Mon combat contre Itachi venait de se terminer, le lapin-souris venait d’être déclarer vainqueur, au finale j’ai peut-être eu l’énervement trop rapide. Je me suis laissé berner comme une idiote et cet enfoiré de chat en a profiter. J’étais là, sur le sol, inerte et presque inconsciente. J’avais échoué, Madara m’a vu perdre lamentablement, perdre mon propre contrôle, plus jamais je ne serais capable de lui tenir tête, j’ai perdu, beaucoup trop perdu. Nariamo, Hotaru, toute repose sur eux désormais. Deux médecins firent leurs apparitions et ils me portèrent pour me déposer sur une petite civière, mon dos quittais le sol pour y retourner quelques seconde plus tard, puis plus rien. Mes yeux se fermèrent, la lumière disparut, tout n’étais plus qu’obscurité, je ne voyais plus, je ne réagissais plus non plus. J’étais là, livrée à moi-même, mes collègues médecins, je m’en remets à vous désormais, finissez-en une bonne fois pour toute. Le néant, un vaste territoire sombre dans lequel il n’y a aucune apparition qui puisse se faire, simplement du noir et rien de plus, pas même une seule petite lueur d’espoir, plus rien. C’est à cela que ressemble la fin d’une vie alors ? Dire que je n’aurais pas pu détruire cet enfoiré qui me sert de père, suis-je donc si faible ? Désolé... Matatabi... Tu aurais mérité tellement mieux qu’une incapable dans mon genre. Tu m’as donné la force de me battre et de me surpasser, mais je n’ai pas pu faire mieux, je manque cruellement d’expérience de combat, j’aurais mieux fait de rester dans mon hôpital décidemment, soigner les blessures me convient bien mieux. Manquer de chakra, pour un médecin, j’aurais dû faire plus attention, mais sous l’effet de la colère j’ai laissé le Nibi s’imposer, quelle grosse erreur de ma part, mais cela n’excuse en rien ce salopard, je le trouverais et ce jour là, je m’occuperais personnellement de lui donner la mort, ce sera lui ou mois, promis ! Nous nous vengerons. Encore faut-il que je réussisse à garder le cap, je m’en remets donc aux médecins malheureusement.

Du temps s’était écouler depuis ma défaite, mais je ne savais pas combien, la seule chose que je sais c’est que j’ai perdu puis que les médecins m’ont emmené quelque part, surement à l’infirmerie. Maintenant, j’entends mon nom, quelqu’un m’appelle. J’ouvrais brièvement les yeux du mieux que je le pouvais et posais l’infime partie ouverte de mon regard sur la femme devant moi, une kunoichi médical, c’est donc elle qui m’a tenu ici ? Où suis-je ? Quel jour sommes nous ? Les deux questions que je souhaitais poser, mais je n’y arrivais pas. L’infirmière m’adressa un large sourire et pris la parole presque instantanément.

« Bienvenue dans la réalité Kimary. Vous avez un peu trop tiré sur vos réserves de chakra, une chance qu’il n’y ai rien de grave pour vous. Plusieurs personnes ont cherchés à vous rendre visites mais je les ai tous refusé. Maintenant que vous êtes réveillé, je vais vous laissez vous reposez, si certains viennes et que vous ne voulez pas les voir, n’hésitez pas à m’appeler, je les ferais partir, je reste à côté en cas où vous auriez encore besoin de quelques soin. Pour votre information, Nariamo de Kiri, Pakura de Suna et Minato de Konoha s’affronteront pour la finale de demain, si vous êtes rétabli vous pourrez éventuellement encourager votre partenaire. Pour l’instant, reposez-vous ! »

Nariamo, en finale ? Je compte sur toi ! Faire leurs mordre la poussière, N’hésite pas à utiliser Kyuubi pour parvenir à tes fin, tu as toute ma confiance ! Je fermais de nouveau les yeux et attendais, je devais me contenter d’attendre que ma force me soit rendu et peut-être alors que j’irais voir le combat de Nariamo, dire que j’ai loupé un tour. J’espère qu’Hotaru n’aura pas eu de grosse séquelle, quoi que, pourquoi est-ce que je m’en fais pour les autres ? Tss, j’ai perdu comme une vulgaire débutante...

