Sujet: Les échos d'une tragédie [Konohamaru] Lun 1 Oct - 18:07
Une baraque de fortune, voilà tout ce qui restait à Hibiki depuis la destruction partielle de son quartier, et totale de son logement. Bref, cet aspect matériel demeurait secondaire dans son esprit, car depuis l'attaque des Shinobi masqués sur Konoha, Hibiki ressentait un vide énorme. Pourquoi? La seule personne qui le rattachait encore à son identité profonde avait disparu, emportée par une vague dévastatrice: il avait retrouvé son corps sans vie dans les décombres du désastre. Alors qu'elle l'avait plus ou moins laissé à l'éducation de la rue lorsqu'il n'avait que sept ans, la mère de Hibiki avait ainsi quitté ce monde cruel sans avoir vu son fils devenir plus grand, plus fort, plus déterminé.
Que restait-il à l'éternel loser, ce Genin invétéré que rien ne semblait promettre au succès? Rien? Oh, il lui restait encore "Nuit"... C'était une maigre consolation. Megumi-Sempaï ne lui avait pas donné de nouvelles, et il ne l'avait pas retrouvée dans les différents centres de soins et de repos qu'il avait visité. Il y en avait cependant beaucoup d'autres, et ses recherches n'avaient pas été très actives. A vrai dire, il n'avait pas tellement envie de voir quiconque... Toute son Histoire s'était effondrée comme un château de carte, le déracinant totalement de son identité, de tout ce qu'il avait été avant d'être livré à lui-même.
Les rumeurs faisaient état d'une attaque soudaine par des Forces Spéciales du Pays de l'Eau. Un lieu dont le garçon n'avait ni connaissance ni cure avant ce jour fatidique. Mais depuis, il nourrissait à leur égard une rancœur des plus douloureuses. Pourquoi cette attaque? Pourquoi s'en prendre aux civils? Konoha était-il si craint pour qu'on prenne le coeur du village pour cible? Tout était possible, rien ne pouvait être écarté. Dans le vide sidéral qui habitait Hibiki, une lueur orangée palpitait: la flamme vengeresse pouvait s'embraser d'un instant à l'autre. Quoiqu'il en soit, il fallait vivre... La solitude avait été un plat quotidien pour lui, un peu plus un peu moins, ça ne changeait pas grand chose. L'équipe ne s'était pas encore réunie à la suite des évènements...
Hibiki apprit par hasard qu'un tandem de Genin allait être monté pour participer à une compétition dont les enjeux ne semblaient pas dépasser le cadre de la victoire lors d'un duel... La mélancolie du Ninja le plus incompétent de Konoha s'évapora lorsqu'il prit connaissance de l'origine du tandem adverse: Kiri. Mais que cherchaient les dirigeants avec ce combat? Les jeux d'influence et de pouvoir étaient d'une complexité effarante... Quoiqu'il en soit, il laissa tomber l'information, conscient que son niveau était bien trop ridicule pour qu'on le convoque.
Sauf que... rentrant dans son chez-lui temporaire, il se retrouva à ramasser un parchemin officiel contenant un ordre direct de la hiérarchie: les ordres étaient clairs, il formerait le tandem de la Feuille en compagnie d'un certain 'Konoha'maru... C'était juste impensable... Pourquoi lui? Pourquoi pas Shin? Amara? Qu'était-il arrivé aux Genin talentueux de Konoha? Grommelant, il poursuivit sa lecture: un entrainement allait avoir lieu le lendemain dès l'aurore entre les deux représentants du village. Et dire que son bras droit se remettait à peine...
Bon, vaille que vaille, il n'avait pas vraiment le choix. Après tout, affronter des Shinobi de l'Eau lui permettrait peut-être d'en savoir plus sur l'attaque; et pourquoi pas mettre la main sur le salopard qui l'avait privé de quelque chose qu'il désirait plus que tout: une discussion avec sa génitrice. C'était une partie de lui qui était désormais perdue dans le néant...
*****
Le point de rendez-vous était fixé sur un terrain vague laissé dégagé suite aux dommages causés par l'attaque. C'était impressionnant de voir que là où se trouvaient auparavant les bâtisses traditionnelles, un véritable espace nu s'étendait... Allait-on reconstruire ici un jour? Hibiki contempla les lieux, tout juste sorti de la zone intacte qu'il venait de traverser. C'était lugubre... Des gens étaient probablement morts ici. Bon, inutile d'en faire un roman: à part se retourner le couteau dans la plaie, ça ne servait à rien.
Hibiki - Hoy, y'a quelqu'un?
L'écho rebondit sur les murs, donnant une tonalité encore plus déprimante à la scène. Une légère bourrasque souffla, ébouriffant sa chevelure. Un rapide coup d'oeil ne lui révéla rien de spécial concernant les lieux: il ne s'était pas attendu à ce que son compagnon d'armes soit là avant lui... Après tout, il restait bien une heure avant le timing prévu... Aussi Hibiki choisit de s'allonger, ni plus ni moins, et de contempler les nuages de cette apaisante fin de nuit en réfléchissant à ce qu'il allait bien pouvoir dire et faire pendant cette curieuse journée...
