Ookami Kugen Ninja Inconnu
Messages : 69 Date d'inscription : 13/08/2012 Age : 35
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| Sujet: ● Kugen Endoh ● Mar 14 Aoû - 5:08 | |
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Endoh Kugen
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✘ Nom: Endoh
✘ Prénom: Kugen
✘ Age: 25 ans
✘ But: Il est dit que chaque être vivant faisait partie d'un rouage dans la machine qu'on appelait le monde... Kugen veut s'approprier ce monde ainsi que ses règles . Une ambition ? Un but ? Un rêve ? Ou une douce fantaisie ? La suite vous le révélera .
✘ Village désiré: Konoha
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Description physiologique
Vous la distinguez n'est-ce pas ? Cette douce froideur... Il n'est pas agressif, regardez bien, ressentez-en les moindres expressions et contours… La silhouette est proche de vous… Et pourtant, il vous semble loin… Tellement loin de votre simple Monde… Un être dansant sur un fil délimitant deux Mondes…
Une description physique est souvent faussée par l'envie de se mettre en avant, l'homme ne peut que se flatter, c'est pour cela et pour diverses raisons qu'elle sera brève, mais sans doute pas terne...Vous allez sans doute m'entendre dire qu'il est bel homme, mince, grand et musclé, qui se rapproche beaucoup plus de l'homme athlétique que de la brute épaisse, même si cela n'est pas faux, Kugen reste assez banale de par son apparence. Il n'y a que ses yeux arborant une couleur verte et une autre bleu qui le distinguent des autres humains. Le front haut, les yeux toujours grands ouverts qui reflètent une lueur de malice animée par un bleu d'azur. La voix grave et vibrante donne au White Smile un charme irrésistible. Il se tient toujours très droit comme s'il voulait profiter au maximum de sa taille ; il préfère d'ailleurs être debout qu'assis. Lorsqu'il marche, il allonge bien ses jambes et bombe son torse, prêt à affronter vents et marées.
Doté de traits fins, le paradoxe survient avec cet air rembruni dénué d’apparents défauts, vient éclore l’œuvre finalisée d’un travail méticuleux. Cette facette patibulaire et prépondérante malgré elle, ne distinguant que par les cicatrices se trouvant au niveau de son dos, qui se voit compléter de cheveux noirs décrêpés particulièrement lisses bordés de mèches éparses et parfaitement coiffés, retenus en arrière par une ficelle bleue en soie. Une couleur de peau proche de la blancheur, une teinte de visage adoucie mettant en avant son fidèle sourire à la fois moqueur et joyeux ainsi qu’un œil droit à moitié fermé omniprésent sur cette petite frimousse.
Une sorte de collier se dessine, naissant à hauteur de ses pâtes, échouant au niveau du menton. Affleurant l’extrémité inférieure des oreilles – ou des lobes – il laisse paraître deux traits de barbe en graduation, tant en hauteur qu’en largeur.
Vient accompagner cette stature imposante ainsi qu’une envergure et une carrure de choix, une posture sévère . Préférant la méditation à la musculation, son endurance physique et sa capacité à combattre munie d’une arme blanche se sont vu diminuer au fil du temps. Ce qui ne l’empêche point à mettre en pratique ses connaissances en Iaidō qui se focalise plus sur la spiritualité, l’harmonie des actions que la puissance de la technique en elle-même et sa difficulté d’exécution qui à travers plusieurs étapes infligent des dégâts minimes d’une efficacité médiocre qu’un homme lui avait enseignée d'antan.
Se délinéant avec une perfection ma foi troublante. Un masque dont les pupilles oscillant entre un jaune irisé, et celui du métal doré vinrent s'intégrer à son apparence. Le visage de base anguleuse comporte tout de même quelques nuances arrondies venant clore la couche parfois mâtinée de son teint, comme pouvant être d’un blanc candide - selon les ombrages ou effets lumineux. Notre ascension vers un portrait complet de l’apparence de cet adonis prend fin. Portons notre attention la plus sincère, sur le corps revêche et entretenu de ce ninja. Du haut de ses 189 centimètres, c’est forgé en muscles saillants et naturels - loin de certaines autres tumeurs vitaminées et artificielles que l’on peut trouver chez un nombre croissant de démons - qu’il s’exalte, encore une fois, face aux nombreuses sources miroitantes lui permettant de s’admirer sans la moindre impunité, et parfois même sous les regards ébahis de ses esclaves.
