Un sabre, l'autre est identique :

Renvoie l'attaque adverse pour 100 de chakra.
Mais tu n'absorberas pas le chakra de l'attaque adversaire désolé, trop cheat sinon.

Validé !

Ok merci pas de soucis
Les dégât du sabre seront 65 comme la dernière fois ? Plus moins ?
Et c'est bien une fois par combat n'est ce pas ?

Hum, ayant vu ta fiche ninja, et m'intéressant particulièrement aux sabres, je me permets de passer par ici pour fixer les effets de ton duo de sabre, que tu devras bien sûr mettre tel quel sur ta fiche:

Déjà, sur ta fiche il y a écrit "Renvoie 200 de dégâts pour 50 de chakra"

L'effet que Kosuke t'avais proposé était "Renvoie l'attaque adverse pour 100 de chakra"

Donc voici l'effet pour qu'il n'y ait pas de trouble:

"Bloque jusqu'à 200 de dégâts d'une attaque adverse pour 120 chakra, et les renvoie si cela ne dépasse les 200 dégâts. Si l'attaque ennemi est supérieure à 200 dégâts, alors ce qu'il y a en plus touche le porteur des sabres, et l'attaque n'est pas renvoyée."

Les dégâts de ta lame seront de 55 puisque l'effet est cheaté. Merci de le consigner ainsi sur ta fiche ninja ^^

Hum...D'accord, c'est Hao qui m'avait bougé l'effet donc je prend en note tout ça.