J’étais là, tranquillement installé dans mon lit de camp, une chambre pour toute seule. L’infirmière m’avais appliqué un bandage de façon à me couvrir tout le dos, et m’avais fourni un petit pantalon noir moche et sale le temps que je reprenne des force, je la regardais, ma robe de l’autre côté, elle était complètement foutu à cause de l’explosion produite dans mon dos, tenter d’attenter à ma vie, voilà ce qui a causer ma colère et celle de mon chat, voilà pourquoi ce combat à si mal tourner. J’étais toujours allongée, n’ayant même pas la force de me relever, le bandage prenant l’entière totalité de mon corps, une grossière tache rouge en plein milieu du dos, une blessure recousu à la mord moi le nœud qui s’est déjà rouverte, et moi je suis là, je souffre, mais je ne le montre pas, je le garde pour moi, je n’ai que cela à faire de toute manière. Je n’ai jamais rien partagé avec personne depuis le décès de mère, je ne compte pas commencer cela aujourd’hui, cette bulle contient tout, j’aime cette armure que je me suis forgé, et je ne compte pas m’en défaire de si tôt. Toussotant légèrement à cause de la fumée de l’explosion que j’avais inhalée pendant ce fichu combat, je regardais la porte, du bruit, beaucoup trop de bruit dans le couloir. Je tentais de me redresser sur mon lit, mais rien y fait, ma blessure tirait encore bien trop pour tenter quoi que ce soit, pas le choix, je restais allongée, repliant sur lui-même le coussin que m’avais gentiment donné l’infirmière histoire de relever ma tête et de regarder si quelqu’un arrivait ou non. J’observais encore et toujours, les bruits semblait se rapprocher, j’essayais de définir au mieux ce qu’il pouvait se dire ou plutôt se hurler, mais cela était indéchiffrable, du vrai chinois dans mes oreilles, mais au moment même où je m’apprêtais à fermer les yeux une fois de plus, ma porte s’ouvrit et se claqua presque instantanément.

Le rouvris les yeux et posais mon regard sur l’homme en question, il était... en caleçon ? Dans ma chambre ? J’aurais voulu me lever et lui foutre la tête dans le mur de mes mains, ma tête le voulait, mais pas mon corps, mon chat le voulait, mais pas mon esprit. Actuellement je me battais simplement contre moi-même, j’étais livré à un combat bien plus dur encore que n’importe lequel. J’étais seule face au monde, je ne pouvais plus compter que sur ma tête, mon corps lui-même ne m’obéissait plus vraiment, j’étais seule, seule face à moi-même, face au monde. Le garçon déposa ses yeux sur moi, sur mon corps meurtri et endolori, je ne devais pas bouger pour éviter d’ouvrir un peu plus ma plaie, mais je ne voulais pas non plus rester en place, une faible parmi les faible, je ne l’acceptais pas ! Levant mes yeux vers le curieux personnage, il mit un tissu devant lui avec un petit air gêné, se bandeau, Konoha... rien que la vu de cet insigne me donne la nausée, Itachi Uchiha, je m’occuperais personnellement de te faire payer cet affront, crois-moi ! Avec la plus grande difficulté, il finit par énoncé un petit bonjour puis cette phrase étrange, les gens qui lui courraient après le traitent de pervers, mais lui semble plutôt bien le prendre, il cautionnerait presque l’idée d’ailleurs, quel curieux personnage. Je voulais tellement laisser tomber ma tête et m’endormir, retourner dans les bras de Morphée qui me manque déjà, mais un homme de Konoha dans ma chambre n’a rien de rassurant, surtout un type qui se dit être un pervers. J’aurais voulu appeler l’infirmière et le faire partir c’est vrai, mais dans le fond, peut-être est-il quelqu’un d’abordable ? J’ai bien dit abordable et non pas amical, il faut bien faire la différence.

« Bonjour. Que me vaut l’honneur de la visite d’un pervers du village des feuilles ? »

A travers les barreau de la tête de lit, je l’observais, cherchant un quelconque détail, ce visage, cette coup de cheveux... hum je sais, le type des crapauds, l’ami des amphibiens et sa technique bizarre. Celui qui aurait dû se battre contre Hotaru, que fait-il ici ? Je croyais qu’il avait gagné ? La jeune femme aurait-elle réussi à le blesser de façon concrète pour qu’il finisse ici ? Pourtant il a l’air en forme, étrange. Et Nariamo ? Comment s’est-il débarrassé de l’autre enflure ? Si seulement j’avais pu voir les combat et non pas être enfermé ici, quelle poisse.

