Sujet: Cadeau du jeunot pour la plus belle. Mer 15 Aoû - 21:58
Année après année, les liens se forgent et deviennent soit plus fort soit ils s’effondrent, aujourd’hui était un jour important pour le jeune Ibuki, c’était la date de sa rencontre avec Hatsuharu, elle qui était la seule femme qu’il acceptait dans sa vie, elle était particulièrement proche de lui et cela était rare très rare. De ce faite, il décida que cette année il lui offrirait un cadeau mais lequel ? Heure après heure il se mit à réfléchir à quoi acheter, il était loin d’être dans le besoin financièrement donc ce n’était pas un problème d’argent mais belle et bien un souci de choix. Il était là dans sa chambre entrain de tout retourner pour trouver une idée mais rien, rien ne lui venait en tête et à la vitesse à laquelle il allait sa chambre serait un véritable champ de bataille. Lui qui n’était jamais désordonné se laissa aller, il était dans tous ses états il ne comprenait pas pourquoi il avait tant de mal. Certainement le faite qu’il était extrêmement accroché à Hatsu. Mais alors que le temps passait, une soudaine idée un jeu de stratégie il savait qu’elle adorait ça c’est donc avec un air fière qu’il se rendit dans le magasin de jeu. Il acheta un jeu tout ce qu’il y a de plus banal qui ne lui coutât presque rien mais ce n’était pas terminé son idée allait plus loin il voulait le personnaliser et se rendit donc dans le marchant de pièce précieuse et demanda de faire un jeu sur-mesure avec un plateau en cristal avec des pièces saphir pour un coté et l’autre se trouvant en rubis avec sous le plateau une inscription gravé. Il y était inscrit.
« A cette fille que j’affectionne plus que tout, sache que jamais je ne t’oublierai. »
Il était rarement sentimentaliste mais cette fois ci, c’était totalement différent pour la simple et bonne raison qu’il s’agissait de celle qu’il considérait comme étant la seule femme de sa vie. Une fois cette œuvre d’art créé il décida qu’il fallait l’emballer et ensuite passer devant le logement de la jeune fille chère à son cœur. Il y déposa une lettre qu’il avait mis près d’une heure à écrire.
« Mon petit chat, aujourd’hui est un jour particulier pour moi c’est donc pourquoi j’aimerai que tu me rejoignes devant la fontaine se trouvant dans les quartiers Est. Ici tu y trouveras un colis t’étant destiné, n’hésite surtout pas l’ouvrir même si je le suis pas là. »
Il préférait ne pas être présent lorsqu’elle ouvrirait le cadeau, elle qui détestait se montré sentimentale face aux gens elle pourrait l’être toute seule enfin le croirait-elle, car en effet Ibuki était un petit farceur et cela elle le savait. En réalité, il avait installé le Shogi banal était dans le cadeau et le personnalisé était lui dans les bras du jeune homme qui resta dissimulé toute l’après-midi et le début de soirée préférant l’attendre dans l’ombre pour lui faire la surprise. Le bougre, il aimait tant l’embêter qu’il trouvait toujours un moyen pour la désarçonner encore et encore, mais cela avec gentillesse et sournoiserie enfantine. Il était si jeune et si joueur, un véritable gamin mais uniquement avec Hatsu, les autres eux n’avaient le droit qu’aux regards et aux attitudes froides. C’était d’ailleurs plutôt amusant à voir ce changement de comportement en présence de la jolie jeune fille.
