A trip

Where the sun is the master.

C'était le matin qui toquait à nos portes. Lumina se leva de mauvais pied, comme à son habitude, complètement crevée par la mission qu'elle avait entrepris quelque temps plus tôt. Capturer un aigle... ça semble simple, ouais. Semble, surtout. Croyez-moi, cet aigle, c'est un vrai connard. Non mais imaginez trente seconde, cet aigle, qui bondit sur qui il voit pour l'attaquer à coup d'bec... alors qu'il fait trente mètres de haut et que tu lui proposes des Dangos... Enfin. Tous ça pour dire, que cette mission avait été fatigante, mais fructueuse. Elle avait trouvé un coéquipier, même si Luna ne l'appréciait pas particulièrement, et avait réussi à lui donner le fameux bijou duquel ils en tiraient nombreux profits.

La petite avait déjà enfilé ses vêtements et paqueter son sac sur ces pensées. D'un pas rapide, elle sortit de son appartement, envoyant un faucon au bureau du Hokage comme quoi elle partait 3 ou 4 jours, pour un voyage. En fait, c'est que Lumi avait vu cette magnifique publicité, qui lui avait tapé dans l'oeil. Des couleurs vives aux étranges signes, une jeune femme tout de couleur neutre vêtue, aux cheveux mi-long et au regard pénétrant, cette image lui avait tiqué son attention. C'est sur ces pensées qu'elle se rendit sur le toit de l'immeuble q'elle habitait, sifflant de façon sonore, comme tous le konohajin avaient l'habitude d'entendre le matin. Le bruit d'un battement d'aile lourd et de l'air qui se fait fendre par une bête qui accourt, forçant les G de rapidité, plus fort que le son, retentit. Hiryuu s'arrêta net que la petite demoiselle entreprit de l'escalader.

***

Il lui prit finalement la journée entière pour se rendre là ou elle l'avait souhaité. Kaze no kuni, là ou habitait le village de Suna qui lui avait autrefois servit de maison, de village et de refuge. Ce village lui manquait, mais personne ne se souviendrait d'elle si elle y retournerait. Après tout, elle n'avait qu'un très jeune âge lorsqu'elle y a sévit. La petite princesse de Glycine survola vivement le village de son enfance qu'elle regardait d'un oeil attendrit. Son plus loin souvenir remontait à avant sa capture par Stein. Lorsque, Genin, elle avait tenté de protéger une demoiselle innocente et s'était fait prendre à sa place. Elle était bien tombée dans le panneau, la jeunotte. Dès qu'elle se décala un peu de son plan d'observation, elle perdit en altitude. Le dragon avait vu quelque chose qui semblait l'intéresser, compte tenu du fait qu'il connaissait les intentions de son âme jumelle. Sans prévenir, il attérit, et d'un air hébété, la petite fille regarda autour d'elle.

Son regard se posa sur une caravane.

- Ah, vous ! S'exclama-t-elle de sa voix douce et enfantine.

Lumina arqua un long sourire ange et se jeta à contre bas de la bête pour marcher tout en s'époussetant vers la dame. Le soleil semblait se coucher au loin, là ou le désert s'étendait à l'infini.

- J'ai lu une de vos publicités chez Les vignes du feu. C'est un endroit où ils fabriquent le vin à Hi no kuni. Votre caravane m'intéresse, serait-il possible d'acheter à cette heure, quelque chose qui éclaire tiens, la nuit tombe. Ou... vous fermez en ce moment ?

Ichiba jubilait intérieurement. Son être tout entier était empli d'une joie intense, une extase quasi ridicule. Ses yeux sombres pétillaient d'excitation, alors qu'ils se promenaient sur la route au loin. Un nuage de poussière s'élevait, et si elle se fiait à la lettre recue ce midi même, c'était sa marchandise précieuse qui arrivait... Elle allait enfin pouvoir faire commerce, à commencer par le kage du village non loin du campement principal... Charmant jeune homme. Le crépuscule teintait le sable de merveilleuses teintes chaude, irradiantes et détonante lorsqu'on voyait le ciel de la nuit à l'est. Le messager se rapprochait, et la marchande partit à sa rencontre, chevauchant son beau cheval blanc, loué pour la semaine... Elle ne vit qu'une petite roulotte derrière le commis. Surprise, elle s'arrêta, et l'homme lui expliqua. Enfait, il n'avait pu se procurer qu'un seul exemplaire de chaque objet commandé, le reste ayant été distribué au pays de la foudre. Plus il parlait, plus Ichiba prenait la teinte du sable. Ses prunelles fusillaient le pauvre garçon, glaciales, mortelles... La commercante prit une grande inspiration, descendit de son étalon et enjoignit le messager à faire de même. Calmement, sous l'oeil effrayé du bonhomme, elle monta sur le cheval tirant la roulotte. Les rênes de la bête louée dans une main, la caravanière partit, laissant le vendeur seul dans l'immensité sableuse du désert. Fâchée ? Non. En rogne ? Non plus. En furie ? Ça oui alors !

