Ce fut aux aurores, au moment où le brouillard régnait encore en Maître absolu, au village de Kirigakure, que la jeune kunoichi portant le doux nom d’Hotaru, se réveilla. Malgré que le temps, ne fût pas encore propice pour les regards fascinés, c’est avec ce sentiment qu’elle fixait le lointain. Elle était accoudée au rebord de la fenêtre de sa chambre, qui donnait une magnifique vue dehors. Le paysage brumeux qu’elle percevait depuis le bâtiment où elle se trouvait, avait étendu son emprise partout dans le village. A tel point, que les habitations étaient à peine perceptibles, malgré cela, la demoiselle ne délogea point son regard de cette vision. Les autres pouvaient voir en cela un temps morose, tout le contraire de la jeune femme. Elle voyait en cela, l’annonce d’une magnifique journée. Ce qui n’était pas totalement réalité. Aimant ce genre de temps morose, elle pouvait rester des heures à le contempler, sans jamais se fatiguer. Car après tout, la brume, représentait sa deuxième nature. Et cela la belle, ne pouvait s’en délier.

Après avoir passé, une nuit qui fut très courte à son goût, elle ne pouvait que se délecter de cette vision. Elle n’avait guère fermé les yeux de la nuit, mais malgré tout, elle s’en était accommodée sans peine. Tandis que l’aurore, commençait à pousser son cri de dégénérescence, pour annoncer bientôt l’arrivée du lever du jour, la kunoichi, qui ne s’était pas délogée de sa position, soupira de lassitude. Fermant les yeux, pour encore plus savourer le cri de l’aurore. C’est à cet instant-là, qu’une vipère blanche, sortie de nulle part, grimpa le long de la demoiselle et vint s’enrouler autour de son cou. A cela, la demoiselle, ne fit aucun mouvement brusque, au contraire, elle déposa délicatement sa main sur cette dernière. La seconde qui suivit, une mine réjouit se dessina sur le visage de la kunoichi. Elle était ravie de voir la vipère, car c’était son animal de compagnie, son amie. Son garde-du-corps, ainsi que sa confidente de toujours.

Aussi loin qu’elle s’en souvenait, Viper, qui était le nom de ce serpent, avait toujours été à ses côtés. Elle ne l’avait jamais quitté des yeux et avait toujours été là pour elle. Même lorsqu’elle n'était encore qu'une enfant. Viper avait toujours occupé une place très importante dans le cœur d’Hotaru, qui trouvait toujours un réconfort en elle. Lorsque le serpent s’enroula autour du cou d’Hotaru et que cette dernière se mit à le caresser, elle activa entre-temps une technique spéciale dont elle avait le don et qui lui permettait de communiquer avec son amie.

*Tu t’es encore souvenue de cet instant ?...Dis-moi petite Luciole Solitaire, pourquoi aimes-tu tant regarder ce triste paysage, qui ne fait qu’accentuer les plaies de ton cœur, désormais malade ? Et qui te fait si mal au point de te plonger à chaque fois dans les ténèbres ?...*

Hotaru écouta les paroles de sa vipère, sans rien lui dire. Elle avait le don de desceller les sentiments enfouis au fond de son amie, elle ne savait pourquoi.

*Qu’as-tu vraiment gardé de ces souvenirs, où tu souriais ? De ces moments, où tu gambadais avec inconscience et joie, sous le ciel de Kiri ?...*

Malgré que les questions que lui posaient parfois sa vipère fussent très pertinentes à son goût, Hotaru ne lui disait jamais quoi que ce soit de déplaisant. C’était bien le seul être, qui pouvait s’enorgueillir de poser des questions de ce genre à Hotaru, sans jamais que cette dernière ne se mette en colère, ni même qu’elle la rejette en lui disant de se mêler de ses affaires. Viper était la seule qui connaissait les peines d’Hotaru, leur lien était si fort, que la demoiselle tolérait constamment qu’elle lui parle de son passé. Ce qu’elle ne tolérait pas que ses collègues ou autres fassent.

*Tu as encore refait ce cauchemar d’une passion refoulée, n’est-ce pas ? Cette passion qui était si prenante à l’époque, où il était encore là. Malgré que tu n’aies jamais osé le lui avouer ?...*
« Oui Viper… », finit-elle par lâcher en serrant très fort le serpent contre elle.
*Petite Luciole dorée, entends-tu cette voix qui raisonne à la fin de chacun de tes cauchemars ? Tu l’entends encore, n’est-ce pas ? Au point que cela te fasse, sans cesse souffrir. Tu te mets à pleurer lorsque tu es seule. Mais tu sais quoi, je ne veux pas que tu pleures, alors que je te tiens si fort, à tout rompre…Oh, mais tu trembles...Que t’arrive-t-il petite Luciole ?...Effleure-moi de tes paumes, pour que je puisse faire estomper ta peine…*

Hoatru déposa ses deux mains contre le corps froid de Viper. Celle-ci resserra son étreinte autour de la jeune fille, qui tremblait en effet et qui commençait à sentir l’humidité au fond de ses yeux. Ses larmes, qui s’étaient tapies au fond de son être, s’étaient enfin décidées à se montrer. Inondant le magnifique visage de la douce, qui à son tour resserra l’étreinte de sa vipère contre elle. Ainsi serrées l’une contre l’autre, Hotaru finit par voir ses larmes disparaître. La présence de Viper était précieuse pour elle. Elle dessina alors, un merveilleux sourire à son visage, à l’encontre de son amie. Caressant délicatement sa peau, Hotaru s’estompa soudainement, affichant à son visage un air assez hostile.

« Je ne supporte pas les fouineurs !… », lança-t-elle avec fermeté tout en caressant sa vipère, qui se mit à émettre des sifflements.
« Uh…veuillez pardonner…mon intrusion Hotaru-san… », se mit-il à balbutier, depuis là où il était.

Un brun sortit de nulle part, apparut devant Hotaru. Cette dernière le fusilla du regard, songeant déjà à lui retirer la vie, parce qu’il venait d’interrompre un de ses moments précieux, qu’elle partageait avec Viper. L’homme jeta un léger regard en direction du serpent, qui se mit à siffler, ce qui l’effraya. Après cela, il s’inclina devant Hotaru et lui tendit une enveloppe.

« Le Mizukage m’envoie vous remettre ceci…C’est une lettre, qu’a écrit le Chef du Pays de l’Eau pour une certaine personne, habitant au sud du pays. Vous devez porter cette lettre à la demeure de la personne concernée et la lui remettre en main propre. Tels sont les ordres du Mizukage. »

Hotaru regarda avec suffisance le brun, après avoir écouté ses dires, elle prit l’enveloppe que ce dernier lui tendait. Elle regarda l’enveloppe qui était tout à fait agréable, on pouvait facilement deviner que le papier qui avait été utilisée ne se trouvait pas dans tous les recoins de rue. C’était du papier assez lisse, de couleur beige. Au recto était apposée sans doute la marque du Seigneur, au verso, l’adresse de la personne où celle-ci devait être livrée. Sans consulter plus, ni même chercher en savoir plus, Hotaru s’éloigna du brun.

« Attendez Hotaru-san…Cette mission vous n’allez pas l’accomplir toute seule. Vous devez aussi savoir, que la femme du Seigneur a été mise au courant, concernant cette lettre. Elle est subtile et on sait aussi qu’elle ne souhaite qu’une chose, c’est ridiculiser son mari. Alors méfiez-vous, car elle voudra certainement s’emparer de cette lettre. Vous devez vous préparer à un combat intensif avec ses hommes de main. Elle fera tout ce qu’elle pourra pour faire échouer votre mission, c’est pourquoi le Mizukage a pensé qu’il serait judicieux que vous vous y rendiez accompagnée d’une poignée d’hommes. Vous pouvez choisir les hommes que vous voulez, mais sachez au préalable que le Mizukage a choisi un jeune homme pour vous accompagner. Il vous attendra certainement à la sortie du village. Il a déjà été mis au courant de la mission, il connaît donc tous les détails. Prenez donc le temps d’aller chercher quelques hommes, pour ensuite le rejoindre. Et… »
« C’est bon, j’en ai assez entendu ! », lança-t-elle sèchement, en se dirigeant vers la porte de sortie.