Cette silhouette vous donne soudain l’envie d’écrire… D’écrire ? Oui, écrire une ode que l’on chanterait par delà les frontières, par delà les mers, par delà notre Monde… Tout chez lui semble pouvoir être la muse d'une ode vouée au juste équilibre entre le Bien et le Mal… Et pourtant, Dieu sait que la balance penche lourdement d'un côté…
De nature calme et détendue, on le retrouve habituellement assis au milieu d’une chambre vide désinfectée entourée de bougies sans odeur en train de méditer et prier si ce n’est se concentrer pour un futur combat. Jambes croisées, colonne vertébrale droite, menton rentré et nuque étirée. Les mains en position mudra, apposé sur les cuisses bloquées contre le bas du ventre et enfin les yeux couleur de nuit fixés sur un point vide de la salle mêlée à un rythme respiratoire distingué par son expiration silencieuse par le nez et une inspiration non forcée qui suis le cours des choses.
Vous serez possédé par ses gestes, obsédé par ses paroles, et le moindre de ses mouvements vous captivera. Quel est donc ce regard impénétrable inspirant pourtant la confiance ? Qui est-il, que fait-il, comment le fait-il ? Qui serait capable de vous voler votre regard, de vous arracher vos certitudes, avec la plus douce des froideurs ?
Description psychologique
Caractérisé par cette beauté morale et intellectuelle admirée de tous, celle qui plait à l’œil par l’harmonie de ses formes et l’esthétique de ses couleurs rayonnantes animées par des yeux brillants à la lumière du jour et une corpulence idéale l'était beaucoup moins.
Kugen était autrefois un être attachant par sa très grande sensibilité, sa douceur et son émotivité. Il est devenu avec l'âge pourtant difficile à comprendre. Alors qu'il était habituellement timide, il s'est changé en un démon se laissant souvent dominer par des phases de colère ou d'agressivité, sous le coup d'une forte émotion ou de sa susceptibilité exacerbée. Pourtant, la brute cachée au plus profond de son être qu'il montre à chaque contact reste dominée par un esprit vif, intelligent, curieux, raisonneur et analytique.
Il resta néanmoins impatient, hyperémotif pour ne pas dire hypernerveux et cyclothymique. Il poursuit ses objectifs avec courage, ténacité et obstination. Endoh est féru de rêves de grandeur. Il veut être partout le premier, le plus grand, le plus célèbre. Il a besoin d'être parfois applaudi, respecté et vénéré. On peut facilement le manipuler pour peu qu'on flatte son amour-propre.
Pointilleux dans l’application de ses actions, il arbore un air patibulaire complété par une posture sévère venant accompagner sa carrure. Se déclarant comme étant une perle précieuse et rayonnante au cœur d’une mer agitée. Il aime à penser qu’il sera toujours admiré de tous malgré les situations dans lesquelles il se retrouvera. Désignant le sacrifice humain comme indispensable pour une prospérité stable et sûre, préserver les vies de chacun aussi importantes soient-elles n’est guère important selon lui.
La dépendance, un travers ayant embrigadé bon nombre d’humains dans son éternelle spirale. Cette dernière qui peut par exemple, s’exprimer sous la forme du vice pécuniaire relatif à la cupidité, et présent en majorité chez les forbans pingres dont la soif de butins est souvent démesurée l’avait atteint en tant que démon. Pour Kugen, cette dernière est essentiellement afférente à deux choses. . .
Le premier s’agissait de ses dits penchants aux cris hystériques des donzelles, les femmes en langage commun. Notre jeune ami ne peut s’empêcher de succomber à cette chaleur tropicale qui remplit instantanément son corps à la vue d’une créature aux formes affriolantes et ragoutantes qui caractérise la gent féminine de toute taille généralement. Coureur de jupon ? Bien sûr que non, enfin il préfère cet élixir corporel que les buvettes rapides altérant le fragile esprit masculin dont il dispose pour assouvir par la même occasion sa soif de sang et de tuerie.
Si par mégarde votre regard vient se croiser avec celui de cet homme, indubitablement, la première esquisse qui se dégagerait de votre esprit ce serait ce charisme mystérieux. Cette aura à la fois sibylline et macabre. Placide, flegmatique et patient quand il le faut-, il s’amuse à récupérer toutes les informations que peut son adversaire connaitre avant de lui ôter la vie, qu’il s’agisse d’une croyance erronée, d’un homme oublié, sa curiosité grandissante n’arrive jamais à être ébranlée par ce qu’elle aspire comme informations écrites ou dites oralement.
