Vers la construction d'un monde nouveau. [PV : Kiri]

Pour connaitre la profondeur il faut savoir chuter

Le corps peut-être fort, mais l'âme ne l'est pas toujours. Souvent les grands de ce monde ne sont qu'une image, qu'un reflet de ce que l'on attendant d'eux. Manipuler à outrance par un conseil de vieux singes n'ayant plus la force de régner et de s'imposer face aux autres nations, ils sont que le reflet d'un passé oublié, d'un passé sans grand intérêt Il est dit qu'il faut exploiter son passé pour son avenir et non pas vivre son avenir dans son passé…
Accepter le présent en ayant décelé les erreurs de son passé c’est avant tout s’ouvrir au futur. Le village de Kiri a trouvé important de refaire le cours de son passé qu’avoir le bon sens de le mettre positivement et concrètement au service de ses prochains jours. C’est sans doute pour cela que le premier du nom fut mené vers le fleuve du Styx en un souffle, sans cris, orné de sang chaud et carmin glissant le long d'une lame tranchante et froide. Une lame ennemie, une lame amie.

La succession arriva bien rapidement. Si le conseil du village cherchait à s'immiscer dans la direction de ce nouveau chef comme étant le bouclier et la lame du premier, ce dernier s'était laissé fait manipuler par l'homme désignant le savoir et la sagesse comme étant ses armes et ses munitions. Guidé par l'ombre de son maître, le Kage zélé à l'esprit simplet devint la marionnette d'un homme bien plus rusé.Un homme demeurant dans l'ombre, à l'abri de la mort, aux premières places de la gloire. N'y a-t-il pas meilleure victoire que celle de l'esprit sur le corps ? Derrière lui se dressait une toile d'araignée sur laquelle était déposée ses premiers oppressés, sur sa gauche une femme redoutée à la tête d'un groupe aux premiers abords qualifiés répondant au nom du Shin'sei, de l'autres on pouvait apercevoir les Onehyamas marqué par leur force du combat et leur hargne démesurée même devant le plus âpre des combats, ils sont l'arme fortuite de Madara en connaissance de leurs lourds passés souvent caractérisés par une trahison ou un abandon de postes. Vinrent enfin les fidèles armes du Mizukage, les sept sabreurs de Kiri renforcés par la présence des forces spéciales de ce dernier étant une nouvelle fois remaniée.

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À travers les différentes formes ouateuses formées dans le ciel sombre, s'appelant entre-elles en une mélodie de douceur s'apparentant à un champ d'été et à être effleurées avec amabilité et velouté, l’on apercevait au loin, perché, un homme accompagné d'une aura majestueuse qui le nimbait d’un halo sibyllin le différenciant ainsi de ses compères. Et cette aura, bien qu’invisible et impalpable pour la majorité des personnes, se répercutait à la fois sur son attitude et aptitude. Posant son regarde sur cette tapisserie divine, il se laisse fasciner le court d'un instant par le mélange bien que baroque du mauve et du bleu. La touche de vie indispensable à cette image harmonieuse nous offrait une nouvelle appréhension de ce paysage. Non il n’était pas éternel comme pourrait l’être un tableau peint dans le plus saisissant des contrastes alliant technique de fini mélanine et l’aplat de couleurs violentes, pures et vives. Le cours du temps régissant le monde y avait lui aussi laissé son empreinte. Une trace moins visible, mais qui faisait toute la différence entre une Peinture et la Nature. Cette étendue était bordée par des continents ocre sur lesquelles se côtoyaient des moutonnements de forêts turquoise.

Détachant son regard de cette nature, ramener à notre monde à cause du cri de frustration des volatiles aux plumes éthérés et voilà enfin des villages, créations humaines défiant les merveilles de la nature maculant la première d'une once de reliquat. Ainsi, parcourant les diverses tavernes, son avancé n'avait pas réellement changé jusqu'à ce qu'il rejoint un endroit réputé pour ses mauvaises rencontres, ses voleurs en tout genre et ses affaires extrêmement louches...La taverne du pays de l'eau... Qui fait office de repère pour toutes les équipes officieuses du coin et autres non décrassées voulant rejoindre un groupe de nukenin quelconques ou les hommes qui sont en constante recherche de membre afin de s'associer sur des coups juteux à leur tête quelques Onehyamas, réputés pour leurs meurtres, leurs actions louches et un nombre démesuré de déserteurs... Ils représentaient la force cachée de Kiri, des membres dont l'importance -néanmoins douteuse - reste encore à définir aux yeux de certaines factions... le voici enfin arrivée au coeur du village, au centre de ce dernier afin de s'adresser à ses soldats, comme il aimait si bien les qualifier. Il était sans doute le chef le plus mystérieux à la tête des puissances militaires ninjas et sans doute celui qui saura mener ses troupes au loin et conquérir les terres l'entourant.