Hotaru visiblement de mauvaise humeur, sortit de sa maison, emportant l’enveloppe avec elle. Viper, qui était toujours enroulée au cou de son amie, émit quelques sifflements à l’encontre de cette dernière, voyant qu’elle placardait à son visage une attitude austère et très glaciale. Comme venait de le suggérer le brun, Hotaru alla chercher une petit poignée de cinq hommes et se rendit ensuite à la sortie du village où l’attendait apparemment un jeune homme, qui avait été désigné par le Mizukage pour être son partenaire durant la mission. Lorsqu’elle arriva sur place, Hotaru ne manifesta aucune attitude particulière. Comme elle n’avait aucune idée de l’apparence qu’avait la personne qu’elle devait rejoindre là, elle se mit à scruter les alentours.


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La nuit était noire et profonde. Dans un bâtiment monastique du pays de l’eau non loin d’un village ninja nommé Kiri, un jeune homme est dans une bibliothèque avec une bougie en guise de lumière. Dans cette bâtisse de Savoir le jeune homme est un moine-ninja qui lit des Sutras comme chaque nuit depuis plus de dix ans. Toutes les nuits on le retrouve ici le matin assoupi sur un parchemin ou un livre. Ce garçon s’appelle Makkura Uchiha et c’est un genin du village de la brume, de plus ce garçon haït la mort comme certain haïsse la vie et rien dans ce monde ne l’horripile que ceux qui tue sans gêne.

La nuit était sans lune et je lisais un Sutra interdit, le sutra de Jashin, un moine banni par le premier Bouddha qui trouvait son illumination trop extrême. Ce besoin de savoir faisait suite à sa précédente mission sur un village pris d’assaut par les croyances d’un gourou. Enfin le pire est fini.
La lecture était très intéressante et très abject, mélange de rites sanguinaires et blasphématoires. Au loin le jour pointa à l’horizon et un homme rentra dans la bibliothèque, c’était frère Moko un des moines les plus chers à mon cœur. Il tenait un parchemin dans les mains et vint me voir. Il me le tendit sans mots et je le saisis avec douceur. Le viel homme sourit et s’en alla dans une démarche agile pour un octogénaire. Je lu le parchemin qui était une mission confié par Mizukage qui me demandait de retrouver ma coéquipière devant la porte de Kiri. Il me laissa les instructions de la mission ainsi qu’une info sur ma coéquipière, elle arborerait une vipère blanche.

Je pris la direction du village dans la brume matinale et le jour naissant, mon shakujo émettant quelques notes teintantes. Arrivé devant la porte principale je choisis de me caler dans un arbre et de prendre ma lecture dans l’attente de la jeune fille à la vipère. Le livre que je lisais traitait des diverses races de serpents que l’on trouvait dans le monde et je ne voyais aucune référence à une quelconque vipère blanche ce qui m’étonna et titilla ma curiosité. Puis je saisis mon chapelet et je priais bouddha en faisant un mot par boules, soit en tout 108 perles pour 108 prières. Le bouddha est exigent avec ses adeptes voulant atteindre le Nirvana. Le soleil monta encore dans le ciel et bientôt les nuages de Kiri enrayèrent cette ascension.

Une jeune fille apparu vers la porte, accompagné de quelques hommes et portant autour du cou une vipère blanche. Ses yeux violets étaient semblables aux miens, son visage finement maquillé arborait des traits durs pour une jeune fille. Je restais dans mon arbre jusqu’à ce qu’elle m’aperçoive, enfin j’ai dû descendre pour qu’elle me voit. Mon shakujo tinta en atterrissant sur sol et la belle se retourna, un regard haineux dans les pupilles. Je m’approchais doucement d’elle rangeant mon livre sur les reptiles rampant et je regardais avec une certaine curiosité la vipère logé sur le haut de son corps. J’ouvris la bouge et je la saluais dans les règles, avec un petit mot de sympathie pour à la fois détendre l’atmosphère et attaquer sur un terrain entièrement neuf.

-Hello Princesse, tu dois être Hotaru, je suis Makkura. Mizukage nous a mis ensemble pour cette mission, lui souriais-je.

Je me tus, les relations humaines n’étaient pas mon fort mais, la jeune fille m’attirait d’une façon étrange. C’était non pas de l’attirance physique mais de la….fascination. Elle me fascinait par sa grâce et sa beauté sortit d’un livre, une sorte d’aura sortait de son corps comme celle que l’on voit chez certains animaux nobles. Finalement le surnom de Princesse lui allait bien et j’en fus content. Je la fixais d’un regard doux et curieux, tenant mon bâton monastique dans ma main droite.

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Arrivée devant la porte de Kiri, avec la poignée d’hommes qu’elle avait cherché, sa vipère autour du cou, Hotaru attendait impatiemment que son coéquipier daigne se montrer. Comme elle ne savait pas à quoi il ressemblait, même s’il avait été dans les parages, elle ne l’aurait pas su. Elle conclut donc en arrivant, que ce dernier était en retard et s’il y’avait une chose qu’elle détestait plus que tout au monde, c’était qu’on la fasse attendre. Elle avait bien entendu que le jeune homme l’attendrait devant la porte de sortie, ce qui ne fut pas le cas. Elle se mit dans une rage sans nom. Maudissant les retardataires. Elle ne se mettait pas dans le lot, car, elle était le genre de personne ponctuel, qui ne faisait jamais attendre les autres. Lorsqu’elle tombait sur une personne, très négligente sur ce genre de sujet, immédiatement, elle se montrait sous son mauvais jour. Ainsi après avoir attendu, sans doute quelques secondes ou minutes, elle entendit un tintement provenant d’un endroit proche de là où elle se trouvait. Intriguée par le bruit, elle se retourna. Et là qu’elle ne fut sa surprise lorsqu’elle se retrouva nez-à-nez avec un jeune homme ayant des cheveux violets, qui portait, elle ne savait quoi et qui ressemblait à…un moine. Hotaru regarda avec étonnement ce jeune homme, se demanda qui pouvait-il bien être ? Elle n’avait pas retiré son air agressif de son visage, scrutant ce type de la tête aux pieds. Celui-ci lui inspirait un air dont elle ne pouvait mettre un nom dessus. Le plus surprenant dans l’histoire, c’est qu’elle le vit s’approcher d’elle. Il regarda d’abord avec curiosité Viper, qui était toujours au cou d’Hotaru, puis délia enfin ses lèvres pour parler à Hotaru.

-Hello Princesse, tu dois être Hotaru, je suis Makkura. Mizukage nous a mis ensemble pour cette mission.

Le jeune homme finit par sourire à Hotaru. La première question qui traversa l’esprit de la demoiselle fut : « Dans quelle dimension improbable, suis-je tombée ? ». Non seulement ce jeune homme l’avait fait attendre, en plus il n’avait même pas pris le temps de s’excuser pour cela, avant de lui parler. « Quel toupet ! », pensa Hotaru. Et en plus il osait lui parler aussi familièrement et simplement alors qu'ils ne connaissaient ni d'Adan, ni d'Eve. Et oser l’appeler « Princesse ». Les premières impressions de ce jeune homme, ne furent, mais alors pas du tout bonnes aux yeux d’Hotaru. C’était un « cinglé » pour elle. Elle fronça d’ailleurs les sourcils avec indélicatesse. Pendant ce temps-là, le jeune homme la fixait curieusement. Hotaru était abasourdie par lui. Viper émit des sifflements. Qui firent revenir la demoiselle à elle, étant partie dans une sorte d’imaginaire, l’ayant plongée dans un univers, où elle n’avait aucune notion de rien. Une fois revenue à elle, Hotaru fixa avec curiosité le bâton monastique que tenait, le dénommé Makkura. Finissant par lâcher un soupire de lassitude, en commençant à marcher droit devant elle, suivi par les hommes qu’elle avait été chercher.

