Entrant au hasard dans une des pièces du repère situé dans les bois, je vis une salle heureusement vide et apparemment sombre vu que l'interrupteur de la pièce est disposé vers le bas. Moi? Je vois pareillement si une lame est allumée ou fermée. Je ne vois que grâce à l'humidité de la pièce. Et, comme tout est aménagé dans une grotte, je suis plutôt bien servie. Je distingue deux poteaux au centre de la pièce dont les marques témoignent qu'ils ont déjà servis de cibles à un moment donné. Ils me semblent bien ces poteaux d'ailleurs. D'un diamètre d'environ quarante centimètres, une hauteur de deux mètres et d'une solidité apparemment à toute épreuve, ils semblent parfaitement adaptés à une salle d'entraînement.

Cependant, sans proie, il n'y a rien de très stimulant à s'entraîner ici. Je me rapproche de l'un de ces poteaux et donne un coup de pied latéral dans celui-ci. Non, je ne ressens rien qui mérite de s'entraîner là. D'un bond, je monte sur un poteau et m'assied aisément dessus.
C'est partit pour une petite séance de méditation. Je m'inspire du rythme régulier des vagues pour ma respiration (notez, le jeux de mot pourri même pas fait exprès). La vague avance, j'inspire. La vague recule, j'expire. Je ferme les yeux pour mieux visualiser. Monter, descendre. Monter, descendre...

Assise en tailleur, je ressens chaque partie de mon corps, leur poids, leur sensation, leur taux d'humidité. Je suis très à cheval sur cela. Un manieur de suiton est reconnaissable à sa manière de bouger ses fluides quand il est sur le point d'attaquer. Je me souviens d'ailleurs de ce combat que j'ai subit à contrecœur dans les bois.

Je l'avais déjà dit à plusieurs reprises mais j'ai vécu dans les bois pendant trois ou quatre années. On pourrait se dire que une situation aurait été impossible mais ce sont les chats qui m'ont aidés à survivre. Je me suis inspiré de leur manière de combattre, leur façon de vivre, de marcher. C'était une sorte de communication avec la nature mais...en très long et assez approfondi. Nous tournions autour du même territoire quand un braconnier était entré sur les terres. J'avais ômi de dire que ces chats était un peu plus gros que la moyenne. Un peu beaucoup...