C’est vrai que par honneur j’avais vu un peu gros m’enfin, peu importe, c’était pour mettre en semblant de politesse avant de lui dire casses-toi pauvre con, je n’ai que faire de la visite d’un ninja du pays du feu après tout, je n’ai que faire d’une quelconque visite d’ailleurs, si seulement j’avais pu rester seule, agoniser seule, me remettre seule, disparaitre seule, vivre seule, en simple si j’avais pu vivre seule je ne m’en porterais que mieux, je dois bien l’admettre, je n’aimais pas être accompagné et pourtant je n’ai pas eu vraiment le choix à Kiri, on m’a directement collé Obito Uchiha et Nariamo Uchiha sur le dos, et aujourd’hui j’ai le blondinet dans ma chambre, décidemment, je ne vais jamais pouvoir vivre libre, de la façon dont je l’entend ? Enfin tout ça pour essayer de combler le vide dans ma tête, oui car à ma petite phrase, l’ami des crapauds partit dans un monologue qui me semblait être une éternité, un truc qui ne semblait plus en finir, j’aurais tellement voulu arraché mon bandage et le bâillonner, mais sa perversité s’en verrais ravi. J’étais allongé sur le ventre et tant mieux, ne portant rien de plus que mon bandage et se fichu pantalon, il serait capable de s’imaginer des choses le vicieux, m’enfin, je l’écoutais malgré tout, quelle autre occupation est-ce que j’aurais sinon ? En tout cas il semblait se souvenir de mon nom lui, et il toucha juste, non je ne supporte pas son village et que le mien lui donne le même dégout m’est égal, tout ce que je veux moi c’est démolir la tronche de ce Itachi ! Il continua en s’étalant sur le fait d’être ou non un pervers, à ses yeux il n’en était pas un, mais être en adoration devant le corps d’une femme et être devant elle en caleçon n’a rien de rassurant et cela lui ôte rapidement toute crédibilité d’ailleurs. M’enfin, passons, je ne dis riens là-dessus, pas le besoin ? Certes, mais pas l’envie non plus. Il enfila son kimono et s’asseyais sur une chaise à côté de moi en épluchant une pomme. Enfoiré, c’étais censé être mon dessert. Erf tant pis, j’en demanderais une autre, l’infirmière pourra bien me faire cette fleur après tout, elle a quand même loupé ma suture la garce.

Épluchant sagement cette belle pomme rougeâtre, il se remit à parler, simplement mais efficacement, enfin pas plus que jusqu’à présent mais bon... Pour le coup il n’a pas tord, qu’est ce qu’il fou là ce type ? Et pourquoi il ne se tire pas de ma chambre ? Aïe, saleté de dos ! Minato Namikaze, ah oui, c’est vrai que c’étais ça son nom, faudra vraiment que j’essaie de m’en souvenir dans le futur, peut-être que cela pourrait un jour me servir après tout. Le voilà maintenant en train de me rencontrer les matchs de la journée, il était donc l’adversaire d’Hotaru ? La fille au serpent, celle qui insulte la tortue à tout bout de champ ? J’avais donc raison, enfin non, l’infirmière m’avait dit vrai. Un peu emporté ? Hotaru est ici alors ? Qu’elle idiote, être emmené à l’infirmerie par adversaire, il n’y a rien de plus humiliant, quoi que si en fait, il y a des choses plus humiliantes encore, mais je préfère ne pas y penser. Puis il finit en m’annonçant qu’Itachi avait salement abandonné contre Nariamo ? Quoi !? Mon visage se fermait, mes poings se serrait, de tout mon être je le haïssais encore plus maintenant, de tout mon être je souhaitant d’autant plus sa mort à cet enfoiré. Il essaie de me tuer et le voilà qui abandonne et contre Nariamo qui plus est ! Tss humiliant, je passe pour quoi moi dans l’histoire ? Alors que j’essayais de reprendre mon sang-froid en main, Minato coupa la pomme et piqua un morceau à l’aide d’une fourchette qu’il approcha ensuite de ma bouche. Mes poings se serrèrent un peu plus, finalement, qu’est ce qui peut être plus humiliant que de se faire nourrir par l’ennemi ? Aucune réaction de ma part, rien, je ne comptais pas ouvrir la bouche pour le plaisir, cela va de sois !