« Nous n’avons pas le temps pour les futilités, la mission ne va pas se remplir toute seule. Et évitez vos familiarités avec moi ! »

Lança-t-elle avec nonchalance, sans poser son regard sur Makkura. Au ton de la voix d’Hotaru, il n’était pas difficile de deviner qu’elle était en colère. Le reste de la mission, promettait d’être rocambolesque ! Parce qu’elle ne supportait pas sa manière de se montrer si familier, encore moins celle de ne pas s’excuser après être arrivé en retard à leur rendez-vous. Mais Hotaru n’en fit rien voir, elle partit en premier, faisant comme si de rien n’était. Les hommes qui la suivirent, n’osèrent pas lui dire quoi que ce soit. Ils la suivirent sans discuter. Autant dire que la pudeur que dégageait Hotaru, les submerger à un tel point. Qu’ils ne pouvaient que se taire.

• « Nous n’avons pas le temps pour les futilités, la mission ne va pas se remplir toute seule. Et évitez vos familiarités avec moi ! »
  
  Voilà ce que la jeune fille me répondit. Bien mon évaluation psychologique avait commencé sans qu’elle s’en rende compte. Au vue de sa réaction je compris qu’elle était une personne extrêmement sauvage et très portée sur les règles et la politesse. Elle était aussi impulsive dans sa manière de parler puisqu’elle me fit remarquer que nous avions perdu un temps inexistant. Son vouvoiement prouvé que les familiarités ne lui convenait absolument pas et qu’elle ne tolérait que difficilement ma présence. Sa vipère ne faisait que confirmer ce que je pensais. Bizarrement elle me parut encore plus éclatante que tout à l’heure, elle ressemblait à une…étoile inatteignable, ce qui me permis de faire le vide dans ma tête. Inatteignable ? On va voir, si les bouddhas l’on mise sur ma route c’est pour une raison. Je supposais aussi qu’elle ignorait mon appartenance au clan Uchiha comme elle ne savait pas qui j’étais ni comment me reconnaitre. Tant mieux.
  Manipulation terminé. Maintenant soyons moi-même, encore plus que tout à l’heure.
  
  La jeune fille bougea et partie après avoir parlé, suivit des hommes qu’elle avait embauchés. Le plus simple pour moi serait de la suivre mais, au vu du personnage je préférais partir dans le sens inverse et allez au centre-ville. J’y achèterais un grand et rond, courbé sur le bout du cercle et décoré de petite perles bénis par les moines du temple. Je pris la direction du quartier commerçant et j’allais à la boutique de couvre-chef non loin du bar, là je saisis un chapeau que je connaissais pour l’avoir vu faire fabriquer au temple de l’eau et je le payais une modique somme. Puis je me mis à calculer le temps perdu par la jeune fille à qui j’avais faussé compagnie. Les hommes qui l’accompagnaient n’étaient pas de vrais shinobis et se déplacer plus lentement que nous autres ninjas. En calculant la masse des gaillards, l’exaspération de Princesse Hotaru, je l’aurais rattrapé dans une heure si je me déplaçais à pleine vitesse. Mais bon il se passe pas mal de chose en une heure mais, si près du village je ne pense pas que de grosse attaque viendrait embêter la jolie vipère humaine.
  
  En revenant sur mes pas, je passais devant un magasin de chocolats qui fit instantanément tilt dans ma tête. J’allais ramener des chocolats pour la sympathique Hotaru, j’espérais que ça suffirait a me faire pardonner. La vieille dame qui me servit me fit une petite ristourne et un clin d’œil quand je répondis à sa question du pour qui était ces chocolats. Je me dirigeais ensuite vers un magasin de breloques et j’investissais dans une pince à cheveux en forme de serpent. Là je pensais qu’elle serait satisfaite. Je sortis du village et je me mis en route à pleine vitesse.
  
  Je courais vite, mais une heure passant je ne vis pas de traces jusqu’au début de la soixante-douzième minutes, j’aperçu enfin quelque chose. Des hommes à terre, mort ou non. Merde, j’étais partit trop longtemps et des hommes étaient peut être morts, piètre moine que je faisais. Je rabaissais mon chapeau pour cacher l’image qu’affichait mon visage et je continuais. Au loin je vis un groupe qui progresser moyennement vite et je les eux vite rejoins. La jeune fille au serpent me lança un de ces regards que j’en eux presque peur. Arrivant à sa portée je fis un grand sourire et lui tendant mes présents. Je parlais avec dignité :
  
  
  -Voilà un petit cadeau pour me faire pardonner de mon absence, j’espère que ça te plaira !
  
  Je lui fourrais mes cadeaux dans les mains avant d’ajouter :
  
  -Les hommes là-bas, étaient-ils morts ? Les as-tu tués ?
  
  Ma voix grésilla sur le dernier mot et mes sharingans apparurent d’eux même sous le phénomène de la rage montant doucement en moi, rage qui ne serait apaisé que part une réponse négative. Au fond de moi le démon à queues eu un soupir heureux, car à chaque fois que je m’énervais un peu il sentait mon esprit vacillé.
  

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Après avoir lancé sa phrase avec son ton flegmatique, Hotaru, accompagnée de ces hommes, commença à partir. Ne se préoccupant pas du dénommé Makkura. Mais alors, qu’elle croyait que le jeune homme suivait leurs pas, elle fut surprise, de ne pas percevoir ce dernier. Au lieu de les suivre, le jeune homme prit le chemin inverse, se rendant au village. Hotaru faillit se mettre à hurler de toutes ses forces après lui. Sur les nerfs, elle se resta sur place un long moment, à grommeler. Malgré cela, elle ne daigna pas le suivre. Elle demanda à ses hommes de continuer le chemin, sans se préoccuper de la disparition de Makkura. Car elle en avait marre de ses agissements et ce depuis le départ. Elle ne comptait pas ainsi pénétrer dans son jeu puéril. Se disant, qu’elle accomplirait bien cette mission toute seule sans son aide. A peine, on venait de lui assigner un coéquipier, après avoir passé quelques mois sans, que déjà ça se passait mal. Elle ronchonna dans sa barbe, concernant le comportement de Makkura, qu’elle trouvait : exaspérant et irritant. Durant le trajet, elle n’afficha qu’animosité. Depuis bien longtemps, c’était la première fois qu’une personne la mettait dans un tel état. Etant donné que personne n’osait la défier, ni même s’adresser à elle de façon informelle, elle n’avait jamais eu le temps d’avoir une confrontation de ce genre avec qui que ce soit.

Voyant que la demoiselle était sur les nerfs, ses hommes n’osèrent en aucun cas, lui demander ce qui n’allait pas. Ayant surtout peur que cette dernière s’en prenne à eux. Ayant quitté le village, en pénétrant dans la forêt, ils tombèrent sur des voyous. Ces derniers armés jusqu’aux dents, leur barrèrent la route. Ils leur demandèrent de leur laisser leurs biens et de partir. Hotaru leur jeta un regard des plus sombres.

« Vous tombez bien, je suis d’humeur massacrante ! », dit-elle, en placardant un large sourire plutôt machiavélique à ses lèvres.

On pouvait lire de l’irritation dans le regard d’Hotaru, qui dégageait une aura meurtrière. En voyant le regard de la jeune fille, les bandits furent terrorisés. Hotaru de mauvaise humeur, utilisa sa technique Jagei jubaku (Sort d'entrave - Le regard du serpent). Avec, elle intensifia la connexion qu’elle avait avec Viper. Après cela, Viper prit une taille plus imposante. Elle se jeta ensuite sur les ennemis, s’enroulant autour d’eux puis commença à les étouffer. Tandis que les hommes criaient de terreur, demandant « grâce » à Hotaru, cette dernière leur lança un regard vide de toute expression. Ordonnant ensuite à Viper de les élimina sur place, ce qu’elle fit, sans se faire prier. Elle émit des sifflements terribles ensuite, relâchant les hommes, qu’elle venait de tuer. Elle jeta leurs corps sans vie, reprit sa taille normale et retourna au cou de sa Maîtresse. Les cinq hommes qui accompagnaient Hotaru, étaient terrifiés par la scène à laquelle ils venaient d’assister. Ils étaient pétrifiés sur place et ne pouvaient faire aucun mouvement.

