Il était une chose fondamentale dont il était indéniable qu’en tant qu’humain, nulle ne pouvait y échapper. La tristesse. Ceci était un d’état d’esprit par lequel chaque être vivant devait passer afin de continuer le cours de son existence. Même la jeune kunoichi, se nommant Hotaru n’était pas une exception à cette règle. Mais bien sûr, étant fière comme tout, elle ne pouvait oser l’avouer, ni même l’affirmer. Elle venait de rentrer d’une ronde basique aux alentours de Kiri, c’était en fin d’après-midi. Restant ainsi en stand by, pour une quelconque mission. Son attente fut de très courte durée, alors qu’elle était vers les habitations pour pouvoir rentrer chez elle, un homme portant un masque apparut devant elle. Celui-ci était un ANBU au service du Mizukage. Lorsqu’elle sentit sa présence, plutôt, elle avait arboré son air hostile. Sa vipère qui était enroulée autour de son cou, avait émit des sifflements pour prévenir sa maîtresse de la présence d’une personne.
Lorsque l’ANBU apparut, Hotaru le regarda bien évidemment de haut, comme elle avait l’habitude de le faire avec tout ce qu’elle croisait. Ayant désormais pris la décision, de ne plus tisser aucun lien de quelconque genre avec qui que ce soit. L’ANBU ne s’attarda pas sur les banalités, il tendit tout simplement un rouleau à la demoiselle. Pour finir par disparaître, comme il était apparu, laissant un nuage de poussière derrière lui. Hotaru regarda le rouleau, puis l'ouvrit pour voir ce qu'y se trouvait dedans. Lorsqu'elle regarda l'écriture, elle reconnut celle du Mizukage. Le rouleau était un ordre de mission.
- Citation :
- Les meurtres dans le pays de l'eau se multiplient à une vitesse incroyable, il ne s'agit pas que de simples voleurs, mais il semblerait que plusieurs groupes de brigands et anciens Shinobi de Kiri s'attaquent aux habitants des différents villages voisins et prennent possession de leur bien. Le Mizukage malgré ses diverses interventions se rend compte que la solution viable pour se débarrasser de ces bandits serait d'envoyer ses meilleurs éléments en terme d'efficacité et d'assurance les combattre. C'est pour cette raison et à la tête d'un groupe de trois shinobi que vous Sabishii No Hotaru êtes envoyés vers le village de Tohatsu au nord du pays pour enquêter sur la série de meurtres s'y étant produite depuis peu. Il est dit que l'un des investigateurs de ces actions putrides portait le bandeau de Kiri. Démystifiez ces meurtres et nettoyer ce village de toute menace.
Lorsqu’elle eut finit de lire le document, Hotaru entraperçut le cours d’un instant le visage du Mizukage, défiler devant ses yeux. Elle esquissa à cet instant un sourire rempli de mystère. Rien qu’à l’idée de penser à cet homme, aux allures fortement plaisantes, Hotaru se réjouissait. Le Mizukage l'avait toujours soutenu et l’avait encouragé à aller de l’avant. Et ce depuis la mort de son coéquipier, dont elle avait été le bourreau. N’ayant guère eu le choix, car après tout son coéquipier avait failli assassiner le Mizukage. Très vite Hotaru avait été emmenée à faire un choix entre ses sentiments personnels, à l’égard de son coéquipier et son devoir en tant que kunoichi. Ce fut avec une sérénité sans égale, qu’elle avait mis fin à la vie de son compagnon. Pour qui, elle avait éprouvé de forts sentiments, mais qui s’étaient très vite estompés, lorsqu’elle comprit que ce dernier n’était pas ce qu’elle recherchait. Elle avait mis de côté ses sentiments pour honorer sa dévotion envers le Mizukage.
Pour Hotaru, cet homme était l’archétype du shinobi parfait. Elle avait une confiance aveugle en lui et lui était totalement dévouée. Au point, qu’elle aurait fait n’importe quoi, qu’il aurait demandé sans rechigner. Car à chaque fois, qu’elle avait besoin de se confier sur quoi que ce soit, il avait été là. Elle qui était devenue orpheline très jeune et qui avait été placée dans une famille de shinobi pendant quelques temps. Cette famille était celle de son défunt coéquipier, Iga No Yashamaru. Après la mort de ce dernier, quelques temps auparavant, elle avait quitté la famille. Ayant pris la décision, de prendre sa liberté. Elle avait en peu de temps, déployé ses ailes pour étendre sa magnificence, grâce aux encouragements du Mizukage. Qui fut témoin du changement considérable de la jeune femme. De délicate, elle était devenue, comme imperméable à tout sentiment. Malgré tout, elle n’oubliait pas celui qu’elle avait pour son Mizukage.