Monsieur sortit le grand jeu, un petit coup de j’ai fait ça rien que pour toi. Une fille catégorie comme quelqu’un de "normal" lui aurait surement sauté au cou, mais actuellement ma seule envie était de l’étrangler, de le tuer pour être en train de se payer ma tête. Je n’ai pas été suffisamment humilié qu’il en rajoute une couche supplémentaire ? J’aimerais tellement me lever et lui foutre une claque directement dans sa tronche, mais je ne peux pas, je ne peux rien faire de plus que souffrir en silence et attendre. Par moment la douleur me lançait, mais je faisais mon maximum pour rester de marbre, il était juste hors de question qu’il ne puisse m’humilier un petit plus, même pas d’un ongle ! Le voilà maintenant à me parler d’attirance ou je ne sais pas trop quoi, mais il me veut quoi à la fin bordel ? Et cette satané pomme, enlèves-moi ça de là ! Je commençais à lever le, mais le mouvement qui me fit bouger une partit du corps provoqua une nième douleur et mon bras retomba instantanément, je fermais les yeux et me mordais la lèvre inferieur, qu’elle conne parfois...

« Minato... l’homme aux crapauds... pourquoi s’attarder ici ? Dans la chambre d’une adversaire ? Et ôte cette pomme de devant moi, je n’ai pas faim, de plus j’ai horreur des pommes ! Abandonné contre Nariamo ? Pourtant cette blondasse bizarre, hum... Yui ou un truc du genre je crois, elle s’est battue malgré son corps meurtri, car elle savait que malgré tout elle avait une chance même infime. Une belle preuve de lâcheté, dire que je me suis faites avoir par ce moins que rien ! »

Je détournais le regard, fixant le mur au loin, je devais vivement me calmer, faire redescendre la pression, reprendre le contrôle et arrêter de bouger, mon dos me fait souffrir et si j’ouvre un peu plus la suture, je suis bonne pour retourner au bloc comme une idiote, ce n’est pas vraiment ce que je souhaite d’ailleurs, va vraiment falloir que je fasse des efforts. Contenir mes émotions comme je l’ai toujours fait, pourquoi ne suis-je donc pas capable de contenir cette putain de douleur ? J’ai jamais eu le moindre souci, pourquoi aujourd’hui oui ? Rien que cette penser me donnais plus de hargne encore, cela augmentait considérablement ma rage à l’encontre de ce Itachi et par la même occasion de Konoha, je me vengerais, soyez-en sur ! Madara, je t’interdis de me retenir, le jour où je le sentirais, le jour où je serais prête, j’irais personnellement m’occupé de lui, un Uchiha ou moi, ne te mets pas au milieu !

Il avait le don de me faire sortir de mes gongs ce blondinet, est-il fou ou simplement suicidaire ? Qu’est-ce qu’il a contre moi au final ? Qu’est ce qu’il me veut ? Pourquoi rester là ? J’avais ouvert la bouche pour m’exprimer à nouveau et le regard du garçon changeait du tout au tout, ainsi donc j’avais touché un point sensible, pauvre de lui. Il prit un petit sourire puis je tournais la tête rapidement et essayais de lui faire comprendre que je voulais m’en arrêter là et me reposer, mais il ne semblait prendre l’entendre de la même oreille, il prit à son tour la parole, ainsi donc il ne comptait pas s’arrêter là, quelle poisse finalement. Il trouvait intéressant de se faire appeler l’homme aux crapauds ? Bon sang, il a toujours quelque chose à dire ou quoi ? Si seulement je le pouvais, je lui collerai mon poing dans la gueule. Il ne semblait pas me prendre pour une ennemi, pourtant le bandeau placer de l’autre côté de la pièce était clairement différent du sien, nos village ne pourront jamais s’entendre, en fait non, mon village ne s’entendra jamais avec aucun des autres villages existant de toute manière. Mais il eu aussi cette petite phrase des plus étonnante, il ressentirait une... attirance sentimentale ? Mais de quoi il peut bien vouloir parler ? Pour qui il se prend d’ailleurs de me parler de la sorte ? Il n’est pas normal ce type en tout cas, ce serait bien que je garde mes distance. Il fini par me saisir le visage et de me le tourner de façon à ce que je puisse le regarder, puis avant même que je ne puisse avoir le temps de dire quoi que ce soit, il continua son dialogue longuet et ennuyant, mais cette fois les choses allaient changer.

