---

Un Long Périple au Pays des Âmes ...

---

Un homme était debout, immobile, face à un lieu dont la signification était des plus grande. Ce lieu était un jardin sacré de Kawa no Kuni. Il était sacré puisqu'il était la source d'une histoire hors du commun des mortels. En effet, jadis, ce jardin fut un lieu où de nombreux hommes travaillaient sous la contrainte, et ces hommes s'appelaient les " Misérables ". Maintenant, où plutôt depuis un certain temps, il reste abandonné, mais personne n'oserait dire que de changer sa situation serait bénéfique. Il était parfait, abandonné, laissant la nature à son propre sort. Ce jardin ainsi livré à lui-même depuis plus d'un certain temps était devenu extraordinaire et charmant. Les passants d' il y a une quarantaine d'année s'arrêtaient dans cette rue pour le contempler, sans se douter des secrets qu'il dérobait derrière ses épaisseurs fraîches et vertes. Plus d'un songeur à cette époque a laissé bien des fois ses yeux et sa pensée pénétrer indiscrètement à travers les barreaux de l'antique grille cadenassée, tordue, branlante, scellée à deux piliers verdis et moussus, bizarrement couronnée d'un fronton d'arabesques indéchiffrables. Ainsi ce lieu était sacré du fait que personne ne savait réellement ce qu'il pouvait s'y être passé, hormis les " Misérables " ... Mais seule cette raison serait futile, et ne mériterait aucune sacralisation de quelconque sorte.
Il y avait un banc de pierre dans un coin, une ou deux statues moisies, quelques treillages décloués par le temps pourrissant sur le mur ; du reste plus d'allées ni de gazon ; du chiendent partout. Le jardinage était parti, et la nature était revenue. Les mauvaises herbes abondaient, aventure admirable pour un pauvre coin de terre. La fête des giroflées y était splendide. Rien dans ce jardin ne contrariait l'effort sacré des choses vers la vie ; la croissance vénérable était là chez elle. Les arbres s'étaient baissés vers les ronces, les ronces étaient montées vers les arbres, la plante avait grimpé, la branche avait fléchi, ce qui rampe sur la terre avait été trouver ce qui s'épanouit dans l'air, ce qui flotte au vent s'était penché vers ce qui se traîne dans la mousse ; troncs, rameaux, feuilles, fibres, touffes, vrilles, sarments, épines, s'étaient mêlés, traversés, mariés, confondus ; la végétation, dans un embrassement étroit et profond, avait célébré et accompli là, sous l'oeil satisfait du créateur, en cet enclos de trois cents pieds carrés, le saint mystère de sa fraternité, symbole de la fraternité humaine. Ce jardin n'était plus un jardin, c'était une broussaille colossale, c'est-à-dire quelque chose qui est impénétrable comme une forêt, peuplé comme une ville, frissonnant comme un nid, sombre comme une cathédrale, odorant comme un bouquet, solitaire comme une tombe, vivant comme une foule.
La nature, c'était la nature qui lui valait un tel mérite. Son développement, longtemps empêché, avait enfoui tous les secrets qui étaient détenus dans ce lieu anciennement macabre, et ainsi personne ne pourrait s'en rappeler, ces souvenirs seraient à jamais détruit, grâce à un développement végétal. Ce sont les rescapés des " Misérables ", qui sacralisèrent ce lieu, et qui engrenèrent de par la transmission du savoir cette sacralisation. Tout habitant de Kawa no Kuni ne pouvait faire autrement que de suivre cette légende qui prenait des proportions énormes.
Revenons à cet homme, qui se tenait debout, immobile. Il n'était pas là par hasard, non ? Il n'avait pas l'air d'un habitant local, non. Son bandeau de Ninja et ses deux Katanas fixés dans son dos en témoignait. Mais venait-il du Pays des Âmes, de Kawa no Kuni ? Non, non plus, le village caché de la feuille était visiblement celui de ces origines. Ainsi nous savons qu'un étranger était face à un lieu sacré dans le pays où il se trouvait, mais pourquoi ? En avait-il entendu parler, et voulait-il découvrir la sensation que procurait la vision de ce lieu sacré ? Ou voulait-il simplement rendre un culte, peut-être y était-il lié ? Peut-être même était-il le descendant d'un de ceux nommés " Misérables ", même si cela était très peu probables, il ne fallait pas exclure cette hypothèse. Bref, cela ne sert à rien de s'attarder plus longtemps sur le pourquoi du comment de sa présence, ici et maintenant, car personne ne le saura jamais. La seule chose que quiconque pourrait savoir, c'est qu'il y déposa exactement 9 roses blanches, précédemment invoquées via sa technique d'invocation d'armes. Il rentra dans le jardin, après avoir poussé les portes luxuriantes, et déposa les 9 roses de façon éparpillée, avant de s'en aller, et de laisser à jamais ce lieu dans l'oubli de sa mémoire.