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Sujet: Re: Les échos d'une tragédie [Konohamaru] Lun 1 Oct - 19:30
Encore un journée comme les autres se profilait à l'horizon pour Konohamaru, qui s'ennuyait car il n'avait rien à faire en ce moment.A part s'entrainer pour maitriser de nouveaux jutsus, il était obliger d'attendre que la situation change à Konoha pour qu'il puisse enfin partir en mission.L'attaque des shinobis masqués avaient laissé une blessure profonde qui allait mettre du temps pour se refermer, le jeune Sarutobi était dégouté car il n'était pas assez fort pour pouvoir lutter contre un groupe de personne donc la force égalait et peut-être surpassait même le niveau d'un Kage.C'est pour cela que l'envie de devenir toujours plus fort afin de se faire reconnaitre par le village et pour ça, il devait devenir assez fort pour le protéger et pour un jour prétente au même titre que son grand-père.
Lui qui avait perdu la vie en défendant le village contre l'invasion des ninjas d'Oto et de Suna dirigé par Orochimaru.Il avait réussi en échange de sa propre vie à annuler l'invasion mais cependant, cela avait laissé un grand vide pour Konohamaru qui comprenna ce jour là qu'être Hokage, c'est aussi se sacrifier pour protéger les autres.Il n'aurait jamais l'occasion de l'affronter dans un duel, et il était deprimé car plus jamais son grand-père allait pouvoir le regarder évoluer pour devenir un grand ninja.
Enfin bref, il avait reçu un ordre de mission qui venait de là-haut.Il devait faire équipe avec un autre genin du village dans un tournoi qui les opposera à un duo de Kiri.C'est ce village donc certains membre avait infiltré le village pour des raisons inconnues, c'est tout ce que le jeune genin savait.Pourquoi lui? C'était peur-être l'occasion rêvé de montrer à tout le monde de quoi il était capable, il devait faire équipe avec un ninja nommé Tokai.Peu importe qui était son coéquipier, tant qu'il était de Konoha le jeune Sarutobi pouvait lui faire confiance.Il devait y avoie un entrainement demain aux premiers rayons du soleil pour que les deux ninjas fasse connaissance et débloque des automatismes sûrement.
Il se coucha tôt alors pour être réveillé avant le soleil.Le lendemain, il était déja parti alors que le soleil ne se levait que dans trente minutes,et il arriva sur le lieu de rendez-vous qui était dévasté par l'attaque de ces mystérieux ninjas.Il ne restait que des murs dans l'endroit ou la mort se faisait sentir en permanence.Konohamaru regarda aux alentours jusqu'a voir un jeune homme allongé, il semblait perdu dans ses pensées.Il s'approcha alors pour lui dire :
"Alors c'est toi le coéquipier avec qui je dois faire équipe? Tokai c'est ça? Je m'appelle Konohamaru Sarutobi, j'ai 12 ans et je serais le futur Hokage!!! Enchanté de faire ta connaissance!!"
Konohamaru attenda une réaction de cette étrange ninja, il espérait que cet entrainement allait être prometteur car il allait pouvoir enfin tester ces nouvelles capacités.
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Sujet: Re: Les échos d'une tragédie [Konohamaru] Lun 1 Oct - 20:42
Hibiki n'entendit pas le coéquipier s'approcher. Il était perdu dans des pensées complexes, des considérations sur sa vie pitoyable, sur ses espoirs récents, et sur la grande blessure qui venait de lui être causée. Il avait vu plus de morts en une matinée que dans tout le reste de sa vie, mais un seul visage avait réveillé ses instincts d'humain: la peur, la colère, la tristesse infinie. Tout ça, il l'avait connu en l'espace de quelques secondes. Vous comprendrez-donc que la discrète apparition d'une jeune garçon ne le perturbe pas plus que cela... Il n'était ni sensoriel, ni très attentif, mais pas non plus surpris au point de sursauter: il attendait quelqu'un, et quelqu'un venait de se présenter à lui.
Konohamaru - Alors c'est toi le coéquipier avec qui je dois faire équipe? Tokai, c'est ça?
La voix enfantine qui retentit dans l'atmosphère lourde de l'endroit fut comme un éclair dans le brouillard. C'était un contraste impressionnant après les sombres pensées qui avaient obnubilé son esprit. Pourtant, il y avait une pointe de détermination dans cette jeune voix, si bien que le vieux Genin ne jugea pas opportun de se contenter des apparences avec ce jeune coéquipier. Il se redressa pour regarder "l'enfant". Un regard volontaire, une prestance naturelle, et un petit air qui donnait l'impression de quelqu'un de sûr de lui... Hibiki apprécia d'emblée le gamin, et il nota d'emblée qu'il l'appelait par son nom de famille: c'était amusant.
Konohamaru - Je m'appelle Konohamaru Sarutobi, j'ai douze ans, et je serai le futur Hokage!!! Enchanté de faire ta connaissance!!