Il ne prend personne pour son ennemi dans cet examen, il se croit où ? Chez les bisounours ou quoi ? La suite devenait intéressante à son tour, il pensait pouvoir lire en moi, il pensait vraiment tout savoir, il semblait sur de lui et de ses choix, je bouillonnais de l’intérieur ? Non, c’étais pire, tout ce que je voulais à l’heure actuelle, c’étais le tuer. Ensuite il continua en me disant qu’il fallait soit disant accepter de temps à autre accepter l’aide d’autrui, qu’elle idée de faible, très peu pour moi croyez moi ! Montrez ses émotions ? Laissez apparaitre ce que l’on ressent ? La dernière fois que j’ai pleuré je n’étais qu’une enfant, c’étais pour la mort de ma mère, la dernière fois que j’ai souris ? Je n’étais là aussi qu’une enfant, c’étais le jour où j’ai tué mon cousin de sang froid en l’égorgeant comme un vulgaire cochon. Aujourd’hui je le fais encore, ce petit sourire forcer, c’est la seule chose dont je me souviens qui soit capable de rassurer les gens, un sourire sans la moindre pensée, sans le moindre intérêt, quelque chose d’inexistant sans valeur, mais les personnes à qui je l’adresse sont heureuse, tant mieux pour eux dans ce cas. La seule chose me rendant joyeuse c’est de penser à la mort de mon père uniquement, ou plutôt de la façon dont je vais l’humilier et le tuer. Mais le drame allait maintenant arriver ! Il venait de commettre une erreur, une grave erreur même, non pas le fait qu’il essaie de me faire changer, mais le reste. Il pensait me comprendre ? Comprendre cette douleur que j’ai endurée pendant tout ce temps ? Cela à durer une année complète, une année de souffrance, une année d’humiliation, une année de désarroi, des choses que personnes n’oserait imaginer et lui il ose dire qu’il peut comprendre ? Il se fou de ma gueule là ? Mon regard changeait du tout au tout, un lourd sentiment de haine s’y logeait désormais, une envie de tuer. J’avais à peine compris ce qu’il me disait ensuite, je n’avais pas vraiment le temps de penser à y comprendre, la seule chose que je voulais c’étais de lui faire ravaler sa salive à cet enfoiré. Serrant mes point et plaçant mes bras de façon à me relever, je forçais au plus, luttant à la fois contre le manque de force et la douleur, je ne peux pas le nier, je n’y parvenais pas, mon dos me faisait souffrir, mais cela m’étais complètement égale, je relevais le torse, n’étant maintenant plus allongé comme une simple loque sur ce lit de mort. Ma blessure, elle s’était un peu plus ouverte, je l’ai très bien sentit, on me dira que faire cela n’est pas responsable pour une médecin et je m’en contre-fiche réellement, je respirais profondément et adressait maintenant mon regard plein de haine à Minato.

« LA FERME ! Tu ne sais rien ! Tu penses pouvoir lire en moi, mais tu ne sais rien ! Mes problèmes, tu ne peux pas les comprendre et personne ne les comprendras jamais ! Toi et ta pomme pouvez aller vous faire mettre, vous puez la merde à des kilomètres. Uh...Uh...Uh... Ne te mêle pas de ce qui ne te regarde pas ninja des feuilles, contente de tes oignons, à toi, à ton village, mais n’essaie jamais plus de dire ce genre de chose, tu ne peux pas tout savoir ! Tu ne le pourras jamais ! »

Mon passé c’est mon passé, il n’a rien à voir avec mon fichu démon, il est le seul capable de me comprendre, il m’apprécie pour toute cette haine que je lui donne en échange de ses services, jamais personne ne pourra comprendre et problème ne seront jamais résolu, pas même à la mort de cet enfoiré qui servait de mari à ma mère. Je lui avais dit clairement le fond de ma penser, mes bras tremblaient, j’aurais tant voulu me relever, ma blessure se remit à saigner, mon bandage blanc deviendrait bientôt rouge, des perles de sueurs apparaissaient sur mon front puis je m’effondrai, je ne pu me retenir cette fois encore, je tombais comme une mal propre, les nerfs à vif, cette envie de meurtre grandissante. Matatabi raffolait de cet instant, ce moment où toute la haine possible se déversait, il se régalait et devenait plus fort encore, d’un côté il m’empêchait de m’emporter, mais je ne pouvais pas le laisser penser ce genre de chose, enfoiré de blondinet. La tête dans l’oreiller, une goutte d’eau perla de mon œil droit, c’est donc ça que ça fait une douleur intense ? Mes tremblaient toujours autant, à bout de force, le dos endolori qui me bloquait l’ensemble du corps, saleté de blondinet, si seulement il n’était pas venu, tout cela ne se serait jamais produit !

