Citation :

Il ne s'agit que d'une mission bête de simple de réarmement du village. Le cargot se situe dans les alentours de Konoha et passe une fois tous les deux jours à peu près. Il peut être propice aux attaques, à vous de faire attention.

Le village du Feu était calme en cette fin de matinée, le soleil avait atteint son zénith et les rayons lumineux venaient lécher la cime des arbres avant de s’enfoncer entre les feuillages épais. Un vent léger apportait un peu de fraicheur à la chaleur grimpante. Slevin marchait rapidement dans les rues de Konoha, il sortait à peine du bureau de l’Hokage, un parchemin scellé en main. Il souriait, après tout il s’agissait de sa première mission en tant que ninja. Il s’agissait de la première étape de ses ambitions et il ferait tout pour se tirer lui-même vers le haut. D’un geste il descella l’ordre et lut attentivement ce qu’il avait à faire. Un chariot pour réapprovisionner le village en armes ? C’était très bien pour une première mission et il avait de quoi montrer sa valeur. C’est lorsqu’il passa devant un magasin qu’il s’affola, l’horloge montrait qu’il était déjà en retard. Le blondinet s’arrêta quelques secondes, légèrement surpris par la révélation avant de s’apercevoir de son erreur. Il fila en courant le plus vite possible jusqu’aux portes.

Il arriva finalement à l’entrée du village, des gardes l’arrêtèrent pour demander la raison de sa sortie, il montra simplement l’ordre de mission et il passa sans encombre, courant toujours malgré le fait qu’il ait rattrapé son retard. Il continua encore une vingtaine de minutes avant d’enfin apercevoir la cargaison. Un seul homme accompagné le tout. Slevin se présenta rapidement. « Je suis un ninja de Konoha, j’ai pour ordre de vous escorter jusqu’aux portes. » Ils étaient déjà bien enfoncés dans la terre du pays du Feu mais parfois certains convois avaient été attaqués, depuis la sécurité était primordiale. Ils continuèrent en direction du village, Slevin marchant en arrière, scrutant la forêt, toujours en alerte il guettait n’importe quel geste. Après un quart d’heure sans incident il vit un buisson qui bougeait. Il s’arrêta, se détourna du chemin pour contourner ce qui lui semblait être une menace. Il sauta alors dedans. « Heeeeeeyyy ! » Slevin attrapa par le col l’homme qui était fourré dans les feuilles et l’envoya à terre. « Qui êtes-vous ? » L’observateur indésirable avait une sale mine. « Suis l’errant, c’comme ça qu’on m’nomme à K’noha, j’veux pas faire d’mal, j’regardais juste. J’tiens une b’tique d’arts, v’nez voir quand v’lez mon beau m’sieur. » L’homme qui conduisait le convoi les rejoignit alors. « Il dit vrai, il n’est pas un problème, ça fait plusieurs fois qu’il est là. » Slevin fronça les sourcils. « Très bien, mais attention l’errant, un jour ce ne serait pas un poing mais une arme qui te frappera. Viens avec nous, je vais te ramener aux portes. » « Avec joie, mon bon m’sieur, merci mon bon m’sieur. » Ils finirent par arriver au village sans incident supplémentaire.