Les rêves et la réalité pouvaient être de cruelles combinaisons... Toutefois, le garçon se surprit à prendre ce Konohamaru au sérieux... Pourquoi pas après tout? Hibiki se leva complètement, époussetant sa tenue blanche d'un geste nonchalant, et réajusta son bandeau à sa ceinture. Il était lui aussi Genin de Konoha, malgré son âge avancé, et portait l'emblème avec fierté. Il n'était pas beaucoup plus grand que son jeune interlocuteur, malgré l'âge d'écart. Bon, par quoi commencer?
Hibiki - Tokai Hibiki, c'est bien moi... Mais tu peux m'appeler Hibiki-San. Futur Hokage, hein? C'est tout le mal que je te souhaite!
Il allait lui proposer d'entamer directement l'échauffement, mais un mouvement furtif l'interrompit dans sa démarche. Une forme humaine vêtue de noir alors à deux mètres d'eux, pratiquement sans un bruit. La silhouette se redressa, un sourire amical accroché au visage. Ce sourire avait quelque chose de dérangeant: il semblait "faux", et bien que Hibiki n'aurait su dire pourquoi, il en avait juste eu l'intuition. L'individu portait une tunique noire courte, dévoilant son nombril. Des gants ornaient ses mains. Ses cheveux étaient noirs de geai, plaqués contre son crâne. De derrière son épaule dépassait le manche d'une arme légère, probablement un Tentô... Plusieurs rouleaux de parchemins étaient accrochés à sa ceinture.
Nouvel arrivant - Bonjour à tous les deux. Je serai votre instructeur d'entrainement... Appelez-moi Saï!
Il s'inclina légèrement en prononçant ces paroles. Hibiki s'inclina en retour, conscient de l'écart de niveau probable entre eux, bien que lui aussi soit assurément plus jeune - il avait 16 ans tout au plus, à en juger par les apparences. Le sourire s'évanouit du visage de l'instructeur, et il prit une courte inspiration.
Saï - Bien... Je ne vais pas y aller par quatre chemins. L'ANBU a récupéré des informations partielles sur les combattants que vous allez devoir affronter. Le village a donc sélectionné les combattants de niveau Genin qu'il estime capable de les contrer. Je vais vous faire subir un entrainement basé sur la vitesse, l'esquive, et la coordination des mouvements offensifs comme défensifs. Nous avons deux jours pour faire de vous deux un tandem efficace dans les deux domaines...
La façon dont il l'avait dit laissait entendre que deux jours ne suffiraient probablement pas en temps normal, et que l'entrainement allait se révéler particulièrement pénible, pour lui comme pour eux... Hibiki hocha la tête, et observa les faits et gestes de leur interlocuteur. Celui-ci s'était muni d'un parchemin et d'une plume, trempée dans de l'encre noire, et dessinait à une vitesse surprenante des motifs complexes sur la surface plane.
Saï - Commençons par l'échauffement... Ne sortez pas de la zone dévastée. Courrez, et ne vous faites pas attraper. Ils sont plutôt féroces quand ils vous entourent... Ninpô, Chûjuu Giga!!
Une horde de serpent d'encre se matérialisa en sortant avec une vitesse incroyable du parchemin, et se précipita sur les deux cibles désignées. Hibiki ouvrit deux yeux gros comme une bille, ce que le garçon aux parchemins ne manqua pas de remarquer, mais fit un signe de tête rapide à l'attention de Konohamaru, avant de s'élancer dans la direction opposée: courir et fuir, il savait faire, après tout...
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Sujet: Re: Les échos d'une tragédie [Konohamaru] Lun 1 Oct - 22:02
Ce drôle de ninja avec qui le jeune genin devait faire équipe semblait indifférent à son arrivé.Il semblait qu'il n'avait plus le goût de se battre, comme si un evènement dramatique l'avait chnagé à jamais.Mais bon il préférait attendre que le jeune homme lui répondre pour ensuite voir ce qui allait se passer.Rien qu'en croisant son regard, Konohamaru se souvena alors qu'il était dans le même état lorsqu'il lui apprenna que son grand-père n'était plus de ce monde.Son regard était froid, il n'avait plus envie de sourire, la solitude et un peu de recul était la seule chose qui lui permit de se remettre en question.Mais le plus important n'était pas son passé, mais de faire connaissance avec son nouveau partenaire. Ce dernier se leva, il avait une certaine allure même si ce n'était encore qu'un genin.Il regarda alors le genin qui était plus petit en taille et en âge avant de dire :
"Tokai Hibiki, c'est bien moi... Mais tu peux m'appeler Hibiki-San. Futur Hokage, hein? C'est tout le mal que je te souhaite!"
Hibiki-San? C'était un prénom plutôt sympathique.Il voulu parler d'avantage avec lui pour en faire un camarade mais cependant il entendit un bruit.Quelqu'un était aux alentours, avant qui'l n'ait put se rendre compte de quoi que ce soit, qu'un ninja probablement fit son apparition à deux mètres des deux genins.Avec son sourire qui sonnait faux, il s'adressa alors à eux :
"Bonjour à tous les deux. Je serai votre instructeur d'entrainement... Appelez-moi Saï!"
