Enfin ! Une journée de repos. Toujours cloîtrée dans sur sa montagne ( SA montagne ) de konoha, dans sa petite maisonnette, dans sa chambre et finalement, dans son confortable petit lit de soie, Luna profitait de sa grasse matinée. Bien étendue sous son amas de couverture qui ne la couvrait qu'à moitié, elle jouissait là d'un plaisir qu'elle ne saurait comparer. Dormir, que c'est beau. Or, rien ne dure éternellement. Un petit rayon de soleil se fraya un chemin à travers les rideau immaculés qui couvrait la fenêtre à sa gauche. Ce petit rayon fit bien exprès de viser les deux petites prunelles endormies de la jeunotte. Elle se réveilla, tirée des bras de Morphée par ce rayon de malheur. Le maudissant du regard, elle se retourna pour lui tourner le dos. Refermant à nouveau ses prunelles violacé, elle tenta de rejoindre à nouveau le monde des songes. Mais dès qu'elle fut à la limite des deux mondes, une autre distraction fit son apparition.

Boom. Un bruit sourd, comme si quelque chose avait heurté sa fenêtre retentit.

- CONNERIE DE MERDE ! S'écria la petite en se crispant dans ses couvertures.

Il s'agissait en effet de ce piaf complètement débile qui s'amusait à chaque matin ou presque à foncer dans sa fenêtre. Elle fronça les sourcils et bouillonna en silence. Son regard se teinta de doré et elle serra les dents ainsi que les poings. Puis, quand le piaf fonça dans la fenêtre une seconde fois, elle se leva, en furie. La dame envoya valser ses couvertures et se dirigea vers l'ouverture non ouverte que l'on nomme une fenêtre, pour ouvrir celle-ci tellement fort qu'elles se fracassèrent contre les parois de la maison. Pourtant elles ne brisèrent pas. Sous son regard accusateur, elle vit au sol l'oiseau couché sur le dos. Oh non, il n'était pas blessé ni mort, juste... sur le dos, à la fixer de ses grands yeux noirs et globuleux. Qu'il semblait moqueur, mais qu'il était mignon. Le regard furieux de la petite s'attendrit un peu et elle poussa un soupir. Après tout, s'était la faute de Sasuke, pas du piaf. A force de foncer dans les fenêtres il va s’abrutir, le pauvre. Il grimpa sur le cadre de l'ouverture.

- Je vais t'appeler Edith. Edith Piaf. Car t'es aussi énervant qu'elle et que t'es un piaf.

Sur ces mots, la toute jeune aggripa doucement la patte de la bête et déroula le message qui y était accroché.

~ Chère Lumina, tu es convoquée afin de passer ton examen pour devenir Chuunin. Rends-toi à l'arène à 9hrs ce matin. Bonne chance ~

- C'est gentil de me prévenir le jour même... Fit elle en dirigeant lentement son regard sur l'horloge de sa chambre, qui affichait 8 heures et 45 minutes. Son regard devint grand alors qu'elle s'élança à toute vitesse vers sa garde robe. Elle aggripa une jupette violette qu'elle attacha à l'aide de ceinturons métallique sur les côtés, des petits cuissards noirs qu'elle enfila sous la jupe. Elle attapa aussi un t-shirt au haut large, ou l'on pouvait voir ses épaules et plaça des bandeaux sur ses avants bras. La jeunotte attacha rapidement ses cheveux en ses deux queues de cheval habituelles pour finalement se diriger à 4x4 vers la sortie de sa maison.

***

Il était neuf heure et 5 minutes quand Lumina mis le pied dans l'arène. Elle arriva, à demi essoufflée, en retard. Ça commence bien la journée tiens. Marchant maintenant, elle se dirigea vers le centre de l'arène ou se trouvait un homme et un ninja plus haut gradé. La dite dame ornait une magnifique coiffure blonde bien lisse et de jolis yeux bleus. Il semblait plutôt imposant et pas nécessairement jeune. En fait, ses traits semblaient lui donner une apparence corpulante, aux yeux de Lumi. Sur cette pensée, haute de son mètre trente-sept, Lumina s'approcha de son adversaire, souriant gentiment.

- Bonne chance !

Puis, l'homme qui s'occupait du combat dicta les règles, et cria fortement ''Hajime''. Sur ces mots, Luna fit un bond vers l'arrière pour s'éloigner de son adversaire, enchaînant les mudras pour préparer une technique cachée. Autour d'elle l'arène était composée des 4 éléments de base, des petits lacs d'eau, de la foret, de terre battue et évidemment, d'air.