J’y étais peut-être allé un peu fort, et après ? QU’est ce que ça peut bien me foutre au final ? Le bruit de la fourchette retentit, allait-il enfin se décider à me foutre la paix avec son fruit ? Ou bien même à me foutre la paix tout court ? Il mit la main sur ma bouche et commençait à sortir de ses gongs, victoire pour l’ange, un à zéro. M’énerver moi ? Bien sur que c’est facile, et je ne m’en cache pas, mais lui qui semblait si calme, si serein, prêt à tout voir, tout entendre, le voilà qui sort de son état naturel, rien que cette vu me satisfaisait, me permettant presque d’oublier cette blessure horrible qui me tirait dans le dos. Hop, le voila qui prit la parole, j’étais repartit pour un long et interminable moment cette fois encore. Ça y est, on y vient, il commence à perdre ce sang-froid dont il faisait preuve jusque lors, des fusaient, je ne relevais pas, dans mes oreilles cela n’avait aucun sens, ni même aucune saveur, ça ne représentait rien. Mon armure ne trompe pas tout le monde hein ? Pourtant là encore je gagnais sur quelqu’un d’autre, un léger sourire apparut sur mon visage, dans une telle situation je suis sure que ça devrait un peu plus le mettre hors de lui, bien que pour moi il n’y ai aucune représentation de cela, pour lui c’était un acte bon ou mauvais, il pouvait bien le prendre comme il voulait, honnêtement je m’en tape le cul par terre. Il continua en abordant le fait que je n’étais pas la seule à avoir des problèmes, et qu’au même prix que les autres je ne comprendrais jamais le problème des autres, hum... ne comparons pas ce qui ne l’est pas, moi je me fou des autres, je ne m’amuserais jamais à penser à leurs problèmes, je m’en fou complètement. Il finit son premier monologue en m’affirmant ne pas être la seule à avoir connu la haine, hum... possible, mais la encore, je m’en fou.

Il monta sur le lit afin de me bloquer de tous mouvements et de la main gauche me mit un morceau de pomme dans la bouche. Tu veux jouer ? On va jouer. Avec ma langue, je bloquais le morceau contre mon palais et faisait mine de mâcher, doucement, très doucement. Puis il reprit une fois de plus la parole, têtu se disait-il, tant mieux pour lui. La pire des personnes de cette planète ? Mensonge ! Qu’est-ce qui est pire qu’un père qui tient sa fit prisonnière durant 372 jours sans interruption afin d’assouvir ses pulsions sexuelles ? Rien ! Il a beau dire, à mon gout il n’est pas et ne sera jamais la pire des personnes de cette foutue planète ! Il prit ensuite sa chaise et la mit de façon à bloquer la porte avant de s’assoir sur cette dernière et de parler encore une fois pour rien, plutôt stupide le bonhomme. Je le regardais, relevais la tête et lui cracha le morceau de pomme à la tête avant de retomber comme une loque sur mon lit. Cette chose si inconfortable sur laquelle j’étais censé me reposer. La porte bougeait, quelqu’un voulait entrer mais n’y parvenait pas, il bloquait, il croit vraiment qu’elle va rester là à ne rien faire ? Comme il l’a si bien dit tout à l’heure, j’ai dit tout ce qu’il y avait de nécessaire à l’infirmière y compris de filtrer les entrées dans ma chambre. Elle se rendra vite compte qu’Obito, Nariamo ou encore Madara ne sont pas là, elle viendra rapidement avec des bras pour forcer la porte, mais ça, impossible qu’il le sache, ça en devient d’autant plus interessant.

« Mademoiselle Hoto, vous êtes là ? Comment allez-vous ? »

« Comme quelqu’un qui a la suture qui lâche, mais vous inquiétez pas pour moi, ça devrais aller pour les dix prochaines minutes encore ! »

Le ton est donné, si elle a lu mon dossier correctement elle ne peut que savoir que je n’ai pas pour habitude de parler de la sorte, moi qui envoie chier tout le monde, qui aime mon monde, ma bulle, si elle a lu mon dossier elle reviendra pour défoncer la porte dans très peu de temps, juste asses pour défoncer ce Minato par la même occasion.