Il n’avait pas à soumettre son autorité en cet endroit, il était craint de tous ou respecté, personne n’oserait lui répondre ou lui porter préjudice d’une quelconque manière au risque de voir sa vie ôter. Il est bon aussi de rappeler que la tragédie de notre temps c’est le climat de peur dans lequel nous vivons, et la peur suscite la répression. En connaissance de cela, il fallait savoir manipuler l'information du monde qui nous entoure pour en tirer les meilleures choses afin d'accomplir au mieux ses missions et mettre la main sur nos objectifs principaux.

Désormais dans le monde Shinobi, l'assassin faisait partie du paysage quotidien, et l'assassinat commandité devenait une éventualité prise en compte dans l'équation. À quand la suite ? À quand la reconnaissance officielle du métier de tueur à gages, la banalisation du crime ? De ce point de vue, en arriver à un tel point parait aberrant. Et pourtant ils étaient là, tous les assassins, coureurs de rues, ombres entre les ombres, à tuer pour de l'argent, sans se soucier d'où était le bien et d'où était le mal. Étaient-ils des monstres ? Et qu'en est-il vraiment de ceux qui les chassaient ? Pouvons-nous les juger ou les cataloguer comme des parias ? Quand est-ce qu'on dépassait l'éthique et les règles pour se jeter dans un groupe ou un autre ? Madara chassait des criminels, mais ne devenait-il pas lui aussi coupable de leur interdire le plaisir de la vie et le choix de la mort ? Beaucoup de questions qui trouveraient bientôt réponse en un homme distingué.

Il progressait vers le regroupement de Shinobi qui semblait l'avoir fixé quiet et en toute sérénité. Habillé en soldat et fier Uchiha, son assortiment était composé d’une armure pourpre simple au possible ; d’un pantalon de cuir souple assorti, un long manteau sombre. Sur le premier on peut attacher son regard à son arme favorite retenue par des ficelles couleur d’ébène au dos de celle-ci. Il s'agissait de l'Éventail Uchiha mieux connu sous le nom de Gunbai ou l'éventail de guerre. Héritage de ses ancêtres, il ne s’en est jamais séparé. Ne se décidant pas encore si l'utilité de ce dernier était avérée, il préféra se prononcer et se présenter.

— Je me nomme... Uchiha Madara... Chef du clan Uchiha... D'antan j'ai combattu en ces terres afin de les défendre et préserver la paix requise par certains clans fondateurs de ce village. Je viens à vous à présent dans le rôle d'un meneur sans pour autant me nommer seigneur, comme un chef sans pour autant me sentir supérieur... Je suis un tout, une idée qu'il vous faudra comprendre...

S'effaçant en une fumée blanche, il apparaît aux côtés des chefs de clans afin de s'adresser à ceux qu'il voulait gagner. La présence devint silhouette. La silhouette se façonna une personnalité singulière, se dressant de toute sa noblesse devant l'inconnue, impalpable et pourtant si puissamment évidente. L'Uchiha se présentait dans un jeu d’Ombres et de Lumières diaphanes, comme peintes dans le plus saisissant clair-obscur qu’il eut été donné de voir. L’homme tenait dans ses mains deux longs sabres dont les lames d’Argent tentaient de réfracter le plus fidèlement possible les rayons de la Lune. Vaine démarche. Rien n’égalait la lueur majestueuse de cet Astre devenu Soleil, le temps d’une nuit. Après cette apparition brumeuse, ce fut une voix, qui transperça les ténèbres de cette douce soirée. Une voix imposante et assurée, qui se voyait même appuyée d'un ton à la fois contrôlé et empressé.

—Je vous propose l’indépendance au prix de la répression. Vous cherchez à vivre et subsister... Je vous tends ma main pour continuer à exister et prendre en vos mains tout ce qui vous a été pris. Vous êtes maître de ces lieux et je ne vous demanderais aucunement de les partager... Au lieu de vous enchaîner et vous incliner, je vous laisse le loisir de simplement me confier le pouvoir qu'on vous a accordé et vous allier à l'illustre élevé que je suis devenu... Le monde vous appartient ! Le monde nous appartient ! saisissez votre courage, vos ambitions et voeux à deux mains et aller de l'avant l'arracher à vos ennemis ! Le village de Kiri deviendra le centre de ce monde nouveau et vous en serez les fiers ordonnateurs.

Il choisissait ses mots avec beaucoup de soin et de réflexion afin de gagner la confiance de son village sans pour autant les apeurer ou les affoler. Il se donnait des airs de grandeurs dans l'image d'un père fondateur, d'un frère ou un superviseur. Il avait des projets pour ce village, il voulait réellement le voir dominer ses compères afin de briller et avancer. Mais ne vous leurrez pas , il s'agit là d'un ninja, un manipulateur exercé et un leader avisé.