Dernière édition par Ibuki le Ven 17 Aoû - 21:24, édité 3 fois
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Sujet: Re: Cadeau du jeunot pour la plus belle. Jeu 16 Aoû - 23:54
« Cadeau du jeunot pour la plus belle. [Pv Ibuki] »
Il était rare pour moi de ne pas être en mission. Depuis ma nomination au rang de Junnin, j'enchainais les missions pour le bien de mon pays, pourtant — et bien que j'affectionne mon travail — je devais reconnaître qu'une journée de repos n'était pas de refus. Ainsi donc, je passais une bonne partie de la journée à flâner dans la maison et dans Konoha, profitant de mon temps libre afin de faire quelques courses et un peu de ménage. Rien de bien méchant, mais de quoi redonner un peu de clarté à cette maison et surtout, ramener un peu de nourriture. Mes bonnes actions réalisé, je remontais dans ma chambre afin de m'allonger sur le lit et, sans que je m'en rende compte, je sombrais dans le sommeil. Ces dernières semaines avaient sans aucun doutes été les plus éprouvantes de ma vie et je me rendais compte à présent de la fatigue que cela avait provoquer. Pourtant, je ne pus pas profiter de mon repos, quelques heures à peine après m'être endormie, mon père pénétra dans ma chambre afin d'y déposer une lettre. Bien qu'il fut discret, la tension des dernières semaines m'avaient rendu plus sensibles aux activités extérieur. Émergeant alors difficilement, je lâchais un juron alors que je me tirais du lit pour saisir ce que mon père m'avait laissé.
Étais-ce une lettre ? Oui visiblement, et les possibilités devenaient grandes. Cela pouvait-être aussi bien un ordre de mission, qu'une demande de d’assistanat. Ouvrant alors la lettre, je découvris avec surprise une lettre quelque peu plus intime. Parcourant alors les quelques lignes, je fus dans un premier temps décontenancé, trouvant la prose quelque peu déplacé et surtout trop familière, pourtant, je ne retins pas ces mots, sachant parfaitement de qui cela venait, mon attachement pour ce dernier jouant en sa faveur.
M'habillant alors, je troquais ma tunique pour des vêtements plus apte à une sortie en ville. Prenant alors la route, je me dirigeais avec nonchalance vers la dite fontaine, trainant sans aucun doute un peu plus que je n'aurais du, je finis par entrevoir le fameux colis. M'approchant alors de ce dernier, je jetais un bref coup d'oeil autour de moi avant de m'asseoir sur le bord de la fontaine. Glissant alors mes doigts sur le paquet, je finis par m'en saisir. Le paquet était léger, de forme cubique. Découvrant alors lentement le paquet, je découvris lentement un jeu de Shogi, souriant un instant, je finis par lever les yeux vers l'inconnu avant de souffler :
« Sort de ton trou, j'ai deux mots à te dire mon chaton ! »
Il y avait une sorte d'autorité dans ma voix, pourtant, le contenue de mes mots adoucissait mon ton. Usant ainsi de ses propres mots contre lui, je lui faisais passer deux messages. Le premiers que j'étais plus âgé et que donc, malgré mon attachement à lui, je restais son ainé, le second qu'il n'était qu'un gamin joueur. Mais au final, cette attention me faisait plaisir, il y avait pensé.
Dernière édition par Nara Hatsuharu le Sam 18 Aoû - 16:09, édité 5 fois
Shiyo Hakuzu
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Sujet: Re: Cadeau du jeunot pour la plus belle. Ven 17 Aoû - 19:29
Crotte, zut, flute, elle m’avait remarqué, comment avait-elle réussit ce cout la ? Certainement le faite de me connaitre sur le bout des doigts, c’était désagréable mais bon comment lui en vouloir de savoir ma façon d’agir ou de pensé ? Elle était tout de même la seule et l’unique femme que j’acceptais dans ma vie et ce depuis quelque années maintenant, alors bon ce n’était pas bien grave hormis peut-être le ton utilisée et certainement les mots utilisé, elle avait repris les miens comme pour se moquer de moi ce qui laissa un immense sourire s’afficher sur mon visage enfantin, mais le ton autoritaire de la jeune fille lui montrait bien qu’elle était tout de même son ainé et qu’elle était encore la plus à même de donner des ordres. Il décida donc de sortir de sa cachette et de se montrer à celle qu’il aimait comme une sœur. Son air bêta était amusant, de surcroit il vint se gratter la tête tel un enfant gêné, comme s’il avait commis une bêtise alors qu’en réalité il n’avait strictement rien fait. Il la fixa et se mit à rigoler béatement pour y ajouter une phrase prononcé avec un ton particulièrement comique.