Le précepte à la base de la foi satanique est le carnage absolu. Alors que tous cherchent une raison à leurs pulsions meurtrières et à leurs actes sanglants, le démon qu'il est voit le meurtre comme étant la raison. Aucun conflit ne peut avoir lieu sans un sacrifice aucun sacrifice ne peut être fait sans une prière au dieu et à ce dieu , cette entité éphémère une femelle sera offerte chaque jour.
Abstrus en effet, peut-on dire, le moral de Kugen Endoh est parsemé de différents adjectifs, imprégnant à jamais l’image qu’il se donne, volontairement ou non. Si le condescendant entretient une confiance gratifiante, il est aussi animé par un calme que l’on pourrait définir d’Olympien. Le sang-froid dont il peut faire preuve en toutes circonstances a su, entre autres,venir à bout de chaque mur troyen se dressant devant lui. Cette placidité, cette froideur… tout cela témoigne d’une acquisition certaine de sagesse, qui prit toute sa forme au fil des combats rondement menés, mais aussi des découvertes exorbitantes et inespérées.
Comme la mer sur laquelle il croit voguer, sans lassitude, son caractère et sa nature, vous l'aurez compris, reste parfois imprévisible. Il est rancunier et éprouve rarement de l’indulgence pour les gens qui cherchent à "l'embêter ", il n'est point sanguinaire, il est juste ce que tout homme peut être.
Encore un détail important, ne cherchez pas à savoir ce qu’il peut penser, vous vous brûlerez les ailes tout comme un certain Icare qui s’était trop approché du Soleil, grisé par la nouveauté, mais redescendu sur Terre à la manière d’un Ange déchu du ciel…En somme l'ombre du diable ne donne pas matière à critiquer, et personne ne l’impressionne. Pour ce dernier point, l’inverse est toutefois loin d’être vrai… vous vous en rendrez compte par vous-même si vous avez un jour l'occasion de la croiser.
Mon Histoire
Observer la naissance et la mort des êtres est comme observer les mouvements d'une danse. Pour l'heure j'avais choisi d'ignorer ma naissance et vous transmettre les mouvements de ma danse. Tels des ruisseaux se glissant dans l’ombre, caressant les fleurs de la rive ou un souffle printanier se dressant devant nous. Le rythme de mon existence était régulé au son des chocs de l'épée et de l'os et la chair et le sang e. C'est à travers mes blessures et mes combats que vous apprendrez à me connaitre et vénérer ou tout simplement m'abhorrer. Une vie s'étend sur des années et chaque pensée, chaque pas, chaque blessure a de l'importance dans notre histoire et pourtant, il n'est pas possible de tout raconter en l'espace de quelques mots. L'on devra donc se contenter de quelques "blessures " qui auront marqué un tournant dans le court du temps et ma personne. Ces dernières ont contribué à façonner «Kugen» dans une pierre robuste que rien n'entache semblable à un portrait peint avec la plus aimante des mains aux teintures du sang renforcé par des reliefs aux poudres d'un canon. La chose évidente dans la vie est le fait qu'il est toujours question de lignes. Celle sans doute qui est la plus importante est cette ligne que vous dressez entre vous et les autres. Il est sûr qu'il fallait mettre des limites entre vous et le reste du monde. La première que j'ai eu à dépasser était celle que mes parents m'avaient imposée, qui m'a coûté d'ailleurs mon premier bleu au niveau de la tête. Enfant gâté et protégé de tout mal extérieur, c'était la tiédeur agréable d'une femme qui se diffusait chaque jour à travers mon corps et mes veines . Aussi loin que je m’en souvienne, mes parents étaient toujours à l’écoute, prêts à tout pour le bonheur de leurs enfants. Car vous l’aurez certainement compris, je n’étais pas le seul enfant de cette petite famille. Mon enfance se déroula donc à travers les cris de mes frères et soeurs, des disputes entre cousins et cousines et des nombreuses chutes lorsqu’on courait un peu trop vite ou qu’on était curieux de connaitre l’appartenance de tel ou tel objet… Cependant, Kugen, dès ses premières heures de vie a toujours été un petit garçon calme et silencieux. Un peu trop. Il était plus observateur que bruyante.Ses yeux sondeurs donnaient l’impression qu’ils voyaient à travers l’âme, et la lueur d’intelligence qui y brillait n’était pas sans vous conforter dans cette sensation. Petit garçon coi, il aimait se promener le long des docks lorsque ses parents le lui permettaient. Il