Ces sentiments qui tanguaient entre la dévotion et autre chose. Dont, elle n’avait pour l’instant guère envie de mettre une signification. Car après tout, que pouvait bien voir cet homme en elle, en dehors d’une jeune femme plein d’ardeur et une élève bien aimante ? Rien évidemment. Mais pour l’instant, c’était le cadet des soucis de la demoiselle. Elle se contentait tout simplement d’accomplir les missions données, sans poser une quelconque question. « Une chose ordonné par le Mizukage, ne devait pas être discutée ! », tel était l’état d’esprit d’Hotaru. Et cela n’allait pas changer de sitôt. Oh non ! Après s’être brièvement plongée dans ses pensées lointaines, Hotaru rangea l’ordre de mission dans la manche de son kimono et commença à se diriger vers la ville, pour aller à la recherche de quelques hommes. Elle quitta les habitations et se rendit vers la sortie du village. Là-bas trois hommes l’attendaient. Ces derniers se présentèrent à elle comme étant ses compagnons pour la mission, ils avaient été mandatés par le Mizukage, qui leur avait suggéré d’attendre la demoiselle à l’entrée du village.
Sans doute pensait-il qu’Hotaru aurait été capable de se rendre seule à Tohatsu afin de régler l’affaire de ces meurtres et ensuite revenir comme si de rien n’était. Décidément le Mizukage semblait bien avoir réussi à cerner la demoiselle. Ce qui la fit sourire d’amusement lorsqu’elle fixa les trois hommes. Parmi eux se trouvaient un Genin comme elle, ainsi qu’un Junnin et un Chunnin. Après avoir exposé l’ordre de mission, Hotaru fit bien comprendre à ces hommes, qu’elle allait être la Capitaine d’équipe. Bien évidemment, ayant aperçu la sévérité ainsi que la fermeté dont fit preuve la jeune femme dans ses paroles, aucun des hommes n’osa la contester. En même temps, ces pauvres hommes étaient tétanisés par le regard que leur lançait Viper, en émettant des sifflements.
« Maintenant que tout est dit, nous pouvons nous mettre en route. Il nous faudra certainement plus d’une semaine pour arriver à Tohatsu. Ne lambinons pas pendant des heures, pressons le pas pour y être le plus rapidement possible. Je m’en vais apprendre à ses insolents ce qu’il en coûte de dénigrer Mizukage-sama ! »Plein de ténacité, de rage, d’ardeur, ainsi que de détermination, Hotaru emboîta le pas à ses collègues. Ils partirent sur-le-champ pour aller enquêter sur cette étrange histoire de meurtres inexpliqués, qui seraient orchestrés par des individus arborant le bandeau de Kiri. Comment des shinobi de Kiri, en étaient arrivés à défier les règles instaurées par le Mizukage ? Hotaru, le regard animait d’animosité, comptait tout mettre en œuvre afin d’arrêter ces hors-la-loi. Durant leur périple, les quatre shinobi firent parfois de nombreuses haltes dans la forêt pour économiser leurs forces. Bien sûr, au départ Hotaru n’était pas d’accord avec l’idée, mais comme son amie Viper, lui fit remarquer que ses compagnons ne pouvaient pas tenir la cadence, elle daigna leur accorder du repos. En les sermonnant de n’être que des êtres bourrés de faiblesses et des fainéants. Leur disant qu’ils devaient avoir honte de se dire « shinobi de Kiri » avec une telle attitude. Elle ne mit pas de gants pour les rabaisser, alors qu’il n’y avait aucun lieu d’être.