« Tu sais que te faire des surprises ce n’est pas facile Hatsu-san, s’en est même un véritable calvaire, jamais je ne peux te surprendre s’en devient dure de te prendre par surprise. M’enfin tant pis je sais que la prochaine fois je devrai redoubler d’effort. »
Il était contrarier, jamais il n’arrivait à faire une surprise à cette femme qu’il aimait tant. Mais à force de chercher à lui faire plaisir il devait être tel un livre qu’on pouvait lire sans la moindre difficulté du moins pour Hatsu elle connaissait Ibuki sur le bout des doigts à croire qu’elle vivait avec lui depuis toujours alors qu’il n’en était rien, elle ne le connaissait pas depuis très longtemps néanmoins elle le connaissait plus que la plupart des gens du village. Hashirama et Hatsu étaient les deux seuls proches du jeune homme. Ils étaient sa famille la seule qu’il connaissait. Malgré sa véritable nature, il n’était pas pour autant au courant de la réalité, pensant que sa mère était morte jadis et que son père Hashirama avait réussi à l’éduquer seul malgré ses obligations envers le village et ses habitants. Il se mit à fixer Hatsu et c’est avec émotion que l’enfant se mit à courir vers la jeune femme, pour ensuite se blottir dans ses bras avant de verser quelque larme chose que Hatsu n’avait pas l’habitude de voir chez son jeune ami. Il rajouta sur un ton assez émotif.
« Merci d’être là. Merci pour tout et s’il te plait accepte ceci. Ce que tu tiens n’est qu’un attrape nigaud. »
Il lui tendit alors un sac ou plutôt un paquet cadeau qui s’emblait plus lourd que le paquet qu’elle avait précédemment reçu il attendait avec impatience la réaction de la jeune fille quand elle verrait la véritable surprise qu’il lui avait préparé, elle serait alors la seule personne du village à posséder un Shogi comme celui-ci. C’était un cadeau venant directement du cœur qui avait été préparé sans compter. Il avait juste été préparé sur mesure sans faire attention aux produits utilisés. Ibuki voulait montrer à la jeune femme qu’elle était vraiment unique et que pour lui rien ni personne ne pourrait la remplacer. Elle était son amie, elle était sa sœur, elle était un tout, elle était la femme de sa vie. Il n’était pas amoureux de lui, mais c’était des sentiments équivalent.
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Sujet: Re: Cadeau du jeunot pour la plus belle. Sam 18 Aoû - 16:04
« Cadeau du jeunot pour la plus belle. [Pv Ibuki] »
Ibuki, visiblement déçu que je l'ai si rapidement démasqué, sortie de sa cachette l'air penaud. Comme un enfant prit sur le fait, Ibuki, au travers de son comportement, n'agissait pas comme un adulte en cet instant, c'était d'ailleurs ce qui m'étonnait toujours chez lui, cette capacité à changer de comportement en fonction des situations et des personnes qui lui faisait face. S’avançant vers moi, il finit par sourire béatement avant de rire aux éclats. Arquant un sourcil, je le regardais s'approcher alors qu'il me disait combien il était difficile de me faire des surprises, mais il n'abandonnerait pas et essayerait une nouvelle fois... Misère... Ibuki pouvait-être gentil, mais aussi agaçant, je ne portais aucune importance aux choses matérielles et j'en venais à me demander si Ibuki le savait vraiment. Ne me laissant pas lui répondre, il se mit à courir vers moi, et bien que je sois tenté de m'écarter, je ne fis rien. Il me prit donc dans ses bras avec une certaine émotion qui me toucha au point de sourire.
C'était un gamin solide et il était rare de le voir pleurer ou même exprimer de la peine, toutefois, ce fut le cas aujourd'hui, mais la peine n'en était pas et il ne s'agissait qu'en réalité que d'un trop plein d'émotion. Toujours silencieuse, je l'écoutais me remercier d'être la, mais surtout me demander d'accepter un autre cadeau, car celui que je tenais dans les mains n'était qu'un attrape nigaud d'après lui. Me retrouvant alors avec un deuxième paquet dans les mains, je dus me défaire du jeune homme afin d'en poser un sur le bord de la fontaine.