« Ne restez pas planter-là, comme des poteaux ! », leur lança-t-elle avec antipathie.

Les hommes se reprirent, lorsqu’Hotaru leur hurla dessus. Ils continuèrent leur route, sans oser marcher trop près d’Hotaru. Cette dernière, après s’en être prise aux bandits, avait quelque peu retrouvé sa sérénité. Du moins, une toute petite partie, en inspira et expira profondément. Tandis qu’ils marchaient, Viper émit des sifflements, pour prévenir que quelqu’un les suivait. Hotaru s’arrêta, se tournant derrière elle, pour connaître l’identité de la personne qui était après eux. Qu’elle ne fut sa surprise, lorsqu’elle revit Makkura. Elle fronça en premier lieu ses sourcils. Se demandant si elle devait lui faire subir la même chose, qu’aux bandits de tantôt ou pas ? Parce que là quand même, il le méritait, rien que par l’affront qu’il venait de lui faire subir. Le regard qu’elle lança à Makkura, n’avait rien d’amical, au contraire, il était rempli d’irritabilité ainsi que d’une certaine hostilité.


« Voilà un petit cadeau pour me faire pardonner de mon absence, j’espère que ça te plaira !, lui dit-elle en souriant et tendant ce qu’il portait vers elle. Les hommes là-bas, étaient-ils morts ? Les as-tu tués ? », demanda-t-il pour se renseigner.

Hotaru le regardait de haut. Qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire ? Se demandait-elle. Elle estimait que des bandits n’avaient aucun droit. Donc leur vie ne valait rien non plus. Sans compter, qu’elle était sur les nerfs, à cause du jeune homme. Et dont, techniquement, il n’avait rien à lui reprocher. Alors qu’Hotaru allait dire à Makkura, d’arrêter de se fixer sur les banalités, elle fut étonnée de voir les iris de ce dernier changer de couleur. Ils devinrent rouges sang et se retrouvèrent avec deux tomoe. Ainsi cet étrange gus, faisait partie du Clan Uchiha, comme le Mizukage ? Hotaru n’en revenait pas qu’un tel individu soit du même origine que le Mizukage.

« Tu crois encore qu’on a le temps pour tes stupidités ? Tu ferais mieux de t’intéresser à ce que tu as à faire, au lieu de t’inquiéter pour le sort de ses minables ! »

Hotaru parla avec sa voix, qui montrait sa colère. Après sa phrase, elle commença à partir. Ne supportant plus de continuer la discussion avec Makkura. Elle ne savait pas pourquoi ce garçon l’énervait autant. Malgré qu’il fût un membre de la famille de l’homme qu’elle admirait plus que tout au monde. En tout cas une chose était claire dans sa tête, si jamais un jour, le destin décidait de faire en sorte qu’elle aille poser sa tête contre les épaules de quelqu’un, ce ne serait certainement pas contre de celles de Makkura, qu’elle irait la poser. En tout cas pas maintenant, ce n’était pas envisageable. Et elle ne pensait pas qu’il y’aurait la moindre chance pour qu’un jour cela se produise. Armée de sa froideur, Hotaru ne calcula même plus Makkura, pour savoir ce qui l’avait poussé à activer son sharingan. Elle préférait faire table-rase de ce qu’elle venait de voir, pour se consacrer uniquement à la mission qu’on leur avait confié.


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• La jeune fille me foudroya du regard une fois mes cadeaux remis et eu une aura meurtrière. Mes sharingans s’étant activé d’eux-mêmes j’ai révélé un attrait de mes capacités que j’aurais voulu garder pour moi. Et ce n’était pas fini. Une fois ma question posée, la réponse que je craignais vint.
  
  « Tu crois encore qu’on a le temps pour tes stupidités ? Tu ferais mieux de t’intéresser à ce que tu as à faire, au lieu de t’inquiéter pour le sort de ces minables ! »
  
  J’étais scandalisé. Hotaru ne s’incommoda pas de mon humeur et repartie, suivit de ses hommes qu’elle avait sélectionnés. Je ne bougeais pas, je ne la suivis pas de suite. Je saisis mon shakujo et l’abattis violemment sur l’arbre le plus proche. La rage mon ta en moi extrêmement rapidement et je me mis à hurler. Un hurlement démoniaque, un hurlement qui ne m’appartenait pas. Une fine couche de chakra bleu commença à recouvrir mon corps, le chakra de Sanbi. Une queue commença à se former et je saisis ma tête en me pliant en deux. Deuxième hurlement. Ma tête claquait de l’intérieur, la sueur monta dans mon corps et sortit le long de mon front, des hoquets nerveux m’échappèrent. Le sceau sur mon épaule me brûla et me démangea, le kanji « Espoir » pulsa comme s’il voulait éclater. Je pris une inspiration et tentais de reprendre le contrôle de mon corps, je savais que je maitrisais la première queue de Sanbi mais, là il essayait d’affaiblir le sceau, alors le réfréner était extrêmement délicat. Je luttais encore et encore, me demandant pourquoi ma rage était montée comme ça et j’en vins à la conclusion que c’était l’accumulation de colère de ma précédente mission qui remontait. J’entrepris de réciter des mots bouddhistes pour soulager ma conscience et l’apaiser. Au bout d’une longue minute qui me parut durer une éternité je renvoyais le démon au fond de moi. La gangue quitta mon corps et je soufflais un grand coup pour expulser la pression.
  Je revins sur terre et récupérais mon bâton et je me remis en route et suivis la jeune Hotaru qui m’avait mis dans tous mes états, bien qu’elle ne soit pas totalement fautive dans ma crise. C’était la première fois que la gêne d’un meurtre me choquait à ce point, c’est venant de sa personne que cela me gênait. Je ne voyais pas Hotaru en tant qu’être cruel. Cette fille était la seconde personne que j’avais envie de connaître, elle dégageait l’opposé de ma meilleure et seule amie, une froideur incroyable et une aura meurtrière au lieu du soleil apaisant et constant qu’envoyait Sakura.
  Alors comme le grand Bouddha l’a fait un nombre incalculable de fois, j’ai pardonné, pardonné à la jeune fille à la vipère son acte, j’acceptais qu’un être humain puisse faire des erreurs et se perdre. J’acceptais le fait qu’elle soit faillible. Je soufflais un « je pardonne et j’accepte» dans la langue bouddhiste.
  De loin la jeune fille continuait son périple et j’espérais ne pas lui avoir fait peur avec ma crise démoniaque. Je vins à sa portée et j’ouvris la bouche pour entamer la conversation :
  
  -La Vipère aspic, Vipera aspis, est une espèce de serpents de la famille des Viperidae. Il s'agit d'un animal assez communément rencontré dans des milieux broussailleux. Connue et étudiée par l'Homme depuis très longtemps, elle occupe une place importante dans la culture des pays.
  Cette espèce utilise son venin pour tuer ses proies et parfois pour se défendre, notamment contre les humains chez qui une morsure peut s'avérer mortelle. C’est une bonne arme de combat pour une shinobi. Je dois dire que je n’ai jamais vu de vipère blanche dans mes livres, comment l’as-tu rencontré ?
  