s’asseyait sur la jetée et pouvait rester des heures entières à observer chaque navire qui reprenait la mer après une courte escale. Enfin, à dire vrai, son enfance s’était limitée à la vue de ces bateaux et aux petits jeux en compagnie de sa charmante famille. Une vie paisible et jusqu’ici sans grand intérêt. C’est le jour de mes douze ans que tout bascula, le ciel au bleu d’azur accompagné des rayons de soleil annonçait le jour du « marché ». La foule était oppressante et le moindre pas devenait difficile si l’on tenait à garder l’équilibre. Que dire d’un petit garçon qui mesurait à peine 1m42 ? Il se faisait bousculer sans ménagement et devant cette masse compacte et informe, Kugen décida de changer sa route. Le port était certes animé, mais bien moins que le reste de la ville. il n’avait jamais aimé les bains de foule, et cela avait même tendance à l’effrayer. En longeant la jetée, Endoh remarqua un homme et une femme à la carrure imposante marcher vers lui. Son regard se porta sur eux, analysant leurs moindres contours et leur démarche. L’un d’eux avait une permanente expression menaçante, sourire et rire ne faisaient vraisemblablement pas partie des actions qu’il pu accomplir par le passé, Le rictus qu’il laissa afficher sur son visage l’espace d’un instant, renforcer son air austère. D'une stature assez imposante, il n'était pas pour autant pas de trop forte stature. D'un visage musculeux, mais d'aucuns doute possible ovale, ses yeux étaient masqués par un bandeau indiquant son appartenance à un village ninja. La femme quant à elle avait d'immenses yeux de diamant délicatement ourlés de cils longs et troublants. Des yeux magnifiques où l'on peut facilement se perdre, mais qui sont également capables de geler quelqu'un sur place en un regard. La courbe de ses pommettes rappelle les dunes de sable des déserts arides, mais sans la sécheresse qui définissent ces derniers, tandis que celle de ses lèvres nacrées est douce et enivrante. A ce visage angélique viennent se heurter de longues mèches de cheveux rouges qui cascadent autour de son visage et achèvent leur course lustrée au niveau de ses reins. Opulente chevelure plus rouge que le ciel au crépuscule et qui s’embrase de reflets d’or et rose dans un simple jeu de lumière. Alors qu’ils passaient près de lui sans lui accorder le moindre regard, Endoh s’arrêta net et les regarda s’éloigner dans le sens opposé. Ils ne parlaient pas fort, mais pourtant, leurs mots restaient bien distincts dans l’esprit du jeune enfant. Que voulaient-ils dire par «Ninjas », « Konoha », « L'arbre mort » ? Sa curiosité venait d’être piquée à vif. De toute manière, il ne risquait rien, et il lui restait une bonne heure avant de devoir rentrer chez lui. Le garçon à la tignasse noire entreprit de suivre ces deux personnages singuliers. Sans pour autant se faire remarquer. Kugen se dirigea d’abord sur sa droite afin de pouvoir suivre ces marins tout en se cachant derrière les nombreuses caisses empilées en attendant d’être chargées sur des navires marchands. Soudain, les hommes s’arrêtèrent devant un navire. Dès lors, le gamin cessa de poser son regard sur eux pour se concentrer sur l’immensité qui lui faisait face. Un navire … Un bâtiment qui devait faire au moins 5 fois la taille de sa maison, si ce n’était plus. Les yeux de Kugen étincelèrent devant ce qui semblait être le plus précieux des trésors. Le Navire se dressait fièrement devant cet enfant que la raison poussait à faire marche arrière. Les rayons du soleil baignaient le bâtiment d’une lumière comme venant du pays des Anges. Émerveillé par cette création, le nombre de canons qui s’y trouvaient, les voiles bercés par un vent d’été et ces soldats habillés tous de la même couleur saluant les deux hommes qu’il avait suivi auparavant . Il n’eut pas le temps de s’en rendre compte, qu’il se retrouvait déjà à bord . Mais c’est bien connu, les papillons en continuant leur route vers le brasier qui les appelle à la manière du chant des sirènes se brûlent les ailes… Pauvre enfant… Tu connais le danger qui rôde et pourtant, tu ne bouges pas… Une pression sur chacun de bras la tira de sa rêverie. L'un des deux inconnus avait contourné les caisses et s’était retrouvé derrière le garçon. Il avait beau ne pas avoir gagné le Premier Prix des Sciences, il savait quand il était suivi, et plus encore lorsque leur travail