Je ne vais quant même pas terminer cette scène, passer à la suivante, sans que vous n'ayez put comprendre le réel sens de ce paragraphe, n'est-ce pas ? Et bien voyez-vous, cette légende, transmise de façon incomplète pour que le secret de ce jardin y reste renfermé à jamais, et bien un certain Uchiha Shisui en connaissait l'intégralité. Sous chacune des roses précédemment déposées au sol, un corps était enfoui dans la terre. C'est-ce que la nature cachait, la nature enveloppait la mort, et la faisait s'oublier. Mais qui étaient ces 9 corps ? Tous des êtres humains, de sexe masculin, qui furent victime d'une grande folie à travers les " Misérables " ... Ceux-ci, un jour, mourraient de faim, à force de travailler sans relâche, et de se rationner avec le peu de ce qu'on leur accordait. Et à un moment, quelques un d'entre eux, affamés, devinrent complètement fous, et décidèrent de manger leurs compagnons. Neuf périrent, et ces neuf là étaient les hommes qui étaient devenus fous. Ils avaient certes réussi à s'attaquer à un des " Misérables ", mais un homme, un autre de ceux-ci, un Uchiha, les tua tous, et protégea donc son compagnon, avant que d'autres morts ne s'occasionne par leur faute. Cet Uchiha fut déchu, et condamné pour meurtre. On lui coupa d'abord la langue, avant de lui retirer chaque membre, en terminant par la tête. Pourtant, celui-ci, en se résolvant à tuer contre son envie 9 innocents, mais néanmoins fous, en sauva peut-être plus, et au lieu d'être acclamé, il fut condamné. Cette tragique histoire ne pourrait jamais être comblée par de la nature, or, tous les habitants du pays de l'Âme le pensait, maintenant, quelle erreur ...
Il marchait maintenant, il s'en allait. L'Uchiha était les mains dans les poches, et partait, il allait loin, il lui fallait s'éloigner de ce cimetière. Son sentiment était très spécial à ce moment là, il avait l'impression de subir un choc émotionnel se traduisant par une perturbation déplaisante de l'attitude. Il était maintenant énervé, comme jamais. Il allait exploser de rage, alors il se dirigea sur le côté droit du sentier où il s'était rendu, ferma les yeux, puis poussa un cri énorme, de détresse. Maintenant, il rigolait ... Allez savoir pourquoi ... Pas un rire normal, un rire démoniaque, un rire machiavélique, puisque un sentiment de puissance l'envahit de toutes part, son corps était fourmillant de pouvoir. Et ses yeux arboraient fièrement un Sharingan à trois pupilles. Il savait ce qu'allait lui apporter ce Dojutsu, il savait qu'une puissance exceptionnelle découlait de ce Sharingan, mais il avait en plus une impression étrange, l'impression de posséder un pouvoir unique, l'impression d'avoir quelque chose en plus. Il fallait qu'il teste ses capacités, face à n'importe qui, mais il le fallait. Il rebroussa chemin, puis courut, encore et encore, jusqu'au centre ville. Il n'en pouvait plus d'attendre, qu'elle était cette particularité qu'il n'arrivait pas à déchiffrer ? C'était dingue ... Enfin un habitant, il le héla, puis celui-ci vint voir l'Uchiha. Les deux hommes se regardèrent dans les yeux, puis Shisui activa sa pupille, et essaya de découvrir ce pouvoir unique, ce pouvoir dont il avait l'impression d'être le seul à le contrôler. Il était vraiment talentueux ... Il avait enfin trouvé, il savait de quoi il était capable. Il savait pertinamment que maintenant, le villageois étais sous son totale contrôle, et que de plus, il ne s'en rendait pas compte. Il lui ordonna, en contrôlant ses flux de pensées, de se tailler les veines avec ses ongles de mains, ce qu'il fit. Il avait l'impression d'agir normalement, et Shisui pouvait faire de lui ce qu'il désirait, sans que sa victime n'ait aucun moyen d'échappatoire. Cette technique était redoutable ! Mais l'envie de puissance de l'Uchiha le poussa à essayer une seconde chose, il voulait savoir si il était obligé de regarder une personne pour lancer ce Jutsu. Il avait vu une femme sur sa droite, qui était maintenant dans son dos. Il ne la regardait pas, et pourtant, quelques secondes après, elles était sous son contrôle. Très intéressant ... Il avait fait l'acquisition d'un formidable pouvoir, dans ces lieux tristement sacrés. De plus, il avait poussé son sharingan à sa forme quasiment optimale, tout ceci était vraiment très plaisant. Il avait hâte de tester son pouvoir lors d'un combat, pour prouver sa valeur de ninja bien confirmé. Cela serait une source de fierté pour lui, et cela lui prouverait qu'il serait un Ninja fidèle à lui même, lui qui était désireux de force et de pouvoir. Mais maintenant, Shisui était encore plus avide de pouvoir et de puissance, il voulait encore s'améliorer. Peut-être qu'il allait s'entraîner, après être retourné à Konoha. Son excursion à Kawa no Kuni avait assez durée ...

TECHNIQUES APPRISES :

Spoiler:

---