Invité
Invité
 |  Sujet: Fuite sans préavis  Dim 9 Jan - 13:55 | |
|  S’il éprouvait des regrets ? Absolument aucun. Au moment où il avait disparu dans un nuage de cendre, laissant les autres dans une posture assez avantageuse pour qu’il puisse s’en sortir, l’enfant des cendres avait perçus un subtil changement dans l’air. Une odeur de défaite planait pour les Kiriens et il était temps de prendre la poudre d’escampette avant qu’il ne se retrouve bloquer dans le village sans aucune issu. Qu’importe s’il laissait les autres se démerder eux-mêmes pour partir, sa propre survie avait toujours dépassé son instinct de camaraderie et aujourd’hui ne dérogeait pas à la règle.
Se retrouvant en un instant sur le toit du conseil, Khimair put avoir une vue globale du village apparemment tranquille mais notre Loup-Garou pouvais voir au-delà des apparences et constater en souriant le futur du village avec un tel homme aux commandes. Que chaos et destruction avait envahie les lieux : bâtiments détruit, en proie aux flammes de l’enfer, les cadavres de shinobi côtoyaient ceux des civils, leurs espoirs réduit à néant par une guerre inconnue. Pourtant un vent nouveau soufflait dans le village, et murmurait ce que tous auraient bientôt sur les lèvres : Le village est libre. Jeune homme plutôt pessimiste dont la seule faiblesse résidait en sa confiance trop facilement offerte aux autres. Une certitude qu’il pulsait en lui et qui lui intimait violemment de sortir de ce village avant que le piège ne se referme sur lui-même.
Le Zampaku sentit avant qu’il ne vit une présence familière dans son dos. Il avait l’impression d’être revenu un mois en arrière, dans ce même endroit, avec ce gosse qui braillait à s’en casser la voix.
-Chef… que faites vous ici?
La voix de Hyooru, membre respectable du clan, était chevrotante, chose rare pour un homme de sa trempe et chose rare en tant qu’ancien du clan. Comme si le poids de la vérité était bien trop lourd à porter pour ses frêles épaules. Les yeux couleur saphir du jeune homme des cendres se juchèrent dans ceux gris de son confrère l’espace d’une seconde. Il avait peu vécu durant ce dernier mois et ne pensais pas revenir à Suna aussi vite et dans des relations aussi belliqueuses, mais la vie était faites d’imprévue et Khimair était le premier à s’y plier. Dans ses yeux, son confère put déceler une pointe d’ironie au milieu d’un océan d’indifférence, comme si le fait qu’il l’ait élevé et qu’il était quasiment de sa propre chair et sang ne comptait plus ou n’avait jamais compté pour lui. La vérité n’était pas si loin que ça, même si une pointe de tristesse aurait pu être perceptible.
Levant le bras en guise de défense, le Zampaku en profitait en fait pour montrer son bandeau de Kiri ou était ostensiblement barré le signe du village. Un signe d’adieu, ou simplement un au revoir, nul ne le savait mais à cette simple vue, le visage du vieil homme se durcit et une pointe de colère s’était instillée dans ses yeux couleur acier.
Il s’était fait avoir une fois. Il n’y aurait pas de deuxième et le jeune homme le savait. Il se devait de fuir et le plus rapidement possible. Devenant légèrement animal Khimair sauta le plus rapidement possible afin d’atteindre les murailles de Kiri mais n coup de poing nimbait de chakra le cueillit au foie avec la puissance d’un marteau en fonte. Plié en deux, le souffle coupé, il se releva un peu plus loin, titubant sous l’effet du coup dévastateur tout en essayant de sortir du village le plus vite possible. Se retournant vers son père, le Zampaku utilisa le Ookamigakure no Jutsu. L’Ex-Kirien sut profiter de la diversion pour s’enfoncer dans le fin fond du désert, loin de cette bataille inutile et sans aucun aboutissant qu’allait frappé le village.
Un peu plus tard, alors qu’il était adossé à l’ombre d’un rocher, il songea à ce qu’il avait gagné à revenir ici, c’est-à-dire absolument rien. Pas d’argent, pas de renommé, juste le plaisir d’avoir quitter son ancien village et de s’être totalement libéré de ses chaînes. Un faible tribut comparait à tout ce qu’il espérait rapporter de cet acte. Tout ce que leur avait fait miroitait Khimair avait donc était du vent… une de ses pensées partit vers les habitant resté à Kiri avant d’être chassé tel on chasse une mouche. Il y avait peu de chances qu’il y repense. Soit sorti ou mort, à défaut de lui faire de la peine, ne le faisait pas vraiment chier. |
|