Il arreta alors de sourire, il prenna alors un air plus sérieux et froid pour prendre la parole à nouveau :
"Bien... Je ne vais pas y aller par quatre chemins. L'ANBU a récupéré des informations partielles sur les combattants que vous allez devoir affronter. Le village a donc sélectionné les combattants de niveau Genin qu'il estime capable de les contrer. Je vais vous faire subir un entrainement basé sur la vitesse, l'esquive, et la coordination des mouvements offensifs comme défensifs. Nous avons deux jours pour faire de vous deux un tandem efficace dans les deux domaines..."
Deux jours c'était court mais avec de la bonne volonté, tout était possible et Konohamaru se mit à sourire car il avait hâte de commençer.Il fit un signe de la tête pour approuver ce que disait et ce dernier saisissa sa plume qu'il trempa dans de l'encre noire et il dessina des motifs sur son parchemin avant de dire :
"Commençons par l'échauffement... Ne sortez pas de la zone dévastée. Courrez, et ne vous faites pas attraper. Ils sont plutôt féroces quand ils vous entourent... Ninpô, Chûjuu Giga!!"
Courrir? Fuir? Il était hors de question de s'échapper pour Konohamaru!! Quel genre de ninja serait-il si il fuyait à chaque fois? En tout cas il ne serait pas digne d'être Hokage et lorsqu'il vit une dizaine de serpents être matérialisé, il décida non pas de fuir mais plûtot d'attaquer.Il fit un saut vers l'arrière, et dans les airs il composa quelques mudras avant de lancer l'Housenka no jutsu.Il lança autant de petites boules de feu qu'il y avait de serpents qui fut détruit sur le coup.Il protéga alors par la même occasion Hibiki-San qui avait commençé à prendre la fuite sur le coup, il enchaina alors avec un Katon nommé l'araignée rouge.Il projeta une boule de feu qui fonça directement sur Sai qui avait un mur à quelques mètres derrière lui.La boule de feu prenna la forme d'une araignée une fois sur le ninja, et elle explosa.Konohamaru continua de composer des mudras avant de dire le sourire aux lèvres :
"Si tu crois que je vais fuir...quelle honte si je me conduis comme ça je ne serais plus digne d'être hokage!!!! Et voila tu t'es amusé à créer des serpents, moi je t'ai envoyé une araignée bien fait pour toi!!!"
Il se tourna alors vers Hibiki-san pour lui dire :
"Ne fuis pas, travaillons en équipe et nous pourrons lui tenir tête...j'en suis sûr!!!''
Il attenda de voir la réaction de son camarade tout en gardant un oeil sur Sai, qui était sûrement plus fort que lui...
Hrp : Une action caché Techniques utilisé :
Spoiler:
Katon, Housenka no jutsu
Le ninja fait les signes nécessaires puis émet une série de petites boules du feu. Les blessures infligées par une boule sont minimes, mais il est délicat de toutes les esquiver : c'est ce qui fait la force de cette technique. Ces petites boules de feu peuvent légèrement enfoncer la terre, mais si plusieurs sont lancées en même temps autour d'un ennemi elle peuvent créer un cercle de feu tout autour de lui. Bien sûr, timing et habilité sont de mise ! Genin 3jours d'entraînement. 15 de chakra et 13 de dégâts par boule.
Katon, araignée rouge
Cette technique de Katon permet de créer une boule de feu qui foncera sur la cible en question. Une fois le choc contre n'importe quelle paroi, une araignée de flamme apparaît et fonce sur l'adversaire. Cette araignée ne peut sauter mais son déplacement est très rapide et imprévisible. Genin 4jours d'entraînement. 90 de chakra, 80 de dégâts.
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Sujet: Re: Les échos d'une tragédie [Konohamaru] Mar 2 Oct - 17:27
[Hrp: gomen', j'maîtrise pas encore bien les notions d'actions cachées, donc je vais devoir un peu en "abuser" dans ce post, suite à un oubli dans le précédent.]
Hibiki avait entamé une course d'élan en s'aidant des éléments du "décors", murs effondrés, poutres brisées, tout était bon pour prendre des impulsions puissantes qui lui permettaient d'atteindre une vitesse de déplacement élevée. Les mouvements rapides en zone accidentée étaient sa spécialité: il s'était entrainé à éviter les coups de cette manière pendant la quasi-totalité de son existence de gamin des rues, puis de Genin faible. Une dizaine d'explosions se produisirent toutefois derrière lui, mêlées à des cris stridents. Il s'arrêta sur un mur fissuré mais plus haut que la moyenne, et se tourna vers l'épaisse fumée qui occupait l'espace qu'il avait quitté dans sa course. Bien sûr, il avait dégainé "Nuit" pour parer un éventuel assaut, à distance ou au corps à corps...