« En effet, tu ne comprendras jamais, pas une once de mes problèmes, pas besoin de t’attarder la dessus ! Et si ça peut te rassurer, je n’ai jamais pensé un temps soit peu être capable de comprendre les ressentis de quelqu’un, mais la différence c’est que moi, j’en ai rien à foutre. Les uns et les autres ne m’intéresse pas, pas même toi d’ailleurs, peut-être même encore moins que les autres d’ailleurs. Laisse ma cage, n’essaie pas de l’ouvrir, c’est peine perdu, tu n’y entreras pas, personne n’y entrera jamais de toute manière, tu perds ton temps ici. Tu comptes donc rester là hein ? Quelque en soit les suites ? Très bien, je peux toujours te faire perdre ton temps, ne pas te répondre, tu vas surement craquer et partir au moins comme ça ! M’enfin, si ça te fait plaisir. Et autre chose, il me semble bien te l’avoir déjà dit, je n’aime pas les pommes, n’essaie donc pas de me forcer à la manger, je ne la mangerais pas ! »

Si seulement j’avais pu, j’aurais au moins changer mon bandage, mais ma santé physique ne me le permet pas, puis sous les yeux de se pervers, ce n’est même pas pensable. Dire que je me suis emporté au point de me lever, qu’elle conne je fais à ce moment précis, pourquoi me suis-je amuser à faire cela ? N’ai-je eu aucune conscience à ce moment précis ? Qu’elle galère, je suis bonne à tout recommencer et surtout à me prendre une nouvelle robe, qu’elle poisse cette histoire. Et lui là qui prend ma chambre pour un squatte, décidemment je n’ai pas de chance moi !

Ce type... il fait vraiment tout pour m’énerver ce n’est pas possible ! Il est le seul capable de me résister jusque lors, habituellement je n’ai besoin de hurler qu’une fois, mais lui, il est différent, il ne semblait pas me craindre plus que cela. Je ne sais pas comment il s’y prend mais il arrive à m’irriter au plus haut point, je ne sais pas encore ce que ça veut dire, mais je vais devoir faire attention à ce que je fais ou dis. Je le vis se mordre le pouce et invoquer un crapaud, un de plus, décidemment, il les aime ces bestioles étranges, drôle de blondinet qu’il est. L’amphibien disparut dans une espèce de portail inter dimensionnel puis réapparut quelques instants plus tard, un livre et une poire à la main pour donner le tout à Minato, un crapaud coursier ? Intéressant tout cela ! Il commença à éplucher sa pomme, son cul posé sur sa chaise, ainsi donc il ne veut vraiment pas partir l’enflure ? Putain mais il se fou de ma gueule ou quoi ? Je fermais les yeux et mit ma tête directement dans mon coussin, pas d’autre choix, je dois faire abstraction de tout ce qu’il se passe ici, la seule chose que je dois faire c’est me reposer, penser à moi, penser à mon rétablissement quelques peu dérangé pour le coup. Je dois prendre sur moi, attendre, il finira bien par partir de toute façon, ou l’infirmière reviendra avant qui sait... Pour l’instant tout ce passait pour le mieux, il ne parlait plus, ne faisait plus le moindre bruit, enfin le calme pour moi, le repos doit être respecté, c’est un acte respectable à respecter, on ne doit pas le profaner, on ne doit pas le déranger. Mon bandage devenait sans aucun doute de plus en plus rouge, mais cela m’importait peu dans le fond, je me rétablirai, je le sais, j’ai connu pire après tout, une blessure qui ne se referma jamais, une blessure sentimental causer par ma propre famille, cette blessure la restera à jamais ouverte et saignera pour toujours, on y peut rien, ainsi va la vie. Bonheur, malheur, qu’elle différence dans le fond ? Mais le silence se brisa au moment même où le blondinet pris la parole.

Encore à parler, ne sait-il donc faire que cela ? Qu’est ce qui a pu se passer dans ma jeunesse qui alimente cette rage en moi ? Mais qu’est ce que ça peut lui foutre bon sang de bon soir ? Que je sache, il n’est pas quelqu’un à qui je doive rendre des comptes, foutage de gueule en règle ! Mes poings se serrèrent à nouveau, décidemment il n’apprendra jamais ? On ne parle pas de ma jeunesse, mon enfance traumatisante ne regarde personne et ne sera jamais dévoilé, cela restera à jamais un secret horrible garder par mes soins, mon intégrité en dépend, j’ai été souillé, rouler dans la boue, j’en sors difficilement la tête et on me demande d’en parler ? Certes ils ne sont pas censé savoir, mais depuis quand est-ce-que l’on demande à en apprendre plus sur la jeunesse de quelqu’un que l’on vient tout juste de rencontrer ? Tu ne sauras rien, tu n’as pas à savoir de toute manière !