Retournée à la Caravane, Ichiba entreprit d'étaler ses objets sur sa table. À ses côtés, ses compagnons sifflaient d'admiration et d'une once de moquerie. Oui les artefacts étaient beaux, précieux et uniques... Mais justement, il n'y en avait qu'un seul. Rires et moqueries étaient de mise, même Ichiba était de cet avis. Elle poursuivi néanmoins l'étalage de ses acquis, d'un bouclier aux motifs anciens à un petit coffre contenant un comprimé mentholé. Un joli vase vivement coloré, une pile de papiers, une bouteille d'alcool clair, un pendentif en émeraude... Ca n'arrêtait pas ! Fière d'elle, la jeune marchande sortir un dernier objet ; une lanterne en fer, modelée avec élégance. Les courbes du métal étaient harmonieuses, un peu rouillées mais le fini était très concluant. La jeune femme tourna une petite clé, et une flamme orangée apparut. Cette dernière vacilla lorsqu'une bourrasque souleva le sable autour. Un dragon venait de se poser, et une frêle silhouette se présenta comme cliente. Pas pour n'importe quel marchand agglutiné autour de la table d'Ichiba, non. Pour Ichiba elle-même. Flattée que ses publicités au verger du pays du feu aient attiré sa première cliente, la caravanière afficha un sourire s'approcha de la demoiselle aux cheveux violets. La lanterne à la main, Ichi' s'exprima :

"Bienvenue à la Caravane ! Je viens de recevoir ma marchandise, et j''ai ici une lumière éternelle, nichée au coeur d'un artefact rare, forgé dans le fer des montagnes du nord. Je vous la vend pour 60 ryos, et je vous garantis qu'elle vous sera utile. Vous êtes preneuse ? Si oui, je vous demande de signer ceci, de payer et la lanterne est à vous pour toujours !"

Bien certainement qu'elle l'était... C'était un bel objet qui méritait considération de la cliente... Et signer permettait d'établir un résau-clientèle solide...

Et un achat.

Un !

"Bienvenue à la Caravane ! Je viens de recevoir ma marchandise, et j''ai ici une lumière éternelle, nichée au coeur d'un artéfact rare, forgé dans le fer des montagnes du nord. Je vous la vend pour 60 ryos, et je vous garantis qu'elle vous sera utile. Vous êtes preneuse ? Si oui, je vous demande de signer ceci, de payer et la lanterne est à vous pour toujours !"

Articula d'un ton presque trop enjoué, la jeune dame qui se tenait devant elle. Un large rictus satisfait et amusé arqué, elle avait prononcé ces mots en agrippant une lanterne qu'elle décrit comme étant une lumière éternelle. Un artéfact, hein ? Elle observa longuement l'objet comme hypnotisé par ce dit. Elle ne voyait pas vraiment ce que cela pouvait lui apporter. Peut être avait-elle une autre utilité. Mais, Luna avait bel et bien demandé un objet qui éclairait pour la route, et elle lui avait proposé cette magnifique lanterne. Sans plus y penser, elle accepta l'offre. 60 ryos, c'est plus que raisonnable ! Lumina s'attaqua au papier qu'elle avait à signer pour prendre la lanterne. Elle signa au nom de L.u.m.i..n.a. Puis, une fois cela réglé et l'achat fait, elle prit délicatement la lanterne qui éclairait l'ambiance maintenant sombre de sa lumière tamisée.

- C'est un plaisir de faire affaire avec vous ! Je repasserai vous voir dès que je le pourrai et j'aurai quelque chose à vous donner en retour pour avoir coopérer à me vendre ce produit. Merci beaucoup mademoiselle... Ichiba, si je me souviens bien ?

Et sur ceux, la dame enfourcha sa bête et s'envola vers son village, saluant la jeune dame d'un signe rapide de la main.

- 60 ryos + Une lanterne éternelle.