« Ibuki... Aurais-tu oublié que je n'attache aucune importance aux choses physiques ? »
Pourtant, je ne pouvais refuser un cadeau de sa part, car j'étais certaine qu'il y avait une portée sentimentale que je ne pouvais refuser. L'ouvrant alors, je découvris quelque chose de parfaitement extravagant, encore une folie qu'il aurait pu éviter, mais dont-il avait préféré se passer. C'était un Shogi, mais ce dernier était moins conventionnel. Bardé de pierre et de richesse, j'avais l'impression de tenir une année de mission dans les mains, et pourtant ce qu'était qu'un cadeau fait par Ibuki. Soupirant lourdement, je remis l'emballage autour du cadeau avant de poser ce dernier au dessus du précédant présent. Et là, sans prévenir, je lui assenais une claque à l'arrière de la tête.
« Tu es stupide, tu devrais garder ton argent au lieu de dépenser des milles et des cents pour quelqu'un ! »
Je savais que ses intentions étaient des plus louables, mais il devait aussi apprendre à faire la part des choses et ainsi s'éviter bien des ennuis pour plus tard. Malheureusement, ce n'était pas à moi de le réprimander pour cela, mais bien son père. Et sur ce point, je me voyais mal lui en glisser deux mots. Son père n'était pas n'importe qui, son père était mon supérieur hiérarchique et je ne devais pas l'oublier.
Souriant doucement, je me détendis légèrement, ce qui était fait été fait. Je n'allais pas revenir la dessus. Je ne pouvais que le prevenir, qu'à l'avenir, je préférais qu'il s'abstienne de toute dépense inutile.
« Merci, mais à l'avenir, ne dépense rien pour moi. »
Ce lien que nous avions pourrait nous faire mal lorsque nous viendrions à mourir, je le savais parfaitement, mais le voyait-il ? Je n'en avais pas l'impression, il semblait éluder lui-même certaine possibilité nous concernant, il semblait ne pas vouloir entendre la vérité, ni même la voir. Espérons qu'avec l'age il sera plus apte à se détacher des gens. Espérons.
« Impressionne moi avec un Jutsu la prochaine fois. »
Quitte à faire un geste, autant qu'il se risque à celui là, j'en serais tout aussi heureuse.
Shiyo Hakuzu
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Sujet: Re: Cadeau du jeunot pour la plus belle. Dim 19 Aoû - 17:43
La réaction de la jeune fille était prévisible, elle qui était sans cesse entrain de réprimander son jeune acolyte pour son bien et pour qu’un jour il finisse par devenir adulte, mais au fond, elle était parfaitement consciente qu’il comprenait extrêmement bien la situation du monde actuel. C’était assez simple pour elle de le savoir car après tout, le jeune homme refusait d’avoir un quelconque attachement envers les autres individus du village, comme s’il ne s’identifiait pas à eux. Cela elle en avait été informé par le Kage en personne la personnalité du jeune homme était telle qu’il n’arrivait pas à s’attacher malgré le temps et les moments passé ensemble, le seul cas échappant à cette règle était les liens qui unissaient Hatsu et Ibuki. Elle avait réussit à faire dégager de lui un sentiment qu’il n’avait jamais réussit à faire émaner de lui. Bien que jeune il était plus froid et plus solitaire que la plupart des anciens du village. Mais en présence de la belle Nara sa façon d’être était tout autre. Mais ce fut sans doute la réaction provoqué par le cadeau qu’il lui avait fait qu’Ibuki décida qu’il fallait pour une fois parler sérieusement sans détour et expliquer pourquoi une telle offrande. C’est donc après c’être gratté la tête qui le piquait depuis la baffe qu’il vint s’assoir aux cotés d’Hatsu puis sa voie qui était précédemment douce et tremblante se transforma en une plus sereine.