Il y avait des lueurs rouges dans les fumeroles, et une certaine chaleur venait d'envahir le secteur. Hibiki décida de faire de sa position actuelle un avantage: il avait une vue dégagée sur les lieux de l'affrontement, et pouvait voir venir à peu près toutes formes d'attaques. Cette réaction avait été purement instinctive... Il déplorait néanmoins le manque de prudence de Konohamaru, qui était visiblement le responsable des attaques enflammées. Bien sûr, cette démonstration l'avait impressionné... Néanmoins... Quelque chose lui intimait la plus grande méfiance.
Konohamaru - Si tu crois que je vais fuir...quelle honte si je me conduis comme ça je ne serais plus digne d'être Hokage!!!! Et voila tu t'es amusé à créer des serpents, moi je t'ai envoyé une araignée bien fait pour toi!!!
Hibiki allait devoir être prudent pour deux... Il perçut un mouvement très indistinct dans les flammes, et se mit aussitôt en garde, saisissant un second Kunaï en plus de "Nuit". Sa tactique était très simple: parer avec le Kunai ordinaire, et frapper avec cette arme d'un bleu si particulier... le tout dans un mouvement arrondi d'esquive. Le jeune Genin se tourna alors vers lui, et il sut immédiatement que c'était une erreur.
Konohamaru - Ne fuis pas, travaillons en équipe et nous pourrons lui tenir tête...j'en suis sûr!!!
Hibiki allait répliquer d'un ton neutre qu'il ne s'agissait pas ici de "fuir", mais de ne pas se jeter dans la gueule de l'adversaire sans connaitre ses capacités, mais un bruit de lame qu'on retire d'un fourreau retentit dans son dos. Dans un geste de survie instinctive, il fit basculer son point d'équilibre vers l'avant tout en effectuant une rotation des épaules: il entama ainsi une vrille acrobatique qui lui donna la vision sur l'assaillant. L'instructeur Saï était intact, apparemment imperturbable malgré les Jutsu Katon subits, et il tentait de lui infliger une blessure handicapante à l'aide de son Tentô. Il croisa à une vitesse qu'il n'avait jamais atteinte auparavant ses deux lames pour parer, et tenta d'emporter ainsi le garçon aux cheveux noirs dans sa chute grâce à une prise d'armes légères.
*****
Konohamaru n'avait donc pas tardé à faire parler sa grinta et son envie de prouver à tout le monde de quoi il était capable... Saï s'était attendu à cette réaction, en fait, car il avait été informé de A à Z des caractéristiques des deux Genin. Entre le prometteur gamin et le jeune adulte au potentiel non exprimé, il y aurait fort à faire pour leur apprendre à agir de façon plus sensée. Premièrement, il fallait apprendre au Sarutobi que le Chakra n'était pas une denrée inépuisable, contrairement à ce qu'il semblait estimer. Plutôt que frapper beaucoup et s'épuiser, il fallait frapper juste, et fort... Aussi, quand les serpents reçurent les Hozenka de plein fouet, il n'eut aucune réaction apparente. De même, lorsque la boule de feu explosa contre un mur et se transforma en araignée, il se contenta de la regarder s'approcher. Elle fut assez rapidement sur lui... Dans la fumée, la chaleur et le manque d'oxygène étaient étouffants: assez pour provoquer la destruction d'un clone d'encre...
Mais le vrai Saï n'était plus à cet endroit depuis quelques secondes déjà: il courait très furtivement à quelques mètres de là, contournant la sentinelle qu'était Hibiki avant qu'il ne se rende compte de la manoeuvre. Il resta à couvert quand ce dernier jetai un coup d'oeil derrière-lui, et composa quelques signes puis dessina rapidement sur un morceau de parchemin. Il se redressa alors en douceur pour passer à l'offensive. Dans les flammes, le clone se décomposa assez rapidement et s'abattit par terre sous la forme d'une flaque noire météorisée. Des serpents se matérialisèrent instantanément à partir de celle-ci et foncèrent vers Konohamaru, alors que celui-ci était inattentif: il adressait la parole à son coéquipier.
D'un bon, il se retrouva à un mètre à peine du Genin de 20 ans: il dégaina son Tentô pour infliger une blessure de l'omoplate à la hanche de son adversaire dans un mouvement unique. Il fut surpris par la réaction extrêmement rapide de son adversaire qu'il avait pourtant estimé trop peu sur ses gardes, et perturbé par l'attitude du Sarutobi... La prise exercée sur son arme était l'intelligence-même, et il préféra la lâcher, regardant Hibiki chuter avec une lourdeur certaine à même le sol. Lui-même reprit pied sur le piédestal que son "élève" des deux jours avait occupé auparavant.
*****
La situation était mauvaise... Hibiki avait prit appui tant bien que mal à l'aide de ses bras et de ses jambes, mais son temps de réaction trop faible aurait permis à un adversaire rapide de lui planter quelques Shuriken dans le corps. Il tenta quand même d'éviter ce type de manoeuvre, battant en retraite à l'aide de quelques mouvements acrobatiques. Ce faisant il forma un triangle avec d'un côté Saï, qui regardait attentivement du côté de Konohamaru. Instinctivement, il tenta de lancer un Shuriken dans sa direction, mais, d'une part, la précision du jet était moyenne, d'autre part, le projectile fut paré sans difficulté réelle par l'instructeur.