  En attendant sa réponse nous continuâmes à avancer, le jour tombant doucement sur pays de la l’eau. Nous allions camper, inutile d’avancer de nuit et d’être fatiguer le lendemain pendant une journée. Nous nous posâmes dans une clairière non loin de la route et nous je fis un feu avec des flammes Katon. Ce n’était pas le plus prudent mais, les nuits au pays de la brume n’étaient pas bien chaude et l’humidité ambiante n’était pas pour réchauffer les voyageurs. Tout le monde autour du feu, les hommes embauchés par Hotaru dormaient déjà et je décidais de prendre le premier tour de garde en faisant signe à la jeune femme de rester assise, je me doutais qu’elle ne dormirait pas mais, au moins elle se reposerait un peu. J’activais mes pupilles héréditaires et je scrutais la nuit. Pendant un temps rien ne vint troubler ma vision, puis un bruissement de feuilles et enfin une présence de chakra apparut à mon regard. Sans plus d’artifices je me tournais vers ma partenaire et je lui dis doucement :
  
  -Princesse, ils sont là à quelques dizaines de mètres. Réveille les autres, je vais à leur rencontre le temps que nos camarades émergent de leurs rêves.
  
  Sur ce je pris mon bâton sans attendre une quelconque réponse de sa part et je me mis en route, non sans un sourire dans sa direction, un sourire chargé de chaleur et de confiance en soi. Un sourire qui se voulait comme mon nindô : Tant que je serais là avec toi, tout ira bien.
  La brume m’offrait un léger avantage sur mes adversaires car je pouvais les distinguer un peu. Le shakujo sur mon dos sonna, son qu’il faisait fréquemment quand je le passais dans ma main directrice. Je le montais en face de ma tête et le premier des hommes reçu un coup de sainteté en pleine dans le plexus. Cela lui coupa simplement le souffle quelques secondes, secondes qui me permirent de partir en tournant en rond autour de la clairière. Je faisais sonner mon bâton pour leur indiquer ma position afin qu’ils continuent à me suivre. J’espérais simplement que ces lourdauds n’avaient pas eu de cerveaux à leurs naissances.
  Depuis le moment où j’avais fait signe à Hotaru il s’était écoulé environ deux minutes. Une demi-minute de plus suffirait amplement à ce que mes camarades soient prêts à se battre. Je virais vers le centre de la clairière pour retrouver à Hotaru. Je priais silencieusement pour qu’aucun ennemis de ne soit directement venu dans le campement de fortune. J’émergeais juste des arbres quand j’aperçu la jeune kunoichi.

HRP : J'te laisse décider si tu veux avoir commencé à te battre même si je pense que ce sera le cas

Lignes : 52

« Ferme désormais ton cœur, à quiconque voudra l’atteindre…Si tu veux éviter de souffrir encore, Hotaru… »

Voici la résolution qu’avait prise la demoiselle, lorsqu’elle perdit son coéquipier. Elle ne voulait désormais plus s’incommoder d’une quelconque présence à ses côtés. Aussi bien amicale, qu’autre. Au fond, elle ne voulait surtout plus voir des larmes couler inutilement le long de ses joues. Ni même voir une émotion quelconque, concernant le domaine de la passion l’envahir. Ainsi, elle avait toujours vécu, la suite de son existence, sans s’encombrer de liens quelconques. Celui qu’elle entretenait avec le Mizukage, suffisait largement à ses yeux. C’est pourquoi lorsqu’elle entendit tantôt Makkura l’appeler « Princesse », elle sentit comme un étrange frisson la parcourir. Etait-elle émue par cela ? Ou charmée ? Elle n’en avait strictement aucune idée. D’ailleurs, malgré que ça l’énervait, elle réfléchissait encore à la question, lorsque ce dernier les rejoignit plus tard, après avoir été cherché du…chocolat au village. En arrivant, il lui tendit du chocolat, en souriant. La réaction d’Hotaru fut furibonde, elle le foudroya du regard, lui montrant son air obscur. Makkura, qui avait aperçu les hommes que venait d’éliminer Viper, lui demanda s’ils étaient morts ou pas ?

Cette dernière la regardait avec son attitude toujours aussi froide, cependant, elle fut surprise lorsqu’elle remarqua que ce dernier possédait le sharingan, qui s’était activé, pour une raison que la demoiselle ignorait. Et qui ne l’intéressait d’ailleurs pas par-dessus le marché. Elle lui lança seulement son regard flegmatique, lui disant qu’ils n’avaient pas le temps pour des futilités de ce genre, encore moins pour s’attarder sur la mort de personnes pitoyables. Après cela, la demoiselle, reprit son chemin, accompagnée par ses hommes. Elle ne s’occupa même de son compagnon, pour connaître la raison de son désarroi. Et encore moins, ce qui l’avait poussé à activer soudainement son sharingan, alors n’y avait aucun lieu à l’instant. Hotaru placarda, son attitude austère et désintéressée, qu’elle arborait à tout bout de champ. Elle n’avait pas envie que Makkura, devienne son ami, cela c’était irrémédiablement impossible. Elle n’avait jamais laissé quiconque pénétrer l’immense barrière, qu’elle avait dressée et ce n’était pas aujourd’hui, que ça allait commencer. Elle était déjà partie loin avec les hommes, qui la suivaient. Au bout de quelques minutes, Makkura, qui s’était apparemment enfin calmé, les avait rejoints. Marchant à ses côtés, il commença à lancer une conversation.

-La Vipère aspic, Vipera aspis, est une espèce de serpents de la famille des Viperidae. Il s'agit d'un animal assez communément rencontré dans des milieux broussailleux. Connue et étudiée par l'Homme depuis très longtemps, elle occupe une place importante dans la culture des pays. Cette espèce utilise son venin pour tuer ses proies et parfois pour se défendre, notamment contre les humains chez qui une morsure peut s'avérer mortelle. C’est une bonne arme de combat pour une shinobi. Je dois dire que je n’ai jamais vu de vipère blanche dans mes livres, comment l’as-tu rencontré ?

Hotaru ne s’arrêta pas, elle continuait à marcher, toujours suivie de près par Makkura, qui attendait sa réponse. La demoiselle bougonna, dans sa barbe, n’ayant aucune envie de lui répondre. Qu’est-ce qu’il pouvait être barbant avec ses questions, se dit Hotaru. Viper voyant son amie afficher, un air placide, émit des sifflements. Ce fut elle qui décida de répondre à la question posée par Makkura. Ainsi pour commencer à parler avec le jeune homme, elle se tourna vers lui.

*Tu m’as l’air d’être bien renseigné sur le sujet Makkura ?...Enchantée, moi c’est Viper. Ne t’étonne pas, j’ai la capacité de parler, mais je ne m’exprime que très peu devant des inconnus. Tout comme Hotaru, je me méfie des personnes que je ne connais pas…*
« Ne me mettez pas dans vos discussions inutiles ! », lança sèchement Hotaru.
*Hebi Hime…, dit-elle d’un ton doux en fixant Hotaru, avant de se tourner vers Makkura. Comme tu peux le voir, elle n’est pas très réceptive et n’aime pas particulièrement avoir à réponde à quelconque question, encore moins à prendre part à une discussion, qu’elle juge inutile…Mais je vais répondre à ta question. Je suis apparue dans la vie d’Hotaru, le jour de sa naissance, mais je ne pourrais hélas pas te révéler où est-ce que je me trouvais avant d’arriver à elle…Cela serait trop long et surtout, c’est une histoire fanée, depuis un long moment déjà. Et puis, oui il faut éviter de trop m’approcher car je suis venimeuse…*

Viper émit des sifflements, qui résonnaient tel un rire. Hotaru n’accorda pas attention ni à Viper, ni à Makkura. Elle guettait les environs, pour se rendre compte d’une éventuelle embuscade qui pourrait surgir, provenant des hommes de main de l’épouse du Seigneur du pays. Elle balaya à plusieurs reprises les environs, finissant par poser ses yeux de fauve, sur des silhouettes de personnes, qui étaient perchées au loin, à quelques mètres d’eux. Après les avoir aperçu, elle détourna rapidement le regard, pour voir si Makkura les avait aperçus ou pas. Se rendant compte à cet instant, que ce n’était peut-être pas le cas et que les silhouettes se dissimulèrent, Hotaru continua la route, comme si de rien n’était. Après quelques heures de marche, les sept shinobi, avaient fait une halte en plein milieu d’une clairière quelconque. Makkura prit l’initiative de faire un feu avec une technique Katon, Hotaru la regarda de haut. Se disant, qu’elle-même aurait tout aussi bien put faire ce qu’il venait de faire. Enfin, elle ne daigna rien dire au jeune homme, gardant ses remarques pour elle. Finalement ils se mirent tous autour du feu.