Mais Hotaru était devenue ainsi, un être si mystique, dont il était difficile de cerner les traits. Au bout d’un peu plus d’une semaine, les quatre compagnons étaient enfin parvenus à atteindre les alentours de Tohatsu. Evidemment la venue jusqu’à ce village ne fut pas de tout repos. En effet, en chemin nos compagnons tombèrent sur des bandits, qui en voulaient à leurs vies. Ces derniers s’étaient vus étouffer par la pudeur d’Hotaru ainsi que par sa technique la plus puissante :
Magen - Jyubakusatsu (
Illusion démoniaque - Puissante illusion distordante). Elle ne tourna pas autour du pot très longtemps, effrayant au passage ses compagnons. Ils poursuivirent ensuite leur route jusqu’aux alentours de Tohatsu, où ils devaient accomplir leur mission. Déjà lorsqu’ils s’arrêtèrent dans la forêt, un groupe de voyous ne tarda pas à leur tomber dessus. L’intervention de ses hommes, énerva Hotaru. Aidée par ses camarades, elle les mit très vite fait en échec. Le combat entre ces hommes et les shinobi de Kiri dura un long moment. Mais au final, la victoire revint à Hotaru et ses compagnons.
La journée s'était très vite écoulée durant l'affrontement. Le soleil avait fait place à un ciel plutôt assombri. Hotaru et ses camarades comptaient partir au village pour commencer leurs investigations. Mais alors qu’elle et ses compagnons pensaient qu’ils allaient pouvoir tranquillement faire ce qu'ils avaient à faire, un homme à l’allure assez imposante, leur tomba dessus. Ce dernier arborait à son visage un air des plus terrfiiants.
« Ainsi le Mizukage envoie quatre petites souris à ma rencontre ?, lança-t-il avec dédain à l’encontre d’Hotaru et des trois hommes, qui étaient sur leurs gardes.
Qu’est-ce que je suis heureux ! Vous ne pouvez pas savoir à quel point. Je vais me faire un plaisir de partager avec vous ma joie. Et vous allez payer ce que vous venez de faire à mes compagnons.»A ces mots, l’homme se dirigea avec ardeur vers Hotaru et ses collègues. La première chose que fit la jeune femme, fut de scruter l’homme pour collecter quelconque information. Elle commença par fixer le bandeau frontal qu’il portait, celui-ci était le même que celui que portaient les shinobi de Kiri. Ses yeux allèrent ensuite s’arrêter sur la gigantesque épée qu’il brandissait. Il n’y avait plus aucun doute, cet homme était un shinobi de Kri. Il était aussi le Chef des assassins, qu’ils étaient venus chercher. Ainsi, elle en conclut que les hommes qu'ils éliminèrent tantôt, étaient aussi responsables des meurtres qui se déroulaient à Tohatsu. Hotaru fut surprise au départ, car elle ne pensait pas qu’ils tomberaient aussi rapidement sur leurs adversaires. Car ceux qu'ils venaient de combattre ne portaient pas de bandeaux. Malgré qu'ils leur avaient donné du fil à retordre à elle et à ses compagnons, elle n'avait pas songé qu'ils pouvaient être leurs cibles. Ce qu'elle ne comprit pas, c'est qu'elle croyait, qu’ils auraient d’abord eu le temps, d’aller au village pour poser quelques questions, mener une enquête bien approfondie, rassembler des informations fiables et enfin l’assaut vers leurs cibles, suivrait en dernier lieu. Mais non, rien ne se déroula comme, elle le pensait. Les étapes se brûlèrent très vite et voilà qu’à peine arrivés, ils affrontèrent leurs adversaires. Et maintenant, c'était au tour du chef de la bande.
Cette façon que les choses se soient vite précipitées, ne plut pas Hotaru. Elle le fit d’ailleurs bien comprendre à l’homme à l’épée. Elle se dressa devant lui, pour l’arrêter lorsqu’il allait porter un coup avec son épée, sur l’un de ses compagnons. Elle confronta son tantō à la gigantesque épée, le frôlement des deux armes blanches fit des étincelles. Hotaru n’avait guère peur de confronter ainsi, un couteau si peu impressionnant à la vue à une gigantesque épée.
« Que veux-tu, fillette ?, demanda-t-il en affichant un sourire machiavélique et enjoué.
Tu ferais mieux de ranger ton petit couteau de cuisine, avant que tu n’ailles te blesser avec. »« Fumier ! »La réplique d’Hotaru fut suivie d’un regard terriblement mauvais. Elle effectua un mouvement de rotation sur elle-même, plaça une main au sol, puis leva sa jambe en direction du visage de l’homme. Malheureusement, pour elle, son adversaire esquiva son coup, en effectuant à son tour, un mouvement rapide en arrière, s’éloignant de ce fait de la demoiselle, pour aller se placer à deux mètres à peu près d’elle. L’hargne dont fit preuve Hotaru impressionnant l’homme, mais ne l’inquiéta en aucun cas, voyant bien évidemment en elle, une petite fille, portant un ridicule couteau, qui ne pouvait impressionner qui que ce soit.