risquait d’être mis à découvert. L'empoignant en lui disant qu'il devait l'accompagner, Kugen refusa et lui ordonna de le lâcher. l'homme ne répondit pas et l’amena de force vers le bateau. Le petit se débattait en tentant de donner des coups de pieds, mais en vain. Aucun d’eux n’atteignait l'homme. Inévitablement, il voyait la passerelle se rapprocher puis se fut le mât et enfin,la femme qu’il avait aperçus quelques instants auparavant. L’homme poussa le garçon devant lui et attendit. La femme en question regarda Ku’ un instant avant de reporter son regard sur l'homme qui l'accompagnait en lui demandant de disposer. Ses mots étaient simples, étant de bonne humeur, elle ne le tuerait pas, mais pour ce geste il lui devait fidélité et bien des choses. Bien sûr le garçon n'avait rien compris à ses mots et se contenta de laisser se dessiner sur son visage un sourire narquois avant de tenter de s'enfuir une nouvelle fois. Sa vie avait pris un autre tournant dès cet instant, il accompagna la femme partout, allant jusqu'à intégrer l'académie ninja de son village. Elle avait des projets pour lui et il devait sans doute les appliquer. Lui qui était, au départ si expressif, si impressionnable, est devenu un homme placide au charisme sans équivalent. Homme public stoïque, il ne révèle rien de ses sentiments malgré un passé plutôt chargé.Tentant de gravir les échelons petit à petit, il n'hésita pas à outre passer ses droits pour impressionner un Shinobi ou deux, allant jusqu'à oublier ses principes fondamentaux pour briller et avancer vers une route sombre et malsaine sans même s'en rendre compte. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ L’univers. Bleu, immense, glacé. Et sur ce velours céleste scintillait de leur éclat de pureté des myriades de galaxies symboles d’une éternité que rien ne pouvait troubler, pas même l’immensité ténébreuse de cet univers. Nous approchons un peu plus, d’une galaxie en particulier. Cette dernière, comme toutes ses semblables, était saupoudrée de milliers d’étoiles, véritables perles lumineuses parsemées sur les routes azurées du firmament. Au centre, un vieux soleil chatoyant qui baignait de ses rayons délicats les planètes gravitant autour de lui. Inlassablement. Comme poussées par une force invisible. Une petite planète attire notre attention. Marbrée d’un défilement de nuages nacrés, parcourant certaines parties des cieux de ce Monde, elle tournait sur elle-même, offrant tour à tour des zones ombrées à l’Astre du jour, annonce d’une matinée prochaine agréablement caressée par la chaleur solaire. À travers ces formes ouateuses, appelant à être effleurées par la plus grande des douceurs, l’on apercevait de grandes étendues d’eau. Les couleurs mauve et bleues s’y fusionnaient avec un tel naturel que l’on croirait ce paysage tout droit sorti d’une aquarelle peinte avec l’âme du plus grand des artistes : le Créateur de cet Univers. La touche de vie indispensable à cette image harmonieuse nous offrait une nouvelle appréhension de ce paysage. Non il n’était pas éternel comme pourrait l’être un tableau peint dans le plus saisissant des contrastes alliant technique de fini mélanine et l’aplat de couleurs violentes, pures et vives. Le cours du temps régissant le monde y avait lui aussi laissé son empreinte. Une trace moins visible, mais qui faisait toute la différence entre une Peinture et la Nature. Cette étendue liquide était bordée par des continents ocres sur lesquelles se côtoyaient des moutonnements de forêts turquoises – d’où s’échappaient dans un cri de frustration des volatiles aux plumes aussi colorées que l’Arc-en-ciel apparaissant à chaque fin d’averse –, d’immenses plaines recouvertes d’herbe – où paissaient des animaux des prairies sous une douce brise –, des chaines de Montagnes – imposantes sculptures dont la cime tentait d’atteindre la voûte céleste –, et enfin des villes – seules créations humaines défiant les merveilles de la nature. Des pas. Quelqu’un marchait dans les rues de ce village tandis que le Soleil avait déjà bien entamé sa chute vers l’horizon, laissant place aux ténèbres de la nuit ponctuées de lueurs diffusées par des lampes à huile. C’était une jeune femme âgée de la vingtaine. Elle portait un assortiment composé d’un corset noir, d’un pantalon de cuir souple assorti, de bottes de la même matière et d’un long manteau noir, recouvrant entièrement