Après avoir pris le temps de manger, les cinq hommes qui étaient fatigués, se reposèrent. Hotaru, qui était toujours autour du feu, les regardait en soupirant de lassitude. Des hommes aussi faibles, comment pouvaient-ils se prétendre être des shinobi ? Se demandait Hotaru, en les foudroyant du regard. Elle, qui était une femme, malgré tout ce qu’on pouvait lui dire, n’était pas du genre à se laisser-aller à la fatigue. Elle poussait toujours son corps à bout, essayant à chaque fois de faire son maximum, pour ne jamais succomber à la fatigue, ni même faillir à sa tâche. D’accord, elle n’avait pas un corps très impressionnant, d’ailleurs, elle n’était jamais prise au sérieux à cause de cela. Cependant, malgré sa petite taille et sa corpulence si svelte, elle pouvait justement s’enorgueillir, d’être une femme non seulement revêche et plus ou moins résistante. Bien sûr, sa force ne pouvait certes égaler celle des shinobi de haute volée, mais cela dit, elle pouvait leur tenir-tête. Même pendant un court instant. Pour ensuite s’affaiblir. Ce qu’elle n’aimait pas et qu’elle cherchait sans cesse à améliorer. Hotaru allait toujours, au-delà de ses capacités, pour arriver à développer de nouveaux jutsu. Ne voulant pas rester éternellement Genin. Sa détermination, ses capacités et sa souplesse naturelle, l’aidaient beaucoup.

Alors qu’Hotaru allait se lever, pour aller sillonner les alentours, Makkura lui fit signe de rester assise. Trouvant son attitude, totalement déplacée, la jeune femme afficha un air sombre. Elle commença à délier ses lèvres, dans l’intention de lui lancer une phrase désagréable. Mais avant même qu’elle ne puisse faire ou dire quoi que ce soit, sa vipère se mit à émettre des sifflements très aigus, qui lui firent comprendre, qu’ils n’étaient plus seuls. Hotaru resta dans sa position, se disant que ce devait certainement être le groupe qu’elle avait aperçut tantôt, qui les avait poursuivis. Elle esquissa un sourire mystérieux, se disant que les choses allaient enfin devenir intéressantes. Depuis le temps que ces hommes, les avaient suivis, sans se montrer, le fait qu’ils apparaissent maintenant était une aubaine pour la demoiselle. Elle allait pouvoir cogner sévèrement sur quelqu’un pour non seulement se défouler, mais aussi pour calmer son envie de meurtre, qui l’envahissait. Se demandant si Makkura avait remarqué quoi que ce soit, Hotaru ne tarda pas à entendre un bruissement de feuilles provenant des bois, suivit de présence.

La jeune femme commença à jubiler. Encore des pauvres hommes à qui, elle irait apprendre, qu’il n’était jamais bon de la déranger, lorsqu’elle n’était pas dans son assiette. Hotaru se redressa, pour aller apprendre la politesse à ses hommes, qui se terraient dans les bois. Mais avant qu’elle ne puisse partir, Makkura, qui avait activé son sharingan, se retourna vers elle, pour lui parler, d’une voix très basse.

-Princesse, ils sont là à quelques dizaines de mètres. Réveille les autres, je vais à leur rencontre le temps que nos camarades émergent de leurs rêves.

Sur ces mots, Makkura prit son bâton et sans attendre quelconque réponse de la part d’Hotaru, il partit débusquer leurs ennemis. Avant de partir, il lança un sourire assez chaleureux en direction de la demoiselle, qui n’y accorda aucune attention particulière. Ne voyant rien en cela, qu’un sourire énervant. Elle jura, en allant réveiller les hommes qui dormaient. Elle leur fit ensuite part de la situation et leur expliqua que Makkura était parti devant eux, qu’ils se devaient de le rejoindre. A ses mots, les hommes se relevèrent et se mirent prêt à partir avec Hotaru. Depuis là où ils étaient, Hotaru entendait les sons que produisait le bâton de Makkura.

« Ils ne doivent pas non plus être loin nos poursuivants, allons-y ! »

Malgré qu’il y’avait un brouillard très épais, Hotaru y voyait parfaitement. Les hommes qui n’avaient pas son talent, se contentèrent de seulement suivre les pas de la jeune femme, restant près d’elle. Mais à peine, ils eurent quitté le campement, sans trop s’éloigner, qu’une poignée d’hommes se présenta devant eux. Ces derniers avaient l’air d’être des mercenaires, ils étaient tous armés jusqu’aux dents. Hotaru se mit en garde, ainsi que les cinq hommes qui l’accompagnaient. Viper émit des sifflements à l’encontre des ennemis.

« Remettez-nous la lettre du Seigneur, si vous voulez qu’on épargne vos vies ! », ordonna avec une voix grave l’un des hommes, qui se trouvaient en face d’eux.
« Alors j’avais vu juste, vous êtes les hommes que j’ai aperçu tantôt. Et comme je le pensais, c’est l’épouse du Seigneur qui vous envoie. C’est pathétique ! Mais vous ne pouvez pas savoir à quel point, je suis contente. J’avais justement envie de me défouler un peu. Je vais donc vous mettre tous en pièce ! »

Déclara-t-elle avec un ton rempli d’obscurité. L’aura meurtrière qui l’avait envahie tantôt, se fit pressentir à nouveau. On pouvait lire la rage, ainsi que la résolution dans le regard d’Hotaru, qui s’était avancée vers leurs ennemis. L’un des hommes, lui lança un kunai, afin d’empêcher son avancée. La demoiselle l’arrêta sans peine, avec sa main. Affichant une attitude totalement dégagée, elle renvoya le kunai à son lanceur, avec une vivacité hors-du-commun. Les hommes se sentant tout de suite menacer par l’attitude hostile et l’aura meurtrière d’Hotaru, commencèrent à se lancer au combat. Les cinq hommes, armés, se lancèrent eux aussi au combat. Il ne s’était même pas écoulé deux minutes, entre leur rencontre, que déjà les deux camps étaient entrain de s’entretuer. S’opposant avec vigueur les uns aux autres. Hotaru, profita de ce moment, pour lancer une attaque de type raiton.

« Raiton, Rairyuu no Tatsumaki ! »

Après avoir effectué des signes, Hotaru, en apesanteur, se mit à tournoyer tout d’abord sur elle-même. Ce qui perturba ses adversaires. Par la même occasion, elle réussit à créer un dragon constitué d'électricité, qu’elle envoya sur ses ennemis. Au moment, où le dragon allait toucher les adversaires d’Hotaru, il se mit à tournoyer sur lui-même tout comme la demoiselle. Augmentant ainsi son pouvoir destructeur. L’attaque fut si expéditive, que les cibles n’eurent pas le temps d’esquiver. Ils se firent anéantir par le dragon de foudre. Lorsque ses ennemis tombèrent au sol, après son attaque, Hotaru se mit à essouffler. Ayant usé, d’une quantité phénoménale de chakra, pour arriver à vaincre ses ennemis rapidement avant le retour de Makkura. Comme c’était la première fois qu’elle effectuait cette technique, elle se retrouva totalement épuisée. Elle appuya ses mains au sol, pour ne pas tomber. Ses hommes inquiets, vinrent à sa rencontre.