« Hotaru, nous allons vous aider. », proposa un des trois hommes.
« Restez où vous êtes ! Je vais apprendre à ce malotru ce qu’il en coûte de se payer la tête de Sabishii No Hotaru !...Reculez, mettez-vous aussi loin que vous pouvez, à dix mètres au moins. »« Mais Hotaru… »Le compagnon d’Hotaru, n’eut même pas le temps de finir sa phrase, il se vit foudroyer du regard par Viper, qui émit un sifflement plus extraordinaire et angoissant à la fois. A la vue du regard, jaunâtre du serpent, les trois hommes n’eurent d’autre choix, que d’obéir à Hotaru. Ils s’éloignèrent, la laissant seule avec cet homme à l’allure tout aussi terrifiante, qu’impressionnante. A ses yeux Hotaru avait l’air d’une petite fille sans défense, qu’il pouvait facilement prendre entre ses mains et la briser en un seul morceau, sans peine. Ayant vu Hotaru demander à ses compagnons de s’éloigner d’eux, l’homme afficha un large sourire mystérieux. Il se mit à ricaner diaboliquement, en léchant la lame de son épée.
« Tu n’aurais jamais dû faire ce que tu viens de faire, poupée. Je vais t’éviscérer, te découper, sans te tuer et te regarder mourir petit à petit. Je vais me délecter de ta souffrance et ensuite te trancher en dernier lieu la gorge, comme je l’ai fait avec tous les autres. Prépare-toi, ma mignonne… »L’homme arbora un visage enjoué, il plaça un doigt devant sa bouche, puis marmonna une phrase qu’Hotaru n’entendit pas. La minute qui suivit, un brouillard blanc très épais s’éleva, ce qui rendit invisible l’homme à l’épée. Malgré l’atmosphère inquiétante qui régnait en ces lieux, Hotaru ne bougea pas d’un pouce. Elle resta là où elle se trouvait. Viper quant à elle, émettait des sifflements. La demoiselle ferma ses yeux, inspira et expira fortement, faisant au passage le vide dans son esprit. Elle mit de côté chaque chose qui se trouvait aux alentours, essayant de se ressentir la présence de son adversaire, dans cette brume. Qui n’était pas vraiment un problème pour elle. Au bout de quelques minutes, l’adversaire d’Hotaru, fit surface. Ce dernier porta un coup direct avec son épée, trancha Hotaru en deux. Il se mit alors à sourire, en croyant avoir atteint Hotaru. Mais alors qu’il ne s’y attendait pas, il vit Hotaru disparaître devant ses yeux.
Lorsqu’Hotaru disparut, des papillons roses s’éparpillèrent. Déstabiliser, l’homme recula. Il jura avec colère à l’encontre d’Hotaru. Celle-ci profita de l’inattention de son adversaire pour l’attaquer de dos avec son tantō, que l’homme arrêta en l’interceptant avec son épée.
« Comment peux-tu arriver à te mouvoir comme bon te semble dans mon brouillard ? »« Puisque tu vas bientôt être emporté par la faucheuse, je veux bien te faire l’honneur de te révéler un secret…Le brouillard est ma seconde nature. »Susurra-t-elle au creux de l’oreille de son adversaire, en élargissant son sourire. La situation la faisait jubiler. L’homme recula, disparaissant ensuite dans la brume. Hotaru ricana de bonheur. Traquer cet homme et le tuer, allait être une partie de plaisir pour elle.
« Une question avant que je ne t’envoie dans l’haut-de-là…Est-ce toi et tes hommes, qui êtes responsables des assassinats qui ont eu lieu à Tohatsu ?... »« Oui...Et tu sais quoi ? Je vais t’envoyer les rejoindre en enfer ! » L’homme revint à la charge, Hotaru stoppa son épée avec son tantō, puis l’envoya valser loin d’elle, en lui assénant un coup de pied circulaire. Une fois que l’homme alla s’aplatir contre un arbre, son épée fut projetée loin de lui. Au même moment le brouillard se dissipa. Hotaru résignée, se dirigea vers lui, pour en finir. Lorsqu’elle arriva à sa hauteur, l’homme, ne semblait pas pouvoir se relever, tout de suite. Hotaru arbora un visage effrayant, dégageant une aura meurtrière, qui terrifiait l’homme à l’épée, qui était pourtant plus imposant qu’elle. Hotaru voyant le regard terrifié de l’homme, brandissa son tantō et s’apprêta à asséner un coup mortel à son ennemi. Mais alors qu’elle allait frapper son ennemi, un de ses compagnons apparut et l’interrompt.