1. Bataille pour défendre ses alliés:

Ce sont ces chats sauvages qui font la taille d'un chien qui m'ont aidée à apprendre la vérité sur cette pseudo famille. Un braconnier était entré dans notre forêt, c'était intolérable. Les chats, eux, n'avaient que trop peur d'y laisser des plumes. Ils restaient dans les arbres, apeurés. Ils n'ont jamais rien pu faire contre les humains, c'est pourquoi il était de mon devoir de les protéger. Cependant, je ne m'étais jamais réellement battue avant. Je m'étais d'abord contentée d'observer les manière de l'intrus ainsi que ses équipements. Il avait un filet dans son dos, par dessus son sac à dos, une perche se terminant par une boucle d'un fil semblant assez résistant et une pochette identique à celle que les ninjas ont au niveau de leur jambe droite. J'étais assez méfiante mais il me fallait défendre ceux qui m'aide à survivre dans cette forêt.
C'est pourquoi je me suis élancée de mon arbre jusque à son cou, par l'arrière. J'avais entouré mes bras autour de son cou et utilisé tout mon poids et ma force de chute pour le faire tomber à la renverse.
J'aurais pu le tenir au sol, oui. Mais, pour une raison inexpliquée, je me suis reculée de quelques mètres, lui laissant le temps de se relever. Au début, j'ai bien vu qu'il allait rire de moi jusqu'à ce que je sorte les dagues jumelles crées par mon père adoptif. Son début de sourire s'était affaissé et me voilà face à mon premier adversaire. Je lui avais hurlé que je suis la gardienne de ces bois et que personne ne touchera aux animaux de celle-ci tant que je serais en vie. Je n'avais jamais connu cette sensation de...risque acceptés. J'avais juste dit cela pour l'intimider mais, je le prenais moi-même au sérieux. Je lui montrais les dents, je serrais les poings et espérait gagner ce combat. Il m'a demandé comment il ferait pour vivre, je lui ai hurlé en tuant des personnes, pas des animaux. Il y avait déjà assez d'animaux tué avec cette loi de la jungle en application...les humains n'ont pas à se mêler de cela.
Une nouvelle fois, je pris cela pour moi. C'est assez curieux de penser qu'une remarque que l'on fait à quelqu'un d'autre faudra peut-être aussi pour soi.
Il avança son bâton avec une boucle vers moi. Si ma tête passe par-là, je suis foutue. D'un coup assez leste du poignet, j'utiliser une des dagues pour tenir déviée la perche et avance tout en tenant cette dague contre la paroi métallique de son arme. Un bruit de fer rouillé sonna à mes oreilles. Au même instant, j'essaie de déterminer le taux d'humidité dans la pochette mystérieuse pour deviner ce qu'il y a dedans. Cela semble en partie liquide mais je ne sais rien dire de plus. La pochette semble presque pleine à craquer. Je n'eus pas le temps d'y regarder de plus près que le braconnier fit rétracter la partie métallique de la perche pour faire apparaître un lasso. Je pense que ça va être un peu plus dur maintenant. La boucle s'agrandit au point de presque faire ma taille. J'ai essayé à plusieurs reprises de couper ce fil mais il semble comme tissé de fil de fer par endroits. Cela prendra trop de temps si je cherche à le casser...et trop d'énergie aussi.
Ce type se bat avec de armes à mi-distance grâce à son arme...pas mal mais je le neutraliserai, quoi qu'il arrive!
D'un bond, je rejoins les branches des arbres afin d'utiliser les arbres pour éviter ses assauts. Je saute de branche en branche en attendant l'ouverture. Puis, je me souvins des dagues jumelles que j'avais piquées à mon pseudo-père. Je les avais cachées dans un tronc d'arbre jusqu'au jour où je serais prête. Mais le temps serait-il déjà venu? Pour ce cas-ci, je pense que c'est nécessaire. Je continue donc à avancer sur les branches jusqu'à arriver à cet arbre en question. Je glissais une main dans le creux de l'arbre quand je sentis quelque chose me tirer par la cheville. Mince! Il m'a eu! J'arrive à attraper une des dagues avant de me faire tirer et tomber comme une vieille chaussette sur le sol. Ce sol froid d'automne qui m'encourage à sauver les animaux posant la patte sur elle. Je ne peux pas me laisser faire.
Le braconnier riait devant ma vulnérabilité. Il n'avait pas encore vu l'arme que j'avais maintenant au poing. C'est là que je vis l'ouverture. Je saute d'un bond vers son visage. L'homme eut tout juste le temps de placer ses bras devant moi quand je les attrape et les passe au dessus de lui pour qu'il tombe à la renverse. Le choc était assez rude pour qu'il soit sonné.
Cependant, il n'aura pas le temps de retrouver ses esprit car déjà je le poignardais à plusieurs reprises dans le torse. C'était là ma première victime, la première fois que je tuais quelqu'un de mes propres mains. Pour information, il me fallu plus de deux semaines pour m'en remettre.

Techniques apprises:

Spoiler:

44-40= 4lignes disponibles.

2. Bataille pour gagner la confiance de tous.

Par la suite, javais gagné la confiance de ses chats plus grand qu'un humain par l'assassinat de cet imbécile de braconnier. Le sang qui était sur mes mains n'avaient fait un étrange effet...comme si je changeais intérieurement. C'est là que je les ai entendus...tous à la fois. Ces chats que je ne faisais que suivre, je me suis mis à les entendre parler...me parler. C'était à la fois étrange et excitant. Toutes ces voix...aussi différentes qu'identiques qui me parlaient. Des ''bien joué Ishi'' ou ''tu es des nôtres maintenant'', ''elle nous entends!''... c'était magique, tout simplement. Puis une voix domina les autres:

*Arrêtez de croire qu'une humaine peut entrer aussi facilement dans notre famille!*



[à finir]