« Hotaru-san, vous allez bien ? »
« Je…je vais bien.. »

Bredouilla-t-elle, en respirant difficilement. Elle était épuisée, mais son amour-propre lui interdisait de se laisser tomber pour si peu. Hotaru haletait les mains au sol, essayant de reprendre une respiration plus régulière. Viper, qui était à ses côtés, essayait de la soutenir de son mieux. Celle-ci s’était placée derrière Hotaru. Tandis qu’elle reprenait petit à petit une respiration normale, Hotaru sentit une présence, elle se retourna pour voir qui était encore là, pensant qu’il s’agissait encore d’un ennemi, elle arbora un visage étrangement paisible, en voyant qu’il s’agissait de Makkura.

« Mak…Makkura…tu es… »

Avant même qu’elle ne puisse finir sa phrase, Hotaru ferma légèrement les yeux et finit par tomber contre sa vipère. Celle-ci qui avait toujours une taille imposante, la soutint. Ce qui l’empêcha de se faire mal, en tombant en arrière. A cela il n’était pas difficile de deviner, qu’Hotaru en avait encore trop fait, face à leurs adversaires. Elle s’était plus ou moins sacrifiée, afin que ses camarades ne soient pas blessés. Bien évidemment, elle ne comptait guère leur avouer, que si elle avait usé de cette technique qui demandait énormément de chakra, c’était dans le seul but d’éviter qu’ils ne soient blessés. Car après tout, elle ne leur montrait aucun intérêt. Du moins, pas ouvertement. Car au fond, elle avait eu peur de perdre encore un coéquipier, comme cela était déjà arrivé lors d’une mission, qu’elle effectua quelques temps auparavant. Elle n’aimait pas particulièrement se lier d’une quelconque manière que ce soit, mais elle ne tenait pas encore à perdre un compagnon d’armes. Elle s’était résolue, à se donner à fond, pour ne plus perdre qui que ce soit. Malgré sa froideur, elle venait de tenir sa décision, sans rien laisser paraître. Après qu’Hotaru se soit évanouie de fatigue, Viper la regarda tendrement, puis l’emmena, pour aller la déposer sur un sac de couchage. Elle la couvrit, puis reprit enfin sa taille normale, pour faire face à Makkura.

*Elle a beau être austère, elle s’est donné à fond tout à l’heure, pour qu’aucun de ses compagnons ne se fasse blesser…Surtout abstenez-vous de la remercier, dit-elle aux cinq hommes. Pourras-tu veiller sur elle, Makkura ?...Le temps que vous vous reposiez, je vais voir dans les environs s’il n’y aurait pas d’autres poursuivants. N’ayez crainte, je n’en ai pas pour longtemps, je fais vite…Et ne vous en faites pas pour Hebi Hime, elle va s’en remettre…il lui faut juste un peu de repos…*

Après ses mots, Viper abandonna ses camarades. Leur laissant le soin de s’occuper de la belle Hotaru, qui dormait profondément, avec un visage si serein, qu’on aurait presque put la confondre avec un ange, sous la lueur de la lune, qui venait se choir dans sa chevelure, qui brillait sous celle-ci. Elle paraissait être sans défense, à cet instant.

Spoiler:

Juste après ma crise j’avais discuté un peu avec la vipère d’Hotaru qui pouvait communiquer avec tout le monde, elle était incroyable. J’appris par exemple que les deux étaient liées depuis la naissance de l’une. C’était des sœurs de cœur. Puis nous avions établi notre bivouac et j’étais partie à la rencontre de nos ennemis que je pouvais pister grâce aux sharingans.
Après avoir distrait mes poursuivants j’avais pris la direction de notre bivouac pour rejoindre Hotaru et les autres mais, qu’elle ne fut pas ma surprise quand je la vis face à nos ennemis seule devant tous. En voyant la scène je me stoppais dans mon arbre et j’attendis de voir ce qu’elle allait faire dans une situation extrême, garderait-elle son sang-froid ou alors le contraire et se déchainerait-elle sur nos adversaires. Mes poursuivants se mêlèrent aux autres et bientôt le nombre fut plus conséquent. J’attendis même si j’étais extrêmement tendu. Je serrais mon shakujo dans ma main et je vis la jeune fille effectuait des mudras et lancer une incroyable attaque raiton. Des dragons de foudre de se créèrent et se déchaînèrent sur les ennemis, une attaque suffisamment puissante pour englober la totalité des cibles et les mettre KO en un coup. Princesse Hotaru était vraiment surprenante, d’autant plus que la position adoptée vis-à-vis des hommes nous accompagnant était celle de la protection. Intéressante, réellement intéressante cette genin.
Une fois son attaque terminée elle commença à faiblir, et je me mis à bouger. Elle capta mon mouvement ce qui fit passer sur son visage un sentiment d’inquiétude qui disparut lorsqu’elle réalisa que c’était moi. Je m’approchais et elle ouvrit la bouche et murmura à bout de souffle :

-Mak…Makkura…tu es…
-Un idiot ? Un imbécile ? Un mal élevé ? Je sais tout ça Princesse, lui souriais-je.

Puis elle bascula en arrière et tomba dans l’inconscience. Elle buta contre sa vipère que se mit à grossir à vu d’œil pour laisser choir la jeune fille tranquillement au sol. C’était presque émouvant de voir une amitié, un amour au-delà des apparences et des limites humaines. Qu’une jeune fille froide et mortelle se soit lié avec une créature à la fois fragile et farouche était exceptionnelle. Viper se tourna vers moi et les hommes qui nous accompagnaient et nous savoir ce qu’elle pensait.

-Elle a beau être austère, elle s’est donné à fond tout à l’heure, pour qu’aucun de ses compagnons ne se fasse blesser…Surtout abstenez-vous de la remercier, dit-elle aux cinq hommes. Pourras-tu veiller sur elle, Makkura ?...Le temps que vous vous reposiez, je vais voir dans les environs s’il n’y aurait pas d’autres poursuivants. N’ayez crainte, je n’en ai pas pour longtemps, je fais vite…Et ne vous en faites pas pour Hebi Hime, elle va s’en remettre…il lui faut juste un peu de repos…

Sur ces mots elle partit dans la forêt faire une un tour de repérage, cependant pour assurer notre sécurité il était dangereux de rester ici, nous devions bouger, changer d’emplacement pour éviter de se faire trop facilement repéré. Je saisis la jeune fille évanouie au sol, en attrapant ses bras en premier puis je m’arrêtais l’espace d’un instant contemplant la petite chose devant moi. Si fragile, si minuscule elle était totalement différente de quand elle était éveillée, honnêtement elle brillait dans la lumière de la lune, une lumière qui attire les insectes insignifiants. Etais-je l’insecte ? Peu importe. Je pris la jeune fille sur mon dis et les quelques hommes et moi nous nous déplaçâmes dans la nuit, bougeant prudemment. Je sentais la fine odeur d’Hotaru dans mon dos, elle sentait comme les fleurs de printemps qui éclosent le matin et qui sont d’un bleu magnifique : les étoiles de printemps. Je la tenais fermement pour ne pas qu’elle tombe et pour ne pas qu’elle s’écrase bêtement alors qu’elle récupérait ses forces. Viper nous avait rejoint depuis un moment et ne nous avait rien signalé.
Nous vîmes la résidence que nous devions atteindre et je me mis à pense. Je réfléchissais à un moyen de faire comprendre à Hotaru que tuer était mal et que se bloquait et se reclure en elle-même n’était pas une solution pour cacher sa réelle motivation de protéger les autres quand je sentis une tête bougeait à l’arrière de mon cou. Elle se réveillait. Doucement mais sûrement. Elle ne dû pas réaliser qu’elle était juché sur moi tout de suite et je suppose qu’elle le comprit quand je lui dis avec un grand sourire :

-Alors Princesse on émerge ? Tu as été détonante tout à l’heure, tu t’en es même évanoui et j’ai dû te porter. Tu as fait du bon boulot, la résidence est en vue, nous devons y aller coûte que coûte car tu as une mission à accomplir. S’il le faut je te porterais jusqu’à la-bas, il faut bien que je te serve à quelque chose. Alors soit tu arrives à marcher, soit tu restes ici sur mon dos tranquillement le temps que nous arrivions. Alors Partenaire que faisons-nous ?