sa tenue. Elle déposa un livre aux côtés d'un chapelet dont un homme s'était armé. Elle ne le fixa point , elle s'approcha de ce dernier et lui chuchota dans un mouvement et un sentiment abstrait, des mots bien appréciés. Il était question d'un livre , le livre des cieux disait-elle , qu'elle lui confiait. Dans quelque une de ses pages, il était écrit que nous étions tous des pécheurs. Oh, bien sûr, tout le monde ne culpabilisait pas d’avoir fait quelque chose de mal… mais certains si. En fait, beaucoup ont passé la majeure partie de leur vie à culpabiliser. En revanche, il y en avait qui assumaient beaucoup plus que leur part de responsabilité, et d’autres qui soulageaient leur conscience en ayant quelques petites attentions, ou en se disant que leur péché était justifié. Et enfin, il y avait ceux qui promettaient tout simplement de mieux faire la prochaine fois et qui priaient le ciel de leur pardonner. Parfois, leurs prières étaient exaucées... Kugen ne culpabilisait pas. Mais il savait que les transgressions du passé n’étaient en rien comparables aux péchés qu’elle commettrait dans un avenir plus ou moins proche. Ses sombres desseins fusaient donc dans son esprit tandis qu'il songeait à son ambition secrète, à ses soupçons inhumains , à ses désirs les plus enfouis, à sa haine de l'ère des humains, à sa puissance inébranlable, ses fantasmes inassouvis.Pourquoi ce choix ? Pourquoi "Cette femme"? Lui-même avait eu du mal à le comprendre au début, mais il jugeait néanmoins qu'il était ennuyeux d'attendre qu'une appréciation divine se manifeste pour agir.Un petit rire sombre se déploya de la gorge du Shinobi, se saisissant d'une main rassurée, le pouvoir qui lui a été confié La peur. Cet étrange sentiment qui pouvait vous faire perdre tous vos moyens, vous conduire sans que vous ne puissiez résister là où elle le désirait, là où vous ne seriez jamais allés de votre plein gré. La peur en elle-même était redoutée, bien plus que l'objet de cette dernière. Elle s'insinuait en vous tel le venin mortel du serpent, se répandait dans votre corps avec une facilité déconcertante, franchissant une à une vos barrières pour finalement s'y installer, comme si vous lui aviez toujours appartenu. C'est de cette faiblesse que le faucheur avait bâti son empire, sa fortune et sans aucun doute sa force. Dissimulant l’hostilité sous l’apparence de l’amitié et de l’amour, laisser la sérénité régner en terrain ennemi était quant à lui devenu un véritable jeu d’enfant, son action correspondait à la dissimulation d’une épée sous un sourire traitre. Même si la plupart de ses antagonistes en connaissaient les ficelles, l’accaparation ennemi en une activité consommatrice de temps et d’énergies, les aveuglaient au moins de perdre tout esprit combatif. Ne pouvant distinguer la réalité de l’illusion et l’illusion de la réalité, le faux lui-même devient vrai et le vrai n’était plus qu’un mirage, ainsi grâce à ses habitudes de combats, le néant absent de toute animation devint réalité et cette dernière à son tour bascule en un néant. Qui croire, que croire ? L’esprit humain ne peut se prétendre maitre de son environnement et de ce fait il ne peut se déclarer maitre de tout acte qu’il accomplie. Derrière sa facette frauduleuse et son apparence ancrée en un style sobre et morbide qui au cours des années s’est acclimaté à une ambiance perfectionniste à l’image des grands maitres . Arrogance et insolence seraient donc ses « qualités » devenant par la suite un non-initié à l’occultisme des ninjas ignorant les signes imperceptibles et les règles fondamentales au bon fonctionnement de la société. Se transformant en cet être pétrifiant et manipulateur animant d’une danse macabre et habillée d’une cape renforcée le cauchemar qu’il incarnait, la phase trois pouvait débuter. Comme vous pouvez le voir mon histoire n’a rien d’idyllique, un classique à vrai dire et vous la narrer ne saurez satisfaire votre envie ... Je me contenterai donc de ce peu ainsi que de ce pas, déposant un pied de géant sur ce monde dont nous sommes si fiers à présent ... Me voici et me voilà , Kugen Endoh, enfant d’antan ,Assassin d’hui. -
CODES DU RÈGLEMENT (2) : - Spoiler:
Good By Alucard
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Dernière édition par Kugen Endoh le Mar 14 Aoû - 7:31, édité 2 fois |
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