« Tu sais Hatsu, si je t’offre ce genre de cadeau, outre le fait que ce jour signifie beaucoup pour moi, c’est aussi pour moi un moyen de donner de mon vivant, n’étant pas immortel ni même invincible, chaque jour qui passe est pour moi plus dangereux que le précédent, nous nous forgeons une réputation étant des shinobis actifs du village, mais pas seulement, nous pourrions très prochainement tomber sur des ennemis trop puissant pour que je m’en sorte. Mais cela n’est pas ma plus grande hantise, si un jour je viens à combattre et à perdre la mémoire qui sait, je pourrais me retourner contre toi ou pire encore. Je préfère donc donner de mon vivant plutôt que partir sans avoir pu montrer mon ressenti vis-à-vis de toi. Tu n’es pas qu’une connaissance à mes yeux et cette relation que nous avons, elle pourrait nous affecter si un évènement tragique se produisait. Je ne suis pas bête au point de penser le monde sans danger pour toi. »
Il préféra s’arrêter là, il n’avait jamais parlé de la sorte à la jeune Nara préférant passer pour un enfant distant mais encore immature, sa façon de pensait était bien différente de celle des enfants de son âge, plus il devenait puissant plus il changeait, et bien que le fils du Kage il était lui plus que tout autre celui qui devait s’entrainer d’avantage pour ne pas faire pal figure face à son dit géniteur. Il n’était pas fou, sa ressemblance avec Hashirama était loin de crever les yeux ils n’étaient en rien similaire ce qui poussa Ibuki à croire qu’on lui cachait certaine chose sur son enfance, mais par peur de blesser il préférait garder le silence et se voiler la face. Mais soit, le but de la rencontre avec Hatsu n’était en aucune façon lié à cela, il voulait simplement la remercier d’être celle qu’il coïnciderait comme sa grande sœur. Et le cadeau en était la preuve parfaite malgré son prix exorbitant. Mais il préféra la rassurer quand au coût de ce cadeaux d’une voie calme.
« Et puis tu sais, je n’ai pas acheter ce cadeau avec l’argent servant à payer ma chambre, j’ai utilisé l’argent que j’ai depuis que je suis petit, au lieu d’acheter des jouets ou autre futilité, j’ai préféré économiser pour un moment comme celui-ci. Et tu es la personne qui mérite le plus au monde de possédé un présent comme celui-ci il est précieux comme tu l’es à mes yeux et magnifique comme tu l’es aux yeux du village. Alors ne t’inquiètes pas si tu souhaite recevoir les preuves de ma monter en puissance à partir de maintenant tu n’auras plus que cela mais j’admet que j’aurai préféré te montrer le résultat de mes entrainements solitaire en mission je pense que la satisfaction n’en serait que plus grande et pour toi et pour moi. »
Il se tu à nouveau et saisit son sabre pour à nouveau fixer le symbole désignant « Hakusu » le nom de son vrai père mais jamais il ne se douterait de sa signification, outre ce fait il réfléchit car une phrase lui brulait les lèvres une phrase qu’il n’avait jamais prononcé à quiconque comme par peur d’une réaction violente. Il était tout de même l’enfant du kage, mais l’enfant sans nom. Nom dissimulé volontairement pour éviter d’être la victime d’un chantage visant à blesser quelqu’un puis après un petit moment de réflexion il se décida tout de même à prononcé ces mots sur un ton qui ne lui ressemblait pas, il semblait devenir timide à cet instant et lâcha rapidement et très discrètement.
« Je t’aime Hatsu, t’es un peu comme la grande sœur que je n’ai jamais eu. »
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Sujet: Re: Cadeau du jeunot pour la plus belle. Dim 19 Aoû - 22:00
« Cadeau du jeunot pour la plus belle. [Pv Ibuki] »
Je ne voulais pas qu'il dépense son argent pour moi, il y avait bien plus important dans la vie, pourtant, ce qui suivit me déstabilisa quelque peu. En effet, je le vis s'asseoir, puis prendre un air plus sérieux qu'auparavant. Ne sachant pas vraiment à quoi m'attendre venant de lui, je pouvais en effet très bien avoir envie de le tuer que de le prendre dans mes bras. C'était bien la le problème avec lui, mais passons. Je le regardais donc avec toute l'attention possible, le laissant vider un sac qui ne fit que me conforter dans l'idée qu'il pourrait devenir un grand Kage.