Saï - Gaspiller ses ressources en telle quantité, aussi tôt dans le combat... conduit immanquablement au suicide. Seule l'efficacité prime, à votre niveau.
Les serpents s'étaient emparés de Konohamaru, le saucissonnant de façon à ce que ni ses bras ni ses jambes ne puissent lui permettre de se mouvoir: l'entrave était totale.
Saï - Dans cette situation, vous êtes tous les deux morts à court terme. Apprenez à observer l'adversaire. Temporisez, faites preuve de patience. Si et si une ouverture se présente... frappez vite, avec précision, et fort.
Hibiki observa l'adversaire qui se tourna alors vers lui. Lui-même était intact pour l'instant, mais ils ne faisaient face qu'à un seul et unique combattant. La donne serait différente s'il y en avait eu deux. Il fallait développer davantage de collaboration, et en cela Konohamaru avait raison. Toutefois, la façon dont il s'y était pris n'était pas idéale. Elle les avait exposés tous les deux au danger.
Saï - Ne regarde pas ta cible avec autant d'insistance. C'est un coup à tomber dans une illusion... Tu as déjà fait l'erreur avec les serpents tout à l'heure.
Hibiki tiqua, puis baissa légèrement les yeux pour que leurs regards ne se croisent plus. De son côté, Saï saisit de nouveau plume et parchemin, dessinant d'autres motifs qui se matérialisèrent sous la forme de deux gros chiens d'encre. Les bêtes foncèrent chacune vers une cible, et leur agilité laissait l'impression qu'une boule de feu ne suffirait pas à les stopper. Les serpents autour de Konohamaru relâchèrent leur étreinte et tombèrent par terre, formant une nouvelle flaque d'encre inanimée. Cette fois, il fallait prendre les devants. Hibiki rangea ses deux armes, fléchit les genoux et s'élança avec puissance en direction de Konohamaru.
Hibiki - On met les voiles, suis-moi, on va discuter d'un plan!
Saï avait tout entendu, mais en son for intérieur, il sut que cet expérimenté Genin, malgré son manque presque total de capacités en tant que Shinobi, avait quelque chose dans le crâne: un cerveau... Il observa la course agile du jeune homme vêtu de blanc, poursuivi par les deux monstres aux crocs acérés, et prépara d'autres offensives. Il fallait leur apprendre la patience, l'humilité face à des pouvoirs supérieurs, et le "réalisme". Ces trois éléments feraient d'eux des Shinobi de qualité... Toutefois, leur apprendre en deux jours serait extrêmement difficile, même s'il savait que ce "Tokaï" avait déjà ce qu'il fallait mentalement pour réussir. La détermination du Sarutobi était appréciable, mais il était trop impulsif. Ce tempérament de feu devait être davantage canalisé, et la nature pour le moins prudente de l'aîné pourrait peut-être y faire quelque chose. Oui, les dirigeants de Konoha étaient loin d'être stupides: ils avaient sélectionné un tandem complémentaire. Le seul ennui, c'était leur capacité de combat pur trop limitée...
Dernière édition par Tokai Hibiki le Mar 2 Oct - 21:15, édité 1 fois
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Sujet: Re: Les échos d'une tragédie [Konohamaru] Mar 2 Oct - 20:30
HRP : Je n'ai pas d'inspi ce soir désolé C'était ça la différence qu'il y avait entre Konohamaru et Sai? Le jeune genin avait répondu à la première attaque sous l'impulsion en apparence, mais il l'avait exprès pour des raisons plus stratégique.Il savait bien rien qu'a sa deuxième attaque ou ce n'était qu'un clone d'encre, les techniques qu'il employait était puissante mais le point faible est qu'il devait à chaque fois dessiner les motifs de ses animaux sur un parchemin pour leur donner vie.L'attaquer au corps à corps était le meilleur moyen pour l'empêcher d'utiliser toute l'étendue de ses techniques.L'observer était la meilleure solution afin de se préparer une contre-attaque, lorsque les serpents le saissisa, il avait préparer une subtitution.Hibiki jetta alors un suriken en espérant blesser son adversaire mais Sai le contra facilement en disant :
"Gaspiller ses ressources en telle quantité, aussi tôt dans le combat... conduit immanquablement au suicide. Seule l'efficacité prime, à votre niveau. Dans cette situation, vous êtes tous les deux morts à court terme. Apprenez à observer l'adversaire. Temporisez, faites preuve de patience. Si et si une ouverture se présente... frappez vite, avec précision, et fort."