« Hotaru-san, je suis revenu pour aider. »Hotaru ragea à l’encontre de son compagnon, qui à cause duquel, l’homme profita, pour aller récupérer son épée. Une fois qu’il eut son épée en main, l’homme élimina en un quart de seconde le compagnon d’Hotaru. La demoiselle prise de rage, décida d'en finir aussi rapidement que ça n’avait commencé.
« Kogane no chō, hotaru no gensō ! »Hotaru utilisa sa technique, qui lui permettait de faire apparaître des lucioles dorées, ainsi que des paillons roses, en joignant ses mains dans une position spécifique. Tout en fredonnant un chant inaudible à l’ouïe. Par L’apparition des lucioles et des papillons, distrait l'ennemi. Celui-ci se retrouvant prisonnier, sans pouvoir faire aucun mouvement pour s’enfuir. La technique d'Hotaru, illuminait la forêt, faisant plus de lumière comme il y'en avait pas beaucoup, à cause du fait qu'il commençait à faire nuit. Hotaru profita de l’occasion, pour porter un coup direct et mortel, à travers la défense délaissée de l’ennemi avec son tantō. Après le coup qui fut d’une intensité sans pareille, l’homme tomba à genoux devant Hotaru, qui le poignarda plus d’une fois pour s’assurer qu’il ne puisse plus nuire à personne d’autre. Ses compagnons, qui avaient poursuivi, celui qui étaient mort, arrivèrent et intervinrent pour arrêter Hotaru. Lui faisant remarquer que l’homme à l’épée était déjà mort. Hotaru avait du sang partout sur elle. Sa vipère avait quitté son cou, à cet instant, Hotaru lâcha son tantō et regarda avec frayeur ses mains ensanglantées.
Cela lui rappela la mort de son coéquipier, elle se tourna vers son compagnon mort et la seconde qui suivit, elle écarquilla les yeux. Ses souvenirs lui revinrent en mémoire, elle revit Yashamaru, gisant au sol, une main ensanglantée, tendue vers elle. A cela, elle poussa un cri très aigu. Il se faisait déjà très tard, en peu de temps qu’il avait fallu, Hotaru et ses compagnons avaient réussi à accomplir la mission qui leur avait été confiée. Au sacrifice d’un de leur compagnons. Ce qui avait suscité de la rage chez la demoiselle. Les trois shinobi enterrèrent leur camarade, puis prirent la route, qu’ils avaient empruntée au départ afin de retourner à Kiri, pour faire leur rapport auprès du Mizukage. Malgré que la mission ait été une réussite, Hotaru n’en avait tiré aucune satisfaction. Elle ne comprit pas pourquoi, ce fut un étrange sentiment obscur, qui s’empara d’elle, lorsqu’elle eut fini sa mission. A cela, elle se sentait comme vide à l’intérieur. Lorsque son amie Viper voulut savoir ce qui lui arrivait, via la technique de connexion, Hotaru ne répondit pas.
Elle se laissa submergée par la sensation qu'elle ressentait. Elle n’ayant désormais qu’une envie, rentrer à Kiri, aller faire son rapport au Mizukage et peut-être même lui raconter qu’elle avait peur du sentiment qui l’envahissait et dont, elle ne connaissait la provenance. Sans doute, avait-elle ressenti du plaisir en tuant cet homme, qui était plus fort qu'elle ? Elle n’en savait rien. Elle réfléchirait certainement à cela un peu plus tard. Après être allés à Tohatsu, pour faire-part aux habitants de ne plus s'inquiéter au sujet des meurtres, nos trois amis, passèrent la nuit au village. Le lendemain, les habitants s'étant rendus compte qu'en effet, plus personne n'avait disparu, remercièrent Hotaru et ses compagnons. Ces derniers, rentrèrent ensuite chez eux, les cœurs presque soulagés d’avoir accompli leur mission avec succès.
~Fin de la mission~
Lignes utilisées pour une technique.