« Tu te fou de moi ou quoi ? Je t’ai pourtant fait comprendre de manières asses simples de t’occuper de tes oignons, pourquoi tentes-tu d’en apprendre d’avantage ? Tu n’es pas suffisamment catégorie pour moi, tu ne peux pas prétendre à en apprendre plus et tu ne le pourras surement jamais ! Va donc lire ton livre ailleurs, fou moi la paix une bonne fois pour toute, je n’ai que faire de ta présence néfaste, tu ne représente pas une source de sureté jamais ! Essaie de voir ailleurs si j’y suis, sait-on jamais si tu te trouve une autre proie, peut-être sera-t-elle un peu plus coopérative avec toi ! »

Non mais c’est quoi ce type ? Il est borné, mais habituelle les types bornés j’arrive toujours à m’en dépêtrer, mais lui... En plus d’être borné, il arrive à me mettre hors de moi à chaque fois, il doit avoir quelque chose de très spécial pour réussir cela de la sorte, c’est sur. Personnes n’a jamais réussi à me faire sortir de moi de la sorte, pourtant lui, il y est parvenu à deux reprises, enfoirés de blondinet, qui est-il réellement ? Il fini par me lancer un léger sourire avant d’avancer un morceau de poire sur lequel je m’apprêtais à cracher lorsqu’il le lança directement dans sa bouche, c’est mieux ainsi ! Puis il enchaina avec quelques mots sans le moindre intérêt, il voudrait m’en proposer mais suppose que je n’aime pas les poires, au même prix que les pommes, j’aime le fruit, mais je me refuserais de l’avouer cette fois encore, je n’ai besoin de l’aide de personne ! Je suis et resterais seule, personne ne pourra jamais m’aider, c’est ainsi, ils doivent tous s’y faire, je n’en ai rien à faire de toute manière. Puis il fini par reprendre la parole, toujours aussi arrogant n’est-ce-pas ? Il eu quelques mots qui me firent sourire, comme le fait que le démon soigne, pour cela je devrais activer le manteau de chakra et me voilà guéris c’est vrai, mais n’ai-je pas déjà dit ne vouloir l’aide de personne, cette blessure se referma, il lui faut du temps, bien que je l’ai parfaitement bien malmené ces dernières minutes, m’enfin peu d’importance pour le moment. Il finit par sortir de son coin et prendre l’autre chaise qu’il mit au pied de mon lit en étalant ses jambes sur ce dernier. Je fermais les yeux, soufflais quelques peu, puis dans un élan de folie me retournais afin de me positionner sur les dos. Je serrais les dents un petit moment durant, crispais l’ensemble de mes muscles, être appuyer de tout son poids sur une pareil blessure, qu’elle idiote. Mais j’avais complètement omis un détail des plus importants auquel je venais de penser, je n’aurais pas dû me tourner et ainsi me dévoiler face à pervers en caleçon. Bien qu’il ait son kimono depuis, il n’en reste pas moins un type en caleçon pour moi, c’est la tenue dans laquelle il s’est présenté devant moi après tout !

« Et bien, je vois que malgré tout tu essaies encore et toujours de trouver ce qui ne te regardes pas, en quel honneur devrais-je répondre à la moindre de tes interrogations, qui es tu pour me questionner de la sorte ? Si mon bijuu se nourrit de sentiments comme les miens, tant mieux pour lui, mais ce n’est pas pour autant que je me servirais de lui ! Je lui ai laissé la place une fois de trop, on ne m’y reprendra plus, non ce monstre ne m’inspire aucune crainte ni même aucun problème, tu as vu juste, il n’est pas la source de mes ennuis, dans le fond, suis-je réellement différente de ces monstres dont tu semble en connaitre pas mal d’ailleurs ? Tu semble sur de toi, mais peut-être qu’ailleurs tu trouveras meilleure conversation qu’avec moi, c’est vrai que j’ai dit ne pas vouloir parler, mais je ne peux me permettre de te laisser obtenir le mot de clôture, tu n’as plus rien à faire ici en tout cas ! »

D’un nième effort, je tendis le bras et poussais au mieux les jambes de Minato hors de mon lit, ici c’est mon coin, aucun membre, aucune autre personne n’y est admise, il peut maintenant partir, je n’ai plus besoin d’un type comme lui dans ma chambre, bien qu’il m’intrigue, je ne peux pas laisser paraitre ce genre de chose, je ne le permettrais pas, je ne faiblirais pas, jamais !