Ce qu'il ne savait pas, c'est que Konohamaru c'était subtituer,il atterissa non loin de Sai et d'Hibiki, et grâce a un mur sur lequel il prit appui de toute ses forces, il se propulsa plus rapidement grâce à son chakra afin de les rejoindre plus rapidement.Il effectua un coup de pied ascendant pour repousser leur adversaires et venir en aide à son camarade, Sai atterissa plus loin et Konohamaru de dos à Hibiki lui dit tout en restant sur ses gardes :
"Nous devons l'attaquer en équipe au corps à corps pour l'empêcher d'utiliser ses techniques,par ailleur il faut prendre garde à ses serpents qui sont toujours là...malheureusement si nous voulons parler, il faut toruver un endroit pour élaborer une stratégie..."
Konphamaru attenda une réponse, tout en restant sur ses gardes, il avait préparer un plan en cas d'attaque surprise même si ce qu'il voulait faire n'avait pas beaucoups de chances d'aboutir...
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Sujet: Re: Les échos d'une tragédie [Konohamaru] Mer 3 Oct - 21:32
Alors qu'Hibiki espérait une réaction immédiate de Konohamaru, il eut la désagréable surprise de le voir disparaitre dans une petite explosion, remplacé par une poutrelle brisée. Il stoppa sa course à la recherche de son coéquipier: c'était la technique de permutation, et elle pouvait se révéler efficace dans certaines situations, dont celle-ci. Toujours est-il que l'action avait fortement étonné le Genin vêtu de blanc, qui s'était plutôt attendu à une course de repli stratégique. En fait, il vit l'ombre de la bête s'agrandir, et il effectua un mouvement d'esquive rapide: le monstre retomba à même pas deux pas de lui, mais, emporté par son élan, ne put pas provoquer de dégâts. Hibiki en profita pour le détruire d'un coup de "Nuit".
Il observa la manoeuvre de son coéquipier qui ne semblait pas hésiter à aller au corps-à-corps. L'instructeur semblait plus à l'aise à distance, de son côté... Il évita l'assaut du jeune Genin, et invoqua une créature ailée. Konohamaru accourut vers lui, avec visiblement une idée derrière la tête.
Konohamaru - Nous devons l'attaquer en équipe au corps à corps pour l'empêcher d'utiliser ses techniques. Par ailleurs, il faut prendre garde à ses serpents qui sont toujours là... Malheureusement si nous voulons parler, il faut trouver un endroit pour élaborer une stratégie.
Hibiki - Alors courons.
Jetant un oeil par-dessus son épaule pour vérifier la position de l'instructeur, il s'étonna du manque de réaction de celui-ci. Il sentit toutefois qu'il était observé, et que la moindre faiblesse dans leur attitude serait exploitée à des fins plus définitives cette fois. Joignant le geste à la parole, il se mit à se déplacer tout en réfléchissant à toute vitesse. Le deuxième chien d'encre surgit de derrière un mur et bondit sur lui: Hibiki lui planta sa lame bleue dans la jugulaire, ce qui provoqua sa destruction.
Hibiki - J'ai pensé à la même chose que toi. Le problème n'est pas tellement la présence de ces espèces de créatures.
Il parlait tout en courant, si bien que ses phrases étaient entrecoupées de courtes respirations.
Hibiki - Si on parvient à le mettre hors de combat, elles deviendront inutiles...
Le Genin avait une idée en tête, mais il préférait entendre celle de son allié avant de lui en faire part. Il estimait que porter une attaque de front à deux n'était pas la bonne idée: la cible ne ferait que jouer avec eux pour se remettre à distance. Non: il fallait feinter, faire semblant de jouer ce jeu pour qu'au final l'un des deux puisse placer une attaque frontale pendant que l'autre surveillait ses arrières. L'instructeur ne manquerait pas de se substituer comme il l'avait déjà fait si l'attaque était assez puissante pour le réclamer. Il revenait alors au vigilant de porter le coup fatal... Hibiki avait d'ailleurs déjà une petite idée sur le rôle qu'il tiendrait.
Hibiki - Alors, c'est quoi, ton idée?
*****
Saï prit son envol en douceur, conscient qu'aucun des deux équipiers n'avait l'intention de s'en prendre à lui dans l'immédiat. Ils exploitaient assez bien les espaces, et se dissimulaient plutôt bien dans le décors tout en se déplaçant. Bien, sûr, d'où il était, il les voyait facilement, mais aucune arme de jet n'aurait pu les atteindre sous cet angle, qu'ils prenaient soin de corriger lorsque lui-même bougeait. Il en profita pour récupérer son Tentô et le glisser dans l'étui prévu à cet effet. Il pressentait qu'il allait en avoir besoin assez rapidement.
Bon, encore quelques secondes, et il déclencherait son attaque totale. Et cette fois, il valait mieux pour eux qu'ils soient prêts...