Il avait pleinement conscience que nos vies n'étaient d'éphémères et c'est en sachant cela qu'il voulait me laisser quelque chose de son vivant. En effet, nos réputations grandissante à mesure que nous nous exposions en mission pour nos villages faisaient de nous des ninjas à surveiller, mais aussi à abattre. Quoi que la mort soit parfois bien douce face aux affres de la douleur et de l'oublie. Il conclut alors sur le fait que notre relation pourrait bien nous affecter si jamais un événement tragique venait à se produire. Affecté ? Non, à peine... Je risquerais juste de vivre la première grande perte de ma vie, car ce gamin était devenu une partie de moi, celle qui sait qu'il faut profiter, celle qui accepte de sortir, de boire du saké en rigolant. Il est en quelque sort mon côté sympathique et il se pourrait bien que je perde toute envie de rire si jamais je le perdais connement. C'était vraiment chiant d'autant que j'avais vu le truc venir sans vraiment chercher à l'éviter, une faiblesse que je ne regrettais pas, mais me blesserait un jour ou l'autre.
Cessant alors de parler, il me laissa dans un état étrange, vous savez celui qui oscille entre remords et reconnaissance, ce sentiment étrange qui vous tords l'estomac au point de ne pas savoir réellement quoi répondre. Pourtant j'avais bien quelque chose à dire, mais la philosophie de mes mots ne correspondaient pas à mes pensées. Il était certain que chaque chose avait une fin, que la mort faisait partie de nous, mais en ce point, je n'arrivais pas vraiment à le digérer. Peut-être que le fait que cela vienne de lui, qu'il soit celui qui définissait la possibilité d'une fin me bloquait. Alors que je préférais fixer le monde devant moi, je l'entendis reprendre et défendre qu'il avait gardé cette argent pour un moment spéciale et que le coup, la richesse du cadeau n'était que le reflet de ce que j'étais à ses yeux. Reprenant sur le fait qu'à l'avenir il se démarquerait de par sa force, il se tut à nouveau. Sortant alors son sabre, je le regardais pensive alors que je ne savais plus vraiment quoi lui dire. Toujours maitre de mes émotions, ma volonté à repousser la chose se brisa brusquement lorsqu'il avoua une chose. Il était certain que nous nous apprécions, mais les mots n'avaient jamais franchis nos lèvres. Relevant les yeux vers lui, mon regard était troublé, pourtant un sourire chaleureux se dessina sur mes lèvres.
« T'isoler des autres ne te feront que plus mal Ibuki, il n'y a aucun mal à se lier aux autres et même si le risque de la mort plane sur eux. Avoir quelqu'un à proteger te rends plus fort, le perdre te brise, mais te pousses à aller encore plus loin... »
M'approchant de lui, je me dressais sur la pointe des pieds avant de saisir son menton d'un main avant d'embrasser son front. Sans pour autant le lâcher, je soufflais contre sa peau.
« Tu as grandi, mais ne sois pas comme tous ces vieux rabat joie, accepte les autres car avec un peu de chance, ils seront compenser la disparition d'un de tes proches. »
Égoïste, terriblement, mais c'était grâce à cela qu'on avançait, en sachant prendre et redonner aux autres. Il était peut-être temps de lui apprendre que bien que nos vie soit limité par la mort, elles ne méritaient d'être vécu sans passion. Oui, c'était bien un membre du clan Nara qui disait ça !
« Imbécile... »
Dis-je alors que je reprenais mes distances, saisissant alors les cadeaux qu'il m'avait fait, je lui fis signe de me suivre. Je devais finir son enseignement.