44Lignes utilisés 52+44=96
96-80=16

Techniques apprise :

Bras de Chakra de Bijuu

A partir de l'évolution de la première queue, le Jinchuuriki peut faire sortir un ou deux bras de chakra de son corps pour l'envoyer en direction de l'adversaire. Il peut l'utiliser pour se tracter ou autre, tout dépend de la situation dans laquelle il est. Vu que sur le forum nous n'avons pas moyen de ne pas établir de lien entre le Jinchuu et son démon, il vous sera impossible ici de contrôler la direction du bras. En gros, celui ci se déplacera très vite, mais en ligne presque droite, nous pouvons toujours accorder quelques changements de direction pour que vous puissiez vous amuser avec un minimum, mais à la base c'est loin d'être contrôlable grâce à la volonté.
4jours d’entraînements.

« Dis-moi…te souviens-tu de ce ciel écarlate, que tu désirais que nous allions voir ensemble ?...J'ai envie d'aller le percevoir...avec toi, à mes côtés, bien sûr... »

Etait-ce encore cet étrange rêve, qu’elle faisait tout le temps ? Ou était-ce la réalité ? Hotaru ne trouvait aucune réponse plausible à sa question, qui se perdit dans l’immensité d’un vide absolu. Elle perçut, se tenant devant elle, son Adonis, affichant un visage très flegmatique. Ce dernier lui tendait la main. Hotaru se retrouva dans une sorte de monde chimérique, où elle percevait, le seul être qui comptait à ses yeux. En voyant cela, elle resta un peu en retrait, telle une enfant effarouchée. Ne sachant quoi faire, elle finit par timidement prendre la main qu’il lui tendait. Lorsqu’elle prit cette dernière, elle sentit un léger sentiment de flottement s’emparer d’elle, l’enveloppant et la poussant à se surélever. Elle sentit ensuite, une forte chaleur se dégager du corps de l’homme, lorsque ce dernier la tira vers lui, au point qu’elle se retrouva collée contre son torse imposant. Hotaru se laissa bercer par la fraicheur, de l’instant, se doutant qu’un instant aussi doux ne pouvait être qu’un rêve. Car des moments dans ce genre, il était certain, qu’ils n’étaient pas faciles à réaliser.

Car oui, ces illusions n’étaient rien d’autres, que des fragments de promesse. D’un futur incertain. Et là, comme à chaque fois, qu’elle faisait ce rêve d’un avenir improbable, elle sentit une légère brise. Celle-ci représentait le vent d'été, qui vint les envelopper, les rapprochant à un tel point qu’Hotaru pouvait sentir le cœur battant de son Adonis. Ses battements étaient si réguliers, qu’aucun évènement ne semblait pouvoir être capable de briser leur cycle tout tracé, qui paraissait suivre son cours, s’immergeant tel un long fleuve coulant tranquillement. Hotaru se demandait, dans cette scène imaginaire, comment de fois, elle avait été obligée de se cacher derrière un sourire forcé ? Qui cachait au fond de son être, une ombre allongée ? Elle fit alors comme si ce rêve, était réel, s’immobilisant dans une position bien précise dans ses bras, elle ouvrit délicatement ses prunelles, pour faire face à la réalité. La seconde qui suivit l’instant où elle ouvrit ses yeux, elle sentit tout d’abord quelque chose de chaud et d’agréable.

Se croyant encore être dans son rêve, Hotaru tâta de ses mains, pour s’assurer de ce qui se trouvait devant ses yeux. Qu’elle ne fut sa surprise, lorsqu’elle sentit qu’elle était…portée par quelqu’un. Rapidement, elle mit sa tête en arrière, puis fixa le visage de son porteur. Et là, elle fut surprise de voir, le visage souriant de Makkura.

-Alors Princesse on émerge ? Tu as été étonnante tout à l’heure, tu t’en es même évanoui et j’ai dû te porter. Tu as fait du bon boulot, la résidence est en vue, nous devons y aller coûte que coûte car tu as une mission à accomplir. S’il le faut je te porterais jusqu’à là-bas, il faut bien que je te serve à quelque chose. Alors soit tu arrives à marcher, soit tu restes ici sur mon dos tranquillement le temps que nous arrivions. Alors Partenaire que faisons-nous ?

Les paroles de Makkura étaient censées faire prendre conscience à Hotaru, qu’elle n’était pas seule et qu’elle pouvait compter sur lui. Mais ce fut le contraire, fière comme elle était, Hotaru arqua légèrement un sourcil. Elle fixa ensuite la résidence, qui était en effet, à quelques mètres d’eux. Sans effectuer quelconque cérémonie, ni rien du tout de ce genre, elle descendit délicatement du dos de Makkura. Elle le fixa un court instant, pour une fois, elle afficha un visage sans expression. Qui n’était ni signe d’animosité, ni de quoi que ce soit d’autre. Elle était bien trop émerveillée, par le rêve qu’elle venait de faire sur le dos du jeune homme, pour se mettre à hurler. La jeune femme, ajusta son kimono, qui était quelque peu dérangé, puis elle prit l’initiative de se diriger vers la résidence. Ses compagnons lui emboîtèrent le pas. Lorsqu’ils arrivèrent devant la porte d’entrée, une personne vint à leur rencontre.

« Nous souhaitons remettre ceci à la dame des lieux, elle sortit l’enveloppe. Ceci est un courrier provenant du Seigneur. »
« Dans ce cas, veuillez entrer je vous prie. »

Hotaru et ses camardes pénétrèrent dans l’enceinte de la résidence. L’homme qui les accueillit, les menèrent jusqu’auprès de la personne à qui le courrier était adressé. Lorsqu’ils arrivèrent à elle, Hotaru remarqua que cette femme avait du charme. Elle était la plus belle femme, qu’il ne lui était jamais donné de voir jusque là. Une aura brillante émanée d’elle, son sourire avait l’air de pouvoir être capable d’éclaircir même les ténèbres les plus profondes. Sa beauté était aussi éclatante, qu’un joyau précieux. L’animosité d’Hotaru s’effaça lorsqu’elle aperçut cette femme. Elle comprit pourquoi le Seigneur avait été charmé par une telle femme. Après avoir un peu discuté avec elle, elle lui tendit la lettre, qui était signe du succès de leur mission. Les deux femmes bavardèrent un peu, tandis que les hommes étaient partis boire du thé, dans une autre pièce. En admirant cette, Hotaru esquissa pour la première depuis bien longtemps, un sourire signe de joie. Celui-ci illumina son visage. A tel point que même Viper, qui la connaissait depuis sa plus tendre enfance, fut surprise. Car elle ne lui avait jamais vu un visage aussi rayonnant.

Ainsi après qu’ils aient accompli leur mission avec vaillance, la femme leur proposa de rester dormir chez elle, comme il se faisait très tard. Hotaru accepta avec joie l’invitation, ayant envie de découvrir plus de choses sur leur hôte. Qui avait réussi à mettre à nue les sentiments de la demoiselle. Qui d’après ce qu’elle remarqua, la femme conclut, qu’au fond Hotaru était quelqu’un d’aimant. Malgré le fait qu’elle passait son temps à s’énerver à tord et à travers contre ses collègues. La soirée fut longue pour Hotaru, qui la passa à admirer les étoiles aux côtés de la femme. Qui lui donna quelques tuyaux sur les hommes et quant à la façon, qu’on devait se comporter avec eux. Les discussions improbables, se poursuivirent et ce durant une bonne partie de la nuit. Pour une fois, Hotaru éprouva du plaisir à discuter avec une femme, ce qui l’étonna et la fit sourire au plus profond d’elle. Elle en fut ravie de ne pas avoir refusé l’invitation et d’avoir réussi à faire échouer les desseins machiavéliques de l’épouse du Seigneur, menant ainsi leur mission à bien…





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