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Sujet: Re: Les échos d'une tragédie [Konohamaru] Jeu 4 Oct - 9:36
Une stratégie devait être mise en place pour réussi à toucher Sai, celui-ci s'amusait plutôt à se subtituer pour esquiver les coups de Konohamaru.Mais là, il esquiva tout simplement le coup avant d'invoquer une créature ailée.Il se positiona dessus avant de prendre son envol avec pendant que le jeune genin se précipita pour parler à Hibiki.Il lui parla vite fait avant avant que ce dernier l'invita à prendre la fuite pour prendre le temps une fois caché, d'élaborer une stratégie.Ils essayèrent alors de ca cacher, pendant que Sai observait les deux genins.Il fallait se méfier car la moindre erreur allait leur être fatal.Un deuxième chien composé d'encre essaya de les attaquer mais Hibiki le stoppa sans trop de difficulté.Il dit alors :
"J'ai pensé à la même chose que toi. Le problème n'est pas tellement la présence de ces espèces de créatures. Si on parvient à le mettre hors de combat, elles deviendront inutiles..."
Il attenda alors la réaction de son partenaire, qui réfléchissait à la meilleure tactique afin de mettre Sai en difficulté.Il fallait le forcer à reculer dans ses derniers retranchements et pour cela, l'un d'entre eux devait l'attaquer pendant que l'autre le prendrait en embuscade.Il avait trouvé une idée qui le fit sourit et Hibiki lui demanda alors si il en avait une en réserve.ce dernier avait l'air d'avoir aussi un plan, et Konohamaru décida de lui répondre discrètement pendant qu'il essayait d'échapper au regard de Sai :
"Oui j'ai un plan, on va le laisser passer à l'offensif et immédiatement j'attaquerai à mon tour et ensuite, j'essayerais de détruire sa bête volante afin de le mettre en difficulté, lorsque ce sera fait je serais une cible facile pour lui mais au moins je t'aurais offert une ouverture pour que tu puisses lui porter le coup fatal au corps à corps...de plus l'avantage c'est qu'il sera tout comme moi en chute libre,difficile d'esquiver non?"
Il attenda alors la réaction d'Hibiki afin qu'il explique son plan, et en attendant Konohamaru concentra son chakra dans ses pieds.Il y avait un un mur juste à coté d'eux, c'était justement ce qu'il fallait au jeune genin pour attaquer Sai.Celui-ci allait bientôt passer à l'offensive et enfin la conclusion de cet entrainement était proche, et ensuite le tournoi allait enfin pouvoir commençer mais la priorité pour l'instant était de mettre hors combat cet étrange ninja qui semblait différent des autres.
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Sujet: Re: Les échos d'une tragédie [Konohamaru] Dim 7 Oct - 17:58
[Désolé pour le temps dé réponse ;]
Ce Saï était assurément en train de leur laisser le temps de préparer un plan, comme s'ils étaient en situation de fuite discrète dans un combat réel. Il ne faisait aucun doute qu'il allait bientôt les attaquer, lui et Konohamaru: ce moment viendrait quand il estimerait que le tandem DEVAIT être prêt à passer à l'offensive ou à se défendre. Hibiki était parfaitement conscient de ce fait. Etait-ce le cas de son acolyte? Dans tous les cas, ils allaient confronter leurs idées, il fallait faire vite. Il écouta tout en prenant appui sur une dalle fêlée.
Konohamaru - Oui j'ai un plan: on va le laisser passer à l'offensif et immédiatement, j'attaquerai à mon tour! Et ensuite, j'essaierai de détruire sa bête volante afin de le mettre en difficulté.
Le plan semblait bon, même si Hibiki trouvait la prise de risque du jeune Genin un peu trop grande: ils n'avaient pas de soigneur, donc la moindre blessure pouvait être un handicap durable. Compter sur la chance et la détermination ne suffisait pas toujours.
Konohamaru - Lorsque ce sera fait, je serai une cible facile pour lui, mais au moins, je t'aurai offert une ouverture pour que tu puisses lui porter le coup fatal au corps à corps... De plus, l'avantage c'est qu'il sera tout comme moi en chute libre: difficile d'esquiver non?
Hibiki - Bon plan, bien que risqué pour toi. Je te couvrirai d'une salve de Shuriken préventive. On fait comme ça...
Il tira 8 Shuriken de ses deux étuis, se retourna d'un bond, et attendit le timing idéal pour les lancer en direction de leur cible; juste après que Konohamaru se soit élancé. Puis, il saisit "Nuit" de sa main droite, un kunaï classique de la gauche, et fonça à distance raisonnable en direction de l'instructeur.
*****
Saï estima qu'ils devaient être prêts: un groupe de vingt serpents fut invoqué à son commandement, tandis qu'il enchainait avec de nouveaux dessins. Son objectif était de créer un grand nombre d'entraves à distance: les serpents agissaient comme la prolongement de son corps, le protégeant et attaquant à son commandement. Il étudia la position des adversaires, et salua d'un hochement de tête l'idée de Hibiki: la salve de Shuriken détruisit quelques uns de ses sbires, offrant une ouverture au Sarutobi. Dans l'ensemble, leur plan semblait bien huilé.
[Très court, mais on va passer à autre chose: on coopère plutôt bien, mais ça ne suffira pas: je te laisse rédiger un dernier ou avant-dernier post et tu en sauras plus!!]