HRP : Il s'agit là de la première apparition de Madara dans le rôle du Mizukage, annonçant ses voeux premiers aux membres de Kiri présent à cette date. Pour ceux n'ayant aucune réponse à donner , étant donné la nature du rp , vous pouvez répondre par la suite ou créer un sujet pour parlementer avec votre Kage ou simplement le féliciter en soulignant votre point de vue concernant son discours ou ses idées. En bref il s'agit d'un Rp libre pouvant déborder sur des demandes particulières en un sujet autre que celui-ci

[i]Peu m'importais le changement d'un chef de village et peu m'importais qui le dirigerait mais, il devait être un homme droit et fier, un homme puissant et tranchant, un homme bon et consciencieux, simplement un homme conscient de sa charge de Mizukage. Le changement est une chose constante dans le mon de qui nous entoure tel les saisons qui répètent et enchaînent les climats chauds, froids, doux, mornes; comme l'évolution d'un enfant qui devient un adulte le temps d'une seconde. Le monde est changement. La présentation du nouveau Kage se faisait cette nuit lors de la pleine lune, étrange coïncidence le temps paraissait étonnamment doux...L'habituelle brume de Kiri se faisait absente, était-ce la venue du nouveau chef qui la faisait discrète ou alors l’avènement d'un Kage peu commun ?

Je regardais la lune brillait et je ne pu retenir un soupir, la beauté de la scène me fit soupirer car comme toute scène harmonieuse il y a un air de nostalgie et quelque part je revoyais la nuit où bébé on m'avait abandonné au temple près du village. Je ne pu m'empêchais de me dire que c'était un bel hasard que ce changement de dirigeant se fasse dans le même panorama que ma venu dans ce village. Je pris une bouffé d'oxygène et j'attendis en compagnie des autres genin de Kiri qui las de patienter s'était mis à discuter entre eux. Je préférais garder le silence car j'avais une tension dans le bas du cou,comme un picotement me prévenant que quelque chose allait changer mon destin. Et ce fut le cas.

Survenant de nulle part un homme apparu sur le devant de la scène et observa la populace présente et l'espace d'un instant j'aperçu deux yeux rouges sang se reflétant dans la noirceur de la nuit. Je reconnu, enfin je cru reconnaître des pupilles identiques aux miennes...Des sharingans. La terreur et l'admiration m'envahirent, une crainte sans nom me pris de l'estomac jusqu'aux poumons et une grande fascination me submergea. Avais-je rêver ? Non ?
Je ne m'y pas longtemps a le savoir car le nouveau venu parla et se présenta :

-Je me nomme... Uchiha Madara... Chef du clan Uchiha... D'antan j'ai combattu en ces terres afin de les défendre et préserver la paix requise par certains clans fondateurs de ce village. Je viens à vous à présent dans le rôle d'un meneur sans pour autant me nommer seigneur, comme un chef sans pour autant me sentir supérieur... Je suis un tout, une idée qu'il vous faudra comprendre...

Mon dieu, je n'avais pas rêver, j'avais bien vu des sharingans. Cet homme était bien un Uchiha et qui plus est c'était le chef de mon clan, la planète où graviter une poignée de petites étoiles essayant de ressembler à leur mère. J'étais une de ces étoiles et Madara était la planète. J'avais trouvé un homme qui pourrait constituer un objectif à atteindre dans la maîtrise de moi même.
Il continua de parler et arranga la foule avec un discours profond et envoûtant. Le silence était parfait et il profitait de ce moment opportun pour galvaniser ses écoutants.

-Je vous propose l’indépendance au prix de la répression. Vous cherchez à vivre et subsister... Je vous tends ma main pour continuer à exister et prendre en vos mains tout ce qui vous a été pris. Vous êtes maître de ces lieux et je ne vous demanderais aucunement de les partager... Au lieu de vous enchaîner et vous incliner, je vous laisse le loisir de simplement me confier le pouvoir qu'on vous a accordé et vous allier à l'illustre élevé que je suis devenu... Le monde vous appartient ! Le monde nous appartient ! saisissez votre courage, vos ambitions et voeux à deux mains et aller de l'avant l'arracher à vos ennemis ! Le village de Kiri deviendra le centre de ce monde nouveau et vous en serez les fiers ordonnateurs.

Une pensée me traversa la tête et une question m'échappa sans que je ne l'a contrôle.

-Qu'entendez-vous par répression ?

Mon amie d'enfance se tourna vers moi et me foudroya du regard, comme si j'avais fait le diable. Il est vrai que ma question paraissait déplacé mais, je voulais comprendre les intentions de mon Chef de Clan et de mon nouveau Mizukage.

» En route vers Kiri [ Partie 1]
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